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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (6) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wagret, E. Serret et Cie, 1er février 1861
Godin souhaite obtenir 3 000 bouteilles et demande à quel prix il peut les acquérir « aussi favorablement que possible dans l'intérêt surtout du but qui les fait acheter », et il précise qu'il le fait pour les « mettre au service une cité ouvrière ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, vers le 27 juillet 1861.
Godin soumet au sous-préfet de Vervins une demande d'admission à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il explique qu'il prévoit d'exposer des cheminées et calorifères entièrement nouveaux sous le rapport de la fabrication comme sous celui de la forme artistique, en fonte de fer émaillée à l'imitation du marbre. Il indique qu'il aurait besoin d'un emplacement de 9 m de long sur 0,80 m de profondeur, et qu'il faudrait un emplacement semblable pour d'autres produits « qui tiennent en France déjà le premier rang dans l'industrie des appareils de chauffage ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, vers le 25 février 1861
Godin demande au sous-préfet de Vervins de lui faire donner l'alignement de constructions attenantes à la route impériale n° 45, côté ouest de la route, entre la maison Duchateau et les bâtiments Bourgeois, dans le faubourg Landrecies à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 25 octobre 1861
Suite à l'avis rendu par le directeur des contributions directes, Godin communique au sous-préfet le détail du nombre et des périodes d'inoccupation des logements du Familistère en vue d'obtenir une réduction d'impôt.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, vers le 9 mars 1861
Godin rappelle au préfet qu'il lui a adressé le 6 novembre 1860 une demande d'autorisation d'une usine à gaz pour l'éclairage de son usine et de la cité ouvrière de Guise et qu'il l'a informé le 12 janvier 1861 des causes du retard de ce dossier, que le préfet a soumis à l'examen de la commission de salubrité de l'arrondissement. Il lui signale qu'il est toujours en attente de la décision finale qui faciliterait la marche de son industrie et contribuerait à l'amélioration du sort des classes pauvres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 30 août 1862
Demande d'autorisation d'augmentation de la puissance d'une machine à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 24 février 1861
Godin informe le préfet qu'il lui a adressé la veille une pétition en faveur du tracé par Guise et la Vallée de l'Oise du chemin de fer de Soissons à la frontière belge via Charleville-Mézières, pour être jointe au dossier de l'enquête. Il ajoute qu'il lui adresse dans le même but le mémoire imprimé correspondant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 mai 1861
« J'ai fondé à Guise sous le nom de familistère une cité au profit des ouvriers de mon établissement […] ». La lettre est relative à la législation s'appliquant au débit de boissons du Familistère. Godin plaide pour que le débit de boissons aux familles consommant à domicile ou aux ouvriers prenant leurs repas au Familistère jouisse du bénéfice accordé aux chefs d'établissement sur de tels débits et juge que cela serait conforme à la volonté du gouvernement de faciliter la vie à bon marché pour la classe ouvrière. Godin demande en outre au préfet l'autorisation d'ouvrir un estaminet pour soustraire les habitants du Familistère aux entraînements du cabaret. Il évoque des difficultés qu'il pourrait y avoir lui accorder cette autorisation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 juin 1862
Godin informe le préfet de l'Aisne qu'il ne peut se rendre à la réunion du 12 juin 1862 à laquelle il l'a invité, mais qu'il se met à la disposition de la commission pour lui apporter son concours.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 6 janvier 1863
Godin adresse au préfet la copie d'une demande d'autorisation d'ouverture d'un bureau auxiliaire de vente de tabac pour les ouvriers de l'usine de Guise et les habitants du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 5 mars 1861
Godin demande la révision de l'impôt frappant les fenêtres et les portes du Familistère. Il explique au préfet que toutes les habitations ne sont pas achevées et pas louées, et fait le compte de 118 ouvertures indûment imposées. Il demande en outre la révision de la catégorie dans laquelle sont placées les habitations du Familistère, les logements ne comportant qu'une à trois ouvertures. Godin précise qu'il se croit fondé dans sa réclamation car le gouvernement se montre favorable à l'assainissement et à l'amélioration des habitations ouvrières.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, vers 1861
Godin attire l'attention du ministre sur le grave préjudice que cause à son industrie l'exigence de l'administration des douanes de faire obligation aux bateaux chargés de coke et de houille venant de Belgique de décharger à leur arrivée en France. Godin explique que le déchargement à Maubeuge coûte 400 F sans compter la détérioration de la marchandise et il ajoute que cela s'ajoute au coût prohibitif du transport sur le canal de jonction de la Sambre à l'Oise, qui contraint à utiliser les chemins de fer pour des transports importants. Il demande au ministre s'il n'est pas possible, pour éviter les fraudes, de plomber les bateaux avec des cordes et de charger un agent des douanes de la vérification au moment du débarquement. Godin indique au ministre que la situation actuelle menace de mettre au chômage les 800 à 1 000 ouvriers de son usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte, 25 octobre 1861
Godin demande au Comptoir d'escompte d'acquitter pour lui une traite de 777 livres de Bailey Brothers et Cie à Liverpool.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte, 19 octobre 1861
Godin demande à quelles conditions le Comptoir d'escompte pourrait régler pour son compte des traites à Londres ou à Liverpool.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des laminoirs de la Providence, 17 mai 1861
Godin commande 8 feuilles de tôle de 5 mm d'épaisseur, de 2,90 m de longueur et de 1,07 m de largeur, à remettre à monsieur Pigé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des Forges et laminoirs de La Providence, 6 juin 1861
Godin annonce qu'il ne peut donner suite à sa commande de tôles du 17 mai 1861, que La Providence ne peut lui envoyer dans le délai souhaité. Il leur fait une nouvelle demande de tôles à expédier de leur usine d'Hautmont ou de leur magasin à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur-gérant des usines de La Providence, 30 septembre 1861
Godin commande à La Providence 700 mètres de rails du même modèle que ceux qu'ils avaient déjà livrés pour équiper toute l'usine de Guise, mais éventuellement d'une épaisseur moindre, selon l'indication du schéma en marge. Godin demande en outre si La Providence peut fabriquer des fers d'un modèle dont le dessin figure dans la marge.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur-gérant des Forges et fonderies de Montataire, février 1863
Gauguin de Saint-Vigor a écrit le 3 février 1863 à Godin qu'il ne dispose que de fonte de qualité n° 2. Godin lui demande toutefois de lui communiquer ses conditions de livraison s'il pense que cette fonte est douce à la lime sur toutes ses arêtes et est susceptible de résister au refroidissement après moulage

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police de Libourne, 29 juillet 1862
Godin demande au commissaire de police de Libourne des renseignements sur monsieur de La Vigerie père et sur son fils qui est en Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police de Guise, 20 juin 1861
Godin informe le commissaire de police qu'il emploie actuellement 707 ouvriers, dont : 604 ouvriers dans son usine ; 91 charpentiers, maçons et manœuvres occupés aux agrandissements de l'usine ; 71 ouvriers employés à des travaux divers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 31 mars 1861
Godin demande à Trystram et Crujeot s'ils peuvent se charger des opérations de douanes pour un approvisionnement en fonte arrivant d'Angleterre au port de Dunkerque. Il leur indique qu'il a préféré jusqu'ici le port de Calais à celui de Dunkerque à cause des meilleures conditions qui lui sont faites et il leur demande à quelles conditions ils le fourniraient d'une grande quantité de bois de sapin du nord. Sur le chemin de fer : il informe Trystram et Crujeot que la ligne de chemin de fer de Dunkerque à Strasbourg est soumise à enquête ; il leur transmet un exemplaire de trois mémoires qu'il a rédigés sur la question du chemin de fer et leur demande de les porter à la connaissance de personnes intéressées à la prospérité de Dunkerque, comme le maire Mollet et le président de la chambre de commerce Féron à qui ils ont déjà été envoyés ; il leur signale enfin que la ville de Cambrai s'est prononcée en faveur du tracé du chemin de fer par Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 24 janvier 1863
Sur un approvisionnement en bois. À la suite de la visite faite à Trystram et Crujeot par Émile Godin, il apparaît que ceux-ci n'ont pas suffisamment de bois en stock pour un transport par bateau, mais qu'ils promettent de réunir suffisamment de bois en avril pour approvisionner Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 7 février 1863
Godin accepte le bois de Gothembourg et de Frederickstadt de seconde qualité que Trystram et Crujeot proposent de lui fournir. Il accepte également de modifier la taille des pièces de bois pour faciliter l'approvisionnement, et leur demande de lui communiquer les prix correspondants avant le 1er mars 1863.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 2 février 1863
Godin confirme à Trystram et Crujeot que sa lettre du 4 décembre 1862 lui fournit le détail des pièces de bois qu'il souhaite obtenir, lui indique qu'il n'a pas besoin de bois de premier choix et demande de compléter sa demande par du sapin rouge du nord.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trotier-Rouillier, 13 juin 1862
Godin, « préoccupé des modifications que peuvent comporter mes calorifères pour répondre au besoin de ce qui paraît être un peu à la mode », est prêt à examiner la proposition de son correspondant, qu'il invite à envoyer son appareil à Guise pour en discuter ensuite avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Savoye frères et Cie (Grâa, Dufour et Neyret successeurs), 12 mars 1861
Godin annonce à Savoye frères qu'il va leur envoyer deux montres en or qui ne fonctionnent plus, dont une qu'ils ont déjà réparée.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 30 novembre 1861
Godin informe Royaux et Beghin que les dernières pannes [tuiles] qu'ils lui ont fournies ont permis de réaliser une couverture sans défaut et il leur demande de lui réserver 80 000 pannes de même qualité. Il les autorise à lui livrer 10 000 pannes de second choix qu'ils auraient éventuellement réservées pour lui. Il confirme qu'il s'agit de charger un bateau de 80 000 pannes, mais leur demande en outre d'expédier par chemin de fer en gare de Bohain deux wagons de pannes de premier choix, soit environ 7 000 pannes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 27 mars 1861
Au sujet de l'expédition de pannes [tuiles]. Godin proteste qu'il avait accepté la livraison par bateau au prix indiqué par Royaux et Beghin et non à un autre prix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Royaux et Beghin, 8 novembre 1861
Godin fait des observations sur l'échantillon de pannes [tuiles] envoyé par Royaux et Beghin : beaucoup sont tordues, certaines sont perméables à l'eau, elles sont plus fortes et entraîneraient une modification du lattage. Godin leur annonce qu'il devrait renoncer aux pannes fabriquées et séchées en hiver à moins qu'ils ne garantissent des pannes sans défaut. Il précise qu'il a besoin de 80 000 pannes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rogier et Mothes, 14 mai 1862
Godin précise sa demande d'envoi d'un appareil sanitaire à la suite des observations communiquées par Rogier et Mothes. Il leur indique qu'il tient à l'effet d'eau des sièges d'aisance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rogier et Mothes, 7 mai 1862
Godin explique à Rogier et Mothes qu'il a aménagé dans sa cité ouvrière une douzaine de sièges d'aisance à l'anglaise avec circulation d'eau qui s'engorgent souvent et inondent les étages. Il veut en construire de nouveau et souhaite expérimenter les appareils de Rogier et Mothes, dont il présente une coupe schématique dans la marge. Il commande leur appareil n° 2 en fonte brute à expédier en gare de Saint-Quentin et envoie 18,50 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 11 février 1861
Godin se plaint d'erreurs successives d'expédition de bois dont il fait l'historique. Godin menace de plus prendre livraison de bois avec lesquels il ne pourrait occuper ses charpentiers et de se fournir ailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Richard Dewailly, 2 février 1861
À la suite de sa lettre du 30 janvier [1861], Godin reproche à Richard Dewailly d'avoir expédié par chemin de fer une quantité trop peu importante de bois pour occuper des charpentiers. Il lui demande de lui faire une expédition complète par chemin de fer au meilleur prix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à René Millet, 23 décembre 1862
Godin répond à une demande de renseignements sur les tuiles pannes de Royaux et Beghin à Leforest. Il explique qu'il a utilisé les tuiles pour la première fois en 1861 et qu'elles n'ont pas présenté de détérioration après deux hivers, que le vent n'a pas prise sur la couverture des halles qui représentent plus de 10 000 m² et qu'elles ne verdissent pas.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Linette, 18 juin 1861
Godin répond à une lettre de Rémi Linette du 4 juin 1861, ancien ouvrier émailleur des Fonderies Godin-Lemaire, qui demande des informations sur le montant des gains des émailleurs. Godin lui répond que les émailleurs gagnent 4 à 6 F par jour : « Il ne fait pas de doute que vous gagniez bien ici votre journée et je peux occuper tous vos enfants. Vous avez un garçon qui est mouleur ici. Je viens de l'apprendre et vous ne m'en dites rien. » Il lui demande de lui faire savoir rapidement s'il veut venir travailler à Guise car il est en train d'embaucher des émailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poulenc-Wittmann, 26 août 1862
Godin renouvelle sa demande de platine laminé et d'or fin laminé. Le post-scriptum est relatif à une résine dont Godin parlait dans sa lettre précédente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poulenc-Wittmann, 10 mars 1862
Godin commande du phosphate de soude et du cyanure de potassium, ainsi que du pourpre de Cassius. Il demande à Poulenc et Wittmann s'il vend de l'or pur laminé et du platine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 25 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin s'étonne que Pinart et Cie maintiennent que leur fonte est de bonne qualité alors qu'en venant à Guise, ils ont reconnu que ce n'était pas le cas. Il veut que Pinart et Cie prenne l'entière responsabilité du déchargement à Vadencourt d'un bateau de fonte. Il presse l'envoi de fonte par chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 20 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Pinart et Cie qu'il a fait décharger une partie de la fonte du bateau Le Train de plaisir, mais que l'essai de la fonte n'a pas été satisfaisant. Il leur demande de presser l'envoi de bonne fonte par chemin de fer à la gare de Bohain. Il demande ce qu'il doit ordonner au batelier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 19 décembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin explique à Pinart et Cie qu'au moment où la fonte que celui-ci doit reprendre va être chargée, il a examiné la fonte déchargée du bateau Union des deux frères, qui s'est avérée à nouveau de qualités diverses, et va être l'objet d'un nouveau litige entre eux. Godin confirme à Pinart et Cie que la mauvaise fonte aurait dû être triée avant son chargement et lui demande de la reprendre ou de lui proposer un prix conforme à sa qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 16 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accepte de trier la fonte reçue pour en faire l'emploi avant de recevoir celle que Pinart et Cie lui a promis d'envoyer en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 14 mars 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Pinart et Cie qu'il a fait l'essai de la fonte expédiée à Bohéries : quelques lingots étaient de mauvaise qualité, le reste d'une qualité parfaite. Il demande des nouvelles des colonnes en fonte qu'il a commandées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 13 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle à Pinart et Cie les termes de leur convention fixée le 17 octobre 1861 relative à la livraison de 2 000 tonnes de fonte n° 1, et ce qu'on entend par fonte n° 1. Il fait grief à Pinart et Cie de lui avoir livré une fonte dure à la lime tandis que ceux-ci protestent de sa bonne qualité. Godin le menace d'établir par des moyens légaux la qualité de la fonte et de leur intenter un procès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 12 septembre 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Pinart et Cie qu'il a demandé les récépissés de chemin de fer pour presser leur expédition auprès de la Compagnie du chemin de fer du Nord, et il les informe qu'elles sont parvenues à Saint-Quentin. Il les informe qu'il renonce à établir de nouvelles conditions entre eux comme le lui propose leur lettre du 11 septembre 1861, qui annonce qu'ils font appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 11 mai 1861
Godin demande à Pinart et Cie de lui fournir 6 colonnes en fonte dont le croquis coté est copié dans la marge du folio. Godin précise que ces colonnes sont pareilles à celles qu'ils ont exécutées pour lui autrefois. Il leur rappelle qu'il attend toujours de savoir ce qu'ils comptent faire de la fonte de mauvaise qualité qui l'embarrasse dans la cour de l'usine et leur demande s'il doit l'amener au port de Vadencourt et la charger sur un bateau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 9 mars 1861
Godin commande 14 colonnes en fonte avec chapiteaux, à livrer à Bohain. Il signale qu'il n'a pas reçu la fonte expédiée à Bohain. Un croquis montrant le sommet d'une colonne avec son chapiteau est dessiné dans la marge de la lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin se plaint de la mauvaise qualité de la fonte reçue qu'il ne peut utiliser, ce à quoi ne l'avaient pas habitué Pinart et Cie. Il l'avertit que les deux bateaux suivants ne seront pas déchargés si la fonte n'est pas de bonne qualité. Godin menace de demander des dommages et intérêts à Pinart et Cie s'il n'envoie pas immédiatement par chemin de fer en gare de Saint-Quentin de la fonte supérieure en compensation de la fonte de Cleveland qu'il a dû utiliser pour poursuivre le travail et dont il doit à nouveau s'approvisionner.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 avril 1861
Godin confirme à Pinart et cie que les colonnes de fonte qu'ils lui ont fournies en 1857 ont bien rigoureusement le même diamètre de 14 cm et que celles qu'il a commandées devaient être identiques. Il demande à Pinart et Cie ce qu'ils comptent faire des 400 à 500 tonnes de fonte de mauvaise qualité qui l'encombrent.
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