Godin informe Ferdinand de Lesseps qu'il reçoit des articles de presse hostiles à la Compagnie du canal de Panama parus dans Le Conseiller des actionnaires de Suez et de Panama et dans L'Économiste français. Godin soupçonne que ces envois sont faits par des employés infidèles de la Compagnie. « Je me suis intéressé à l'œuvre grandiose que vous avez entreprise, moins par spéculation que par sympathie pour le but que vous poursuivez. » Il lui demande des éclaircissements sur ces manœuvres que n'évoque pas le Bulletin du canal interocéanique.

Godin rappelle à Guyétant qu'il lui a fourni un camée en décembre 1878. Il souhaite que Guyétant fasse un camée de même dimension reproduisant un portrait de femme de trois-quarts exécuté grandeur nature en médaillon. Il lui indique qu'il lui fournira le plâtre de ce portrait. Il lui demande le prix d'exécution du camée.

Godin répond à la lettre d'Ugo Rabbeno du 10 août 1887. Il l'assure qu'il sera le bienvenu au Familistère et qu'il fera en sorte de s'y trouver le 15 septembre 1887. Il le remercie pour l'envoi d'ouvrages et il lui adresse l'étude sociale Le Familistère.

Godin confirme à Tisserant la lettre que lui a écrite Marie Moret une quinzaine de jours auparavant. Il lui fait part de son inquiétude en raison de son silence. Il lui demande comment il pourrait, en raison de la crise industrielle, faire remise de tout ou partie des intérêts que celle-ci lui doit, sans que ceci puisse lui être reproché par ses héritiers. Il lui transmet les sentiments affectueux de Marie Moret, d'Émilie Dallet et de Marie-Jeanne Dallet.

Godin informe la Compagnie du canal de Panama qu'il souscrit 23 obligations de son prochain emprunt et qu'il a demandé à Offroy et Cie de lui verser la montant de la souscription.

Sur le compte de Godin. Godin informe Offroy et Cie qu'il souscrit 23 obligations de la Compagnie du canal de Panama à 432,30 F chacune. Il demande à la banque de verser 9 942 F à la Compagnie.

Godin informe l'agent voyer qu'il est allé à Esquéhéries pour constater que les travaux du chemin ne devaient pas empiéter sur sa propriété.

Godin accuse réception de la lettre de Minon de la veille. Il attend sa venue le 3 août 1887.

Lettre de licenciement adressé par Godin à Antoine Barbary, conformément à l'article 52 des statuts de la Société du Familistère de Guise.

Sur des travaux dans une propriété de Godin : Godin demande à Menu de s'entendre avec son fermier à ce sujet.

Godin communique à Matty des informations sur des travaux menés dans une pâture par l'agent voyer du Nouvion-en-Thiérache.

Godin invite Deville à venir discuter avec lui à Guise [de l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir]. Il lui annonce qu'il lui remboursera ses frais de voyage et qu'il l'indemnisera 7 F par jour pendant le temps de sa visite de quinze jours ou un mois. Il lui demande de s'adresser à Doyen à son arrivée.

Godin envoie à E. Carré et Cie un mandat postal de 39 F pour solde de leur facture du 12 juillet 1887.

Godin demande à son correspondant s'il veut être candidat à un emploi d'instituteur au Familistère. Il souhaite obtenir des renseignements sur son expérience professionnelle.

Godin a appris que Desmasures avait refusé de publier des articles contre la Société du Familistère, articles qui paraissent aujourd'hui dans le Petit Nouvelliste, journal réactionnaire publié à Saint-Quentin. Godin y voit une manœuvre contre le parti républicain et il demande à Desmasures de lui désigner la personne qui lui a proposé ces articles.

Godin accuse réception de la lettre de Laporte du 9 juillet 1887. Il lui envoie un mandat postal de 200 F. Il l'encourage à se consacrer au travail pour obtenir une position dans l'administration des chemins de fer. Il lui adresse les compliments de Marie Moret.

Godin accuse réception des intérêts de ses 769 actions de la Compagnie du canal de Panama.

Godin s'excuse du délai de sa réponse à la lettre de Davaud du 23 juin 1887 et du retard de la parution de son article dans le journal Le Devoir. Il lui explique que son article sur la nouvelle frontière allemande a une nuance belliqueuse et surtout qu'il a été embarrassé sur la question de l'exposition d'économie sociale car il a été nommé comme Benoît Malon membre du 11e groupe [du jury de l'Exposition universelle de 1889] présidé par Léon Say, et qu'il n'attend rien de l'exposition. Il lui demande de lui donner des éclaircissements sur son article à ce propos.

Sur une ancienne correspondance entre Deville et Godin et une proposition de Deville. Godin demande à Deville s'il a lu suffisamment le journal Le Devoir et ses ouvrages pour savoir s'il est en communion d'idées avec lui et prendre la rédaction du journal. Il lui demande également quelles seraient ses conditions pour venir habiter au Familistère et l'interroge sur sa situation familiale.

Godin indique à Caron qu'il a écrit à son oncle Leclere pour savoir si elle pouvait accepter un emploi d'institutrice au Familistère. Il lui explique qu'il s'agit de tenir la classe mixte des enfants de 7 à 8 ans, que les classes fonctionnent tous les jours sauf l'après-midi de jeudi et le dimanche, qu'il n'y a pas de vacances, que les employés de l'association du Familistère payent le loyer de leur appartement et se chargent de leurs repas et que les appointements correspondant à l'emploi sont de 100 F par mois au minimum. Il lui demande de lui communiquer les moyens de se renseigner sur elle.

Godin répond à la lettre de Delozanne du 2 juillet 1887. Il lui fait observer qu'en tant que lecteur du journal Le Devoir depuis plusieurs d'années, il a dû remarquer qu'il s'occupe exclusivement des questions d'intérêt social, et qu'il ne peut engager les gens à placer leurs ressources dans des entreprises financières qui ne seraient pas placées sous la responsabilité de l'État.

Godin explique à Chuquet que son départ du Familistère l'a surpris, qu'il n'est pas question d'ouvrir une maison à Paris et que la crise industrielle ne permet pas de recruter de nouveaux employés.

Sur les actions de la Compagnie du canal de Panama de Godin. Il informe le président-directeur de la compagnie que ni lui ni Marie Moret ne pourront assister à l'assemblée générale du 21 juillet ; il lui envoie un pouvoir et lui demande d'adresser un pouvoir à Marie Moret, qui possède 170 actions et a droit à 5 voix.

Godin retourne à Destriché la nouvelle Jacques qu'elle lui a envoyée le 1er juillet 1887. Il lui explique que le journal Le Devoir doit présenter de la variété et qu'il n'est pas nécessaire de publier une nouvelle sur le sujet de l'association, déjà abondamment traité.

Godin rappelle à Leclere qu'au mois d'août 1886, il lui avait proposé pour institutrice une de ses nièces âgée de 20 ans et pourvue du brevet supérieur. Il l'informe qu'une place est actuellement vacante au Familistère.

Godin informe Bourneville que le journal Le Devoir va recommander la lecture du Manuel pratique de la garde malade. Il lui demande quel prix il doit indiquer pour l'ouvrage. Il le remercie également pour l'envoi du Palmarès des écoles professionnelles des infirmières de la ville de Paris. Il lui adresse l'étude sociale Le Familistère et lui indique que 1 800 personnes vivent dans les habitations de l'association du Familistère, que celle-ci comprend un personnel ouvrier important au-dehors, qu'elle possède des services d'assurance mutuelle parmi lesquels le service médical, mais que ce dernier est incomplètement organisé car les médecins se trouvent en ville. Il lui demande s'il peut le mettre en rapport avec une infirmière expérimentée ou avec un médecin.

Godin informe Matty qu'il peut clôturer un terrain [à Esquéhéries] et qu'il peut se concerter avec Hauet pour qu'il fasse commencer les travaux sur le terrain entré en possession de la commune. Il adresse ses compliment à Matty et à sa femme.

Godin remercie Acland pour sa lettre du 20 juin 1887. Il se réjouit que madame Acland ait recouvré la santé. Il l'informe que Trübner et Cie a déjà mis en vente la traduction anglaise de Solutions sociales éditée à New York par John Lovell et Cie, ouvrage publié avec la traduction de l'étude sociale Le Familistère, et qu'en conséquence, il faut ajourner le projet de Swan Sonnenschein de publier la traduction de cette étude sociale.

Godin remercie Bullock Hall pour la double information contenue dans sa lettre du 23 juin 1887. Il l'informe que Marie Moret a reçu le livre qu'il lui a adressé et qu'elle lui a envoyé une carte pour le remercier.

Godin informe Véziers qu'il va avoir besoin d'une institutrice pour la classe des enfants de 7 à 8 ans. Il précise que la fonction est rémunérée 100 F par mois au moins et que la personne aura à payer le loyer de son logement.

Godin envoie à Daubenfeld sous pli recommandé une lettre qu'il avait gardée par inadvertance.

Godin répond à la lettre de Pratt du 17 juin 1887. Il lui envoie le numéro du journal Le Devoir du 13 juin 1886 qui contient le rapport sur l'inauguration de la Société de paix du Familistère dans sa forme actuelle.

Godin informe Daubenfeld qu'il envoie à son père les bulletins joints à sa lettre du 8 mai 1887.

Godin remercie Haret pour l'envoi de son catalogue des produits ignifugeants. Il lui explique qu'il veut revêtir d'un tel produit les boiseries et les décors d'un théâtre pouvant contenir 1 000 personnes. Il lui envoie un mandat postal de 10 F pour recevoir cinq litres de l'enduit ininflammable n° 4 afin de faire un essai.

Godin annonce à René Minon qu'il l'accepte pour occuper un emploi d'instituteur au Familistère rémunéré 120 F par mois pour commencer. Il précise que l'instruction au Familistère exige de la bienveillance.

Godin répond à la lettre de Hodgson Pratt du 8 qui contient l'adhésion de la Société de la paix du Familistère de Guise au projet de la Fédération des sociétés de paix.

Godin répond à la lettre que Cabanis lui a écrite le 18 mai au nom de la chambrée La Solidarité, dont tous les membres adhèrent à la ligue de la paix et de l'arbitrage. Il attire son attention sur le numéro du journal Le Devoir du 11 avril 1886 qui indique que la cotisation de chacun des membres de la Société de paix et d'arbitrage du Familistère est fixée à 1,20 F par an pour couvrir les frais d'abonnement au Devoir. Il demande à Cabanis s'il faut simplement mentionner l'adhésion de la chambrée aux idées de paix et d'arbitrage ou si elle veut faire partie des membres actifs de la Société de paix du Familistère.

Godin a lu dans le journal Le Temps que Troost avait fait un rapport sur le produit nommé Ignifuge censé rendre ininflammables les décors de théâtre. Il lui demande l'adresse du fabricant ou la recette de fabrication si le produit est dans le domaine public.

En réponse à la lettre du préfet de l'Aisne du 2 juin 1887, Godin lui transmet des documents relatifs à Léon Alfred Montigny, candidat à l'École des arts et métiers de Châlons et à une bourse d'études.

Godin annonce à Destriché que sa nouvelle Justin pourrait être publiée dans le journal Le Devoir à condition qu'elle soit suffisamment brève.

Godin a lu la lettre de Chevrot du 25 mai 1887 et le projet de compte rendu de l'association du Familistère qu'il lui retourne avec ses corrections. Il l'autorise à emprunter ce qu'il souhaite au journal Le Devoir. Il adresse ses compliments à Chevrot et au docteur Villeneuve.

Godin envoie à Gaillard trois brochures « sur la transformation du mode de se procurer des ressources publiques » et les numéros mensuels du journal Le Devoir consacrés à la paix depuis janvier 1887 et les numéros du journal depuis le 1er mai 1887. Il souhaite que des députés s'entendent pour proposer des réformes à la Chambre et il demande à Gaillard pourquoi H. Maret n'a pas reproduit sa proposition d'hérédité de l'État. Gaillard estime que la travail parlementaire devrait s'effectuer dans des grandes commissions : Godin pense qu'il faudrait plutôt une nouvelle organisation du suffrage universel par scrutin national avec bulletin de liste d'environ dix noms et renouvellement annuel par moitié ; il lui rappelle qu'il lui avait envoyé sur le sujet La réforme électorale et Le scrutin national.

Godin donne à Noblet des conseils sur l'organisation d'une cuisine alimentaire.

Godin répond à la lettre de Bullock Hall du 16 mai 1887. Il l'informe qu'il lui a adressé l'étude sociale Le Familistère et les deux derniers numéros du journal Le Devoir.

Godin envoie à Carré et Cie un mandat postal de 130,10 F pour solde de sa facture du 14 mai 1887.

Godin remercie Ricard pour sa lettre du 12 mai 1887. Il l'informe qu'un élève de l'École des arts et métiers de Châlons devrait pouvoir trouver un emploi dans l'usine de Guise au mois d'octobre prochain, s'il a les qualités d'initiative, de savoir et de caractère suffisantes pour remplir une fonction de direction.

Godin remercie Daubenfeld pour les documents qu'il lui a envoyés. Il l'autorise à venir faire un essai dans l'usine de Guise.

Godin accuse réception de la lettre de Babut. Il l'informe que les articles qu'il lui envoie exigent une traduction et ne peuvent être publiés immédiatement. Il promet de lui adresser les numéros mensuels du journal Le Devoir consacrés à la paix et l'étude sociale L'arbitrage international et le désarmement européen.

Godin envoie à Derogy un mandat postal de 5,35 F pour solde de sa facture du 7 mai 1887. Il l'interroge sur la dureté des verres qu'il utilise.

Godin souhaite obtenir de Desbois des renseignements pour appliquer son système de taille de poiriers, exposé dans la brochure de Roy-Chevrier. Il l'interroge sur le pincement des bourgeons.