Godin demande à Fontaine s'il connaît le nom d'un jeune instituteur de sa commune qui est venu en août ou septembre postuler à un emploi dans les écoles du Familistère, qu'il voudrait voir pour lui proposer une place.

Godin explique à Navarre que Lemaire lui a proposé d'acheter une pâture derrière le cimetière. Il demande à Navarre s'il consentirait à ajouter la pâture à ses locations, et le prie de faire l'arpentage du terrain.

Godin remercie Greening pour l'envoi de documents sur la London Productive Society. Il l'informe qu'il a reçu de Rowley des publications sur la Labour Association, dont la London productive Society est une création. Il lui annonce que cette documentation sera évoquée dans le journal Le Devoir. Il souhaite être informé des activités de la London Productive Society et demande à Greening en quoi le cacao est pour elle un objet de production.

Godin accuse réception de l'ouvrage envoyé par Wollemborg. Il lui adresse : Solutions sociales, Mutualité sociale, et les cinq études sociales. Il accuse également réception des numéros du journal La Coopération rurale, en échange avec le journal Le Devoir.

Godin remercie Rowley pour l'envoi de documents sur la Labour Association, dont parlera le journal Le Devoir. Il lui demande de le tenir au courant des activités de l'association. Il lui adresse cinq études sociales et lui annonce que Le Devoir lui sera servi régulièrement. Il lui exprime son plaisir de le voir bientôt au Familistère.

Godin souhaite que Frémont soit en fonction immédiatement afin qu'il soit présent pour la cérémonie du 1er janvier.

Godin adresse ses vœux à Tisserant. Il accuse réception de sa lettre du 21 novembre. Il l'informe que Marie Moret a écrit à sa fille Marguerite pour l'avertir de l'expédition d'une cheminée. Il lui demande si la cheminée correspond à ses désirs.

Godin accuse réception de la carte postale de Van Duyl et se félicite de l'amélioration de sa santé. Il lui préconise de changer de lieu de séjour et l'invite à venir au Familistère avec son épouse. Il répond aux questions posées par Van Duyl dans sa lettre du 26 septembre 1885 sur la participation aux bénéfices et sur le collectivisme, et il caractérise son socialisme.

Godin annonce à Fougerousse que le journal Le Devoir va publier des articles sur le mouvement coopératif en Angleterre qui pourraient être utiles aux sociétés coopératives de France. Il lui demande de lui communiquer les adresses de sociétés coopératives. Dans le post-scriptum daté du 7 janvier 1886, Godin explique à Fougerousse qu'il a eu de la peine à trouver son adresse, que le départ de la lettre a été différé et que sa demande devient urgente ; il lui recommande d'adresser quelques mots provisoires aux sociétés coopératives en attendant les statuts définitifs de la Fédération des sociétés coopératives.

Godin écrit au directeur du Times à propos de deux articles sur le Familistère parus dans le journal, sérieux, mais prétendant que Godin est hostile à la religion : Godin affirme au contraire que la pensée religieuse tient une place importante au Familistère.

Godin rappelle au ministre de l'Instruction publique que, suivant un arrêté du 13 juillet 1883, les écoles du Familistère comptent parmi les établissements scolaires dans lesquels les instituteurs et institutrices peuvent contracter et réaliser leur engagement décennal. Il lui explique que le nombre de maîtres et maîtresses pouvant bénéficier de cet avantage est fixé à quatre alors que les écoles comptent six classes et peuvent avoir sept enseignant·es. Il lui demande de modifier le décret en ce sens au moment où un jeune instituteur breveté se voit refuser l'autorisation de contracter au Familistère en raison de la limite fixée par l'arrêté.

Godin accuse réception de la carte postale de Dadant du 15 janvier 1885 lui demandant de lui envoyer des timbres postaux ou du papier monnaie américains ou canadiens qu'il lui échangera contre des valeurs françaises. Godin lui envoie des billets de 5 et 2 dollars et des timbres. Il le remercie pour ses articles sur le Familistère parus dans des journaux des États-Unis.

Godin accuse réception de la lettre de Pitman du 6 janvier 1886 et du numéro du journal The Times, que des amis de Londres lui avaient déjà envoyé. Il le félicite pour la qualité de l'article et lui explique qu'il a écrit au directeur du Times pour rectifier une erreur relative à son opposition à toute religion. Il revient sur des inexactitudes de l'article : il n'y a que 4 ou 5 des 550 enfants du Familistère qui ne soient pas baptisés ; l'exclusion du prêtre catholique dans les quelques funérailles civiles a été motivée par un spiritualisme élevé et non par l'athéisme.

Godin rappelle à son correspondant qu'il échange le journal avec le Bulletin municipal de la ville de Paris et l'informe qu'il voudrait envoyer certains numéros au domicile de chacun des conseillers municipaux. Il lui demande leur adresse.

Godin envoie à Fougerousse la cotisation de la Société du Familistère à la chambre consultative et à la chambre économique de la Fédération des sociétés coopératives de consommation pour les deux premiers semestres de l'année, la société de consommation du Familistère comptant 850 membres. Il recommande à Fougerousse de publier une circulaire indiquant les adresses auxquelles doivent être envoyées les cotisations. Il lui rappelle sa lettre du 5 janvier 1886.

Godin répond tardivement à la lettre de Lasne du 23 décembre 1885, le remercie d'avoir représenté la Société du Familistère à la chambre consultative de la Fédération des sociétés coopératives de consommation, et évoque l'emploi qu'il sollicite. Il lui explique qu'il charge Deynaud, qui va assister à la réunion coopérative du lendemain au 10, rue de Nesle à Paris, de l'entretenir d'un poste à la correspondance de l'usine du Familistère de Guise aux appointements de 150 à 200 F par mois.

Godin explique à son correspondant que sa famille est originaire des environs de Guise, qu'il y a un grand nombre de Godin en France, mais qu'il ne connaît pas le lien de parenté qui peut exister entre eux.

Godin accuse réception de son compte courant dans la Société du Familistère arrêté au 30 juin 1885, qui présente un solde créditeur de 3 377 413, 74 F.

Godin remercie Rasetti de lui avoir ouvert les colonnes de son journal et lui adresse un article en réponse à celui du numéro du 9 janvier 1886 du journal de Londres The Spectator. Il lui envoie des documents sur le Familistère : l'étude sociale n° 1, Mutualité nationale et un opuscule lui faisant suite, et un numéro du journal Le Devoir. Il lui propose d'échanger Le Courrier de Londres avec Le Devoir.

Godin rappelle au directeur du Courrier de Londres que le numéro du 16 janvier 1886 de son journal a publié sa lettre au directeur du Times en réponse à des articles sérieux mais l'accusant de matérialisme parus dans le journal. Il lui demande de publier sa réponse à un article du numéro du 9 janvier 1886 du journal The Spectator affirmant qu'il n'a même pas abordé la question sociale.

Godin remercie Morlon pour sa lettre du 17 janvier 1886. Il lui demande de lui indiquer les numéros du Devoir qui ont enfreint la ligne pacifique du journal.

Godin répond à la lettre de Desgranges de la veille. Il l'informe qu'après examen des documents qu'il a envoyés, il estime qu'il n'a pas les aptitudes d'un ouvrier en mesure de participer à la fabrication des suspensions et des lampes mais plutôt celles d'un employé, et qu'il ne peut lui offrir un emploi.

Sur des actions du canal de Panama. Sur la correspondance adressée à lui-même, à Émile Godin et à la Société du Familistère Godin et Cie.

Godin répond à la lettre de Destrem du 15 janvier 1886. Il lui transmet ses vœux de succès et ceux de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin répond à la lettre de Robbins du 6 janvier 1886. Il lui adresse un document sur l'association du Familistère et les deux derniers numéros du journal Le Devoir. Il lui propose l'échange du Devoir avec The Age of steel.

À propos des adresses de sociétés coopératives attendues par Godin et promises par Fougerousse dans sa lettre du 22 janvier 1886. Godin désire avoir une liste avec des adresses complètes, notamment pour les sociétés situées dans des grandes villes comme Paris ou Lyon.

Godin répond à la lettre de Cridge du 7 décembre 1885 : il lui adresse Les socialistes et les droits du travail, l'étude sociale sur le Familistère, les trois derniers numéros du journal Le Devoir.

Godin informe Rasetti qu'il n'a pas répondu à sa lettre du 21 janvier car il n'avait pas l'occasion de placer des numéros du Courrier de Londres [contenant la réponse de Godin au Spectator]. Il lui annonce que le journal Le Devoir lui est désormais servi en échange avec Le Courrier de Londres.

Godin répond à la lettre de Fougerousse du 25 janvier 1886. Il respecte le sentiment qui l'engage à ne pas lui communiquer l'adresse des sociétés coopératives mais il lui fait remarquer que sa décision est contraire aux décisions prises dans le premier congrès des sociétés coopératives. Il l'informe qu'il donne mandat à Lasne de prendre copie des 250 adresses.

Godin demande à son correspondant de lui communiquer des renseignements sur Isidore Lasne, auparavant employé chez lui.

Godin répond à la lettre de Lasne du 25 janvier 1886 relative à l'emploi qu'il doit occuper au Familistère : il l'informe qu'il va compléter les renseignements qu'il possède sur lui. Il lui demande de dresser la liste des 250 coopératives enregistrées au bureau des chambres consultative et économique avec leur adresse complète, que Fougerousse refuse de lui communiquer. Godin rappelle que la Société du Familistère a payé sa cotisation et que sa demande est conforme à la décision du rapport du premier congrès des sociétés coopératives. Il souhaite communiquer aux sociétés coopératives des documents pouvant leur être utiles.

Godin accuse réception des lettres de Champury des 30 décembre 1885 et du 25 janvier 1886. Il le remercie de ses vœux et lui adresse les siens. Il lui annonce que Guyard sera bienvenu au Familistère. Sur l'éloignement des républicains de toute fonction depuis 1870. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin accuse réception de trois spécimens de photographies. Il lui annonce qu'il pourrait commander des épreuves de la vue n° 2621 s'il pouvait l'obtenir sur carton et non vernie.

Godin demande à Bonnard-Bidault de lui envoyer les noms et adresses de toutes les sociétés coopératives de France.

Godin expose à de Boyve le conflit l'opposant à Fougerousse à propose d'une liste d'adresses de sociétés coopératives que celui refuse de lui communiquer. Il lui demande s'il peut lui communiquer ces adresses, afin qu'il puisse envoyer aux sociétés coopératives les numéros des 10, 17 et 24 janvier, qui rendent compte du mouvement coopératif en Angleterre.

Godin accuse réception des lettres de Vogelweith des 22 et 26 janvier 1886. Sur un four de boulangerie : il décline sa proposition d'un maçon pour construire le four, lui indique qu'il attend de lui l'envoi des modèles de four et l'informe qu'il a vu le garçon boulanger et qu'il est prêt à l'accepter.

Godin s'étonne de ne pas avoir reçu le Courrier de Londres du samedi précédent alors qu'il avait accepté l'échange avec le journal Le Devoir.

Godin informe Courtois qu'il lui a fait adresser les numéros du journal Le Devoir contenant ses études sur l'hérédité de l'État. Il lui envoie l'étude sociale n° 6, Ni impôts, ni emprunts qui rassemble ces études.

Godin répond à la lettre de Duchêne du 10 janvier en faveur des bibliothèques scolaires. Il lui envoie un ensemble d'ouvrages.

Sur des actions du canal de Panama appartenant à Godin.

Godin envoie à Colfavru la brochure Ni impôts, ni emprunts qui pourrait, avec les numéros du journal Le Devoir qui lui sont adressés, lui être utile pour le projet qu'il compte porter devant les chambres.

Godin accuse réception de l'ouvrage The cooperative commonwealth envoyé par Gronlund. Il lui envoie le numéro du journal Le Devoir qui mentionne le livre et quelques-uns de ses ouvrages.

Sur le refus de Fougerousse de communiquer à Godin la liste des noms et adresses des sociétés coopératives. Godin conteste les arguments de Fougerousse en faveur de ce refus : le journal Le Devoir n'est pas une propriété personnelle ; le but de la Fédération est de faciliter les relations entre les sociétés coopératives, y compris les relations commerciales. Godin donne l'exemple de la Fédération coopérative de Vienne qui s'est approvisionnée en articles de bonneterie au Familistère. Godin proteste qu'il n'a pas besoin de se servir d'une délégation des sociétés coopératives françaises pour assister à un congrès coopératif en Angleterre, en témoignent les articles du Cooperative News, du Harper's magazine de novembre 1885, du Times des 5 et 11 janvier 1886, du Spectator du 9 janvier 1886, du Christian World du 14 janvier 1886 ou du Courrier de Londres des 16 et 23 janvier 1886. Il confirme sa demande des adresses des sociétés coopératives.

Godin remercie Lasne pour la liste d'adresses qu'il lui a envoyée. Sur l'emploi de Lasne : Godin autorise Lasne à venir à Guise s'il lui remet son casier judiciaire et s'il lui donne la possibilité de compléter ses renseignements sur lui.

Godin informe le maire de Guise que la sous-commission de l'Instruction publique pourra déposer son rapport et il lui demande de convoquer les commissions réunies.

Godin envoie à Richer pour l'un des abonnés à son journal L'hérédité de l'État et Ni impôt ni emprunts, brochures qu'il a soumises aux chambres. Sur l'hérédité de l'État.

Godin attire l'attention d'Edmond Turquet sur le cas d'Albert Patte, jeune homme de Lesquielles-Saint-Germain, qui peut prétendre à obtenir une bourse de l'État pour ses études. Le père d'Albert Patte est un ancien ouvrier menuisier, veuf, malade, qui a neuf enfants vivants.

Godin avertit Lagneau et Bourgeois que la lettre leur sera remise par Donneaud, membre du conseil de gérance qui se rend à Laeken pour examiner la situation de l'établissement. Godin ne s'oppose pas à la création d'un ensemble musical à Laeken, s'il se finance et s'administre par lui-même ; dans le cas contraire, il faudrait attendre une décision du conseil de gérance.

Godin accuse réception d'une photographie ; il envoie à Devries un mandat postal de 27,50 F pour recevoir 10 exemplaires de la photographie avec la légende « Le Familistère. Vue des jardins ».

Godin a reçu un exemplaire du journal The English labourers' chronicle. Il profite de l'occasion pour envoyer à Arch par l'intermédiaire du bureau de son journal des brochures relatives à l'hérédité de l'État et le moyen de mettre le sol à la portée de tous les citoyens. Il lui propose d'échanger em avec le journal Le Devoir.