Remercie Émile Acker d'avoir pressé la réalisation de l'épreuve de l'en-tête du papier à lettres commandé [lettre du 24 septembre 1898] et lui retourne le bon à tirer en 500 exemplaires. Envoie un chèque de 31,35 F pour solder la commande des 500 feuilles de papier à lettres et de 20 ramettes de papier pelure collé et satiné. Demande la date d'expédition de la commande.

Prie Émile Acker de presser l'envoi du papier à lettres à en-tête commandé [lettre du 24 septembre 1898] et propose de faire un envoi séparé de celui du papier pelure.

Passe commande de 500 feuilles de papier à lettres similaires à celles qu'Émile Acker avait fournies à Marie Moret l'année dernière [1897], pour un prix de 11,35 F. Demande l'envoi d'une épreuve de l'en-tête pour le bon à tirer, la confirmation du prix et le délai d'expédition. En post-scriptum, commande 20 ramettes de papier pelure semblable à celui sur lequel elle écrit sa lettre et demande confirmation du prix (20 F les 20 ramettes).

Informe qu'elle n'a pas l'intention de vendre ou de louer sa propriété de Lesquielles-Saint-Germain.

Avant achat du cliché, Marie Moret désire s'assurer qu'il s'agit bien du bon portrait de Godin et qu'il est en bon état. Demande le nombre de clichés de Godin, vu de face, grandeur carte de visite, en possession d'Émile Compiègne et s'il en existe sous d'autres vues et en autres grandeurs.

Accuse réception des clichés de Godin commandés et remercie Émile Compiègne pour l'emballage soigné.

Émile Compiègne ne pouvant fournir les diapositives sur verre des cinq portraits de Godin (deux de profil, deux de trois-quarts, un de face), Marie Moret doit différer son choix définitif. Demande le coût des cinq clichés.

Réponse à la lettre du 12 mai 1898 d'Émile Compiègne et à l'envoi de 5 portraits photographiques demandés : le portrait de Godin qui satisfait le plus Marie Moret est la vue « i » mais elle déplore un jeu de lumière dans les yeux, créant une divergence. Pour vérifier que cela disparait bien à la projection, demande l'envoi de diapositives sur verre pour projection des 5 clichés envoyés.

Demande la mise à disposition du cliché du portrait de Godin vu de face au format carte de visite, fait par Émile Compiègne à Guise en mai 1878, pour réaliser des diapositives.

Envoie un mandat poste de 103 F en paiement des cinq clichés des portraits de Godin sur plaques de verre dans une boite de bois recommandée. Fais confiance au photographe pour l'emballage et l'expédition des clichés. Demande les dates des poses de Godin pour ces clichés.

Sur l'entretien du jardin [de la maison de Lesquielles-Saint-Germain] : nettoyage des allées, entretien du talus, taille des arbres.

Demande à Venet de remettre la planche contre la fenêtre de l'ancienne remise [de la maison de Lesquielles] qu'elle a vu détachée la veille.

Sur l'ouverture des fenêtres et persiennes de la maison de Lesquielles-Saint-Germain, à ne pas oublier de fermer en cas d'orage.

Prie instamment Venet de ne pas ouvrir les persiennes [de la maison de Lesquielles-Saint-Germain] pour protéger les fenêtres.

Marie Moret de passage la veille à Lesquielles-Saint-Germain : certaines allées n'étaient pas dégagées, la fenêtre de la remise a été débouchée, l'herbe doit être coupée et les orties déracinées. Invite Venet à faire faire le travail et à apporter sa facture chez elle en matinée à Guise.

Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : Benoît-Germain venu personnellement remettre une lettre de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée datée du 23 novembre 1897. Quinze jours s'étant écoulés depuis, Marie Moret souhaite renouveler sa démarche de réclamation auprès de la compagnie de chemins de fer. Joint une note dans laquelle sont résumés les faits principaux de l'affaire. La note est copiée à la suite de la lettre : 6 colis expédiés le 4 novembre 1897 de Guise à Nîmes, frais de transports réglés, reçus le 8 novembre ; une caisse ouverte et dépouillée d'un appareil photographique et de ses accessoires ; signalement d'objets disparus lancé le 13 novembre ; sans nouvelle au 22 novembre, envoi d'une lettre recommandée au chef de gare de Nîmes ; le 27 novembre, confirmation d'une indemnisation possible en cas d'échec de l'enquête ; à Guise, constat judiciaire du bon état de la caisse envoyée.

Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue. Insiste sur le besoin de bûchettes petites et sèches.

Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue.

Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue.

Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer le matin au 14, rue Bourdaloue.

À propos de la lettre de monsieur Prudhommeaux envoyée à Fabre et qui a touché Marie Moret : sur l'attention de la famille Moret-Dallet à son fils Jules Prudhommeaux, « toute naturelle entre personnes partageant sous beaucoup de rapports les mêmes sentiments » et l'amour que Fabre lui porte « comme s'il était son propre enfant », se réjouissant de ses venues à Nîmes.

Ne voulant pas manquer la visite de la famille Prudhommeaux au Familistère, prévue la deuxième quinzaine de septembre 1898, Marie Moret prévient son correspondant du voyage imminent de la famille Moret-Dallet en Belgique pour aller faire des vues du Familistère de Laeken-lez-Bruxelles. Marie Moret prévoit d'être de retour le 15 septembre 1898 mais son séjour en Belgique pourrait être prolongé de quelques jours s'il apparaissait nécessaire, après développement des clichés, de faire de nouvelles photographies. Demande à son correspondant son adresse de séjour dans l'Aisne afin qu'elle puisse l'informer de sa date de retour. Jules Prudhommeaux partant au Portugal, elle lui souhaite un bon voyage.

Arrivée le 10 septembre en Belgique, la famille Moret-Dallet a pu prendre des vues photographiques du Familistère de Laeken hier [11 septembre 1898] lors de la fête de l'Enfance mais la pluie empêche toute prise de vues aujourd'hui [12 septembre 1898]. Espère terminer cette tâche au plus vite pour être de retour au Familistère [de Guise] samedi prochain 17 [septembre 1898] vers 9 h du matin, et rencontrer la famille Prudhommeaux.

Réponse à la lettre de madame Louis du 29 décembre 1897 : vœux de nouvelle année adressée à la famille de madame Louis et à madame Cartigny. Prévient de l'envoi prochain d'un Almanach de la coopération.

Marie Moret en retard dans sa correspondance avec madame Louis mais en connexion avec elle. Demande de préparer ses appartements et ceux d'Émilie Dallet pour leur retour et de s'accorder avec Buridant. Prie madame Louis de présenter à Buridant ses meilleurs compliments. La santé est bonne mais durant deux semaines, Marie Moret et Marie-Jeanne Dallet ont souffert de l'influenza. Sur le « sectionnement » et les élections du début d'année 1898 à Guise. Meilleures pensées à la famille de madame Louis.

Prévient de l'arrivée à Guise de la famille Moret-Dallet samedi 21 [mai 1898] à 4 h 28 de l'après-midi : préparatifs pour le dîner pour lequel Flore Moret se joindra à elles, et pour les chambres à coucher des appartements de la famille. Au besoin, propose à madame Louis de demander de l'argent à Buridant.

Marie Moret toute à son travail le matin, elle n'a plus le temps pour sa correspondance, mais pense souvent à madame Louis. Ravie d'apprendre que tout le monde au Familistère est content de la direction de monsieur Colin. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour les bons soins apportés à son logement.

Indique ne pas avoir reçu le numéro des Annales des sciences psychiques de mars-avril 1898.

S'excuse du retard de sa correspondance avec Flore Moret. Sur le vol de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : l'enquête se poursuit. Mistral et soleil à Nîmes. Pascaly retenu à Paris par la maladie de sa femme. Informée par le journal Le Temps de la dissolution du conseil municipal de Guise. À propos de lettres de menaces mentionnées par Flore Moret.

Prévient Flore Moret de l'arrivée à Guise de la famille Moret-Dallet le samedi 21 mai 1898 à 4 h 28 de l'après-midi ou 6 h 30 si elle manque sa correspondance. Préviendra Marchand pour l'omnibus dès réception du bulletin des places du wagons-lits. Demande si Flore Moret sera avec elle au dîner du samedi et la journée du lendemain dimanche. Sur la lettre de Flore Moret du 27 avril 1898 : plaisir inexprimable de Marie Moret de lui procurer un fichu. Fabre rentré la veille, sa belle-sœur pourtant mourante allant temporairement mieux. Madame Pascaly toujours malade, à chaque abaissement de la température.

Souhaitait écrire à Flore Moret depuis longtemps mais sait qu'Émilie Dallet lui a envoyé une lettre récemment. Départ de Nîmes en préparation. Rhumatisme lancinant du bras de Marie Moret. Demande des nouvelles de Flore Moret et des élections à Guise.

Transmet à Flore Moret les mots de remerciements de Jules Pascaly : madame Pascaly va mieux car le temps est beau. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : la compagnie de chemin de fer a indemnisé la famille Moret-Dallet du montant des factures des objets disparus. Marie Moret avance dans ses recherches sur « l'affaire du Texas ». Sur les élections municipales à Guise et la nomination du prochain conseil municipal.

Vœux de nouvelle année à Flore Moret. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : Flore Moret a proposé de donner 50 F pour l'achat d'un nouvel appareil, mais Marie-Jeanne Dallet peut disposer d'un fonds alimenté par « M. Godin », et elle préfère prendre son temps pour se fixer sur un meilleur appareil. Touchée des souvenirs et vœux de bonne année de monsieur Devillers et de madame Roger. La femme de Pascaly toujours malade : Pascaly touché de l'intérêt de Flore Moret. Marie Moret transmet les vœux de nouvelle année de Pascaly et de Fabre à Flore Moret, et convoque aussi « nos aimés du monde spirituel »

Accuse réception des lettres, de la facture du 2 août 1898 et des envois de Fortin et Cie. Décide de garder la plume n° 5 et la plume celluloïd : envoie un chèque de 14,20 F pour solder la facture. Retourne les autres plumes et porte-plumes qui lui avaient été envoyés.

Demande l'envoi du plus récent catalogue d'articles de bureau de Fortin et Cie.

Accuse réception du catalogue d'articles de bureau demandé. Souhaite passer commande d'une nouvelle plume d'or mais hésite entre plusieurs modèles : demande à Fortin et Cie comment elle doit procéder pour les essayer et les régler.

Envoie un chèque de 17,50 F pour solder la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : savons antiseptiques, poudre de savon Raspail, brillantine.

Envoie un chèque de 20,90 F pour solder la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : vaseline, camphre, savons antiseptiques, poudre savon Raspail.

Envoie un chèque de 29,30 F pour solder la commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène à expédier au Familistère : brillantine, savons antiseptiques, poudre de savon, vaseline, mixture dessicative.

Envoie un chèque de 18,25 F pour la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : mixture dessicative, brillantine, camphre, papier Fayard.

Envoie un chèque de 36,55 F pour solder la commande de plusieurs produits de soins et d'hygiène : savons antiseptiques, brillantine, camphre, poudre savon Raspail, mixture dessicative, vaseline, ciment Delabarre, brosses à dents.

Accuse réception du mandat poste de 10 F pour le réabonnement de Glady Cavelier au Devoir, malgré la proposition de service gratuit. Décès du fils de Glady Cavelier : considérations sur le monde spirituel.

Annonce l'envoi avec cette lettre d'un exemplaire de La fille de son père. Marie Moret sensible au souhait de Glady Cavelier de la voir mais les voyages la fatiguent beaucoup : « Vous comprendrez, chère Madame, que c'est en esprit seulement - mais l'esprit, c'est l'être véritable - que je puis me dire avec vous de cœur. »

Accuse réception du relevé de son compte chez Guillaumin et Cie au 31 décembre 1897 : solde créditeur de 251,20 F. Passe commande du plus récent numéro de La Revue de statistique et du livre de Ferdinand Fabre Les Courbezon.

Commande de plusieurs ouvrages : Les Derniers jours de Pompéi, Les déclassées, Le rêve et la vie, Les Illuminés : récits et portraits et le dernier numéro de la Revue spirite.

Accuse réception des ouvrages précédemment commandés et passe une nouvelle commande : Le Livre des respirations d'Ernest Bosc et Romans ésotériques. Voyage en astral/em> de Marie-Antoinette Bosc.

Commande l'ouvrage de monsieur de Rochas d'Aiglun L’extériorisation de la sensibilité, édition augmentée de 1898.

Demande son relevé de son compte chez Guillaumin et Cie et passe commande de l'ouvrage Les Déformations de la langue française.

Commande l'ouvrage À quoi tient la supériorité des Anglo-Saxons d'Edmond Demolins et le plus récent numéro de la revue La science sociale, dirigée par Edmond Demolins, en vente chez Didot à Paris.

Envoie un chèque de 12,85 F pour la commande de 100 exemplaires de l'ouvrage La psychologie expérimentale.