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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Maria, 11 octobre 1861
Godin demande à Maria les références des emplois qu'il a occupés précédemment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Langevin, 11 octobre 1861
Godin explique à A. Langevin que son expérience professionnelle ne paraît pas en rapport avec la direction manufacturière de fonderies.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Helié, 11 octobre 1861
Godin demande à Maria les références des emplois qu'il a occupés précédemment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 11 octobre 1861
Godin précise à Lambert que l'usine de Guise ne fournit un logement aux employés que contre un loyer et que chacun est libre de se loger en ville. Il l'invite donc à intégrer le montant de son loyer dans les appointements qu'il désire obtenir. Godin lui demande ses références professionnelles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Havard, 11 octobre 1861
Godin demande à Havard ses références professionnelles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Sauvage, 11 octobre 1861
Godin demande à Sauvage ses références professionnelles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupuis, 11 octobre 1861
Godin informe Dupuis que ses connaissances ne sont pas en rapport avec la direction d'une fonderie de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Mercier, 11 octobre 1861
Godin informe Mercier qu'il a obtenu des renseignements favorables à son égard, mais qu'il souhaite avoir communication des adresses des établissements où il a exercé. Il précise que les appointements de la personne occupant actuellement le poste sont de 200 F, que chacun se loge comme il lui convient à l'usine ou en ville. Il lui demande de lui indiquer le montant des appointements qu'il souhaite obtenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 12 octobre 1861
Godin demande à Darras des renseignements sur Potel, ancien fondeur à Amiens qui se propose de venir à Guise comme employé des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il pose à Darras une série de questions relatives à Potel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 14 octobre 1861
Godin demande à Brochot ses références professionnelles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Pombla frères, Gorgon et Cie, Maze, Voisine et Touchard, Larpent, Aquar, Bazaille, Dezelu, 16 octobre 1861
Godin demande des renseignements sur un candidat à l'emploi de directeur de fonderie de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, employé auparavant sous les ordres de son correspondant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Christophe François Calla, 16 octobre 1861
Godin demande à Calla des renseignements sur L. Maria, qui a été employé dans son établissement, s'il a les capacités à entretenir et améliorer les machines d'une manufacture employant 800 ouvriers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Chapel, 16 octobre 1861
Godin invite A. Chapel à venir à Guise faire un essai s'il est sans emploi, mais de lui envoyer les renseignements nécessaires à juger de ses capacités s'il occupe un emploi. Il lui demande d'indiquer quel serait le montant des appointements qu'il pense devoir obtenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Royer-Houzelot, 19 octobre 1861
Godin demande à Royer-Houzelot, maître de forges à Villeneuve-au-Chêne, des renseignements sur Brochot, qu'il emploie. Il lui demande en particulier si Brochot a des connaissances étendues dans la fonderie de seconde fusion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Royer, 19 octobre 1861
Godin demande à Royer aîné des renseignements sur Brochot, qu'il a employé dans l'une de ses maisons de transport et pourrait occuper l'emploi de chef des magasins et des expéditions de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Potel, 19 octobre 1861
Godin avertit Potel, qui a décidé de venir à Guise, que les emplois disponibles dans son usine ne sont probablement pas conformes à l'opinion qu'il s'est faite de ceux-ci, et que divers candidats postulent déjà à ces emplois. Il l'informe que la gare de chemin de fer la plus proche de Guise est à Saint-Quentin et que des voitures en partent pour Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 19 octobre 1861
Godin informe Lambert que son usine ne fournit le logement à ses employés que moyennant un loyer. Il lui demande à quels appointements il prétend, la rémunération étant un élément de choix du candidat, et quand il pourrait s'installer à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 20 octobre 1861
Godin informe Brochot que son usine ne fournit le logement à ses employés que moyennant un loyer et qu'ils ont la liberté de se loger en ville. Il lui demande de confirmer qu'il prétend à 1 800 F d'appointements, la rémunération étant un élément de choix du candidat. Il l'avertit qu'il pourrait lui confier l'emploi de responsable des magasins et de chef des expéditions des produits plutôt que celui de directeur de la fonderie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guin Grégoire, 21 octobre 1861
Godin avertit Grégoire Guin qu'il a moins besoin d'un garçon de cuisine que d'un cuisinier. Il lui explique que le service de la cuisine est fait par les femmes de l'établissement et qu'il pourrait trouver une place s'il savait découper subtilement les viandes et s'il pouvait faire la cuisine en même temps que le service.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 28 octobre 1861
Godin annonce à Lambert que son choix s'est porté sur un autre candidat, bien qu'il n'ait recueilli que de bons renseignements sur lui, et qu'il pourrait à nouveau lui écrire pour lui proposer un emploi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 28 octobre 1861
Godin précise à Brochot ce que seraient ses fonctions s'il décidait de venir à Guise. Il l'informe qu'il ne l'emploierait pas à la direction de la fonderie, mais qu'il aurait soin de l'emballage des produits, de leur mise en magasin et de leur expédition. Il lui laisse entendre qu'il pourrait ensuite devenir chef des expéditions aux appointements de 1 200 F. Il lui suggère de visiter l'usine avant de s'installer définitivement à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Havard, 28 octobre 1861
Godin informe Havard qu'il a fait le choix d'un autre candidat pour l'emploi auquel il postulait et lui retourne un certificat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Maria, 28 octobre 1861
Godin annonce à L. Maria que son choix s'est porté sur un autre candidat, bien qu'il n'ait recueilli que de bons renseignements sur lui, et lui retourne un certificat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 29 octobre 1861
Godin annonce à Vannaisse qu'il répond tardivement à sa lettre du 27 septembre 1861, car son offre s'écartait des besoins spéciaux de son annonce, mais que son entretien avec Cantagrel lui a confirmé qu'il devait prêter de l'attention à sa proposition. Il lui explique qu'à côté de son établissement industriel, il a entrepris de réaliser les moyens pratiques d'amélioration de la condition ouvrière, qu'il a élevé un édifice considérable où vivent 500 personnes et qu'un économe a en charge sa gestion sous le contrôle de l'administrateur comptable de son établissement. Il indique que l'économe actuel de la cité baptisée Familistère n'est pas à la hauteur de sa tâche : « il ne suffit pas en effet de savoir intervenir utilement dans les approvisionnements des caves, du magasin d'épicerie, du magasin d'étoffes, des combustibles, des comestibles, il faut encore maintenir ou mettre en bonne voie les services de ces magasins, d'un restaurant pour plus de cent personnes, d'un estaminet, d'un casino ou cercle des employés de l'usine, les services de propreté générale de toutes ces choses d'un usage commun, des chambres garnies et des dortoirs à l'usage des ouvriers, ce qui comporte encore la lingerie et la buanderie. Enfin avec des notions générales sur toutes choses, il faut une nature sympathique et dévouée, incapable de se rebuter devant l'ignorance et la méchanceté même des hommes. » Godin demande à Vannaisse s'il se juge capable de remplir ces fonctions. Dans le post-scriptum, Godin précise que sa lettre est confidentielle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 1er novembre 1861
Godin invite Vannaisse à venir à Guise se rendre compte en quoi consiste la fonction d'économe du Familistère, mais il demande avant de se déplacer de lui indiquer à quels appointements il prétend pour cet emploi et qu'elles activités il a exercé auparavant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Brochot, 2 novembre 1861
Godin informe Brochot que sa rémunération s'élèvera à 150 F par mois, plus 8 F pour contribution au loyer de son logement, qu'il accepte qu'il vienne à Guise avant tout engagement définitif, qu'il lui verserait 50 F s'il ne l'embauchait pas et 30 F pour son voyage s'il était embauché.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 3 novembre 1861
Godin explique à Lambert que sa promesse d'embauche ne vaudra que si l'emploi auquel il le destine se libère. Il s'étonne que Lambert lui a fourni des références qui pouvaient lui être préjudiciables et qu'il ne lui en a rien dit. Il lui confirme qu'il lui écrira si la place qu'il pourrait occuper devient vacante et l'assure que le choix qu'il devait faire entre plusieurs candidats a été la cause qu'il a cessé ses pourparlers avec le plus grand nombre d'entre eux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 3 novembre 1861
La lettre rédigée par Vannaisse le 3 novembre confirme ce que Cantagrel lui avait dit au sujet de la belle position occupée par ce dernier. Aussi, Godin reconnaît-il que l'emploi d'économe n'est pas à la hauteur de son mérite. Il lui explique que celle d'administrateur comptable de son établissement pourrait correspondre à ses aptitudes, mais il ne veut pas provoquer de changement à cet égard et indique que la gestion du Familistère doit être économe et qu'il va publier une nouvelle annonce pour trouver l'homme adéquat à la fonction.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 novembre 1861
Godin fait part à Cantagrel de son espoir que la santé de son fils Simon s'améliore. Il l'informe qu'il possède déjà plusieurs ouvrages contenus dans la liste qu'il lui a fait parvenir, les livres de physique et de chimie, ainsi que le dictionnaire de Bouillet et celui de Bescherelle avec sa grammaire. Il lui demande d'acheter les livres dont il lui remet la liste. Il l'informe que les annonces des journaux lui ont amené quelques bons employés et le prie de faire publier deux nouvelles annonces dont il joint le texte à sa lettre. Il joint également le reçu de son compte de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et demande à Cantagrel si madame Rosine Lemaire ne doit pas aussi percevoir des intérêts. À propos d'emplois à offrir au fils de monsieur Ménard et à celui de monsieur Rigaud de Chaumont, ancien gestionnaire des forges de madame Vigoureux. Sur une convocation non reçue de la part de Brunier : « Je m'étonne que Brunier m'ait oublié. Il faut donc que j'ai démérité aux yeux de plusieurs. » Il autorise Cantagrel à dépenser pour l'achat de livres 200 F pris sur ses intérêts de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et il lui envoie 100 F pour les frais de parution d'annonces. À la suite de la lettre sont copiés : un reçu de Godin pour 200 F de la Société du Texas, daté du 5 novembre 1861, le texte d'une annonce « Économat d'une cité ouvrière », et une liste [illisible] d'ouvrages.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 7 novembre 1861
Godin explique à Dolot qu'il a constaté des irrégularités comptables dans sa gestion et lui demande de rembourser la somme de 156,35 F. Il lui indique en outre qu'il ne souhaite pas s'engager avec lui dans des affaires alors que de nombreuses affaires l'occupent déjà.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 novembre 1861
Godin informe Cantagrel que l'offre d'emploi d'un économe qu'il lui a demandé de faire paraître est mal rédigée et qu'il aurait dû mettre l'accent sur le mot cuisine. Il lui demande de faire paraître une nouvelle annonce « car je crains que la demande de cuisinier passe inaperçue et je veux arriver au perfectionnement de l'art culinaire pour les masses ». Il indique que messieurs Attishoffer et Prudhomme ne lui conviennent pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 12 novembre 1861
À propos d'un emploi à accorder au fils de monsieur Menard, dont Godin se demande s'il a des capacités pour l'industrie. Godin annonce qu'il peut l'occuper s'il a de la volonté et indique qu'il a des employés aux appointements de 800, 1 000, 1 500, 2 000, 2 500, 3 600, 5 000 et 6 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 14 novembre 1861
Godin explique à Beaudeloche, qui propose de prendre la direction du moulage de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, que les pièces à mouler sont de petite taille, moins de 20 kg et plus souvent de 2 à 5 kg. Il lui demande s'il est lui-même bon mouleur, quelle est sa situation de famille et quels sont les appointements auxquels il prétend.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 novembre 1861
Godin autorise Cantagrel à lui envoyer des livres brochés. Sur le recrutement d'un cuisinier. À la demande de Cantagrel, Godin a reçu des lettres des maisons Duchesne, Lafond et Guignard et de monsieur Lourdault de la société de secours mutuels et de placement des cuisiniers. Godin observe qu'on se méprend sur ses besoins, car les cuisiniers de Louis-Philippe et de Rothschild lui écrivent. Il remet à Cantagrel une circulaire adressée à quelques cuisiniers et lui demande de l'aider à faire un choix parmi les candidats en ayant un entretien avec eux. Il précise que dans les hôtels de la ville de Guise, les cuisiniers perçoivent 55 et 65 F par mois, qu'il a déjà offert 70 F à quelqu'un qui n'a pas fait l'affaire et qu'actuellement le service est fait par des femmes, mais que le savoir-faire manque.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi d'économe du Familistère. Il explique qu'il a édifié une cité ouvrière qui comprend des magasins et un restaurant, que 400 personnes y vivent actuellement et que de nouvelles constructions vont permettre d'accueillir 1 000 personnes. Il indique ce qu'il attend de l'économe de la cité en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins et les services de propreté générale, et précise que l'économe est placé sous le contrôle de l'administrateur comptable de l'usine. Il demande au candidat des renseignements sur ses aptitudes professionnelles, sur sa situation familiale, sur son expérience professionnelle, et à quels appointements il prétend.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi de cuisinier dont l'annonce a été faite. Il précise ce qu'il attend de la cuisine qui ne doit pas valoir pour la délicatesse des mets, mais par le talent de préparer à peu de frais une nourriture saine et variée pour l'ouvrier. Celui-ci vit avec 1,25 F par jour et prend 3 repas : de 9 à 10 heures le matin, de 2 à 3 heures, et de 7 à 8 heures. Godin indique que le cuisinier doit se préoccuper de ses approvisionnements, qu'il doit être d'un caractère facile. Il demande au candidat de lui communiquer des renseignements sur son expérience professionnelle, sur son âge et sa situation familiale, sur les appointements auxquels il prétend, une chambre garnie, sa nourriture et le blanchissage du linge de cuisine étant à la charge de l'établissement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Jeannin, 25 novembre 1861
Godin répond à Léon Jeannin, candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Godin lui explique qu'il conduit son expérience de cité ouvrière avec économie, mais qu'il se refuse à fixer les appointements de ses employés et qu'il revient aux candidats d'exprimer leurs besoins. Il indique qu'il a payé jusqu'ici son économe 2 000 F par an, mais qu'un employé à 1 500 F aurait pu remplir l'office, et il constate que la somme est éloignée de ce qu'il gagnait dans les Pyrénées-Orientales.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 25 novembre 1861
Godin répond à Klein, candidat à l'emploi d'économe du Familistère en lui faisant observer que sa lettre du 23 novembre précédent ne comprend pas le montant des appointements auquel il prétend. Godin lui explique qu'il se refuse à fixer les appointements de ses employés et qu'il revient aux candidats d'exprimer leurs besoins. Il indique qu'il a payé jusqu'ici son économe 2 000 F par an, mais qu'un employé à 1 500 F aurait pu remplir l'office. Godin indique à Klein que sa femme pourrait trouver à s'employer au Familistère. Godin veut connaître les prétentions de Klein avant de faire usage des références qu'il lui a fournies.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame veuve Thiébaut, 29 [novembre] 1861
Godin demande à madame veuve Thiébaut des renseignements sur Beaudeloche, qui a été contremaître dans ses ateliers, s'il a des capacités à diriger le travail de moulage de petites pièces et quels étaient ses appointements.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 29 novembre 1861
Godin accuse réception d'une réponse de Klein qui l'engage à lui demander quels sont ses « intérêts religieux » : « Veuillez me dire comment vous comprenez vos devoirs sous ce rapport vis-à-vis du public dans un pays où les catholiques et les protestants composent la population dans des proportions différentes. » Godin regrette qu'il ne peut avoir un entretien avec Klein.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Boullet, 30 novembre 1861
Godin répond à la lettre du 24 novembre de Boullet, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, qu'il prend en considération sa candidature, mais qu'il ne veut pas offrir davantage que 2 000 F par an dans le souci de conserver une proportion entre les rémunérations.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 2 décembre 1861
Godin accepte que Beaudeloche vienne faire un essai à Guise. Il lui précise qu'il voudrait que Beaudeloche ait la capacité de former des apprentis mouleurs avec tous les hommes valides sans profession que l'usine recrute chaque jour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 4 décembre 1861
Godin remercie Klein pour la réponse à la question de sa dernière lettre [sur ses « intérêts religieux »] qui lui donne satisfaction. Il souhaite obtenir les réponses à ses demandes de renseignement sur Klein avant de confirmer l'embauche de celui-ci. Il lui demande s'il ne lui est pas possible de prendre son poste dès la fin du mois. Il lui recommande de venir examiner le Familistère avec d'accepter définitivement l'emploi et lui propose de contribuer aux frais de son voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 1861
Godin annonce à Cantagrel, qui lui propose de s'entretenir avec Léon Jeannin pour l'emploi d'économe du Familistère, qu'il a fait le choix d'un jeune homme de Strasbourg pour l'emploi d'économe du Familistère. Aussi, lui demande-t-il de dire à Jeannin qu'il a pris en considération sa candidature. À propos d'un cuisinier choisi par Cantagrel : Godin lui demande si des conditions ont été faites pour les frais de son voyage et s'il a connaissance de toutes les conditions de l'emploi. Godin indique à Cantagrel qu'il lui enverra une nouvelle annonce prochainement, qu'il est naturel qu'il soit dédommagé des frais qu'il engage et du temps qu'il consacre aux affaires de Godin.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 5 décembre 1861
Godin répond à Goffard, économe du Familistère qui lui écrit du Familistère, sur les raisons qui le poussent à vouloir se séparer de lui. Godin lui reproche ses manques dans l'organisation de services, manques qu'il a dû pallier par le recrutement d'un comptable, que Goffard accuse à tort de calomnie. Il lui rappelle qu'il lui a proposé un emploi de voyageur de commerce. Il lui signale que des irrégularités, voire des malversations, ont été constatées avec les fournisseurs de marchandises. Godin propose à Goffard de cesser de s'occuper des écritures et de lui remettre la caisse, mais de continuer à s'occuper pendant un mois de veiller à la propreté générale et à l'approvisionnement du restaurant, le temps qu'il trouve un nouvel emploi. Godin l'assure qu'il ne veut pas mener d'enquête et que la question doit pouvoir se régler entre eux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 8 décembre 1861
Godin envoie 100 F à Klein pour son voyage à Guise où il doit se rendre au plus tard le 17 décembre, avant qu'il ne s'absente.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 10 décembre 1861
Godin confirme à Beaudeloche qu'il peut venir faire un essai à Guise. Il lui explique que malgré ses connaissances dans la fonderie ordinaire, son absence de pratique ne le place pas a priori au-dessus des employés chargés de la surveillance des apprentis et du travail, qui perçoivent 1 500 F par an. Sa capacité, pense Godin, doit s'apprécier en situation. Il signale à Beaudeloche qu'il doit s'absenter pendant 8 jours à partir du 18 décembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 13 décembre 1861
Godin répond à Goffard que son idée d'approvisionnement à Reims ne l'intéresse pas. Il lui fait part de son regret que Goffard n'ait pas attendu le résultat de l'inventaire qui lui fut rendu la veille de son départ de Guise : 500 F de boissons ont été détournés de la consommation depuis le 1er septembre et il manque aussi des couvertures, draps et serviettes à la lingerie. En plus de cette faute grave de gestion, Godin signale à Goffard que son départ fait scandale, les créances arrivant de toutes parts. Godin conclut en indiquant que sa présence n'est plus désirée à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 16 décembre 1861
Godin annonce à Brullé qu'il arrivera à Bruxelles jeudi prochain par le train de 3 heures 45 et qu'il sera accompagné d'A. Vigerie, administrateur comptable de ses établissements et de Marie Moret. Il avertit Brullé que son intention de rendre l'usine de Laeken plus prospère requiert de mettre en œuvre l'article relatif à leur liberté commune de leur convention du 29 novembre 1859. Il salue madame Brullé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1861
Godin exprime à Cantagrel sa satisfaction d'avoir engagé le cuisinier qu'il recommandait. Il précise que depuis l'arrivée de celui-ci les ouvriers peuvent manger convenablement au restaurant pour 0,75 F. Il lui demande de faire paraître une nouvelle annonce et lui demande des nouvelles de l'achat de livres. Sur le Familistère : « Quand les choses seront plus avancées ici, je vous appellerai pour vous permettre de juger où elles vont et comment elles vont. En attendant, je puis vous dire qu'elles prennent assez bonne tournure. J'espère que vous serez satisfait d'y avoir un peu aidé. » Le texte de l'offre d'emploi est reproduit sous la signature de la lettre : emploi de direction de la fonderie à 3 600 F d'appointements ; jeune ingénieur ayant des connaissances utiles au développement des constructions de l'usine. Un post-scriptum rédigé dans la marge est peu lisible.
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