Marie Moret remercie Massoulard pour les statuts de la société coopérative d'Angoulême et lui donne des nouvelles du Familistère : inventaire, adoption des carnets, économat, emploi pour Jules Pascaly, rédaction des statuts. Son appartement a été vidé et une nouvelle famille s'y est installée. Elle lui demande de ses nouvelles et évoque l'enterrement de sa nièce Lilie.

Marie Moret répond à la lettre de Massoulard du 8 juillet 1879. Elle l'interroge sur les pratiques de rémunération en cas de maladie pour le personnel de la maison où il travaille. Les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail sont achevés.

Marie Moret souhaite à Antoine Massoulard d'être heureux auprès des siens suite à sa décision de quitter Angoulême pour rejoindre sa famille à Saint-Léonard-de-Noblat. Massoulard ayant proposé son aide, Marie Moret l'informe qu'il serait utile de traduire pour Le Devoir des articles anglophones sur les conditions sociales. Elle lui dresse un bilan de son passage à la direction de l'administration de l'usine du Familistère . Elle lui dresse une liste les visiteurs attendus au Familistère, dont Neale « si difficile à comprendre en français » avec qui Massoulard aurait pu parler en anglais. Elle évoque un procédé inventé par Massoulard apparu également en Amérique [le sablage des pièces métalliques], leurs pensées communes à propos de sa nièce Lilie, et le fils de Massoulard. Elle lui transmet les salutations de plusieurs personnes du Familistère. Le post-scriptum évoque la figure de Victor Hugo mentionnée dans Le Devoir.

Marie Moret remercie Massoulard pour l'article envoyé et s'excuse du délai de sa réponse, dû à la fête de l'Enfance et aux nombreux visiteurs ayant séjourné au Familistère. Réflexion sur la beauté de l'âme des personnes ayant consacré leur vie à l'espèce humaine. Neale a proposé d'intéressantes modifications aux statuts. Marie Moret décrit les améliorations apportées aux bâtiments du Familistère. Elle évoque : des exclusions du Familistère pour « ne garder que les éléments propres à entrer dans l'association » ; l'échec de Léon Godin dans ses études ; Jules Pascaly et le rôle qu'il pourrait jouer au Familistère ; une lettre de Marie Howland qui leur pardonne ce qu'ils ont fait à son texte ; l'abandon du mariage complexe par la communauté Oneida. Elle demande à Massoulard de traduire le très long discours inaugural de James Stuart au Congrès coopératif de Gloucester de 1879, et elle le remercie pour l'article de l'American Socialist qui paraîtra dans Le Devoir de la semaine prochaine.

Marie Moret informe Massoulard qu'elle a fait retenir ses meubles chez Picot en attendant que sa situation soit éclaircie. Devant les difficultés rencontrées par Massoulard, Marie Moret voulait lui dire de venir mais Godin voit les choses différemment. Massoulard n'a pas le caractère qu'il faut pour l'Association du Familistère et Marie Moret l'encourage à rester [chez Laroche-Joubert] à Angoulême.

Marie Moret rassure Massoulard sur le fait que Godin accepte son concours à l'œuvre de l'Association coopérative du Familistère, lorsqu'il sera disponible. Godin lui trouvera une position à condition qu'elle puisse être durable.

Marie Moret accuse réception d'un télégramme de Massoulard annonçant son retour prochain au Familistère. Marie Moret revient sur les critiques faites à Massoulard, et les relations difficiles qu'il a entretenues avec la comptabilité lorsqu'il travaillait au Familistère. Elle lui fait part qu'Auguste Fabre, qui va venir au Familistère, avait prophétisé le retour de « l'hirondelle » [Massoulard]. Elle recommande Pascaly à sa sympathie.

Marie Moret envoie une Histoire extraordinaire de Miss Fancher.

Après le départ d'Auguste Fabre de Guise, Marie Moret lui a envoyé Solutions sociales ; elle lui envoie pour la Chambre La Solidarité

Marie Moret demande à Fabre quand il compte venir et propose son aide pour l'organisation du voyage. Elle lui remet une lettre à destination des membres de La Chambrée La Solidarité suite à la faveur qu'ils ont faite à Godin et elle-même. Elle lui annonce l'envoi d'un courrier de Godin relatif à M. Philip.

Marie Moret le remercie pour les vues de Nîmes. Pascaly lui adresse l'encrier demandé. Elle donne des nouvelles de sa nièce malade.

Marie Moret remercie Fabre pour l'envoi de son portrait photographique. Elle presse Fabre de leur indiquer quand il apportera son concours au Familistère. Elle l'informe qu'elle envoie à madame Philip les photographies demandées. Elle envoie à Fabre un article de presse consacré au Familistère paru dans La France de Louis Simonin qui est venu au Familistère avec une dame australienne. Lui demande s'il est content des articles de Pascaly et l'informe du décès de sa nièce.

Marie Moret informe Pascaly de la présence de Miss Bristol, accompagnée d'une Irlandaise lui servant d'interprète, qu'il verra à la fête de l'Enfance ; elle veut que tous deux pratiquent leur anglais et souhaite désormais qu'ils correspondent en anglais. Elle a oublié de garder un extrait de La Finance nouvelle demandé par Pascaly et l'informe de l'arrivée d'un journal italien. Fabre et elle ont beaucoup à lui raconter. Lui demande de lui dire ce qu'elle doit garder dans les journaux et de s'amuser.

Marie Moret renvoie des échantillons et passe commande d'un costume pour elle et d'une veste d'appartement, dont elle juge le prix de 120 F excessif.

Marie Moret ne peut le rejoindre mais lui présente ses vœux de réussite pour la fondation de La Rénovation.

Commande de linge de maison.

Commande de bottines.

Marie Moret confirme la commande d'un corset.

Marie Moret renvoie l'échantillon de velours qu'elle a choisi pour sa commande.

Marie Moret accuse réception du corset envoyé.

Marie Moret expose ses convictions swedenborgiennes de manière détaillée à la demande de sa correspondante. Elle explique qu'à l'âge de 9 ans elle s'est souvenue d'avoir vécu avant d'être incarnée dans son présent corps, et qu'elle a depuis expérimenté la réalité du phénomène de double vue et elle explique qu'elle a côtoyé les esprits de sa mère et de son beau-frère Dallet. Elle est satisfaite qu'Adèle Brullé ait reçu le volume de William Crookes. Elle l'informe du voyage de sa sœur et de sa nièce à Langrune-sur-Mer dans le Calvados, accompagnées de madame Roger du Familistère.

Commande de linge de maison.

Marie Moret demande l'envoi de dessins de chapeaux ronds genre masculin allant avec les cheveux courts.

Marie Moret envoie des certificats de dépôt à la Banque de France de plusieurs obligations Suez, Panama et Rente italienne pour versement des arrérages et demande l'extrait de son compte.

Marie Moret envoie sa montre accidentée, achetée dans leur maison de Genève, pour réparation.

Marie Moret envoie des vêtements à retoucher et critique les dernières réalisations qu'elle a reçues.

Marie Moret explique les défauts du corsage commandé qu'elle a essayé et le renvoie pour retouches.

Marie Moret demande des précisions sur des modèles de chapeaux, ainsi que des échantillons en vue d'une commande.

Marie Moret accuse réception des vêtements modifiés et envoie son règlement de 375 F.

Marie Moret demande des précisions sur une jupe issue du catalogue été qu'elle envisage de commander.

Maire Moret demande l'encaissement d'arrérages d'obligations Panama et l'état de son compte.

Marie Moret décrit le chapeau et sa garniture en plumes qu'elle souhaiterait commander.

Marie Moret demande l'encaissement de deux obligations et l'état de son compte.

Marie Moret confirme une commande de jupe au prix de 98 F franco de port.

Marie Moret accuse réception de ses relevés de son compte.

Après examen du relevé de son compte, Marie Moret conteste le montant d'encaissement des obligations Suez.

Marie Moret approuve l'état de son compte et renvoie une autorisation d'encaissement signée.

Marie Moret demande confirmation de réception de son paiement pour la jupe commandée. Elle demande que son prénom soit précisé dans la correspondance qui lui est adressée car plusieurs dames Moret vivent à Guise. Elle accuse réception du catalogue d'hiver.

Marie Moret envoie le règlement de 100 F pour le chapeau commandé qu'elle juge trop cher.

Marie Moret renvoie une autorisation signée pour l'encaissement d'une obligation.

Marie Moret demande des précisions sur un jersey pour une toilette d'hiver qu'elle envisage de commander.

Commande de brillantine de Gœmmer pour un montant de 16,20 F.

Marie Moret donne son accord pour la délimitation d'un terrain qu'elle possède à Lesquielles et qui jouxte une propriété de l'Etat. Godin écrit qu'il la représente dans cette opération.

Marie Moret demande des précisions sur le jersey qu'elle souhaite commander.

Marie Moret commande le jersey d'un montant de 59 F et envoie un corsage modèle.

Marie Moret demande le catalogue des ouvrages de la librairie de la Société swedenborgienne. Elle demande si la librairie Jung-Treuttel au 19 rue de Lille existe toujours, et souhaite obtenir des précisions sur une publication.

Marie Moret informe Mary Hart du démarrage de son abonnement au journal Le Devoir. Elle lui annonce l'envoi de trois exemplaires de la brochure Le Familistère. Godin et elle la comptent parmi les amis du progrès.

Marie Moret accuse réception de deux certificats de dépôt et s'interroge sur la différence entre la somme indiquée dans le courrier et le reçu adressé.

Marie Moret adresse un mandat poste de 130 F pour la commande d'un jersey soie noire modèle perle et précise les corrections à apporter au corsage.

Marie Moret commande plusieurs œuvres reliées de Swedenborg.