FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 18 mai 1865
À la suite d'un litige avec l'administration de l'octroi de la ville de Guise, Godin demande à Delaunay son avis sur la différence entre une chaux vive de Tournai, à éteindre pour son utilisation, et une chaux hydraulique, qui lui semble une chaux travaillée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 10 mai 1865
Godin effectue une réclamation auprès du maire de Guise sur le montant des droits d'octroi appliqués à de la chaux vive qui lui sert de chaux à bâtir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 9 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir à Lecoq de Boisbaudran une dépêche indiquant que le tribunal de Vervins est compétent pour se prononcer sur la liquidation de la communauté de biens et sur la nomination de notaires. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran ainsi qu'à Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 mai 1865
Sur un procès à éviter. Godin demande à Cantagrel de publier une offre d'emploi pour un chef de comptabilité dans différents journaux nationaux : « Vous savez combien il serait heureux pour moi que je puisse rencontrer un homme chez lequel peut germer le sentiment de ce qui se fait ici. » Il lui adresse 700 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ouin-Lacroix, 4 mai 1865
Godin demande à Ouin-Lacroix un exemplaire de son ouvrage Histoire des anciennes corporations d'arts et métiers et des confréries et souhaite en connaître le prix.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin félicite Dauphin pour sa plaidoirie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 4 mai 1865
Godin demande à Noirot s'il a trouvé L'histoire de l'esclavage. Godin voudrait également L'histoire des paysans. Il lui indique qu'il écrira à Rouen pour obtenir L'histoire des corporations. Sur l'organisation de la librairie dirigée par Noirot. Godin lui rappelle sa demande sur les lettres écrites contre lui au Petit Journal. Il remercie Noirot de l'envoi du journal L'Économiste français et évoque la réception par les journaux de la brochure d'Oyon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique son silence par ses déboires judiciaires. Il remercie Oyon de s'être fait le champion du Familistère à la rue des Saints-Pères et voudrait connaître les objections qu'on a pu faire à sa fondation. Il l'informe qu'on a parlé de sa brochure à l'Empereur, qu'on lui a demandé des notes pour le colonel Favé pour que celui-ci puisse éventuellement satisfaire la curiosité de l'Empereur. Il évoque la propagande du Familistère. Il demande à Oyon le montant de l'assurance du « second Familistère ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 2 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la procédure concernant le référé, la date de référence de la liquidation et l'apposition des scellés. Il fait valoir que cette dernière mesure est absurde. Il lui signale que Lecoq de Boisbaudran est avec lui à Guise et que jules Favre a écrit pour lui dire qu'il craignait que la nomination qu'un second notaire pouvait jeter Gauchet entièrement dans le camp d'Esther Lemaire. Godin fait remarquer que Gauchet s'attendait à faire le travail avec un second notaire et a affirmé qu'il s'entendrait facilement avec Flamant, et que Dauphin pourrait présenter les choses ainsi sans blesser Gauchet. Il ajoute qu'il est de notoriété publique que l'agent d'affaires Cottenest donne ses directives à Gauchet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il communique à Delpech des renseignements sur le référé contre l'apposition des scellés qu'il n'a fournis qu'à Jules Favre : sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. À la suite de cela, Esther Lemaire a élevé la prétention que ses droits partaient du jour de l'arrêt du tribunal sur la séparation et non du jour de la demande. Le président a renvoyé la question à l'audience du tribunal de Vervins et a laissé entendre qu'elle relèverait peut-être du tribunal qui a rendu l'arrêt. Aussi, explique Godin, ce n'est pas seulement un référé mais un nouveau procès qui commence, auquel pourrait plaider Hébert. Il lui signale qu'il écrit à Oudin-Leclère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'écrire une lettre à Delpech pour lui confirmer que le tribunal de Vervins est saisi d'une demande de référé sur l'apposition de scellés. Il l'informe qu'une demande d'apposition de scellés est également faite à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin annonce à Cantagrel qu'on vient d'envoyer de Reims un calorifère de 1858 et un ancien foyer venant de Belgique ; il lui demande de prévenir Allez frères qu'il vont les recevoir. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : Il indique à Cantagrel qu'il a renoncé à utiliser les services de Puteaux et qu'il lui préfère Lecoq de Boisbaudran ; il l'informe qu'un nouveau procès est en cours pour savoir si la liquidation prend effet le jour de la demande ou le jour de l'arrêt du tribunal. « Je suis accablé de tout cela et trouve la vie bien lourde ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la nomination de notaires liquidateurs de la communauté de biens : Godin n'a pas de motif pour repousser la nomination du notaire choisi par sa femme, avec lequel il a eu de bons rapports, mais estime qu'il est mu par l'intérêt et qu'il n'a pas eu une attitude loyale les jours précédents ; il pense qu'il faudrait un second notaire et nomme Flamant, notaire et premier adjoint au maire de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran avant l'audience du tribunal d'Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Delpech que Gauchet, son ancien notaire, « use de complaisances peu loyales » auprès d'Esther Godin pour obtenir de placer les capitaux de celle-ci. Il lui raconte qu'il a vu Gauchet hier et qu'il s'est plaint auprès de lui de l'utilisation faite de leurs conversations dans l'audience en référé contre l'apposition de scellés demandée par Esther Lemaire ; ils ont convenu que Godin lui écrirait et que Gauchet lui répondrait pour clarifier la situation. Godin communique à Delpech la réponse de Gauchet. Godin indique à Delpech que le jugement du référé contre l'apposition de scellés a été reporté au 4 mai, et qu'il a écrit à Jules Favre à ce sujet. Godin affirme qu'il n'est pas satisfait de Gauchet mais il ne croit pas qu'il veuille lui nuire et ne sait pas s'il doit l'écarter de la liquidation de la communauté. Il demande à Delpech de dire à Dauphin qu'il compte sur lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'Oudin-Leclère lui a annoncé qu'Hébert, avocat d'Esther Lemaire, pourrait plaider à l'audience du jeudi 4 mai à Vervins. Il indique que l'on s'apprête aussi à nommer le notaire liquidateur le 3 mai devant la cour d'Amiens. Il sollicite le concours de Favre et lui demande de lui indiquer la provision à lui verser ou à verser à Lecoq de Boisbaudran. Il signale qu'il vient de recevoir une lettre de Lecoq de Boisbaudran et il précise son capital s'est accru de 250 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'ainsi son intérêt est que l'évaluation des biens de la communauté se fasse à partir du jour de la demande.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gauchet, 27 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il est question de la liquidation de la communauté de biens.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 26 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin rappelle à Favre sa lettre du 19 avril et l'informe que sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et que le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. Il explique à Favre que le référé a eu pour conséquence de porter à l'audience de mai la question de savoir si la séparation remonte au jour de la demande ou au jour de l'arrêt du tribunal. Godin demande à Favre son avis. Il interrompt le cours de sa lettre pour annoncer qu'il reçoit une lettre de Lecoq de Boisbaudran [lui proposant ses services dans l'affaire de la liquidation]. Il demande à Favre de le presser de venir à Guise. Sur une lettre de Delpech relative à la nomination du notaire liquidateur. Godin signale que maître Dauphin le représentera à l'audience du 3 mai et qu'il n'a pas de raison de s'opposer à la nomination du notaire désigné par Esther Lemaire, qui est le meilleur de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère qu'il se rendra le lendemain à Vervins pour un référé relatif à une apposition de scellés demandée par Esther Lemaire. Il raconte l'échange qu'il a eu avec le juge de paix missionné par sa femme pour prendre les mesures conservatoires sur les biens de la communauté. Selon Jules Favre et « d'autres jurisconsultes », Esther Lemaire n'a pas le droit d'entraver Godin dans le développement de ses affaires et ne peut participer aux bénéfices réalisés depuis la séparation. Godin juge que l'apposition de scellés sur une usine en activité est une absurdité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque les avis de Favre et de Puteaux sur la liquidation de la communauté. Il demande à Cantagrel d'autres renseignements sur Puteaux. Il envoie à Cantagrel une réponse d'Armengaud. Il informe Cantagrel que Noirot lui a signalé que des lettres malveillantes avaient été écrites de Guise contre lui au Petit Journal à l'occasion de la publication d'un article sur le Familistère. Il lui demande de l'informer sur la séance tenue le soir même à la rue des Saints-Pères et fait valoir l'intérêt que le colonel Favé porte au Familistère après la lecture de la brochure d'Oyon et qu'il doit en parler à l'Empereur. Il signale à Cantagrel que 97 familles attendent d'entrer dans la nouvelle aile d'habitation et que la ville est sens dessus dessous contre lui à ce propos.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 19 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il lui envoie deux photographies du Familistère et les notes demandées par le colonel Favé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin souhaiter bénéficier de l'assistance de Favre dans le « naufrage » d'une « liquidation industrielle comme il ne s'en est jamais faite ». Godin confirme qu'il ne fait pas espérer un arrangement avec Esther Lemaire. Il demande à Favre de l'aider à choisir quelqu'un qui se chargerait de l'affaire. Il pose une série de questions à Favre sur la liquidation de la communauté de biens : l'augmentation de la valeur des immeubles depuis la demande de séparation, la valeur des marchandises en magasin, la nomination d'experts pour l'évaluation des biens, la valeur du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il va lui envoyer le travail [sur le Familistère] qu'il a demandé pour le colonel Favé avec une ou deux photographies. Il lui indique que l'envoi de photographies est onéreux par la poste et qu'il faudrait en limiter la distribution ; il annonce qu'il va en faire faire prochainement une nouvelle représentant le Familistère dans un état plus avancé, ainsi qu'un panorama de la vallée de l'Oise depuis la plateforme du pavillon central. Godin voudrait obtenir les lettres qui ont été écrites au Petit Journal contre lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pailhoux, 13 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à un courrier de Pailhoux, en lui expliquant que le Familistère a été édifié pour acquitter une dette à l'égard des ouvriers de l'usine de Guise, mais qu'il n'est pas exclu qu'il puisse accueillir des personnes locataires étrangères aux services de l'usine ou du Familistère. Godin prévient Pailhoux que le Palais du travail n'est pas un séjour paisible pour rentiers : il abrite « une population virile, active, jeune et travailleuse » et une enfance nombreuse ; en outre, le Familistère n'est pas près de Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 13 avril 1865
Godin encourage Noirot dans son entreprise bien qu'il ne puisse en ce moment y contribuer. Il lui envoie 200 F pour couvrir les frais de la brochure [d'Auguste Oyon] . Il lui commande L'histoire de l'esclavage dans l'antiquité de Wallon, paru en 1847 et lui indique qu'il recherche le « meilleur traité sur l'esclavage moderne envisagé comme description du travail des esclaves » ainsi que « tous les traités sur les différents régimes que le travail a subi dans le passé ». Il commande également L'histoire des anciennes corporations d'arts et métiers et des confréries religieuses de France publié par Ouin-Lacroix en 1852 et Le compagnonnage d'Agricol Perdiguier.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur l'expertise. Godin avertit qu'il va lui envoyer, annotés : le brevet Joly, le brevet Haunet du 8 février 1860 et trois certificats d'addition de 1860. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il lui fait part du peu de confiance qu'il a dans les affirmations de Puteaux au sujet de son affaire. Godin veut savoir s'il va pouvoir poursuivre ses constructions au Familistère avant de faire venir Puteaux à Guise. Dans le post-scriptum, il signale qu'il n'a pas la copie du brevet de Haunet de 1857 mais seulement les études d'Armengaud et qu'il a écrit à ce dernier pour l'affaire de Londres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 13 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin estime la valeur des biens de la communauté au moment de la séparation à : 1 000 000 F pour l'usine et le Familistère de Guise, 200 000 F pour l'usine de Laeken, 400 000 F de fonds de roulement. Il conclut que sa femme a droit à la moitié des valeurs liquides, soit 200 000 F et la moitié du produit de la licitation des immeubles. Godin demande à Favre son avis sur plusieurs questions : la valeur de la communauté a augmenté depuis la demande de séparation ; Esther-Lemaire peut-elle s'opposer à des travaux d'agrandissement du Familistère ; son fils pourrait prétendre à une rémunération pour son travail consacré à la construction du Familistère et aux agrandissements de l'usine, l'équivalent de 200 000 F d'honoraires d'architecte. Godin souhaite obtenir l'avis de Favre pour se déterminer à une liquidation rapide ou à gagner du temps pour obtenir un arrangement amiable ou un moment propice pour la licitation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 14 avril 1865
Godin explique à Armengaud que les personnes chargées de prendre une patente en Angleterre correspondant à son brevet sur le procédé d'émaillage à sec lui ont fait observer que la description de ce brevet comprenait une cause de nullité. Il lui demande de rectifier la description.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel que Jacquet, fumiste à Reims, fabrique depuis 18 ans des poêles à foyer mobile à enveloppe percée, alors que Corneau frères prétendent avoir été les premiers à fabriquer de tels appareils. Il se demande comment les experts vont pouvoir examiner la question, soit en allant à Reims, soit en produisant un certificat des propriétaires des calorifères et du fabricant. Il raconte que Delbeck-Barachin, négociant en vins à Reims, est le premier à avoir rapporté un tel calorifère de Belgique et que Jacquet l'a un peu modifié.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin exprime à Bertrand de n'avoir pas trouvé à Paris les copies des brevets de Haunet, Corneau frères et Joly dans le dossier qu'il avait envoyé. Il lui demande de les envoyer car Corneau frères n'ont pas présenté leurs brevets.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin pense que la proposition d'arrangement à l'amiable faite par le notaire d'Esther Lemaire est un piège. Godin avertit Delpech de ne pas accorder trop de confiance à Machart. Godin a proposé à Esther Lemaire de lui faire savoir à quel prix elle lui céderait sa part de la communauté plutôt que procéder à une liquidation judiciaire. Godin annonce qu'il ne veut pas payer plus de 500 000 F à sa femme. Il informe Delpech qu'il était hier à Paris où il a discuté de la question avec Jules Favre. Godin demande à Delpech de lui envoyer ses honoraires et sa note de frais.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 4 avril 1865
Émile informe Godin qu'il a reçu de son oncle onze photographies de Bertaux, mais que le dessinateur n'a pu les reproduire avec une gravure sur zinc. Il lui envoie les photographies pour les reproduire en gravure par Furcy au 20, rue de Bréa. Il signale que le temps à Guise est admirable. Il transmet ses amitiés à la famille Cantagrel

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin informe Cantagrel qu'il se trouvera le lendemain soir au Grand hôtel du Louvre à Paris et propose d'aller le voir. Il lui demande d'acheter un calorifère à Joly si celui-ci ne veut pas le louer. Il donne des indications sur la disposition de la buse mobile et joint un dessin à l'appui de sa description.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Bertrand qu'il ne se désintéresse par de l'affaire Corneau frères mais qu'il était accaparé par un autre procès d'une importance bien plus grande. Il lui confirme qu'il se rendra à Paris [pour l'expertise des appareils].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur une réunion d'experts prévue le 5 avril 1865 à laquelle se rendra Godin malgré l'accablement provoqué par l'arrêt de la cour d'Amiens qui est, paraît-il, « un document curieux d'esprit de parti contre mes idées et mes doctrines ». Il demande à Cantagrel de lui procurer un poêle Joly pour le jour de la réunion des experts à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin ne croit pas que sa femme cherche une conciliation. Il accepte l'offre d'Oudin-Leclère de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens. Il lui demande quels seront les frais qu'elle entraîne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Cantagrel que la séparation avec sa femme est prononcée et lui demande d'en informer Auguste Oyon, s'il est encore à l'hôtel Batavia de la cité Bergère, car il voulait être tenu informé « de cet événement qui va avoir une influence si grande sur ma vie ». « Si je perds ma fortune en partie, je retrouve plus de liberté pour l'avenir s'il m'est donné d'organiser quelque chose, mais quelle va être la suite que la haine et l'envie vont donner à cette catastrophe, cela est bien obscur pour moi. » Il signale à Cantagrel qu'il doit s'occuper en urgence des clients de Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 18 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'il a envoyé la lettre au président du tribunal dont il lui avait lu le brouillon et qu'il en a envoyé la copie à Delpech. Il lui demande de lui adresser une lettre de Vilcocq « qui puisse faire comprendre à la cour comment elle doit entendre ce qu'a dit M. le Procureur Général sur l'opinion publique dans la ville de Guise appréciée dans les rapports de M. Besson notre maire ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Auguste Oyon que les plaidoiries des avocats ont duré trois jours et que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir « et si les juges pouvaient voir le Familistère du même œil que vous, mon procès serait gagné et terminé en toute assurance ». Il lui indique que Cantagrel l'emmènera voir Barrier qui va éditer sa brochure. Godin n'a pas d'observations à faire à sa brochure. Il lui explique que Jules Favre a émis devant la cour l'opinion que contient sa lettre au sujet du rapport de Victor Duruy [sur l'enseignement primaire obligatoire et gratuit] : le Familistère a réalisé son programme et ses vœux. Godin veut presser la publication de la brochure et lui indique qu'il s'entendra avec Barrier pour le paiement des frais qu'elle entraîne. Dans le post-scriptum, Godin demande à Oyon s'il doit lui retourner à Paris les polices d'assurance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Cantagrel que les plaidoiries des avocats sont terminées mais que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir : « Mon procès serait dix fois gagné si l'on ne pouvait pas avoir à craindre les influences cléricales. » Il lui annonce qu'Auguste Oyon va venir le voir au sujet de la publication de sa brochure. Il transmet ses amitiés et celles d'Émile à madame Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1865
Jean-Baptiste André Godin regrette de devoir à nouveau s'absenter au moment où le tarif de la manufacture doit être imprimé. Il prie Vigerie de rentrer rapidement de Laeken. Il lui envoie la somme de 500 F qu'il a demandée. Il est question d'un Victor et d'un Baptiste, qui pourrait être renvoyé.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 3 mars 1865
Émile Godin demande à Cantagrel de bien vouloir traduire une lettre écrite en espagnol. Il présente ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 2 mars 1865
Émile Godin informe son père qu'il va lui expédier à Paris une lettre de monsieur Vigerie contenant un travail qui lui avait été demandé avant son départ pour Paris. Il lui signale qu'il pleut de façon continue à Guise et que l'Oise commence à sortir de son lit. Il l'informe enfin qu'il a demandé à monsieur Cornil de livrer de la fonte à Bohain-en-Vermandois car il est sans nouvelles des bateaux. Dans le post-scriptum, il signale le passage de la lettre de Vigerie sur le besoin d'argent de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 1er mars 1865
Émile Godin annonce à son père qu'il a retrouvé la copie de la lettre de monsieur Joudrain, qu'il a autorisé Nozal à rentrer et l'a envoyé auprès du cousin Moret. Il demande à son père, en séjour à Paris, de bien vouloir aller au siège du journal La Presse afin d'y trouver 16 gravures de la Révolution française ainsi qu'un planisphère Babinet. Il transmet enfin ses bons souvenirs au couple Cantagrel et à leur enfant, ainsi que ses civilités à madame Vigerie, à sa famille et à « Andrée ».

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Joudrain, 1er mars 1865
Sur la fondation d'une maison de vente des marchandises Godin-Lemaire à Paris. Émile Godin répond pour son père, parti à Paris, à la lettre que Joudrain a écrite à Jacquet le 22 février 1865. Émile Godin établit les conditions administratives et financières de la fondation et du fonctionnement d'une maison de vente dirigée par Joudrain aidé par sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Alphonse Delpech, 28 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il sera à Paris au lendemain de l'envoi de son courrier, au Grand hôtel du Louvre. Toutefois, il propose une entrevue à l'hôtel du Périgord où doit loger Delpech.

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