Commande de deux serviettes pour notaires et de 100 enveloppes administratives pour un montant de 25,25 F.

Marie Moret demande à son correspondant s'il peut imprimer 100 cartes de visite identiques à celle qu'elle joint à son courrier et quel en serait le prix.

Réponse à la lettre d'Émile Acker du 28 mai 1897 : Marie Moret d'accord avec la proposition relative à la fabrication d'une planche pour l'impression de cartes de visite, au prix de 4 F ; demande un échantillon des papiers proposés - bristol français et ivoire anglais.

Réponse à la lettre de Terquem du 19 octobre 1897 relative du journal Le Devoir : Marie Moret précise qu'elle doit avoir un motif particulier pour accorder un service gratuit de son journal, et que l'abonnement annuel est de 11 F « pour l'Union postale » ou, pour les « maisons intermédiaires », de 10 F.

Demande à Émile Venet-Baudeville d'effectuer des travaux d'entretien du jardin de la maison de Lesquielles-Saint-Germain : élaguer la haie le long du sentier à la demande du maire ; tailler les vignes ; arracher l'herbe des allées : « Mais laisser l'herbe dans la cour devant la maison sur la route, afin qu'on voie que ce n'est pas une maison habitée et que les militaires ne feront pas à nouveau la grille. » ; enlever les herbes coupées comme le faisait le père d'Émile Venet-Baudeville. Indique à Émile Venet-Baudeville que son père donnait une gratification de 5 F au garde-champêtre pour surveiller la propriété. Ne faire que les travaux d'entretien de la maison indispensables, « cette petite propriété ne pouvant plus servir d'habitation, vu que les briques blanches entretiennent dans les murs une humidité qui pourrit tout ».

Marie Moret demande à Émile Venet-Baudeville d'aller le voir le 7 juillet 1897, s'il fait beau, à Lesquielles-Saint-Germain pour s'entendre avec lui sur des travaux à faire dans sa maison ; elle veut profiter de la présence d'un de ses amis [Auguste Fabre] pour prendre les décisions à ce sujet.

Demande à son correspondant de venir la voir au Familistère pour qu'elle le paye des travaux effectués dans sa maison de Lesquielles-Saint-Germain.

Demande à Émile Venet-Baudeville de prendre soin de la maison de Lesquielles pendant son séjour dans le Midi. Lors d'une visite récente à Lesquielles, elle a pu constater qu'Émile Venet ouvrait les fenêtres pour laisser rentrer le soleil, ce dont elle le remercie, et lui recommande de bien les fermer la nuit ou par mauvais temps. Elle a aussi remarqué que le dernier utilisateur de la pompe n'avait pas vidé le tuyau d'alimentation, ce qui présente un risque de gelée pendant l'hiver.

Remercie monsieur et madame Fournière pour leur invitation, qu'elle ne peut honorer, car elle vit retirée depuis son veuvage.

Demande la livraison de 200 kg de bûchettes de bois à livrer dans la matinée au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Commande de 200 kg de bûchettes en sacs à livrer au 14, rue Bourdaloue à Nîmes, le matin de 10 heures et demie à midi.

Commande de 200 kg de bûchettes en sacs à livrer au 14, rue Bourdaloue à Nîmes, le matin de 10 heures et demie à midi.

Communique à madame Louis deux lettres destinées à messieurs Picot-Delorme et Bernier, relatives à l'enlèvement de meubles de l'appartement de Marie Moret au Familistère : une chaise longue (à sortir par le 2e étage), une table de nuit et l'horloge de la cuisine. Demande à madame Louis de s'entendre avec Buridant pour permettre à messieurs Picot-Delorme et Bernier d'accéder à l'appartement. Marie Moret a rêvé de la mère de madame Louis : elle la rencontrait, lui serrait la main ; elle était toute gaie : Transmet les salutations d'Auguste Fabre et demande de transmettre ses salutations à madame Roger.

Communique à madame Louis deux lettres destinées à messieurs Bernier et Picot, relatives à des meubles de l'appartement de Marie Moret au Familistère : Marie Moret accepte le prix de Bernier pour la réparation de l'horloge ; en attente du prix de Picot pour la garniture de la chaise longue pour laquelle elle ne veut pas faire de dépenses exagérées. Proposition de madame Louis de faire nettoyer les appartements de Marie Moret et d'Émilie Dallet avant leur retour : confier les rideaux de l'appartement de Marie Moret à laver à madame Tasserit et non à mademoiselle Gauchet ; demander à monsieur Pourrier de les dépendre ; le brossage des autres rideaux représente un gros travail pour lequel madame Louis devrait avoir de l'aide. Remercie la mère de madame Louis pour le mot qu'elle lui a écrit ; demande des nouvelles de Césaire Louis et de leur enfant. Transmet ses salutations à madame Roger et à Élise Pré. S'entendre avec Buridant pour la question du nettoyage de l'appartement.

Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 1er février 1897 : s'excuse pour sa réponse tardive car ses matinées sont occupées au travail sur les documents biographiques de Godin, et elle traite la correspondance urgente en début d'après-midi avant d'aller marcher un peu. Beau temps à Nîmes : le feu n'est allumé que le soir. Nouvelles de la famille : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre se consacrent à la photographie ; Émilie Dallet prépare la deuxième édition de sa méthode de lecture et copie des pages pour Marie Moret ; Marie-Jeanne prend une leçon de peinture dans le salon au moment où Marie Moret écrit ; Auguste Fabre adresse ses hommages à Flore Moret. Remise faite par Flore Moret à monsieur Catrin de la part de Marie Moret. À propos du tissage dans le nord de la France : le journal Le Temps indique que cette industrie n'y est pas florissante en ce moment ; Marie Moret déplore que les ouvriers tisseurs de Guise aient de la peine à retrouver du travail ; espère que le neveu de Flore Moret, employé aux écritures, ait conservé son travail. Transmet ses salutations à monsieur Devillers et à madame Roger.

Informe Flore Moret de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897]. Justifie la brièveté de sa lettre par le travail de correspondance et de relecture d'épreuves qu'elle doit encore faire. Compliments d'Auguste Fabre et d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Prévient Flore Moret de son arrivée à Guise samedi prochain [22 mai 1897] à 6 h 35 du soir, comme le fait Émilie Dallet dans une lettre jointe, et l'invite à souper le même soir. Signale qu'elle écrit à monsieur Marchand pour le transport en omnibus. « Au revoir, à bientôt, ma chère Flore s'il plaît à Dieu ! » Compliments de Fabre transmis par Émilie Dallet dans sa lettre à Flore Moret.

Félicite Bernardot pour son premier article sur Godin paru dans le numéro de mars 1897 du journal The Avenue et félicite la traductrice « car le style est à la fois substantiel, simple et clair ; trois qualités que j'ai vues réunies plus souvent chez les américains que chez les anglais ». Marie Moret a ouvert dans le numéro de février 1897 du Devoir un « nouveau sillon » pour la « Biographie complète » de Godin ; vie de Godin de 1840 à 1852 : « Sa figure grandit de plus en plus dans ma pensée, à mesure que je le saisis dans les années où je ne vivais pas à côté de lui et qui me le révèlent sous des aspects qui complètent ceux sous lesquels je l'ai connu. » Travail accompli pour « quelques rares penseurs du moment présent convaincus que l'économie sociale ne se constituera vraiment à l'état de science qu'en employant le procédé scientifique : la vérification expérimentale. C'est pourquoi en cette matière, échecs et succès, tout doit être relevé ». Demande des nouvelles de la famille de Bernardot. Informe Bernardot : qu'Émilie Dallet a bien reçu sa lettre du 27 février 1897 et la photographie de Paul Bernardot ; que Jeanne a bien reçu la lettre de Madeleine Bernardot et qu'elle promet d'envoyer une photographie du portrait de Godin. Remercie Bernardot pour le mot adressé à Auguste Fabre à l'occasion du décès de son petit-fils, un an après le décès de son fils ; le faire part de décès de son petit-fils a été adressé de Tarn-et-Garonne à Bernardot par la mère de l'enfant.

Réponse à la lettre de François Bernardot du 16 avril 1897 annonçant son départ du Familistère : Marie Moret regrette ce départ ; souhaite à Bernardot succès pour l'entreprise de tonnellerie qu'il va diriger [à Nantes] et où il pourra « appliquer les principes dont vous êtes l'apôtre » ; promet de lui envoyer Le Devoir à sa nouvelle adresse. Nouvelles diverses : réception par Bernardot du portrait de Godin ; « licenciement » des élèves de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne ; sur la famille de Bernardot.

Envoi d'un chèque de 12,25 F et commande d'articles d'hygiène : savon antiseptique et camphre.

Envoi d'un chèque de 40,15 F pour la commande d'articles de soin et d'hygiène : brosses à dents, vaseline blanche, brillantine Delabarre, savons antiseptiques, camphre, poudre de savon de Raspail, préparation Raspail pour eau quadruple, mixture dessicative.

Envoi d'un chèque de 27 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : brillantine, mixture dessicative, vaseline blanche, poudre de savon Raspail, camphre.

Envoi d'un chèque de 19,50 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : brillantine, mixture dessicative, poudre de savon Raspail.

Envoi d'un chèque et commande d'articles de soin et d'hygiène d'une valeur de 12,75 F à expédier au Familistère de Guise : vaseline blanche ; brosses à dents ; camphre.

Envoi d'un chèque de 25,80 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : vaseline blanche, brillantine Gœmmer, mixture dessicative, poudre de savon Raspail.

Envoi d'un chèque de 33,25 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : vaseline blanche, brillantine Delabarre, mixture dessicative, savon antiseptique, camphre, poudre de savon Raspail, préparation Raspail pour eau quadruple.

Réponse à la lettre de Garnier frères du 29 juin 1897. Marie Moret confirme que c'est bien elle et non la Société du Familistère qui leur a adressé un chèque et demande que lui soit remboursée en timbres postaux la différence entre le montant de son chèque de 7,50 F et la somme qui est due (5,50 F).

Envoi d'un chèque de 7,50 F pour un abonnement à L'Écho de l'enseignement au nom de monsieur A. Chord, directeur du collège Richelieu, calle 55 à La Plata (Argentine), à compter du 1er juin 1897.

Remercie Georges et Cœlina Beauvisage de l'envoi de deux objets en mémoire de Céline Beauvisage et d'Adèle Augustine Brullé-Tardieu.

Réponse à la lettre de Georges Ermant du 20 avril 1897 : Marie Moret ne possède pas d'actions du journal Le Courrier de l'Aisne ; les actions que détenait Godin ont été réparties entre ses héritiers et la Société du Familistère. Don de brochures à Georges Ermant, sans précision de titre.

Commande d'un exemplaire des numéros du journal hebdomadaire Le Sociétaire (4, rue Coëtlogon à Paris) parus après le 7 mars 1897.

Accuse réception de l'ouvrage commandé le 19 février 1897. Commande d'ouvrages : Traité pratique de gravure et d'impression sur zinc par les procédés héliographiques en deux volumes (Gauthier-Villars, 1887) ; L'âme humaine par le docteur Baraduc (Paris, 1896) ; Les soirées de Walter Scott par Paul Lacroix ; le Manuel de l'instruction primaire daté du 2 janvier 1897 (Hachette et Cie). Dans le post-scriptum, demande à Guillaumin et Cie de se procurer le roman La Grève des femmes de Georges Vautier, dont la 5e édition avait paru en 1880.

Commande de la nouvelle pièce de théâtre de Victorien Sardou, Spiritisme, si elle a été publiée.

Commande du livre La photographie et la photochimie de Gaston-Henri Niewenglowski.

Commande les numéros de mai et juin 1897 de La Revue féministe, les numéros de janvier et février 1897 de L'Art et la vie qui comprennent les conférences prononcées par Lucien Le Foyer au théâtre Mondain sur « La femme future », et l'ouvrage L'humanisme intégral par Léopold Lacour. Demande si des conférences de Lucien Le Foyer données au théâtre Mondain sur « La grande révolution dans l'amour » auraient été publiées dans quelque journal. Demande l'adresse de Lucien Le Foyer.

Accuse réception de l'envoi du 5 mars 1897 de Guillaumin et Cie et commande l'ouvrage La viriculture de G. de Molinari.

Accuse réception de la carte postale de Guillaumin et Cie du 6 avril 1897. Passe commande de trois exemplaires du numéro 54 du 9 mai 1897 du Journal de Vervins (Flem directeur à Vervins) et du livre Histoire des corporations de métiers d'Étienne Martin [Saint-Léon], édité chez Guillaumin et Cie.

Commande de l'ouvrage Un cas de matérialisation (sic) partielle du corps d'un médium d'Aksakof (sic) et du numéro de septembre-octobre 1895 des Annales des sciences psychiques.

Signale à Guillaumin et Cie qu'elle n'a pas commandé le numéro de septembre-octobre 1896 des Annales des sciences psychiques, qu'elle a reçu, mais celui de septembre-octobre 1895.

Commande du livre d'Eugène Nus, Choses de l'autre monde.

Commande plusieurs ouvrages : Manuel à l'usage des Français pour étudier l'esperanto par de Beaufront (à la librairie Le Soudier, 174, boulevard Saint-Germain à Paris) ; Remords d'avocat par Masson-Forestier ; Les actes de Diotime par Jules-Philippe Heuzey.

Commande un numéro de la Revue de polytechnique médicale dans lequel se trouve un article du docteur Régnier sur les douches d'électricité statique imaginées par le docteur Vigouroux, article mentionné par le journal Le Temps du 28 août 1897.

Remercie Guillaumin et Cie pour l'envoi des revues commandées le 30 mai 1897. Commande d'un exemplaire du dernier numéro de L'Écho de l'enseignement, auquel un de ses correspondants, résidant à La Plata (Argentine), voudrait s'abonner.

Accuse réception du numéro des Annales psychiques (sic). Commande du numéro 1 de février 1897 de La Revue des femmes russes et des femmes françaises.

Commande d'un exemplaire de chaque numéro de la Revue féministe (chez Giard et Brière au 16, rue Soufflot à Paris) qui ont paru après le 15 juillet 1896.

Commande du livre d'Adolphe Alhaiza, Historique de l'École sociétaire, probablement en vente au bureau du journal Le Rénovation au 250, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris.

Retourne à Babut la lettre jointe à sa carte du 31 août 1897 sur laquelle figuraient deux adresses relevées par Marie Moret. Remercie Babut pour sa recommandation touchant la bibliothèque de l'École normale supérieure. Informe Babut que le retard de sa réponse est dû à deux faits : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897 et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant en remplacement de François Dequenne ; Louis-Victor Colin, directeur de l'atelier des modèles depuis 8 ans, âgé de 31 ans, a été élu. Envoie à Babut la brochure Le Féminisme de Fabre et un exemplaire de Solutions sociales.

Marie Moret regrette de ne pouvoir envoyer à Babut les articles de Jules Pascaly « La lutte contre l'alcoolisme » : il n'existe pas de tiré à part car Pascaly n'avait pas prévu le développement donné à ce travail ; elle ne dispose que des numéros du Devoir de septembre à décembre 1895 qui contiennent les premiers articles sur le sujet et qu'elle adresse à Babut ; les numéros de 1896 ne sont plus disponibles car très recherchés pour l'étude sur la représentation du travail par les groupes et unions parue dans les « Documents biographiques ». Remercie Babut de lui avoir communiqué les trois adresses de Montauban ; elle a fait un envoi de 13 brochures et de deux numéros du Devoir à la bibliothèque de l'École normale supérieure et propose de lui servir gratuitement le journal ; elle a envoyé des brochures diverses et des numéros du Devoir au bibliothécaire de la faculté de théologie de Montauban en lui proposant de servir gratuitement le journal à la bibliothèque de la faculté et à la bibliothèque de la Société d'encouragement aux études.

À propos du service régulier du journal Le Devoir à Montauban.

À propos de la thèse d'Henri Babut, que le père de ce dernier a communiquée à Marie Moret : sur le sens du mot amour (« Aimer, au sens le plus élevé du mot, c'est se dévouer au bien de la plus grande généralité des êtres. ») ; sur la mort ; citations du texte de la thèse ; exemple de Jésus-Christ. Cérémonie de consécration d'Henri Babut au ministère pastoral par son père le 5 mars 1897.