FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_FAM 2005-00-124 (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre rappelle à Blanche Edwards-Pilliet qu'il l'a rencontrée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889 grâce à l'avocat Léon Giraud, et qu'il l'avait à nouveau sollicitée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900 pendant le Congrès des femmes organisé par La Fronde. Fabre sollicite un entretien et indique à Blanche Edwards-Pilliet qu'il sera à Paris du 22 au 24 septembre 1901. Il lui explique qu'il s'occupe depuis longtemps de « questions sociales expérimentales » et qu'il a enquêté sur une expérience portant sur l'hérédité humaine qui a duré trente ans, dont il voudrait lui parler. Il demande à Blanche Edwards-Pilliet d'envoyer sa réponse chez Jules Pascaly.

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre est chargé par Marie Moret de répondre à la lettre du 3 février 1901 que Georges Leneveu a adressée à la Société du Familistère Colin et Cie. Marie Moret s'excuse de n'avoir répondu à la lettre de Leneveu du 10 janvier 1901 que par l'envoi le 24 janvier suivant de la brochure Le Familistère illustré, dans laquelle se trouve la liste des bibliothèques publiques de Paris possédant une collection du journal Le Devoir. Auguste Fabre indique à son correspondant que Marie Moret n'est pas en mesure de mettre autrement une collection du Devoir à sa disposition.

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922) ; Moret, Marie (1840-1908)
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Auguste Fabre est chargé par Marie Moret, absorbée par la rédaction des « Documents biographiques », de répondre à la lettre du 8 février 1901 que Jean-Baptiste Noirot lui a écrite, de l'en remercier et de transmettre son meilleur souvenir à lui et à sa famille. Fabre envoie à Noirot un exemplaire du Familistère illustré. Il lui indique qu'il peut en envoyer un exemplaire à Émile Zola si Noirot lui communique l'adresse de celui-ci. Fabre demande à Noirot si c'est lui qui a envoyé à Marie Moret un exemplaire des numéros des 1er et 30 janvier 1901 du journal La Rénovation. La note manuscrite sur la copie de la lettre, de la main de Marie Moret, indique qu'un deuxième exemplaire du Familistère illustré a été envoyé à sa demande à Jean-Baptiste Noirot le 15 février 1901.

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre est chargé par Marie Moret de répondre à la lettre de Louis Bertrand du 4 avril 1901. Il fait référence au numéro d'avril 1898 du journal Le Devoir pour indiquer à Bertrand que Godin loua en 1853 des ateliers à Forest avant d'installer son industrie à Laeken en 1858. Il lui signale que des détails sur l'usine de Laeken se trouvent dans la brochure Le Familistère illustré que Fabre a envoyée à Bertrand le 7 mars 1901. Fabre profite de l'occasion pour rappeler à Bertrand sa demande du 7 mars 1901 de photographies de la Maison du peuple de Bruxelles pour servir à des conférences avec projection. Il lui demande en outre s'il sait si Edward Anseele a reçu à Gand la brochure Le Familistère illustré qu'il lui avait envoyée.

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre est chargé par Marie Moret de répondre à la lettre du 13 février 1901 que Pierre-Henri Raymond Duval lui a écrite. Fabre envoie à Duval un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré, et lui précise que la biographie de Godin rédigée par Marie Moret est publiée depuis 1891 dans le journal Le Devoir, dont des collections se trouvent dans les bibliothèques publiques recensées dans la brochure. Fabre informe Duval que Marie Moret ne peut contribuer à la souscription qu'il propose car tous ses moyens sont consacrés au journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à monsieur Barni [héritier et neveu de Jules Barni], sur la recommandation de Félix Alcan. Elle explique à monsieur Barni qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, qu'elle doit établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle voudrait reproduire 20 à 25 pages de la traduction par Jules Barni de la Critique de la raison pure de Kant. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage : « [N]ul mieux que Kant (par avance) n'a établi les conséquences philosophiques et sociales de la régression dynamique, laquelle est le mot de la science d'aujourd'hui. C'est du moins ce qui ressort pour moi de la belle traduction due à Monsieur Jules Barni. » Elle précise que la source des citations serait mentionnée et que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir. Dans le post-scriptum, elle annonce qu'elle joint à son courrier un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne suite à sa lettre du 13 avril 1901 en adressant à monsieur Barni des numéros de mai 1899 à décembre 1900 du journal Le Devoir, qu'il reçoit régulièrement depuis janvier 1901, afin qu'il puisse disposer du début de l'historique de la tentative des phalanstériens français au Texas.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie monsieur Barni pour sa lettre du 10 avril 1901, qui associe le nom de son oncle à celui de Godin ; elle le remercie également d'avoir informé Félix Alcan qui lui donnait l'autorisation qu'elle sollicitait. Elle envoie à monsieur Barni les numéros de janvier, février et mars du journal Le Devoir ; elle lui annonce que le journal lui sera adressé régulièrement et qu'elle lui enverra des numéros plus anciens du journal contenant les « Documents biographiques », quand elle sera de retour à son vrai domicile au Familistère. Elle lui explique que le récit de la biographie de Godin à partir de 1856, comprenant la tentative des phalanstériens au Texas, constitue la matière d'un premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin et que le deuxième volume débutera avec l'exposé de la doctrine de Godin avant la construction du Familistère, dans lequel seront utilisées les citations de Kant. Elle précise que les volumes ne pourront paraître qu'après la rédaction de ce qui s'est passé ensuite au Familistère. Dans le post-scriptum elle indique qu'elle joint deux brochures aux numéros du Devoir, Robert Owen par Auguste Fabre et l'Histoire des pionniers de Rochdale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie A. Crouzet et Cie pour ses lettres des 23 et 26 août 1901 et elle accuse réception de la poire à chiens réparée.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à A. Crouzet et Cie un mandat postal de 6 F et commande deux poires à chiens ou poires à ammoniaque. Elle remercie son correspondant pour sa lettre du 6 août 1901 qui contenait un prospectus.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret signale à son correspondant qu'une des deux poires à chiens qu'elle a reçues le 8 août 1901 est défectueuse car l'ammoniaque s'en échappe à peine est-elle touchée. Elle lui demande l'envoi d'une autre poire et lui envoie un mandat postal de 3 F.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la nouvelle poire à chiens et retourne l'exemplaire défectueux, pour qu'il soit réparé et lui soit renvoyé. Elle signale que le remplissage de la poire n'est pas commode à faire, elle décrit ses différentes tentatives pour réaliser l'opération et demande s'il existe un entonnoir adapté à la poire.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Adèle Herbron pour sa lettre du 4 août et suppose qu'elle a reçu la lettre de Flore Moret lui annonçant son retour à Guise. Elle évoque le séjour à Granville d'Émilie et Marie Jeanne Dallet avec lesquelles elle échange des nouvelles chaque jour, et lui indique qu'elle travaille et ne s'ennuie pas. Elle l'assure qu'elle transmettra à Flore Moret le souvenir d'Adèle Herbron et de ses enfants. Elle remercie Adèle Herbron de lui avoir communiqué l'adresse de Muller et Cie et l'informe qu'elle leur écrit pour obtenir un document sur le coton minéral qu'elle pourra communiquer à Auguste Fabre. Elle transmet ses pensées à monsieur Bourbon.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie quatre brochures. Elle lui rappelle que le journalLe Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à son correspondant un corset réalisé par lui pour servir de modèle à la confection d'un nouveau corset.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un chèque de 9,20 F à Albert Bloch et commande deux registres « Copie de lettres Excelsior ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Albert Crouzet quel est le prix de la poire à chiens ou poire à ammoniaque dont il est l'inventeur, et précise qu'elle a besoin du modèle le plus petit.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret offre trois brochures à Albert de Rochas d'Aiglun.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi d'une boîte de pêches. Elle demande des nouvelles de la famille Cros-Fabre et signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont depuis quinze jours au bord de la mer à Granville, d'où Flore Moret vient de rentrer, et qu'elles comptent y rester encore une douzaine de jours. Elle écrit que son travail à partir de Kant, Berthelot et Claude Bernard mûrit peu à peu.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 3 octobre 1901 et les extraits de textes qu'elle comprenait. Elle lui donne les nouvelles d'Auguste Fabre que lui a communiquées Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Nîmes : il est fort occupé car il doit préparer le logement du futur ménage et courir après les maçons. Sur le rapport de Jules Prudhommeaux au congrès de Glasgow : le rapport a été accepté mais peu apprécié par les vieilles dames et les vieux messieurs imbus d'idées religieuses. Elle lui indique que « des tambours et trompettes me rompent la tête et m'enlèvent tout recueillement » à cause d'un concours d'archers se terminant par une fête au théâtre du Familistère. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a apprécié son travail, et qu'aux vacances de Pâques, époque à laquelle Antoine Médéric et Juliette Cros viennent à Nîmes, elle en sera à la révision finale de son travail pour l'impression des pages sur Lord Kelvin. Elle remercie à nouveau Antoine Médéric Cros pour le colis des diverses variétés de raisin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 21 décembre 1900 et les renseignements qu'elle contient sur le principe de la moindre action. Elle commente ce principe et celui de la dégradation de l'énergie en faisant référence au rapport de E. Carvallo dans le 2e volume des Rapports du Congrès international de physique et à la discussion faisant suite au rapport de monsieur Lippmann dans les Procès-verbaux sommaires du même congrès : « C'est précisément le côté philosophique qui m'attache tout particulièrement à bien connaître les diverses dénominations de ce second principe. » Elle fait référence à la lettre d'Antoine Médéric Cros du 25 novembre 1900 dans laquelle celui-ci citait les extraits de la Thermodynamique d'Henri Poincaré et mentionnait les dénominations diverses du principe de la dégradation de l'énergie. Elle cite le rapport d'Henri Poincaré dans les Rapports du Congrès international de physique concluant à une unité prochaine de la physique expérimentale et de la physique mathématique, la 15e édition de 1896 du Dictionnaire des sciences de Bouillet sur le principe de moindre action, fait référence au livre de Jouffret sur la théorie de l'énergie ; elle cite le rapport de Lucien Poincaré au congrès de physique sur les théories de la pile voltaïque, celui de C. Y. Boys sur la constante de gravitation, et le Traité de physique de Daguin. « En résumé, si tout ce qui se manifeste révèle un antécédent, l'Univers dans son ensemble ne peut être sa cause à soi même. Il est donc perpétuellement alimenté par ce qui ne peut être que l'Inconditionné, l'Absolu, sans confusion possible avec ce qui existe. C'est l'idéal inaccessible dont parlent Kant et Berthelot ; le principe des lois éternelles, immuables ; la Vie source de toutes les formes de matières indiquée par W. Crookes ; et c'est aussi le principe qu'a voulu indiquer Godin. » Elle achève sa lettre à propos d'Auguste Fabre, qui s'occupe de réunir une collection de vues sur le mouvement coopératif français et demande à Antoine Médéric Cros si monsieur Ruyssen lui a restitué les « vues ». Elle transmet les sentiments affectueux de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à Antoine Médéric Cros avant son départ de Nîmes ; elle reprend la lettre de ce dernier du 10 mai 1901 en accord avec Auguste Fabre : Fabre a reçu la liste des diapositives sur le Familistère que détient Cros et le colis d'effets envoyé par celui-ci ; elle remercie Cros pour ses mots à propos du refus des demoiselles Claude Bernard d'autoriser Marie Moret à citer le texte d'œuvres de Claude Bernard, et lui indique qu'à son retour au Familistère, elle va « s'adonner à plein cœur » au travail d'écriture des idées « dont les notions sont maintenant pleinement reposées en moi ». Elle l'informe que la famille Moret-Dallet quittera Nîmes jeudi prochain. Sur des travaux de maçonnerie à faire par Fabre au 12, rue Bourdaloue. Elle remercie Cros pour sa citation de l'ouvrage Voyage à terre libre qui traite de l'individualisme dans l'association. Elle lui fait part qu'Auguste Fabre l'informe qu'il a reçu la police de la filature signée Boudon de la part de monsieur Dumas d'Uzès, qu'il a été intéressé par la conversation de Cros avec le docteur Lacaze relative à Juliette Cros et au Familistère, et qu'il lui enverra une ou deux diapositives avant la conférence qu'il donnera à Toulouse. Elle lui transmet le meilleur souvenir de Jules Prudhommeaux.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre, parti de Guise pour Paris chez Jules Pascaly le 21 septembre 1901, qui avait bien reçu avant son départ la lettre d'Antoine Médéric Cros l'informant de son retour à Castelsarrasin. Elle remercie Cros pour la phrase cordiale que la lettre contenait au sujet de son travail. Elle remercie également Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de 26 pêches soigneusement emballées. Elle l'informe que la situation de madame Pascaly s'aggrave. Elle évoque son travail sur les liens entre l'idéal philosophique et social de Godin et la science contemporaine, son étude de Lord Kelvin et de Kant, et le bénéfice des conversations à ce sujet avec Auguste Fabre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour l'envoi de raisins blancs et noirs, dont elle a admiré la taille de grains. Elle leur annonce que la famille Moret-Dallet commence à préparer son retour à Nîmes. Elle leur indique qu'elle n'a pas reçu de lettre d'Auguste Fabre, parti de Paris en parfaite santé, parti de même de Lyon le 28 septembre selon une lettre de Jules Prudhommeaux et rentré à Nîmes le 29 ou le 30 septembre dernier. Elle s'excuse du décousu de sa lettre en raison des épreuves [du Devoir] qu'elle doit corriger.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret reçoit un faire-part de décès de la part d'Armand Grebel et lui exprime ses condoléances. Elle lui rappelle qu'Auguste Fabre serait heureux de pouvoir disposer du négatif ou d'une épreuve de la photographie [de la Boucherie des familles de La Rochelle]. Elle lui présente ses vœux à l'occasion du nouveau siècle.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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En réponse à sa lettre du 27 juillet 1901, Marie Moret envoie à Auguste Delpech plusieurs ouvrages de Godin et la brochure Le Familistère illustré.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un chèque de 335 F à La Belle jardinière en paiement de vêtements qui lui seront livrés vers le 15 juin 1901.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce qu'elle envoie par recommandé un paletot d'hiver en Montagnac, confectionné il y a quelques mois par La Belle jardinière, pour servir de modèle à la réalisation d'un paletot identique en soie noire. Elle donne des recommandations pour la confection du vêtement, exigeant un travail soigné, et demande quel en est le prix. Elle précise qu'elle est à Nîmes jusqu'à la fin du mois de mai et que le vêtement sera à livrer au Familistère de Guise. Elle retourne les échantillons d'étoffe, sauf un qu'elle conserve en vue de la commande d'une jaquette à son retour au Familistère. Elle demande enfin qu'on lui envoie des échantillons d'alpaga noir de la meilleure qualité pour vêtements d'homme.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à La Belle Jardinière l'envoi de vêtements modèles pour la confection d'une jupe en alpaga noir, d'une jaquette et de deux jerseys, l'un en tissu d'hiver et l'autre en tissu d'été. Elle demande à ce que le travail soit confié au meilleur atelier de La Belle jardinière et quel prix elle doit en paiement de ce travail. Trois notes pour l'exécution des vêtements sont jointes à la lettre et copiées dans le registre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à La Belle jardinière un chèque de 27 F et commande un jersey en tissu noir fourré. Elle l'informe qu'elle envoie par colis un jersey modèle et qu'elle joint à sa lettre une note pour l'exécution du travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception du vêtement payé le 27 mai 1901. Elle envoie par colis à La Belle jardinière deux jaquettes pour servir de modèles à deux nouvelles jaquettes, l'une en drap souple genre zibeline, l'autre en alpaga ; elle donne des prescriptions pour la confection des deux vêtements. Elle commande également une jupe en alpaga noir à réaliser suivant la note jointe à la lettre (et copiée à la suite de celle-ci). Elle demande le prix et le délai de réalisation du travail.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande l'envoi d'échantillons d'étoffes en soie noire pour remplacer un manteau en Montagnac trop lourd, fourni par La Belle jardinière en septembre 1900, et d'étoffes en lainage souple noir pour remplacer une jaquette également fournie par La Belle jardinière.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à La Belle jardinière les échantillons de tissus jersey qu'elle accepte, et elle envoie un chèque de 242,75 F en paiement de vêtements : une jaquette, une jupe, un jersey d'été et un jersey d'hiver, et une paire de « confortables » pour hommes de pointure 42 en feutre noir. Elle rappelle qu'il est nécessaire de suivre les indications qu'elle a communiquées pour la confection des vêtements.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur la fourniture d'échantillons de tissus : Marie Moret a demandé le prix des tissus au mètre non pour acheter du tissu au mètre mais pour voir une indication de la valeur relative des étoffes ; elle réitère sa demande d'échantillons du 10 mai 1901.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de tissu jersey noir fourré, chaud et de première qualité.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un chèque de 250 F en paiement d'un paletot qui sera expédié vers le 2 juin 1901 au Familistère de Guise. Elle informe son correspondant qu'elle quittera Nîmes le jeudi suivant, que la correspondance doit lui être adressée au Familistère et qu'elle commandera un nouveau vêtement à son retour à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Catherine Cavelier pour sa lettre du 3 octobre 1901 qui lui signale que le numéro d'août 1901 du Devoir ne lui est pas parvenu. Marie Moret lui envoie un exemplaire de ce numéro.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Charles-Édouard Guillaume du 12 avril 1901 et le remercie ainsi que la Commission d'organisation du Congrès international de physique de lui donner l'autorisation de citer les volumes du Congrès dans les « Documents biographiques », « car, en démontrant expérimentalement la synthèse dynamique, la science place, selon le mot de Kant, "l'absolu en tête des phénomènes" ; elle oriente l'humanité vers le plus haut idéal et justifie toute œuvre qui, comme celle de J.-B. André Godin, fait du travail utile à tous le véritable emploi de l'existence. » Marie Moret exprime à Guillaume que l'appréciation de Godin par ce dernier lui donne le sentiment que l'autorisation est accordée à Godin à travers elle. Elle lui offre la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Charles Corbeau du 30 juillet 1901 en lui communiquant des informations sur le journal Le Devoir : le journal s'imprime à Nîmes ; l'annonce de la brochure de Charles Corbeau a paru en juillet et paraîtra peut-être à nouveau en septembre ; Le Devoir n'est pas un organe de « propagande immédiate » car le journal « n'a pour ainsi dire pas de lecteurs » et se distribue par des services gratuits aux bibliothèques en France et à l'étranger dans le but que des collections y soient formées pour l'avenir. Elle adresse à Charles Corbeau la brochure Le Familistère illustré et une autre brochure. Elle lui indique qu'à l'âge de 60 ans, tout son temps est consacré à la publication des « Documents biographiques », aussi n'est-elle pas en mesure de lire tous les ouvrages envoyés au Devoir et doit se contenter d'en signaler certains dans la rubrique « Ouvrages reçus ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Charles Corbeau pour l'envoi d'une brochure qu'elle prévoit de mentionner dans le journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre du 7 juin 1901 de Charles Drivon. Elle lui explique qu'elle se consacre depuis 1891 à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin », qu'elle limite ses relations sociales, qu'elle réduit sa correspondance à l'essentiel, qu'elle vit et travaille en partie dans le Midi : « Mon existence est partout subordonnée à mon travail. » Elle indique à Charles Drivon qu'elle ne peut l'aider ni dans son œuvre morale ni dans son œuvre matérielle, n'ayant pas de temps ou de fonds disponibles. Elle précise que sa fortune n'est pas comparable à celle possédée par Godin et qu'elle a beaucoup perdu dans la débâcle du Panama. Sur le sujet du monopole exposé par Charles Drivon.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Charles Richet qu'elle publie depuis 1891 des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin » dans sa revue Le Devoir, une revue non commerciale tirée à 330 exemplaires distribués surtout en services gratuits dans les bibliothèques publiques de France et de l'étranger, et qu'elle en vient à écrire comment les conclusions de la science actuelle confortent l'idéal philosophique et social de Godin. Elle demande à Richet l'autorisation de reproduire 57 lignes du discours de William Crookes au Congrès de l'Association britannique pour l'avancement des sciences en septembre 1878, que la Revue scientifique a publié dans son numéro d'octobre 1898, et l'assure qu'elle mentionnera la source de la citation.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception du mandat de 11 F envoyé par Claude Ferdinand pour son réabonnement au journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Dominique Albert Courmes un chèque de 10 F pour son réabonnement au Lotus bleu à adresser au Familistère de Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Edward Anseele que sa carte du 16 avril 1901 adressée à la Société du Familistère lui a été communiquée. Elle suppose que la Société a répondu à sa demande d'envoi d'une Notice et de communication du prix des ouvrages mentionnés sur la couverture du Devoir qui lui appartiennent. Elle lui adresse gracieusement les autres brochures qu'il a demandées et lui signale que L'histoire de Ralahine est épuisée. Elle informe Anseele que parmi les ouvrages qui lui appartiennent, il faut distinguer ceux dont il reste suffisamment d'exemplaires, en vente chez Guillaumin et Cie, et ceux dont elle pourrait lui céder quelques exemplaires avec 25 % de remise sur le prix indiqué et les frais d'envoi à sa charge.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre qu'il lui a adressée [à Nîmes] le 25 avril 1901 et à celle qu'il lui a adressée à Guise. Elle l'autorise à traduire [en flamand] la brochure sur l'histoire de Ralahine, le remercie d'avoir traduit celle sur l'histoire des pionniers de Rochdale, et évoque la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen [envoyée à Anseele le 23 avril 1901]. Elle donne des informations biographiques sur Auguste Fabre. Excellent connaisseur du mouvement social en France et à l'étranger, économe du Familistère pendant deux ans, un des principaux auteurs de la brochure Le Familistère illustré, ancien travailleur manuel en qualité de chef d'industrie mécanique à Nîmes, Auguste Fabre est parfaitement qualifié « pour traiter avec vous les divers aspects de la fondation que vous projetez, relativement à l'œuvre même de Godin. » Elle lui envoie gracieusement la première édition de Mutualité sociale, qui comprend les statuts et règlements in extenso de la Société du Familistère. Elle lui indique qu'elle ne dispose pas de la 2e édition qui comprend des modifications de détail opérées sur ces statuts. Elle lui annonce qu'Auguste Fabre traitera avec lui « cette question de pacte social », qu'il lui écrira à propos de l'important document que constitue sa discussion avec monsieur Solvay, et qu'elle enverra le surlendemain en colis postal à la Librairie ouvrière de Gand les ouvrages qu'il demande [plusieurs exemplaires de Solutions sociales, du Gouvernement... et de La politique du travail...].

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme à Anseele l'intérêt porté par Auguste Fabre et elle-même à sa correspondance avec monsieur Solvay. Elle lui indique qu'il doit s'entendre avec l'administrateur-gérant du Familistère Louis-Victor Colin avant de venir au Familistère pour obtenir des renseignements complémentaires, et elle lui communique l'avis aux visiteurs qui figure sur la couverture du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Éloi Derogy un pince-nez à réparer et lui demande le prix de ce service. La mention manuscrite indique que Marie Moret a envoyé 1,45 F en timbres postaux le 15 février 1901 en paiement de la réparation.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret commande quatre étuis à lunettes de rechange : deux pour lunettes d'homme et deux pour lunettes de femmes. Elle demande à Éloi Derogy de lui en communiquer le prix.

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