Godin accuse réception de la lettre d'Hodgson Pratt du 11 septembre 1886. Il lui retourne l'extrait de la Pall Mall Gazette. Il lui demande si c'est lui qui lui a envoyé deux numéros du Daily News contenant le début du compte rendu du congrès de Hull, dont il voudrait avoir la suite. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin répond à la lettre circulaire d'Hodgson Pratt. Il lui explique que la question des classes ouvrières va éclipser la question de paix et d'arbitrage international pendant un temps. Il lui semble que les sociétés de paix et d'arbitrage doivent se diriger du côté de la paix civile au sein des nations plutôt que du côté de la paix internationale, comme l'indique le journal Le Devoir. Il ne croit pas qu'un congrès de la paix puisse avoir du succès dans le courant de l'année.

Godin répond à la lettre de Pratt du 17 juin 1887. Il lui envoie le numéro du journal Le Devoir du 13 juin 1886 qui contient le rapport sur l'inauguration de la Société de paix du Familistère dans sa forme actuelle.

Godin répond à la lettre d'Hodgson Pratt du 28 avril 1886. Il l'informe que le nombre total des adhérents à la cause de l'arbitrage international est de 5 030 au 31 décembre 1885, mais que ceux-ci s'engagent seulement pour présenter une pétition à la Chambre et qu'ils ne constituent pas une ligue organisée. Il ajoute que le groupe de la paix du Familistère comprend 300 membres, pour la plupart de simples ouvriers. Il lui confirme sa lettre du 21 avril 1886.

Sur la pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin accuse réception de la lettre de Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie. Il lui envoie cinq exemplaires de la pétition.

Godin n'a pas reçu de réponse à sa lettre du 24 janvier 1887 mais il espère que Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie sont toujours favorable au projet d'une entente entre patrons et ouvriers de l'industrie. Sur la pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin envoie à Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie le formulaire de la pétition. Il leur recommande de mentionner les qualités des signataires et donne l'exemple de la pétition du Familistère de Guise signée par les ouvriers, contremaîtres, ingénieurs et gérant des fonderies de Guise.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie ont écrit à Godin au sujet de sa proposition d'entente amiable des patrons de l'industrie de la fonderie pour le relèvement des salaires des ouvriers et ouvrières. Godin explique qu'il n'a pas recueilli assez de signatures mais qu'il a décidé d'adresser aux chambres une pétition signée par tous les ouvriers de la contrée. Il lui envoie le numéro du Devoir contenant la pétition.

Sur la pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin demande à Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie s'ils ont pu recueillir des signatures pour la pétition qu'il leur a envoyée le mois dernier.

Godin accuse réception des cartes postales de Vanderyst des 27 mai et 4 juin 1886 et la liste des abonnés du Messager que lui et Bertrand-Godar lui ont envoyée. Il l’informe qu’il a lu le numéro du journal consacré à Slade, numéro « qui ne peut faire que du bien ».

Godin répond à la lettre de Lasne du 24 octobre 1886 : il demande à Lasne de lui remettre sa note de frais correspondant à sa représentation à Paris de la Société du Familistère.

Godin répond à la lettre de Hargreaves du 5 mars 1887 : il lui envoie la série de dix études sociales, Mutualité sociale, Mutualité nationale et Solutions sociales. Il lui précise qu'il n'y a jamais eu de criminels au Familistère et qu'il n'existe donc pas de statistique sur le sujet.

Godin explique à Johnston qu'il ne peut s'occuper d'une exposition en Angleterre car la Société du Familistère doit faire face à la crise industrielle et qu'elle ne dispose pas de maison en Angleterre vendant ses produits. Il précise qu'autrefois une maison faisait à Londres 30 000 F d'affaires par an avec la Société du Familistère, mais qu'elle a disparu.

Johnston a demandé à Godin une description des ateliers du Familistère. Godin lui explique que les usines du Familistère n'ont rien de singulier, sinon leur comptabilité qui organise la participation des ouvriers aux bénéfices, et que la machine à mouler n'est remarquable que par sa construction, qui n'est pas patentée en Angleterre. Il estime que le plus important pour la propagande de l'association du Familistère consiste dans les avantages que la population ouvrière retire des bienfaits de l'association.

Godin accuse réception de la lettre de Murray Templeton. Il l'informe que lui et son père peuvent visiter le Familistère au début du mois de mai prochain. Il lui recommande d'arriver au plus tôt le jeudi 5 mai, après la fête du Travail, pour voir les ateliers et les services du Familistère en activité. Il le remercie pour l'envoi de ses Essays et lui adresse l'étude sociale Le Familistère.

Godin répond à la lettre de Guttin de décembre 1886. Sur l'abonnement de Guttin au journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il ne peut envoyer au Familistère sa femme et ses deux enfants et faire échange de l'un d'eux avec un enfant du Familistère.

Godin répond à la lettre de Lovell du 14 mai 1886 qui annonçait l'envoi d'un prospectus. Sur une lettre de Lovell parue dans The Credit foncier of Sinaloa du 25 mai relative à Godin. Godin veut comprendre pourquoi Lovell associe l'édition de Solutions sociales et la Pacific colony. Dans le post-scriptum, il demande à Lovell des explications relatives à l'annonce d'une édition en 12 numéros de Solutions sociales.

Godin envoie à Lovell un chèque de 2 000 F ainsi qu'il lui avait promis [pour financer l'édition américaine de Solutions sociales]. Il lui suggère d'envoyer des livres à Londres.

Godin souhaite obtenir de Desbois des renseignements pour appliquer son système de taille de poiriers, exposé dans la brochure de Roy-Chevrier. Il l'interroge sur le pincement des bourgeons.

Godin rappelle à Jules Baele que dans sa carte postale du 21 avril répondant à sa lettre du 19 avril 1886, il lui avait promis de lui envoyer des renseignements sur le Vooruit, aussitôt passé les travaux de son congrès.

Godin répond à la lettre de Baele du 10 mai 1886. Il le remercie de sa promesse de traduire [en néerlandais] les statuts du Vooruit. Il lui propose de prendre en charge les frais de voyage de la personne du Vooruit qui pourrait venir étudier le Familistère.

Godin répond à la lettre que Cabanis lui a écrite le 18 mai au nom de la chambrée La Solidarité, dont tous les membres adhèrent à la ligue de la paix et de l'arbitrage. Il attire son attention sur le numéro du journal Le Devoir du 11 avril 1886 qui indique que la cotisation de chacun des membres de la Société de paix et d'arbitrage du Familistère est fixée à 1,20 F par an pour couvrir les frais d'abonnement au Devoir. Il demande à Cabanis s'il faut simplement mentionner l'adhésion de la chambrée aux idées de paix et d'arbitrage ou si elle veut faire partie des membres actifs de la Société de paix du Familistère.

Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Carlier qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Carlier pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel. Il lui demande de lui communiquer l'adresse de H. E. Berner, parlementaire norvégien, à Bruxelles ou à Kristiana [Oslo].

Carlier a écrit à Godin qu'il ne peut soutenir le projet de propagande du système électoral qu'il préconise pour éviter de provoquer la dissolution de son association fondée en faveur de la représentation proportionnelle. Godin lui explique que son système n'est pas contraire à l'idée de représentation proportionnelle. Il lui promet l'envoi de la brochure rassemblant ses études sur la question. Il le remercie pour les renseignements sur monsieur Berner.

Godin explique à Chuquet que son départ du Familistère l'a surpris, qu'il n'est pas question d'ouvrir une maison à Paris et que la crise industrielle ne permet pas de recruter de nouveaux employés.

Godin n'accepte pas le prix de 120 F les 1 000 exemplaires proposé par Baré pour l'impression d'un règlement. Godin compare le travail à celui d'un numéro du journal Le Devoir et lui propose 90 F les 1 000 exemplaires.

Godin répond à la lettre de Falise de la veille. Il l'avertit qu'il ne sera pas possible de visiter les établissements de la Société du Familistère le lundi 3 mai 1886 en raison de la fête du Travail.

Godin envoie à Gaillard trois brochures « sur la transformation du mode de se procurer des ressources publiques » et les numéros mensuels du journal Le Devoir consacrés à la paix depuis janvier 1887 et les numéros du journal depuis le 1er mai 1887. Il souhaite que des députés s'entendent pour proposer des réformes à la Chambre et il demande à Gaillard pourquoi H. Maret n'a pas reproduit sa proposition d'hérédité de l'État. Gaillard estime que la travail parlementaire devrait s'effectuer dans des grandes commissions : Godin pense qu'il faudrait plutôt une nouvelle organisation du suffrage universel par scrutin national avec bulletin de liste d'environ dix noms et renouvellement annuel par moitié ; il lui rappelle qu'il lui avait envoyé sur le sujet La réforme électorale et Le scrutin national.

Sur des travaux dans une propriété de Godin : Godin demande à Menu de s'entendre avec son fermier à ce sujet.

Godin informe l'agent voyer qu'il est allé à Esquéhéries pour constater que les travaux du chemin ne devaient pas empiéter sur sa propriété.

Godin répond à la lettre de Woods du 18 mai 1886. Sur l'enseignement de l'économie sociale aux jeunes gens aux États-Unis et en France. Il le remercie pour l'envoi de coupures de journaux qu'il pense utiliser dans le journal Le Devoir. Il le remercie de l'avoir nommé membre correspondant de l'Institute of social science.

Godin adresse à l'administrateur de la société anonyme du Courrier de l'Aisne ses dix actions pour en percevoir les intérêts et dividendes pour l'exercice 1885.

Godin confirme à Dupont sa lettre recommandée du 12 mai 1886 contenant ses dix actions dont il souhaite percevoir les intérêts et dividendes.

Godin accuse réception de la lettre de Dupont du 22 mai 1886.

Godin informe Jules Menu qu'il envoie au maire d'Esquéhéries la réponse à sa lettre du 27 février. Il lui indique que le prix proposé est inférieur au coût d'achat du terrain de sa propriété.

Godin commande du tabac pour le compte de Lefèvre, débitant à Esquéhéries, pour un montant de 441,10 F.

Godin remercie Zeller pour sa lettre du 16 août 1886. Il l'informe que Demolon a résolu de rester au Familistère et que ce dernier va en informer Vézier.

Godin annonce à Vézier que Demolon a décidé de rester au Familistère.

Godin recherche un macfarlane en caoutchouc blanc pour son cocher : il demande à La Belle jardinière de lui envoyer son catalogue correspondant.

Godin répond à une lettre récente de Gronlund. Il lui envoie un billet de 100 F et le remercie de lui avoir communiqué la carte de Stanton. Il lui demande de lui envoyer des exemplaires des journaux contenant une pétition. Il souhaite avoir des nouvelles de sa situation actuelle à Paris. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.

Godin répond à la lettre de Gronlund du 13 septembre 1886. Gronlund a proposé à Godin de séjourner au Familistère en échange d'une traduction de ses écrits. Godin se demande si Gronlund serait un bon interprète de sa pensée et fait aussi valoir les difficultés d'une édition de ses œuvres en anglais : il donne l'exemple de Solutions sociales, traduit aux États-Unis depuis douze ans. Il lui demande combien de temps il lui faudrait pour traduire son livre Le gouvernement. Il lui explique qu'il n'a pas examiné la question après sa lettre du 12 avril 1996 car il a été absent de Guise un mois et qu'il a été ensuite débordé.

Godin répond à la lettre de Gronlund du 23 septembre 1886. Sur la traduction par Gronlund des écrits de Godin : Godin accepte de faire un essai d'un ou deux mois avec Gronlund et le prévient que ses traductions devront recevoir l'approbation de ses amis d'Angleterre.

Godin répond à la lettre de Gronlund du 23 mai 1886. Il regrette que la santé de sa femme ne soit plus satisfaisante [pour venir au Familistère]. Il retourne à Gronlund son portrait photographique.

Godin adresse à Lécuyer et Cie un chèque de 1 250 F, montant d'un quart des actions qu'il a souscrites auprès de la Compagnie du chemin de fer de Mézières à Tergnier.

Sur un versement à faire à la Compagnie du chemin de fer de Mézières à Tergnier.

Godin répond à la lettre de Fabre des Essarts du 8 septembre 1886. Il l'informe qu'il peut visiter le Familistère. Il lui précise que le Familistère n'est pas une Icarie : « C'est une association de travailleurs et non pas une utopie. » Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il lui envoie l'étude sociale Le Familistère.

Godin est surpris de ne pas avoir de nouvelles de la biographie que devait éditer Vanier [dans la galerie Les Hommes d'aujourd'hui], depuis sa lettre du 28 juin 1886.

Godin informe Vanier qu'il a reçu de Gagneur une épreuve de son portrait pour la galerie Les Hommes d'aujourd'hui, qu'il juge meilleur que le précédent. Il fait une observation sur le bleu de ses yeux et demande que son ouvrage principal, Le gouvernement, soit mentionné. Il est dans l'attente de l'épreuve de sa biographie.

Godin répond à la lettre de Colin du 7 septembre 1886. Il lui rappelle que dans sa précédente lettre, il lui indiquait que le montant de ses appointements ne pouvait constituer une difficulté entre eux. Il lui accorde les 190 F mensuels qu'il désire.

Godin accepte que Colin arrive à Guise à la date indiquée dans sa lettre du 12 novembre 1886. Il l'informe que son installation sera facile, soit au Familistère, soit en ville.

De retour d'Auvergne, Godin trouve les bulletins de notes et les certificats d'études de Colin. Il regrette que Colin soit venu en son absence. Il lui confirme qu'il souhaite l'accueillir quand il sera libéré du service militaire. Il fait référence à la lettre de Colin du 20 juin 1886.