FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 septembre 1875
Godin approuve ce que lui apprend son fils Émile sur la fabrication. Il espère des nouvelles d'un approvisionnement en fonte de qualité supérieure car il est d'accord avec Émile que le moment est venu de reprendre les bons ouvriers. Godin indique qu'il ne connaît pas Paul Barau et ne sait pas s'il peut prendre un emploi dans l'établissement ; il lui pose des questions à son sujet. Il demande enfin à Émile si on a envoyé des brochures à monsieur Contaut.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 septembre 1875
Godin veut dissiper un grave malentendu avec son fils Emile. D'après celui-ci, son père aurait dit qu'il ne l'empêcherait jamais de faire des affaires en bourse. Godin lui explique que cette supposition est un effet de son imagination et de son désir de faire des placements qui seraient une source de fortune, et qu'il lui a dit au contraire qu'il aurait plus de plaisir à le voir s'occuper des affaires industrielles que de s'occuper des cours de la bourse. Il déclare qu'il ne veut pas faire de placements de cette sorte. Il lui rappelle qu'il lui a déjà indiqué qu'il fallait utiliser les capitaux disponibles à acheter au moins 600 tonnes de fonte hématite et il regrette que cela n'ait pas été fait.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 septembre 1875
Godin signale à son fils Émile qu'il accepterait 1 000 tonnes de fonte hématite. Il accuse réception de l'article du Conservateur : il voudrait savoir qui est abonné à ce journal à Guise et lui demande de s'informer auprès des facteurs. Il accepte qu'André prenne Bouchau en qualité de comptable à condition de ne pas lui confier de direction. Il lui indique qu'il fait attendre son retour à Guise pour continuer les envois de brochures si monsieur François manque d'adresses. Dans le post-scriptum, Godin revient sur l'achat de 1000 tonnes de fonte hématite et signale une lettre jointe à destination d'Alphonse Grebel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 septembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception des lettres d'Émile. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper des affaires de Guise, où il va rentrer samedi ou dimanche et qu'il a pu acquérir un troisième terrain à sonder : « Je suis donc en mesure de faire l'expérience des idées que j'ai conçues sur l'existence des gisements carbonifères. » Il lui explique qu'une nouvelle installation va être réalisée, que le sondage de Sardy avance bien malgré la dureté des minéraux, qu'on a atteint 15 mètres et qu'on y travaille nuit et jour depuis lundi. Il l'informe qu'il a exploré l'arrondissement d'Avallon et a été voir les gisements de Sincey, et qu'il a exploré à nouveau les cantons de Corbigny et de Lormes : « Malgré les difficultés apparentes, je conserve l'espoir d'être sur le chemin d'une grande découverte et si je réussis, elle ouvrirait le plus beau champ aux idées de toute ma vie. Malheureusement, je n'ai plus 30 ans et l'entreprise serait une œuvre de longue haleine ! Si enfin je ne réussis pas, j'aurais apporté des éléments nouveaux à l'étude de la géologie de la contrée et à la science des recherches minéralogiques. Mais il serait bien plus beau de pouvoir constituer une grande exploitation houillère du bassin de l'Yonne dans laquelle le mineur et l'employé de la compagnie seraient actionnaires au même titre que le bailleur de fond, le travail action au même titre que l'argent, le travailleur ayant voix dans les affaires de la société. » Dans le post-scriptum, Godin indique les dimensions d'un trépan qu'il faut faire fabriquer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 novembre 1875
Sur l'achat d'une propriété à Guise proposée par monsieur Lefèvre : « Quant à moi, je ne veux plus acheter pour un sou à Guise ». Godin se demande si ce n'est pas une manœuvre des agents d'Esther Lemaire pour savoir s'il est prêt à acheter l'usine aux conditions du récent jugement. Il ne s'oppose pas à ce que son fils Émile en fasse l'achat pour son compte à bon prix. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : « Je ne puis accepter ce jugement, mais ce que nous avons de mieux à faire c'est de ne pas parler. Mais à partir de ce jour, je vais recommencer les études de l'an dernier sur les avantages qu'il y aurait à fonder une établissement d'industrie du chauffage ailleurs en France [...] » Godin pense qu'il n'hésiterait pas à créer un nouvel établissement s'il pouvait utiliser directement les minerais de la Nièvre dans la production de la fonte moulée. Il pense que l'approvisionnement en charbon de Sarrebruck pourrait se faire à Clamecy comme à Guise. Sur la production de fonte douce. Il propose à son fils de l'aider à faire l'étude comparée de l'influence des transports sur le prix de revient des marchandises à Guise et à Clamecy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1875
Godin explique à son fils qu'il a déjà rectifié auprès de L'Événement et du Figaro l'information selon laquelle il se serait abstenu dans le vote sur le scrutin de liste, et qu'il va le faire auprès du Petit Moniteur. Il lui demande de le prévenir si des journaux de province publiaient la fausse nouvelle et lui indique qu'il n'a encore rien lu de tel dans L'Impartial de l'Aisne. Il l'informe que les circonscriptions électorales ne sont pas définitives et qu'il ne faut pas encore envoyer des brochures. Il lui annonce que Lecloux, architecte à Paris, demande à visiter le Familistère et il lui demande de l'accueillir. Il joint une lettre destinée à Eugène André.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1875
Godin demande à Émile d'envoyer la brochure Au suffrage universel dans les cantons de Wassigny, du Nouvion-en-Thiérache, de Guise et de Sains-Richaumont. Il indique que la circonscription n'est pas changée, mais que le ministère s'efforcera d'empêcher une élection. « Il serait donc bon de voir dès maintenant si je puis avoir à Wassigny et au Nouvion des groupes amis qui se chargeraient d'appuyer ma candidature. » Il voudrait également savoir si les conseillers généraux Maréchal et Parmentier le soutiendront ou au moins resteront neutres, comme l'espère la préfecture. Il recommande de ne pas choisir des partisans parmi les opposant à Parmentier au Nouvion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à son fils Émile d'envoyer un poêle à Chamolle. Il l'informe que Chamolle s'apprête à faire les opérations finales pour extraire le trépan du trou de sondage. Il lui précise qu'il faut calculer le prix de revient des matières premières arrivées à Clamecy et non à Corbigny. Le post-scriptum porte sur Édouard Larue, Alphonse Grebel et les brevets d'invention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Godin prie son fils Émile de demander à François de vérifier la complétude de la collection des 37 volumes des Annales de l'Assemblée nationale qui se trouve dans ses papiers au 3e étage du Familistère ; il recommande à François de chercher le volume manquant dans le placard de la pièce où Chatelais avait rangé le dossier des chemins de fer. Sur un raccordement de voies de chemins de fer.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin explique à son fils Émile que Ganault et lui ne voient pas d'un bon œil que Waddington veuille introduire dans la liste le royaliste de Saint-Vallier à côté d'Henri Martin, plutôt que deux candidats moins conservateurs comme Joseph Soye ou François Malézieux. Il indique que la plupart des députés sont favorables à la liste Waddington, de Saint-Vallier et Henri Martin. Sur les élections législatives. Godin pense qu'avec le scrutin uninominal, les efforts de l'administration tourneront contre lui, aussi veut-il s'assurer s'il a des groupes sympathiques à sa candidature dans les quatre cantons. En ce qui concerne le canton de Sains-Richaumont, Godin veut attendre pour savoir si Turquet se présente contre lui. Il recommande de s'occuper avant tout des grandes communes. Sur l'envoi des brochures : Godin observe qu'elles n'ont pas été envoyées proportionnellement au nombre d'habitants des communes ; il recommande d'envoyer les 7 000 exemplaires restants de Au suffrage universel dans toute la circonscription, y compris le canton de Sains, proportionnellement à la population des communes. Sur une visite à faire à Maréchal : Godin laisse chacun faire ce qu'il pense devoir faire ; il précise que Waddington a été hostile à la candidature de Maréchal et que les articles de L'Argus contre celui-ci ont été inspirés par Waddington ; il conseille à Émile de dire à Maréchal qu'il ne doit pas compter sur l'appui de Waddington. Godin annonce que le plus important dans l'immédiat est de savoir si les électeurs de Guise et de Wassigny sont bien disposés à son égard.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à son fils Émile que depuis deux ans il cherche à fonder un second établissement dans la Nièvre, où il pense pouvoir trouver les minerais et matériaux nécessaires et où il espère trouver du charbon. Il constate que les usines produisant du fer et de la fonte dans la région ont disparu avant le traité de commerce, peut-être en raison de la pauvreté des minerais, mais aussi que la Nièvre est desservie par le chemin de fer de Paris à Lyon et à Marseille. Il explique qu'il conserve l'idée de trouver du charbon dans la Nièvre et se demande s'il ne serait alors pas possible d'établir un haut-fourneau avec ce minerai pour fabriquer de la fonte de moulage. Il questionne son fils sur la fusion des matériaux dans les hauts-fourneaux. Il demande à Émile si monsieur François a envoyé quelques exemplaires de La politique du travail à monsieur Petit, 4 quai de France à Grenoble dans l'Isère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 novembre 1875
Godin remet à son fils Émile un billet pour que monsieur François puisse faire l'envoi de brochures. Il lui annonce que le trépan du sondage [de la Nièvre] est débloqué. Sur les élections législatives. Les renseignements fournis par Émile et par Alphonse Grebel sur l'état de l'opinion incitent à la prudence. « Il ne faut pas chercher à faire croire que je sois excessivement désireux d'être député ; il ne faut pas faire croire davantage que je ne veux pas l'être, mais il faut éviter de faire de la correspondance à ce sujet. » Il lui rappelle qu'il a besoin d'obtenir des adresses supplémentaires des républicains ou des hommes intelligents dans les grandes communes, mais ne souhaite pas qu'on écrive au Courrier pour avoir communication de la liste des électeurs car « je ne me sens pas assez de penchant à la lutte électorale pour considérer que cette liste me soit nécessaire ». Il lui annonce que va commencer le jour même le débat définitif sur la forme du scrutin et que les conséquences de la loi électorale pourront ainsi être jugées. « Il me semble qu'il existe un grand état d'atonie dans l'esprit public. Je ne serais pas surpris que les petits livres que j'ai publiés au lieu de favoriser ma candidature pourraient être une cause d'exclusion pour moi. Le monde s'assimile la vérité petit à petit, mais il n'est pas toujours content de ceux qui la lui disent. À côté des quelques rares esprits qui comprennent, la grande masse est flottante et incertaine, elle se laisse entraîner par les faiseurs sans conviction. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 décembre 1875
Godin explique à Émile qu'il peut peut-être trouver les cartes qui lui manquent dans sa bibliothèque ; il dessine le profil d'une clef pouvant ouvrir une des armoires du bas de la bibliothèque. Sur les élections : Godin redoute que le Gouvernement de l'ordre moral, dans le souci de « protéger » les électeurs, détourne les brochures mises à la poste et recommande de s'assurer qu'elles arrivent à leur adresse.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 décembre 1875
Godin retourne à Émile une lettre en trois langues avec la traduction d'une partie et l'invite à donner suite au recrutement d'un employé. Il lui retourne aussi une lettre de Wagnier : il préconise de ne pas tenir compte des commérages de la femme de Wagnier et d'attendre qu'il demande lui-même à rentrer. Il accuse réception d'un envoi sur les chemins de fer : il demande les numéros de L'Officiel contenant les déclarations des ministres Deseilligny et de Larcy. Sur l'achat de fonte hématite. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur les calculs de répartition des biens de la communauté d'après les arrêts de la cour d'Amiens ; il renvoie Émile à sa lettre du 30 novembre 1875. Sur du calcaire contenant du manganèse.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 décembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin accuse réception de la lettre d'Émile du 3 décembre ; il le félicite pour le travail qu'elle contient et lui demande s'il voudra se charger de la question le moment venu. Sur un projet de demande de réduction de prix à la Compagnie de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin conseille à son fils d'en parler au directeur de la compagnie plutôt qu'écrire une lettre. Il l'informe qu'il a renvoyé à Laeken une lettre de crédit. Sur la propriété d'une cave.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'il vient d'embaucher un comptable nommé Graillot aux appointements de 334 F par mois. Il demande à son fils et à Eugène André de le mettre au courant de la comptabilité de l'usine, dans la perspective d'en faire un sous-chef de comptabilité sous les ordres d'André s'il fait ses preuves. Sur une expropriation de terrains à Laeken pour la mise en valeur du quartier. Sur un retard de paiement de Dehan. Sur le retour de Wagnier : Godin transmet à Émile une lettre de Wagnier au retour duquel il ne s'oppose pas, avec ses anciens appointements à l'usine ou au Familistère, sans l'obligation de le loger au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 décembre 1875
Godin renvoie son fils Émile à la lecture des journaux sur les questions politiques qui l'inquiètent. Sur une défaite possible de la droite à l'Assemblée le soir même. Sur un modèle fait par Alphonse Grebel autorisé par Godin et les rivalités qui paralysent l'action utile. Il lui annonce que Graillot, le nouveau comptable, ne pourra aller à l'usine qu'au début de janvier. Godin informe son fils que tous les députés du Nord et la commission semblent résolus à combattre le projet du gouvernement sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'une institutrice viendra prochainement au Familistère pour tenir la classe des filles. Il lui demande de lui réserver les chambres occupées auparavant par Chatelais et de s'entendre avec le comité d'administration du Familistère pour y faire la propreté nécessaire et pourvoir à son ameublement. Sur un succès de la gauche et la division des partis de droite à l'Assemblée. Le premier point du post-scriptum porte sur le calcul par Émile du prix de revient des marchandises produites dans un nouvel établissement : un établissement aux portes de Paris serait celui qui produirait aux conditions les moins économiques, compte non tenu de l'économie de transport ; « Mais avec l'établissement de Guise dans le nord de la France, il est de plus en plus apparent pour moi que pour s'assurer le marché du Midi, il conviendrait de porter un établissement nouveau au moins sur les confins du départ de la Nièvre, ce qui peut permettre de desservir la ligne de Marseille et la Suisse avec économie. » Le deuxième point du post-scriptum porte sur la visite par Pernin d'un haut-fourneau de construction nouvelle. Le troisième point du post-scriptum est relatif à l'envoi par François de La richesse au service du peuple à monsieur Cacheux avec la mention « Envoi de M. Godin, député de l'Aisne ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1875
Émile Godin a écrit à son père qu'il avait des griefs à l'encontre de Grebel et à Eugène André. Godin explique à son fils qu'il avait autorisé Grebel à faire le modèle en bois d'un produit nouveau, qu'il en avait informé Pernin mais personne d'autre. « Il me semble que je suis un petit peu directeur et que si l'on avait tant d'amour pour la vraie direction, on tiendrait un peu plus compte de mes avis qu'on le fait, et l'on n'adresserait pas aux autres des reproches que devraient m'être faits à moi-même s'il y avait lieu. » Godin reproche à Émile de se laisser emporter par la passion et de ne pas rechercher la concorde et la paix qui ramènent les choses à leurs vraies proportions. Godin explique également à son fils qu'il avait autorisé Eugène André à changer Edmond Louis et que si Pernin s'en est trouvé indisposé, c'est seulement parce qu'André a manqué de tact. Sur un litige de 20 F avec l'octroi : Godin reproche également à Émile de ne pas régler à l'amiable des affaires de minime importance. « Je veux bien que des demandes ne soient pas toujours fondées en tout point, mais nous avons de notre côté la fortune qui nous permet bien de faire des concessions à d'autres et il n'y a pas à toujours à être à cheval sur le dernier sou qui vous appartient. Ce qui est à soigner, ce sont les grands intérêts, mais il faut éviter de s'arrêter à des bagatelles dans lesquelles on perd son temps pour ne gagner qu'une fâcheuse réputation de mesquinerie. » Dans le post-scriptum, Godin évoque une lettre de Marle et lui demande si Picot a installé dans son futur cabinet de travail au Familistère la bibliothèque qu'il lui avait commandée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin a reçu la lettre de son fils Émile datée du 17 février à Middlesbrough et lui confirme qu'il ne doit pas se presser d'acheter de la fonte quand elle n'est pas de première qualité. Sur une patente de Wilkes relative à des boutons de porte en fonte de fer, brevetée en France en 1849 : Godin désirerait avoir l'adresse de Wilkes pour lui écrire ou pour qu'Émile aille le voir s'il habitait à Londres. Godin demande à son fils Émile d'interroger les fondeurs de Wilkes sur la manière dont on fixait, avant 1867, le noyau dans le moule pour fondre des pièces creuses à une seule ouverture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'approvisionnement des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire en fonte d'Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin constate la rupture de son fils avec lui. Il veut faire cesser le désordre que son fils Émile introduit par son comportement violent à l'égard du personnel de l'usine et du Familistère. Il lui rappelle les articles du code pénal pouvant sanctionner ses agissements. Il lui indique qu'il est prêt à le doter de la fortune nécessaire, à condition qu'Émile ne s'immisce plus dans la direction et l'administration du Familistère et de l'usine et qu'il ne vive plus sous son toit. Il avertit Émile qu'il agira à son égard suivant la réponse qu'il fera à Tisserant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à son fils des exemplaires de son projet de loi et de sa proposition d'amendement. Il lui demande d'apporter une robe à Marie Moret et une grande malle. Sur le report d'un voyage d'Émile à Reims : Godin récrimine contre la paralysie des opérations de l'usine en raison du défaut d'organisation des ressources humaines. Il lui signale qu'il s'est mis en rapport avec le Comité alsacien pour obtenir un ingénieur et des comptables. Il incite Émile à approuver la mesure consistant à faire appeler Marie « madame Marie » par les enfants des écoles. Sur la santé d'Émile. Il informe Émile qu'il a télégraphié à Grebel que le brevet est régularisé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'approvisionnement en fonte de l'usine de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Émile qu'il a vu Guillaume à Paris et il lui demande de lui trouver une occupation qui le mette au courant de la production de l'usine puisqu'il est destiné à être voyageur de commerce. Sur une réponse de Denisart à une lettre venue de Laon. Sur une dette de madame Roubertie. Sur la santé d'Émile et celle de son père.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin indique à Émile qu'il aurait dû retourner une lettre sur des biberons à Besnard et non à lui, qui n'a pas le temps de faire des courses à Paris. Sur une lettre de Duverry. Sur les maux d'estomac d'Émile : il lui conseille de faire attention à son régime alimentaire et de suspendre ses expériences en fabrication de liqueurs. Il lui signale que le nécessaire a été fait auprès de Poëtte au sujet de Marchand. Il lui explique qu'il souffre de rhumatisme et que Marie Moret a pris la plume à sa place. Dans le post-scriptum, il lui demande de s'entendre avec Azambre pour monter un torréfacteur chez lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la réorganisation des bureaux : confier à Pointe la tenue du journal et du grand livre, le remplacer par Haution et remplacer ce dernier à la bascule. Il demande à ce que cette réorganisation soit discutée par la commission [administrative du Familistère] et que Denisart trouve les employés nécessaires. Il suggère de remplacer Pointe par Guillaume. Il accuse réception de sa lettre du 16 juillet sur l'envoi au Familistère d'exemplaires de Solutions sociales. Il lui indique qu'il est toujours souffrant. Il lui demande d'aller voir Hermann quand il viendra à Paris au sujet d'une machine à vapeur et d'une pompe à monter au Familistère. Dans le post-scriptum, il lui indique que le travail [d'impression d'un album de modèles] coûterait le même prix à Paris chez Lemercier que chez Berthaut.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre d'Émile Godin du 17 juillet 1871. Il l'informe qu'il s'occupe de l'ingénieur. Il autorise Denisart à prendre des employés capables qu'il peut bien rémunérer. Il lui indique que sa santé s'améliore.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre d'Émile Godin du 18 juillet 1871. Il l'informe qu'il attendra dimanche sa visite à Versailles. Il n'a rien à lui recommander de plus que ce qu'il a déjà fait au sujet de la pompe et de la machine à vapeur pour le Familistère. Il lui indique que sa santé s'améliore.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à son fils Émile de payer l'annuité du brevet qu'il a déposé à Versailles et dont il a remis à Guise le récépissé à Grebel. Il lui explique qu'il était dans un état satisfaisant lors de sa venue à Versailles en raison du beau temps, mais que cet état s'est dégradé depuis à cause du temps pluvieux et froid.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les conditions financières d'achats de fonte. Sur des acquisitions de terre : Godin préconise d'acheter des terres près de l'usine. Godin informe son fils Émile qu'il a fait envoyer à Guise une douzaine d'exemplaires de la petite édition de Solutions sociales dont il lui donnera la destination plus tard. Godin croyait Émile absent de Guise : il a indiqué au conseil la réponse à faire à Avot et à Poulain. Dans le post-scriptum, Godin informe son fils que le mauvais temps le fait toujours souffrir et il revient sur l'achat de terres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin retourne à Émile une lettre transmise par Denisart relative à la distribution de marchandises auprès d'un client particulier de la région d'Arras. Godin dicte à Émile la réponse à faire à ce client et lui indique les marchandises à livrer à leur revendeur d'Arras. Sur une commande de la maison Allez et sur le travail de Besnard. Sur l'augmentation des salaires d'employés des bureaux : Godin rappelle à son fils qu'il avait attiré son attention sur ce sujet il y a trois mois et qu'il a laissé les difficultés s'accumuler. Il demande à Émile de faire passer Alphonse Lecaille des bureaux aux ateliers et de dire à Grebel qu'il pourrait trouver à l'extérieur du Familistère des femmes pour l'atelier de Barbet.

Auteur·e : André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques et de la destruction partielle d'une sapinière. André annonce à Émile Godin que la Société ne peut accepter le chèque de 1 755 F sur Offroy et Cie au nom de Jean-Baptiste André Godin qui n'est qu'un règlement partiel du litige avec la Société du Familistère de Guise. Il réclame le règlement total des sommes dues.

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