FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_FAM 2005-00-123 (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à V. Boullanger un chèque de 3,60 F et commande 12 nœuds d'officier d'Académie.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme à Addison Van Name sa lettre du 1er mai 1900 et lui adresse la brochure Le Familistère illustré. Elle se félicite que le journal Le Devoir lui parvienne toujours régulièrement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Addison Van Name pour l'envoi du « Report, January 1899 - July 1900 ».

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Aimé Quent de la représenter à l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère de Guise du 22 octobre 1900 en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Rétout un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Elle lui signale la présence sur certaines photographies reproduites dans la brochure de membres de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet derrière les enfants sur la figure 25 de la page 42 (photographie prise par Émilie Dallet) ; Émilie Dallet dans une allée sur la figure 36 de la page 51 ; Émilie Dallet en bas à gauche de la figure 44 de la page 58, ainsi que Marie Moret à côté de Louis-Victor Colin lisant un rapport [au théâtre du Familistère] ; Jean-Baptiste André Godin apparaît deux fois dans la brochure. Elle informe Rétout qu'elle a reçu le numéro du 26 août du journal de Domfront et lu avec intérêt l'article de Rétout sur Auguste Chevalier, qui lui fait penser à Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 9 juin 1900, qu'elle a lue mais pas encore étudiée. Elle lui explique l'objet de son travail actuel : la refonte du chapitre qui clôt l'histoire du Texas et qui va terminer le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ; l'ouverture du deuxième volume avec l'exposé des principes doctrinaux et des conditions pratiques de son œuvre. Elle annonce la rédaction du chapitre suivant, « "ce que dit la science touchant le principe de continuité et les valeurs de fonction" , c'est-à-dire montrant comment sont appuyées les conclusions de Godin sur la vie et le travail. » À propos d'une photographie d'Auguste Cros promise à Juliette Cros : elle a trouvé deux photographies d'Auguste, qu'elle envoie à Juliette Cros. Nouvelles météorologiques : on se croirait en automne à Guise. Nouvelles de la famille Dallet : Émilie et Marie-Jeanne sont revenues épuisées de l'Exposition universelle ; Émilie souffre d'un gros rhume. Auguste Fabre viendra sans doute à Paris au mois de juillet pour les congrès : si Antoine Médéric Cros vient au congrès du mois d'août, peut-être lui et Juliette Cros pourront se retrouver à Guise avec Auguste Fabre à cette occasion ?

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle achève le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin, qui devrait paraître en décembre 1901, qu'elle en a rédigé l'introduction, qu'elle a entamé le deuxième volume pour lequel elle s'intéresse au « fond scientifique des vues doctrinales de Godin », et qu'elle peut maintenant répondre aux lettres d'Antoine Médéric Cros, à qui elle n'a pas écrit depuis le 5 septembre 1900. À propos de la publication des volumes du Congrès international de physique : la publication se fait attendre et ni Guillaumin et Cie ni La Revue générale des sciences pures et appliquées n'ont pu la renseigner sur la question. Elle demande à Antoine Médéric Cros si la Revue rose a publié un compte rendu du congrès. Elle l'informe qu'elle a écrit à quinze académies des sciences, dont la liste a paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées pour leur proposer de collectionner Le Devoir ; quelques unes ont répondu favorablement. Elle lui indique que la famille Moret-Dallet prépare son retour à Nîmes, mais que le voyage pourrait être retardé à cause de la fièvre typhoïde qui, d'après les journaux, règne dans le Midi, fièvre qu'elle a contractée quand elle était jeune et à laquelle elle ne veut pas exposer Marie-Jeanne Dallet. À propos du congrès spirite : Juliette Cros a écrit à Émilie Dallet qu'il n'était pas utile de lui envoyer un compte rendu ; Marie Moret n'a en tout état de cause rien à lui envoyer car les journaux se contentent de publier le compte rendu de La Fronde. Marie Moret signale à Antoine Médéric Cros que le compte rendu de la fête de l'Enfance a paru dans le numéro d'octobre du Devoir, qu'il a dû recevoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle a lu les articles de la Revue scientifique qu'il lui a signalés, ainsi que le rapport présenté par Henri Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et qu'elle va recevoir prochainement le premier volume des rapports du Congrès international de physique. Elle résume, cite et commente les articles qu'elle a lus et ceux auxquels Cros a fait référence dans ses précédentes lettres, le rapport d'Henri Poincaré et l'article de Gustave Le Bon dans la Revue scientifique du 14 avril 1900 notamment. Elle relève que Poincaré prédit que les théories scientifiques démontreront de mieux en mieux l'unité ou la continuité de la constitution de l'univers physique, à partir de particules infiniment petites selon Gustave Le Bon, que c'est l'avènement de la physico-chimie et que le concept d'énergie est devenu fondamental. Elle mentionne les deux principes généraux énoncés par Poincaré : la conservation de l'énergie et celui de la moindre action. Marie Moret interroge Antoine Médéric Cros sur la signification de ce dernier principe de la moindre action. Elle souhaite recueillir sur le sujet de quoi conforter la pensée de Godin, qu'elle doit exposer dans les « Documents biographiques » : « Je n'ai, bien entendu, à exposer aucune théorie ; il me faut seulement quelques brèves et substantielles formules de savants notables, à l'appui de la doctrine de la Vie, telle que la comprenait Godin. » Elle indique que l'idée que la matière est une énergie lui semble expliquer la théorie de Berthelot sur la matière et celle de William Crookes sur la genèse des éléments, et qu'elle est aussi proche de la pensée de Godin. Elle exprime les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour les informations contenues dans sa lettre du 22 février 1900 [des notes de lecture sur des ouvrages de physique et de métaphysique]. Elle indique à son correspondant qu'elle étudie actuellement l'article de Richet, « La vibration nerveuse », un article de Marinesco [Marinescu] sur le même sujet, ainsi que le discours sur le neurone et la mémoire cellulaire prononcé le 3 novembre 1898 par Joseph Renaut à la séance de rentrée des facultés de l'Université de Lyon. Elle fait part à Cros de la réflexion de son beau-père Auguste Fabre à l'égard des ces travaux : « C'est elle (la science) qui ouvrira à l'homme toutes grandes les portes du monde spirituel ». Elle lui indique également qu'elle ne peut lui répondre au sujet de l'analyse spectrale. Elle l'informe de la bonne santé du groupe de Nîmes malgré le retour du froid.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Antoine Médéric Cros à propos de sa lettre du 21 octobre 1899, où il cite la préface d'Henri Poincaré de son livre sur la thermodynamique, qu'elle rapproche du discours du même auteur au Congrès international de physique, « Physique expérimentale et physique mathématique. » Elle relève l'affirmation de Poincaré que l'effet est une fonction continue de la cause ; elle pense qu'il faut aller « plus profondément » que la particule pour expliquer le fond des choses, car la particule est un effet ; elle comprend avec Berthelot que les corps simples sont des valeurs multiples indéfiniment transformables. Elle imagine que les modes divers de l'énergie « ont jusqu'à l'intelligence et la conscience dans la vibration nerveuse », en se référant à Charles Richet et Colding. Elle cite William Crookes, « dans la vie, je vois la promesse et la source de toutes les formes possibles de la matière », qui se rapproche du fond des choses selon elle. Elle conclut : « Alors le principe même de la Vie, celui qui est en soi et non par quelque autre, la source des lois immuables dans l'Univers, l'Inconditionné, celui par qui existe le relatif, tel est le problème à envisager. En face de lui, homme ou particule, tout système est régi par de mêmes lois ; c'est l'Unité universelle. "Les manifestations vitales sont des complexes des propriétés physico-chimiques" a dit Claude Bernard. » Elle envoie les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Antoine Médéric Cros et à Juliette Cros, et signale à celui-ci qu'Auguste Fabre vient de recevoir une lettre de celle-ci.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 28 août 1900 à la suite de laquelle elle a obtenu de Guillaumin et Cie qu'il lui procure les volumes du Congrès international de physique. Elle cite, en l'approuvant, le passage de la lettre d'Antoine Médéric Cros relatif au mot d'Henri Poincaré sur l'impossibilité de reproduire à l'identique une expérience scientifique, argument en faveur de « l'évolution incessante ». Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle se mettra à l'étude de la question quand elle aura achevé le premier volume des « Documents biographiques », gros de 40 feuilles, qui s'achèvera avec l'épisode du Texas et la contribution de Godin au mouvement des chefs de l'École sociétaire. Marie Moret évoque la lettre de Juliette Cros jointe à celle de son mari du 28 août 1900 : elle précise qu'Auguste Fabre n'a pas rencontré à Paris des Américains d'Oneida, mais des personnes susceptibles de lui donner des renseignements sur Oneida. Elle achève sa lettre en indiquant à Antoine Médéric Cros qu'elle doit ajouter un post-scriptum à sa lettre à Juliette Cros du même jour.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 9 décembre 1900. Elle l'informe qu'elle n'a pas encore reçu le premier volume des rapports du Congrès international de physique mais qu'elle l'a réclamé et qu'elle a commandé les Procès-verbaux sommaires du Congrès. Elle cite la lettre d'Antoine Médéric Cros qui lui signale que le principe de la moindre action est distinct de celui de l'entropie, qui s'applique aux phénomènes chimiques réversibles. Elle cite ensuite le discours d'Henri Poincaré [ Les relations entre la physique expérimentale et la physique mathématique] qui affirme que le principe de moindre action s'applique aux mêmes phénomènes. Elle conclut qu'il s'agirait du même principe. « La particule, écrit-elle à propos du principe de moindre action, en subit l'influence dans ses combinaisons ; et nous-mêmes ne la subissons-nous pas ? Ne cherchons-nous pas généralement l'état où nous pouvons demeurer avec le moins de tensions, d'efforts ? N'est-ce pas pourquoi le devoir semble parfois si difficile à accomplir ? C'est qu'il nous sors du repos de la quiétude. » Elle juge que les conclusions de Stanoiévitch que Cros a copiées pour elle sont un appoint précieux et que « tout cela va à l'appui de la conclusion de Claude Bernard : "Les manifestations vitales ne sont que des complexes des propriétés physico-chimiques." En spiritualisant la matière, c'est-à-dire en montrant qu'elle dérive de l'énergie, qu'elle en est une forme et qu'elle y retourne, nous avons, me semble-t-il, accompli le pas le plus difficile à faire. » Elle reconnaît ensuite avec Charles Richet que les vibrations extérieures aboutissent par la vibration nerveuse à l'intelligence et à la volonté, et estime que la science est en train de démontrer le principe de Swedenborg : « L'amour est la substance même. » Elle s'intéresse à ce qui demeure constant dans les diverses manifestations de l'énergie qui composent l'Univers, la cause qui provoque les effets : « alors, l'effet que nous avons d'une matière quelconque est fonction continue des ions qui s'y trouvent compactés ? » Elle rapproche cette question des degrés continus et discrets de Swedenborg. Elle transmet les pensées affectueuses de la famille Moret-Dallet et celles d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle a reçu la veille les trois premiers volumes des rapports du Congrès international de physique et qu'elle attend par un prochain courrier les Procès-verbaux sommaires. Elle le remercie d'avoir proposé de se dessaisir de son volume à son profit. Elle transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 12 novembre 1900. Elle l'informe que l'épidémie [de fièvre typhoïde] qui a affecté une caserne de Nîmes ne s'est pas étendue à la ville et qu'Auguste Fabre lui a conseillé de venir à Nîmes, où elle arrivera samedi matin 17 novembre 1900 vers 9 h 00. Elle lui indique qu'elle n'a « pas dormi de la nuit, ce qui me paralyse pour tout. » Elle remercie Antoine Médéric Cros pour son aide précieuse, transmet à lui et Juliette Cros ses sentiments affectueux, est heureuse de les savoir en bonne santé et lui exprime la satisfaction de la famille Moret-Dallet relative au mot qu'il a écrit à propos de Marie-Jeanne Dallet.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle doit revenir sur la question des « méta-éléments ou sous-atomes ». Elle cite et paraphrase notamment l'étude de William Crookes parue dans la Revue scientifique du 15 mai 1897, et celle parue dans la Revue générale des sciences pures et appliquées du 30 mars 1891, à propos de l'« éther », du « substratum ionique de la matière » et des « méta-éléments ». Marie Moret fait référence au chapitre « Matière, mode de mouvement » de l'étude qu'elle rédige. Elle retient de sa lecture de Crookes et d'autres savants que ce que nous appelons matière est un mode de mouvement produit par la force ou l'énergie dégagée par les sous-atomes, ions ou électrons. « Je comprends que les religieux à courte vue s'épouvantent de ces pas de la science en croyant qu'ils conduisent au triomphe du matérialisme ; pas du tout : la spiritualisation de la matière n'est pas la déification, c'est ainsi que l'a conçu Berthelot, sa transformation indéfinie pour répondre à toute fonction. » Elle indique à Cros qu'Émilie Dallet a écrit hier à Juliette Cros, et qu'au moment où elle écrit, Auguste Fabre travaille en face d'elle à une conférence sur l'œuvre de Jean Leclaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros que Guillaumin et Cie lui a annoncé que les Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique ne sont pas distribués au public et qu'ainsi, elle doit attendre la parution du quatrième volume des rapports et procès-verbaux du Congrès. Elle sollicite Antoine Médéric Cros pour éclaircir l'emploi du terme « ion » à la suite de la lecture de différents rapports du Congrès international de physique, en particulier celui de J. J. Thomson, « Constitution de la matière », dont une déclaration lui semble aller « droit à mon but » : « L'état corpusculaire semble en réalité fournir une représentation moderne du fluide électrique dans la théorie d'un seul fluide. » Marie Moret poursuit : « Il entend n'est-ce pas que là serait la source de l'aboutissement de tous les modes de la matière. C'est la fonction continue de la cause saisie dans l'effet. C'est le substratum ionique de W. Crookes. » Elle demande à Antoine Médéric Cros si l'ion n'est pas le véritable électron, l'atome d'électricité. Elle lui demande également si, dans quelque temps, il lui sera possible de lui prêter les Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique. Elle transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à son correspondant et à Juliette Cros.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle n'a pu, en raison d'une nuit d'insomnie, ajouter un mot à la lettre qu'Auguste Fabre a écrite hier à sa fille Juliette. Elle indique à Antoine Médéric Cros, qui a assisté à une partie du congrès de physique, que la Revue générale des sciences pures et appliquées, dans son numéro du 15 août 1900, affirme que les séances ont été d'une « haute portée philosophique », expression qui a piqué sa curiosité. Elle demande à son correspondant s'il a été impressionné et s'il sait quand le compte rendu in extenso du congrès sera disponible. Marie Moret cite plusieurs passages du numéro de la revue – le discours d'ouverture du congrès prononcé par Alfred Cornu et le compte rendu des expériences de William Crookes sur la radioactivité de l'uranium : « Votre beau-père à qui je lisais ces passages dit que ces travaux tendent à nous démontrer positivement que les états matériels sont des modes de compacité de la force. Ce mot me fait songer à la limite d'équilibre encore inconnue (expression de A. Étard, revue des sciences) où la substance chimique trouve une équivalence physique. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 16 novembre 1900 renvoyée du Familistère et de la bonne nouvelle de la publication du premier volume des rapports et procès-verbaux sommaires [du congrès international de physique d'août 1900]. Elle se réfère au programme du Congrès international de physique paru dans la Revue générale des sciences pures et appliquées de mai 1900 pour relever différents rapports susceptibles de l'intéresser et demande à Antoine Médéric Cros de lui indiquer, lorsqu'il le recevra, si le premier volume publié contient l'un d'eux : les rapports de Lippmann sur la chaleur, d'Arrhenius sur l'électrolyse et l'ionisation, de Bouty sur l'ionisation dans les gaz, de Villard sur les rayons cathodiques, des Curie et de Becquerel sur les corps radioactifs, de Broca sur l'énergie dans l'organisme et de lord Kelvin sur les relations entre l'éther et la matière. Elle exprime le regret que les êtres humains n'aient que très rarement et très obscurément la capacité de communiquer entre eux en pensée car « les correspondances écrites seraient supprimées. » Elle relate qu'elle a rêvé d'Antoine Médéric et de Juliette Cros pendant plusieurs jours avant de recevoir le 14 novembre 1900 la lettre que celui-ci lui avait écrite le 12 novembre, et qu'elle avait le sentiment qu'il s'occupait de ces travaux. Elle lui rapporte qu'elle a lu un texte sur la communication électrique sans fil dans une même couche géologique, d'où l'on peut conclure comme le fait Swedenborg : « L'espace, la distance n'existerait pas entre les forces semblables. » Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle va se procurer les numéros de la Revue scientifique qu'il lui a signalés. Elle l'informe que la santé de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre est bonne, mais que le temps est affreux depuis deux jours.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle n'a pu se procurer le livre de Duhem, épuisé, dont il lui avait parlé dans une lettre [du 25 novembre 1899], mais qu'elle dispose de numéros de la Revue scientifique, notamment le numéro contenant l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse », qu'il lui avait signalé [dans sa lettre du 22 janvier 1900]. Elle lui explique qu'à la suite de sa lettre du 22 janvier 1900, elle médite et qu'elle a écrit, pour lui répondre, nombre de commencements de lettre et de réflexions sur la science physique ; elle attribue à Antoine Médéric Cros un rôle de guide dans ses études. Elle cite longuement l'ouvrage de Marcellin Berthelot, Science et philosophie paru en 1886 [p. 10 et ss.], et présente une synthèse des enseignements du livre, qui passe en revue les différentes facettes de la connaissance, de la science positive à la science idéale. Elle commente la position de Berthelot à l'égard de la connaissance de Dieu, et la place de la logique qu'il ne subordonne pas à l'observation ; elle cite Montaigne [en réalité le « Je pense donc je suis » de Descartes] et Kant ; elle s'intéresse aux liens de Berthelot à la pensée de Kant, à la reconnaissance par le scientifique de l'impératif catégorique comme un fait primitif en dehors et au-dessus de toute discussion. Marie Moret juge que le champ de la science positive s'élargit et réduit celui de la science idéale (fondée sur les témoignages et les sentiments) : elle fait référence aux expériences de William Crookes et d'Albert de Rochas qui constatent par des procédés de science positive l'action de forces psychiques ; elle cite le discours de Crookes au congrès de Bristol en 1898. Elle cite la Critique de la raison pure de Kant, qu'elle a lu un peu il y a 25 ans (à la différence de la Critique de la raison pratique qu'elle ne croit pas avoir lue) ; elle fait un rapprochement entre des propositions de Berthelot, de Kant, de Swedenborg et de Godin sur la question du devoir. Elle poursuit par des citations de l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse » affirmant que l'univers physique est constitué de forces dont les vibrations agissent sur l'être vivant, proposition compatible avec celle de Crookes au congrès de Bristol qui considère la matière comme un substratum ionique. Marie Moret termine sa lettre par une série d'interrogations sur les ions, les cations et les anions.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 22 janvier 1900 relative aux ions et à l'application de la loi de l'attraction universelle au cas des attractions moléculaires et au cas des masses électriques. Marie Moret avait connaissance du fait par Wurtz et par d'autres auteurs. Elle demande à Cros le nom de l'auteur de la « Vie nouvelle » qu'elle considère comme du « pur swedenborgisme ». Dans le post-scriptum, elle remercie Cros pour sa réflexion sur l'identification de la chaleur et de la lumière et pour ses notes sur l'ouvrage de Hirn, Constitution de l'espace céleste.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret a appris par une lettre de Juliette Cros à Auguste Fabre qu'Antoine Médéric Cros avait en mains le premier volume des rapports du Congrès international de physique. Elle lui demande de ne pas s'en dessaisir à son profit car elle va prochainement recevoir l'ouvrage. Elle lui signale que la Revue générale des sciences pures et appliquées a publié in extenso le rapport d'Henri Poincaré, « La physique expérimentale et la physique mathématique », et qu'elle va recevoir les numéros de la Revue scientifique qu'elle a commandés.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La lettre fait suite à la lettre de Marie Moret à Antoine Médéric Cros du 22 février 1900. Marie Moret s'interroge sur sa capacité à rédiger l'esquisse de son plan d'étude avant son retour au Familistère dans deux mois ; elle espère en rédiger le détail à ses heures de loisir au Familistère, au milieu des affaires courantes et des dérangements liés à l'Exposition [universelle de 1900]. Marie Moret revient sur le sujet de la composition de la matière : l'état radiant de la matière d'après les travaux de William Crookes et de Daguin [signalés par Cros dans sa lettre à Marie Moret du 22 février 1900] ; la chimie minérale d'après Marcellin Berthelot, Tourneux (dont le Précis d'embryologie humaine a été recommandé par Cros) et Marinesco (également signalé par Cros), qui font « grandement désirer de trouver en elle [la chimie minérale] les démonstrations positives des lois universelles qui président à tous les groupements, aussi bien humains que moléculaires », et espérer l'union de la chimie minérale et de la chimie organique. Marie Moret conclut : « Les deux grandes difficultés premières sont-elles aplanies ? 1° Le solide est-il bien relié à l'ionique* (* je veux dire : la matière à la force !) 2° L'élément prétendu non-vivant est-il bien relié à l'élément organique ? Si oui, nous pouvons entrer dans la philosophie chimique. » Sur la dernière page de la lettre, datée de Nîmes du 22 mars 1900, Marie Moret évoque une réunion des familles Fabre, Cros, Moret et Prudhommeaux au moment des fêtes de Pâques.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret répond à une lettre d'Antoine Médéric Cros par une étude qu'elle commence par une longue citation d'un article du Journal de Genève sur un livre d'Ernest Naville, Les philosophies négatives, étude critique des systèmes philosophiques de Platon et Aristote à Kant et Auguste Comte. Marie Moret développe une réflexion sur le principe de la vie en citant de multiples auteurs, philosophes ou scientifiques : Swedenborg, Godin, William Crookes, Hirn, Balfour Stuart et Tait, Helmholtz, Berthelot. Plusieurs jours après l'entame de sa lettre, Marie Moret écrit : « J'ai continué mes études et suis convaincue du grand intérêt au rapprochement de faits et de réflexions fournies par divers savants. Il en résulte une lumière qui me pénètre de joie. Ce que je redoute, c'est mon impuissance à les rapprocher clairement, mais j'y mettrai le temps voulu. » (folio 16v) Dans la deuxième partie de sa lettre, elle cite longuement l'exposé de la théorie atomique de Marcellin Berthelot dans la 8e édition de La synthèse chimique (1897), qu'elle juge compatible avec la pensée de Swedenborg. La troisième partie de la lettre (folios 26r-35r) est formée principalement par des citations de textes de William Crookes sur la nature de la matière. La dernière partie de la lettre (folio 36r-38r) est datée du 15 janvier 1900. Marie Moret évoque une lettre d'Antoine Médéric Cros à Auguste Fabre qui fait part de l'amélioration de la santé de Juliette Cros, et l'envoi prochain à Antoine Médéric Cros par Fabre de vues photographiques du Familistère pour projection qui ne sont pas revenues de Lyon. Elle lui annonce qu'après avoir dressé l'esquisse de l'étude, elle va élaborer le chapitre intitulé « Matière, mode de mouvement ». Sur la science actuelle et la doctrine de Godin : « Que j'indique les étais fournis aujourd'hui par la science à l'appui des conclusions philosophiques et pratiques publiées par Godin en 1871 (Solutions sociales) et mon objet présent est atteint. Car c'est dès 1856, quand les faits l'obligèrent à abandonner l'idée de se rendre au Texas qu'il reprend à fond l'étude d'une œuvre personnelle en faveur de ses ouvriers et qu'il la base sur la conception d'une doctrine expliquant, pour lui, l'ordre universel. Il avait la vue précise de cette loi révélée par les travaux de Berthelot : Notre puissance est indéfinie quand nous agissons suivant les lois d'ordre du fond des choses (ci-dessus pages 18, 19 Synthèse des corps gras). La doctrine publiée par Godin et qu'on peut résumer en ces mots : « Religion de la vie universelle, culte du travail » est en accord parfait avec les conclusions des Berthelot, Crookes, etc. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie 0,50 F en timbres postaux pour l'envoi des numéros de la Revue générale des sciences pures et appliquées au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Armand Grebel un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré annoncée dans Le Devoir. Elle explique à Armand Grebel que les vues photographiques ont été exécutées par Marie-Jeanne Dallet, sauf la vue n° 25 (page 42) qui montre Marie-Jeanne derrière les enfants et qui a été faite par Émilie Dallet ; cette dernière figure sur la vue n° 36 (page 51), et aussi au bas de la vue de la page 58, où l'on voit Louis-Victor Colin lire son rapport, Marie Moret étant assise derrière lui ; madame Roger est représentée page 38. Marie Moret explique aussi à Grebel la signification des initiales mentionnant les auteurs et autrices de la brochure : « D. » représente Émilie et Marie-Jeanne Dallet, « qui ont largement concouru au texte et fourni toutes les vues » ; « F. » représente Auguste Fabre, initiateur de la brochure et principal auteur du texte ; « P. » représente un professeur de lettres ami de ce dernier, [Jules Prudhommeaux]. Marie Moret affirme que le nom du père d'Armand Grebel est attaché aux fêtes du Travail. Elle prend des nouvelles de la famille Grebel, et demande s'il est allé voir l'Exposition universelle, comme Émilie et Marie-Jeanne Dallet, mais au contraire d'elle-même, qui se consacre à la rédaction de la biographie de Godin et voit que « le temps file si vite ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Armand Grebel pour l'envoi de deux brochures, Boucherie des familles et Boulangerie des familles, qu'elle donnera à lire à Auguste Fabre quand elle sera à Nîmes. Elle lui demande d'envoyer à Fabre le négatif de la photographie [de la Boucherie des familles] dont il est question dans sa lettre du 21 septembre 1900, que celui-ci pourrait utiliser dans ses conférences avec projections lumineuses qu'il compte donner sur le mouvement coopératif en France et à l'étranger. Elle lui précise que l'adresse de Fabre est la même que la sienne à Nîmes : dans la maison dont il est propriétaire habitent également 9 ou 10 familles, dont la famille Moret-Dallet. Sur Fabre et la coopération : « La coopération est, aux yeux de M. Fabre, une véritable École sociologique primaire où l'ouvrier peut apprendre à reconnaître : d'une part, l'importance et la difficulté d'une bonne administration des choses ; d'autre part, les lacunes de son propre entendement et, conséquemment, la nécessité pour lui de se perfectionner beaucoup, s'il veut arriver à améliorer sa condition sociale. » Elle demande à laquelle des deux coopératives, de boulangerie ou de boucherie, a été attribuée une médaille d'argent, et espère que la Boucherie des familles n'a pas été obligée de liquider ses opérations, malgré ses difficultés. Elle lui indique qu'il pourra lire dans Le Devoir de novembre 1900 le compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, dont les affaires prospèrent et qui a été récompensée à l'Exposition universelle par un Grand prix, des mentions hors concours, et des médailles d'or, d'argent et de bronze. Elle ajoute qu'il pourra lire dans le même numéro du journal des renseignements sur les établissements de van Marken à Delft aux Pays-Bas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à son correspondant que La Belle jardinière a fait confectionner pour elle en 1899 des bas en coton sur mesures spéciales. Elle demande si La Belle jardinière peut lui fournir, et à quel prix, douze paires de bas en laine avec une longueur de pied de 27 cm, longueur dont elle fait la condition de sa commande.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de tissus de première qualité : alpaga noir, jersey noir fourré et jersey noir non fourré.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret revient au sujet de sa correspondance du mois de juillet 1900, l'exécution d'un pardessus pour la confection duquel La Belle jardinière ne disposait pas alors de tissu satisfaisant. Elle adresse deux échantillons de tissu, dont l'un provient des Grands magasins du Louvre et demande si La Belle jardinière dispose d'un tissu d'une qualité équivalente ou supérieure.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à La Belle jardinière les échantillons de bas qu'elle a reçus contre remboursement de 12,25 F, et passe commande de douze paires de bas en laine noire selon les mensurations qu'elle indique dans sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe La Belle jardinière que les échantillons de tissus qu'elle a demandés ne lui sont pas parvenus, et en demande l'envoi.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de La Belle jardinière du 8 septembre 1900 en indiquant au magasin qu'elle accepte le tissu Montagnac noir proposé et le coût de confection du vêtement d'un montant de 185 F, qu'elle paye par un chèque joint à sa lettre. Elle annonce qu'elle envoie par colis postal un pardessus modèle et elle établit la liste des prescriptions de confection du vêtement.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe La Belle jardinière qu'elle a reçu les échantillons de tissus demandés, mais qu'elle les trouve de qualité ordinaire. Elle demande si elle peut obtenir un échantillon de jersey peluché noir de qualité supérieure.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Claude Ferdinand les photographies annoncées par sa lettre du 21 septembre dernier, plus 20 photographies légendées au revers, dont la photographie de la société musicale du Familistère. Elle lui précise que les auteurs de la brochure Le Familistère illustré lui font savoir qu'ils sont prêts à envoyer des photographies à quiconque aux États-Unis ou en Angleterre voudrait imprimer une traduction de la brochure. Elle remercie Claude Ferdinand pour l'information relative à la National Cash Register Company à Dayton (Ohio) : quelqu'un a obtenu pour elle à l'Exposition universelle un livre de [William] Howe Tolman sur le sujet. Elle lui signale qu'elle a reçu une lettre de Marie Howland et qu'elle va lui répondre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Claude Ferdinand du 2 juillet 1900 et du mandat de 10 F pour son réabonnement au journal Le Devoir. Elle l'informe qu'en ce moment s'achève l'impression de la brochure Le Familistère illustré comprenant 50 vues du Familistère et de ses usines, qu'elle lui adressera.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse à Claude Ferdinand un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Claude Ferdinand du 10 septembre 1900 et de son mandat de 5 F pour l'achat de deux exemplaires de la brochure Le Familistère illustré ; elle lui en envoie trois exemplaires, dont l'un est destiné à Marie Howland. Elle répond à Claude Ferdinand, qui lui demande s'il est possible d'imprimer en France un ouvrage en anglais [une traduction du Familistère illustré], que cela n'est pas souhaitable en raison des multiples corrections qu'il faudrait effectuer. Elle lui propose de lui envoyer la collection des photographies reproduites dans la brochure, pour réaliser d'après elles des diapositives pour conférences illustrées ou pour servir à l'impression ; elle lui signale que la vue de la société de musique qu'il souhaite obtenir fera partie de cette collection de photographie. Elle écrit à Claude Ferdinand qu'elle ne peut faire davantage pour lui, en raison de son travail sur les « Documents biographiques ». Elle lui indique qu'elle demandera à quelqu'un de voir s'il est possible de trouver à l'Exposition universelle les brochures « de Dayton Ohio » [sur la cité ouvrière de la National Cash Register Company à Dayton, Ohio, dont lui parle Claude Ferdinand dans sa lettre du 10 septembre 1900].

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande l'envoi du catalogue des guides Conty.

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Marie Moret informe E. Burdel et Cie qu'elle envoie sa facture de 236,20 F établie au nom d'Émilie Dallet à la banque Offroy et Cie, afin que le correspondant de celle-ci à Bordeaux en fasse le règlement.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Éloi Derogy un chèque de 17,35 F et commande une paire de lunettes nickelée avec verres achromatiques la plus légère possible.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Derogy un chèque de 17,20 F et commande une paire de lunettes nickelée avec verres achromatiques, aussi légères que possible. Elle ajoute 0,15 F en timbres postaux de crainte d'avoir sous-estimé les frais de port. Elle demande enfin le catalogue de Derogy.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Derogy de lui obtenir une règle à taquet mobile qui permet aux cordonniers de mesurer un pied en longueur et largeur.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la règle à taquet mobile de cordonnier et demande à Derogy de lui en communiquer le prix.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Derogy un mandat postal de 2,90 F en paiement de la facture du 23 novembre 1900.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Émile Acker pour sa lettre du 30 août 1900 lui communiquant un échantillon de parchemin végétal nuance crème de format 65 x 50 cm. Elle adresse un chèque de 6 F à Émile Acker pour recevoir 100 feuilles de ce parchemin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret a reçu la facture d'Émile Acker du 10 septembre 1900 selon laquelle elle lui est redevable de 0,80 F, somme qu'elle lui adresse en timbres postaux.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse à Émile Acker un échantillon de papier d'emballage en parchemin végétal de teinte crème et lui demande s'il peut lui fournir un papier semblable.

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