Archives Marguerite Audoux

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Collection : 1920
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Dans son aimable missive du 9 septembre 1994, où il nous joint copie des six lettres d'Émile Guillaumin, David Roe nous renseigne ainsi :

« Les archives Émile Guillaumin conservent cinq lettres de la romancière, ou plus exactement, trois lettres de deux ou trois pages[1], deux cartes postales[2] et une carte de visite non datée. Les lettres de Guillaumin semblent perdues.
Si les lettres, datées entre 1920 et 1922, semblent fixer les rapports entre les deux écrivains du peuple fermement dans l'après‑guerre, deux des cartes témoignent d'un contact épistolaire bien antérieur.
On sait d'après le livre de Guillaumin sur Philippe[3] que celui‑ci avant sa mort lui avait parlé de Marguerite et ses premiers écrits. En juin 1910, Guillaumin évoquait assez longuement pour Charles Bruneau[4] sa lecture de Marie‑Claire, qui venait de paraître en feuilleton dans La Grande Revue, à laquelle lui aussi collabora. Il trouvait la troisième partie «un peu moins naturelle» que les autres, et louait surtout, dans la forme, «cette façon d'évoquer les choses sans les dire tout à fait.» Il disait avoir connu «depuis longtemps certains épisodes de l'œuvre par le pauvre Charles‑Louis Philippe», mais s'étonnait un peu de ses «grandes qualités de conteuse», ayant vu chez Mme Philippe une lettre d'elle «quelconque et bourrée de fautes d'orthographe[5]». »
[1] Lettres 278, 286 et 291
[2] Lettres 174 et 333
[3] Guillaumin, Émile, Charles‑Louis Philippe, mon ami, Grasset, 1942
[4] Voir Cent dix‑neuf Lettres d'émile Guillaumin (dont 73 inédites) (1894‑1951), éditées par Roger Mathé, Klincksieck, 1969, p. 86‑89 (lettre 27, du 22 juin 1910, de Guillaumin à Charles Bruneau).
[5] Ibid., p. 88.


Collection : 1921
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Alain-Fournier - Proposition d'une visite

Collection : 1921
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Projet de gagner les Ardennes

Collection : 1921
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voir les lettres 181 et 182 de Georges Marielle à Marguerite Audoux, et en particulier la partie DESCRIPTION de la lettre 181


Collection : 1921
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Huguette Garnier, romancière et journaliste au Journal, est une amie de Marguerite Audoux. La rencontre s'est peut-être produite après la sortie de L'Atelier de Marie-Claire. Ses romans, avec envois, se trouvent dans la bibliothèque de la couturière des lettres au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine : Le Coeur et la robe, Ferenczi, 1922 ("A la bonne Marguerite Audoux que j'aime, sa blonde Huguette Garnier") ; Quand nous étions deux..., Ferenczi et fils, 1923 ("A Marguerite Audoux avec l'affection de sa blonde Huguette Garnier") ; La Braconnière, Flammarion, 1927 ("A Marguerite Audoux, sa sœur Huguette Garnier") ; La Maison des Amants, La Nouvelle Revue critique, 1927 ("A ma douce et chère Maguerite Audoux, avec toute la tendresse de sa blonde Huguette Garnier"). Voir aussi la lettre 299 d'Alice Mirbeau à Marguerite Audoux du 11 avril 1923 ("Je vous aurais écrit les jours prochains pour vous demander si Mme Hugugette Garnier n'estpas de vos amies.")


Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Préparation du numéro spécial des Primaires consacré à la romancière - Paul d'Aubuisson - Projet d'un recueil de contes

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux

Écrivain de la glèbe, comme Antonin Dusserre, Émile Guillaumin (1873-1951) évoque la vie rurale de façon réaliste, notamment avec La Vie d'un simple. Il dépasse cependant le régionalisme pour accéder à un véritable humanisme – ce en quoi il rejoint Marguerite Audoux. Les premiers contacts entre les deux écrivains sont épistolaires. Si l'on s'en tient à l'article de Guillaumin du 11 décembre 1937 écrit pour Les Nouvelles Littéraires (« Première et dernière visite à Marguerite Audoux »), il entendit d'abord parler d'elle en 1908 par Charles‑Louis Philippe ; puis il lui rendit visite en 1928, et enfin en mai 1936. Il admire la romancière, qu'il considère, bien au‑dessus de lui, comme un pur artiste. Nous reproduisons ici l'article laudatif qu'il écrit sur Le Chaland de la Reine :

« A propos du Chaland de la Reine

Au mois de septembre 1909, Charles‑Louis Philippe, en vacances à Cérilly, m'annonçait un prochain livre révélateur :
«C'est l'œuvre d'une femme du peuple, de bonne heure orpheline et dont la vie fut pénible. Ancienne ouvrière d'usine, elle est maintenant couturière. Je la connais depuis longtemps : née à Sancoins, elle est presque notre compatriote[1]. Ce fut une surprise pourtant que de l'entendre, un jour de l'autre hiver, me lire des pages de ses souvenirs d'enfance. Elle sait tout juste l'orthographe et se tire mal de la ponctuation, mais elle est, d'instinct, une merveilleuse artiste. Nous en reparlerons…»
Nous ne devions pas en reparler, hélas ! Nous ne devions pas nous revoir. Trois mois après, Philippe, à trente quatre ans, disparaissait dans la nuit éternelle…
Dans le N° à lui consacré par la Nouvelle Revue française le 15 février 1910, Marguerite Audoux, avec infiniment de tact, évoquait des épisodes de leurs rapports anciens. Elle était pour lui la bonne camarade, la vieille amie, la sûre confidente. Telle carte, qu'il lui adressait de sa petite ville en 1907, est charmante de bonhomie affectueuse, de chaude sympathie[2]… Il la tenait au courant de ses travaux. Il ne lui cachait rien de ses aventures sentimentales, ni de ses déboires. Lorsqu'il allait à la campagne, les dimanches d'été, avec quelques familiers, il tenait à ce qu'elle fût de la partie : ‑ cette recluse, toute la semaine courbée sur l'humble tâche, dans la mansarde étroite, avait besoin de faire provision d'air salubre et de contempler des horizons vastes !
Certes, le contact fréquent de l'écrivain au grand cœur et de ses amis dut avoir une grosse influence sur la vocation tardive de l'ouvrière.
Ces pages de gratitude et de douceur attendrie sont les premières que je connus d'elle. Quelques mois après, La Grande Revue publiait Marie‑Claire. Et Les Cahiers nivernais offraient à leurs quatre cents abonnés le régal du Chaland de la Reine. Paul Cornu, directeur, leur disait dans une présentation sobre et sûre qu'ils allaient goûter le charme de cette langue si aisée, si claire, de cette imagination si fraîche – et qu'ils penseraient à la couturière pour se persuader une fois de plus que les richesses du cœur et de l'esprit ne sont le privilège d'aucune caste sociale.
Neuf récits se trouvaient réunis en ce mince recueil. Choses vues, impressions et souvenirs. La vie n'est pas compliquée ; les grands drames demeurent exceptionnels où interviennent le poignard et le revolver. Mais chacun poursuit son rêve auquel s'opposent les rêves des autres – ou leurs appétits.
L'observation chez Marguerite Audoux s'exprime en touches légères, d'un relief saisissant, sur un fond toujours un peu mystérieux et flou.
Un enfant vivait à Paris, près du canal St‑Martin, et l'intérêt de ses jours se concentrait sur le chargement, le déchargement et le défilé des bateaux. Orphelin, le voici transporté dans les Ardennes, chez une tante revêche où il serait très malheureux s'il n'y avait encore, à quelque distance, un canal. Il s'échappe toujours par là, regarde les chalands passer – et, croyant avoir découvert un jour celui de la reine, il meurt de son excès d'imagination…
Le soir de l'enterrement de leur oncle, deux jeunes filles, les deux sœurs, seules dans l'appartement, nerveuses et troublées s'affolent d'un jeu d'ombres, d'un bruit de chute inexpliqué. Mais d'instinct, elles se mentent l'une à l'autre pour se rassurer…
C'est très délicat, très juste de ton, très beau…
Les scènes d'hôpital ne sont pas de qualité moindre – qu'il s'agisse de la vieille mère qui ne veut pas se laisser opérer ou de Catiche l'enfant sauvage, qui résiste aux « autorités » mais subit doucement l'influence de la petite Yvonne, sa voisine de lit, mourant d'une maladie de cœur.
De plus haute classe peut‑être est « L'Incendie », avec ses notations descriptives d'une objectivité puissante, le « comportement » des locataires du sixième devant le danger imminent, la réaction quand il n'est plus rien à craindre. C'est un tableau d'humanité à nu où l'émotion parfois poignante se tempère d'un sourire amusé, d'un sourire de condescendance à l'égard des ridicules et des faiblesses de chacun…
L'embarquement des poulains dans l'île offre la même valeur descriptive, les mêmes qualités émotives : c'est un chef‑d'œuvre de « rendu » baigné de poésie, de tendresse.
Tandis que « Mère et fille » présente un tableau de psychologie familiale d'une intensité peu commune.
*
* *
À cause du Chaland de la Reine, nous étions quelques‑uns, à l'automne de 1910, qui tenions Marguerite Audoux pour une artiste d'une rare originalité, d'un charme profond, d'un goût très sûr. Et le coup de foudre de Marie‑Claire – que fit plus retentissant l'heureuse présentation de Mirbeau – ne pouvait nous surprendre.
Douze ans après, nous sommes quelques‑uns encore à nous étonner qu'aucun éditeur n'ait publié à nouveau Le Chaland.
Mais les contes, paraît‑il, ne se vendent pas. Et qu'importe alors que demeurent ignorées des pages vibrantes d'humanité, des tableautins délicieux, de purs joyaux ?

Émile GUILLAUMIN »

(Les Primaires, 3e série, n° 8, août 1922, p. 322‑324).


[1] Rappelons qu'Émile Guillaumin est d'Ygrande, dans l'Allier, à treize kilomètres au sud‑est de Cérilly. Au nord de ces deux petites villes, Sancoins, dans le Cher, est à vingt‑huit kilomètres de Cérilly, et à trente‑quatre d'Ygrande. Les trois romanciers sont donc bien des « compatriotes ».
[2] Lettre 3


Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Préparation du numéro spécial des Primaires consacré à la romancière

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Demande d'un article

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Remerciements pour l'article - Atermoiement de Fargue

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voir la partie DESCRIPTION de la lettre 286

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Vacances agréables - Paul d'Aubuisson

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Vacances agréables - Article de Larbaud sur Mirbeau

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Tage Aurell ("Le petit Suédois")

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Chat à donner - Paul d'Aubuisson

Collection : 1922
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Alitée - Invitation à venir la voir

Collection : 1923
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Sur sa santé et celle de Paul - Huguette et Jacques Lelièvre - Annette Beaubois - L'Atelier - Décès de Georges Roche - Les Cahiers d'aujourd'hui - Werth (son œuvre, son mariage) - Voeux

Collection : 1924
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Fonds d'Aubuisson, chez Bernard-Marie Garreau

Collection : 1925
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Sur sa santé - Désagréments de la rue Léopold-Robert - Paul d'Aubuisson - Annette Beaubois

Collection : 1925
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Bourdonnements d'oreilles

Collection : 1925
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Non-adhésion à la Société des Gens de Lettres - De la ville au moulin

Collection : 1926
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux


L'article joint est le suivant :


« QUINZE ANS après
________
Un nouveau livre de Marguerite Audoux
Quinze ans déjà !...
C'était au mois de novembre 1910, un mois avant l'attribution du Prix Goncourt. Un livre venait de paraître, qu'avait préfacé, d'enthousiasme, Octave Mirbeau.
Mirbeau n'aimait à demi ni les hommes, ni les livres, ni la peinture, ni quoi que ce soit au monde. Un roman, Marie‑Claire par Mme Marguerite Audoux, l'avait ravi : il ne l'envoyait pas dire, il le disait lui‑même à tout venant.
« Un chef‑d'œuvre ! Un miracle ! Une couturière pauvre et malade, amie de Charles‑Louis Philippe, a écrit pour elle, « pour amuser sa solitude », une histoire toute simple…, la sienne, si vous voulez… et c'est une chose admirable dont je ne puis parler que les larmes aux yeux… De cette femme du peuple qui gagne sa vie depuis l'âge de douze ans, un livre est sorti, comme un enfant râblé… La Grande Revue de M. Rouché a été son berceau… Le voilà en librairie… « Il doit » avoir le Prix Goncourt ! S'il ne l'obtenait pas, je donnerais ma démission[1] »
Les circonstances empêchèrent Mirbeau de mettre sa menace à exécution. Marguerite Audoux n'eut pas le Prix Goncourt, mais elle eut celui de « La Vie Heureuse ».
Mirbeau, bon juge, ne s'était pas trompé : le succès de Marie‑Claire fut considérable. On en vendit cent mille exemplaires, et Marguerite Audoux connut la célébrité.
Comme elle n'était pas du tout femme de lettres, Marguerite Audoux ne retira qu'un médiocre profit de la publicité qui lui tombait du ciel, à travers le toit. L'encens ne la grisait pas. Elle se réjouissait surtout de l'aubaine parce que sa vue affaiblie allait bientôt lui interdire les travaux de couture dont elle vivait, entre sa machine et son mannequin. Elle pouvait enfin « souffler un peu… » Marie‑Claire représentait dix années de loisir, de moments perdus. Elle s'était raconté à elle‑même cette histoire sans apprêt. On égrène, comme un rosaire, la vie qu'on a eue…
Orpheline dès l'enfance, elle avait été élevée dans un couvent jusqu'à l'âge de douze ans ; puis elle avait gardé les troupeaux dans une ferme solognote. À dix‑huit ans, elle avait quitté Bourges, où elle végétait, pour venir à Paris avec tout juste l'argent de son voyage. Elle avait travaillé un moment à la cartoucherie de Vincennes ; enfin elle s'était établie couturière en chambre à Paris. Elle avait connu Charles‑Louis Philippe à la crémerie. Ils s'étaient liés d'amitié. Elle lui avait soumis les premiers chapitres de Marie‑Claire, et il en avait corrigé en riant les fautes d'orthographe. C'était un autre ami, Francis Jourdain, qui avait communiqué le cahier à Mirbeau… Et voilà.
Huit années passèrent… Le temps nécessaire pour donner une suite au livre des débuts et ce fut L'Atelier de Marie‑Claire. Encore un long intervalle, et j'apprenais dernièrement que Marguerite Audoux venait de terminer une nouvelle histoire qui lui avait tenu compagnie, comme disait Mirbeau, pendant plusieurs années. J'allai voir Marguerite Audoux et je lui demandai, pour les lecteurs du Journal, cette histoire.
Je retrouvai l'hirondelle sous sa tuile, la même ; je retrouvai Marguerite Audoux telle que je l'avais connue, riche de conscience et de fierté, dans sa demeure pauvre et pure. On ne se doute pas, dans son voisinage, qu'elle est là‑haut, et l'auteur d'un chef‑d'œuvre… Elle garde encore, comme autrefois, de blancs moutons sous les étoiles ; mais de ces moutons‑là, elle ne doit compte à personne : elle est sa propre fermière.
D'abord elle hésita :
‑ Vous n'y pensez pas ! C'est une histoire trop simple, trop unie, pour intéresser vos lecteurs sans nombre, avides de péripéties. Le feuilleton au jour le jour a des exigences que je n'ai pas envisagées…
‑ Qui vous dit que ce n'est pas cette simplicité exceptionnelle qui les séduira ? Le bruit d'une source n'est pas monotone à toutes les oreilles. On écoutera précisément, peut‑être, parce que vous murmurez…
Elle se laissa convaincre, et c'est pourquoi nous avons la joie de publier : De la ville au moulin, où s'épanche un cœur altéré de sympathie pour tout ce qui vit, peine et souffre noblement. »
[Descaves (Lucien), Le Journal, 19 janvier 1926]

[1] Dans sa biographie (Un Cœur pur : Marguerite Audoux, Grasset, 1942, p. 130), Georges Reyer : ou bien a eu les mêmes sources que Descaves, ou bien s'est inspiré de cet article, en rendant plus virulents encore les propos comminatoires de Mirbeau.


Collection : 1926
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Deuxième manuscrit à porter à Fasquelle

Collection : 1926
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Cette lettre est la première des treize envoyées par Marguerite Audoux à Yvonne Arbogast, qui est la fille du patron de l'hôtel des Anglais, à Menton, où descendait Mirbeau. Là est le lien, qui pousse cette amoureuse de la vie, écologiste avant l'heure et inconditionnelle de la littérature mirbellienne et alducienne, à prendre contact avec la romancière, qu'elle ne rencontrera jamais, puis, à partir de février 1964, avec Paul d'Aubuisson, à qui elle restitue les lettres que nous reproduisons ici, et qui viendra la voir dans le midi.
Cette carte de visite est évidemment d'avant la fin de l'été 1935, compte tenu de son adresse ; elle constitue donc le début d'un échange dont le point de départ fut l'article d'Andrée Viollis, « Marguerite Audoux conte la merveilleuse histoire de Marie‑Claire », paru dans Les Nouvelles littéraires du 1er mai 1926. Il est quasi certain que cette carte de visite date de ce même mois de mai 1926, si on en rapproche les propos de ceux contenus dans un passage de la lettre du 21 février 1964 d'Yvonne Arbogast à Paul d'Aubuisson : « C'est à cause de cette phrase (dite par votre tante à un reporter des N[ouvelles]L[ittéraires]) que je lui ai écrit pour la 1ère fois : ‑ parlant de Mirbeau : « Oh ! quel être exquis : amer parce qu'il était si tendre ! » [Fonds d'Aubuisson ; c'est Yvonne Arbogast qui souligne].
N. B. : Les propos exacts de l'article sont : « Quel être adorable ! Amer parce qu'il est si tendre. »
La correspondance dans l'autre sens, d'Yvonne Arbogast à Marguerite Audoux, a, comme tant d'autres lettres adressées à la romancière, été perdue ou, plus vraisemblablement, détruite.
Pour les six dernières lettres éditées par François Talva dans Les Cahiers bourbonnais, voir la partie DESCRIPTION de la lettre 384 BIS

Collection : 1926
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Remerciements pour des fleurs

Collection : 1927
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux

La lettre 324 TER nous révèle qu'Henri Meyer écrit sous le pseudonyme de Jehan Le Povremoyne. Cette amitié épistolaire est peut‑être consécutive à la parution de De la ville au moulin. Henri Meyer et la romancière se verront par la suite, comme le laisse entendre l'avant‑dernier paragraphe de la lettre 344.

Collection : 1927
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Directeur des Feuilles Libres, Marcel Raval (1900-1956) prépare un numéro spécial sur Léon‑Paul Fargue. Ce numéro double (n° 45‑46) sera publié en juin 1927 (le second semestre 1927, paraîtra un autre hommage, partiel, à Fargue dans les Cahiers du Sud, n° 286, p. 881‑932).
Le numéro spécial des Feuilles libres contient « quarante‑neuf articles signés des noms parmi les plus connus […] : la plupart des textes donnent des généralités sur l'homme ou sur le poète. Parmi les véritables études qui présentent un intérêt spécial par leurs critiques et leurs jugements précis sur l'œuvre farguienne, citons ceux de Valery Larbaud, de René Guilleré, d'Adrienne Monnier, de Francis de Miromandre, de Benjamin Crémieux. Plusieurs compositeurs écrivent des morceaux de musique en hommage à Fargue [en particulier Ravel, ami de la première heure], et des peintres illustrent le volume de beaux dessins originaux. » [Rypko Schub (Louise), Léon‑Paul Fargue, Librairie Droz, Genève, 1973, p. 168]
Le sommaire de ce numéro – qui fait partie de la bibliothèque de la romancière ‑ laisse apparaître quelques membres du Groupe de Carnetin, et réunit en effet les signatures les plus prestigieuses, auxquelles il est regrettable que la sienne ne se soit pas ajoutée (il est vrai que Claudel, qui la fustigea à l'heure de Marie‑Claire, y figure…) :
« Iconographie
Portrait de Léon‑Paul Fargue, par P. – E. bécat.
Photo de Fargue, en 1899.
Photo de Fargue, en 1907.
Photo et Lettre de Ch. – L. PHILIPPE.
Photo de Fargue, à son bureau de travail.
Photo de Fargue, en 1925.
Léon‑Paul Fargue, par Man Ray.
Quelques lettres posthumes
Lettre d'Alfred Jarry (1894).
Lettres de Marcel SCHWOB (1905).
Lettre de Guillaume APOLLINAIRE (1912).
Lettres de Jacques rivière (1914).
Lettre de Marcel PROUST (1921).
Lettre de Rainer‑Maria RILKE (1926).
Le Poète et l'Ami
Comtesse de Noailles Les Secrets du Poète
Paul Valéry Notules sur Léon‑Paul Fargue
Valery Larbaud Farguiana
Jules SUPERVIELLE Signes
Jacques‑émile BLANCHE Lettre
Albert THIBAUDET Le Temps perdu et retrouvé de Fargue
André BEUCLER Paysage de Nickel
Marcel ACHARD Le Marchand de Magie
Henri HOPPENOT Rupture du Sceau
DRIEU LA ROCHELLE Rôdeur, gourmand
Marcel RAVAL Identité de Léon‑Paul Fargue
Marcel CHAMINADE Voyages de Tancrède
Abel BONNARD La Vie et le Rêve
René Guilleré Fargue dans Fargue
« Rêves », mélodie inédite de Maurice RAVEL
Le Poète
Paul CLAUDEL Nascuntur poetæ
Adrienne MONNIER Les Poèmes de « Commerce »
Francis JAMMES Quatrain
Fernand VANDérem Son Heure
Henri DUVERNOIS Vade Mecum
Philippe SOUPAULT Fargue et les mots
Francis de MIOMANDRE Le Poëte des Villes
Francis PONGE Impromptus sur Fargue
Florent SCHMITT Fargue et la Musique
Benjamin crémieux Notes pour une étude critique
Marcel JOUHANDEAU Le sang de Bethsabée
Jean‑Richard BLOCH Hommage d'un Prosateur
Jean Royère Tancrède
Fernand DIVOIRE Pont aux jeunes
Tristan TZARA L. – P F. et P. K.
Roger VITRAC L. – P. Fargue, seul
« Chanson » de Frédéric MOMPOU
L'Ami
COLETTE Le Nocturne
Régis Gignoux Le Mage
Michel YELL Un Prestigieux Entomologiste
Jacques POREL « Au bras d'un vieil ami »
René CREVEL Le Poète et la Nuit
Pierre de LANUX A soi‑même
Pierre‑André MAY Nuit avec Tancrède
Luc DURTAIN Fargue enrhumé
« Crinoline », Valse de Ricardo vinès
Témoignages étrangers
James Joyce Ulysse (fragments)
Ricardo GIRALDès Un Poète
Archibald MAC LEISH Epître à Fargue
Antonio MARICHALAR L'Ami de mes Amis
Bernard GROETHUYSEN Dans le monde des idées
Mario PUCCINI Hommage
Lettres au directeur des feuilles libres
Lettre de M. Arthur Fontaine
Lettre de Louis JOUVET
Lettre de Max Jacob
Lettre de Blaise CENDRARS
Léon Pivet Quelques faits
Texte inédit de Léon‑Paul Fargue
La Fleur de Nézondet. – Prose
Bibliographie
Illustrations de Daragnès, Pablo PICASSO, Ernest LA JEUNESSE, L. – P. FARGUE, Giorgio de CHIRICO, Henry MICHAUX, Marie LAURENCIN, Marie MONNIER.
Hors‑texte : L'Ascension, aquarelle de Paul KLEE. »
Dans son livre sur Fargue, Louise Rypko Schub raconte (Ibid., p. 149) que l'écrivain, un peu lassé de sa réputation de noctambule bohème, fit écrire, à l'insu même de Raval (le poète porta lui‑même le texte chez l'imprimeur), l'article conclusif signé par son vieil ami Léon Pivet.

Collection : 1927
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Lettre amicale

Collection : 1927
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Remerciements pour des fleurs

Collection : 1927
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Remerciements pour Mon Curé et Havre-Eclair

Collection : 1928
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voir la partie DESCRIPTION de la lettre 318 BIS

Collection : 1928
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Sur la mort de la mère de Lelièvre et celle de Suzanne - Les trois petits-neveux

Collection : 1929
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voir, dans la lettre 84 : la partie DESCRIPTION, la NOTICE BIOGRAPHIQUE et la note 1 de la partie TEXTE


Collection : 1930
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Echange de voeux - Dernières parutions - Les petits-neveux adoptifs - Le panaris de Lette

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Annonce de sa villégiature

Collection : 1931
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Propos sur sa santé - La Haie-Fouassière - Île-d'Yeu

Collection : 1931
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voir la partie DESCRIPTION de la lettre 322

Collection : 1931
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
La Haie-Fouassière, objet principal de la lettre, est le fief, près de Nantes, de la grand-mère de la petite Angèle (fille de Millie, maîtresse de Charles-Louis Philippe, emportée prématurémént comme lui) dont la romancière se préoccupe de la pension, assurée principalement par Gide. C'est dans cette contrée ligérienne que se trouve Marguerite Audoux pendant la Grande guerre pour aider les femmes restées seules, notamment aux vendanges. Lelièvre est allé y faire une sorte de pèlerinage, et a rencontré Eugène, l'un des personnages du petit vaudeville raconté par l'épistolière.


Collection : 1931
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Lelièvre nommé juge à Saint-Nazaire - Propos sur la santé

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voeux

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Retard de courrier - Cohabitation avec Louise - Huguette - Propos sur la santé - Annonce de La Fiancée - Léon Werth - Voeux

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Sur l'envoi d'une photo

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Roger et Maurice - La Fiancée - Louise et Lucyle - Marie-Claire

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Annulation de Saint-Nazaire - Retour à Paris

Collection : 1932
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Invitation à venir la voir

Collection : 1936
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voeux

Collection : 1933
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Voeux - Photos des Lelièvre - Santé de Maurice - Louise Roche - Lucile - Mariage de Paul - Propos sur la santé - Production à l'arrêt - Léon Werth - Monde - Mort de Madame Mirbeau - Projets pour l'été

Collection : 1933
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Santé - Projet de livre

Collection : 1933
Auteur : Audoux, Marguerite
Archives Marguerite Audoux
Remerciements pour des fleurs - Île-d'Yeu

Collection : 1933
Auteurs : Audoux, Marguerite ; Perrier, Amélie
Archives Marguerite Audoux
Carte postale amicale
Formats de sortie

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