FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte, 31 janvier 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande que soient versés 4 000 francs à Jules Favre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin transmet à Delpech une lettre de monsieur Demeur et annonce qu'il écrit je jour même à Jules Favre pour lui en remettre une copie. Il lui demande s'il doit lui envoyer la copie d'un inventaire établi par sa femme .

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Auguste Oyon que les plaidoiries des avocats ont duré trois jours et que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir « et si les juges pouvaient voir le Familistère du même œil que vous, mon procès serait gagné et terminé en toute assurance ». Il lui indique que Cantagrel l'emmènera voir Barrier qui va éditer sa brochure. Godin n'a pas d'observations à faire à sa brochure. Il lui explique que Jules Favre a émis devant la cour l'opinion que contient sa lettre au sujet du rapport de Victor Duruy [sur l'enseignement primaire obligatoire et gratuit] : le Familistère a réalisé son programme et ses vœux. Godin veut presser la publication de la brochure et lui indique qu'il s'entendra avec Barrier pour le paiement des frais qu'elle entraîne. Dans le post-scriptum, Godin demande à Oyon s'il doit lui retourner à Paris les polices d'assurance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin pense que la proposition d'arrangement à l'amiable faite par le notaire d'Esther Lemaire est un piège. Godin avertit Delpech de ne pas accorder trop de confiance à Machart. Godin a proposé à Esther Lemaire de lui faire savoir à quel prix elle lui céderait sa part de la communauté plutôt que procéder à une liquidation judiciaire. Godin annonce qu'il ne veut pas payer plus de 500 000 F à sa femme. Il informe Delpech qu'il était hier à Paris où il a discuté de la question avec Jules Favre. Godin demande à Delpech de lui envoyer ses honoraires et sa note de frais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque les avis de Favre et de Puteaux sur la liquidation de la communauté. Il demande à Cantagrel d'autres renseignements sur Puteaux. Il envoie à Cantagrel une réponse d'Armengaud. Il informe Cantagrel que Noirot lui a signalé que des lettres malveillantes avaient été écrites de Guise contre lui au Petit Journal à l'occasion de la publication d'un article sur le Familistère. Il lui demande de l'informer sur la séance tenue le soir même à la rue des Saints-Pères et fait valoir l'intérêt que le colonel Favé porte au Familistère après la lecture de la brochure d'Oyon et qu'il doit en parler à l'Empereur. Il signale à Cantagrel que 97 familles attendent d'entrer dans la nouvelle aile d'habitation et que la ville est sens dessus dessous contre lui à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère qu'il se rendra le lendemain à Vervins pour un référé relatif à une apposition de scellés demandée par Esther Lemaire. Il raconte l'échange qu'il a eu avec le juge de paix missionné par sa femme pour prendre les mesures conservatoires sur les biens de la communauté. Selon Jules Favre et « d'autres jurisconsultes », Esther Lemaire n'a pas le droit d'entraver Godin dans le développement de ses affaires et ne peut participer aux bénéfices réalisés depuis la séparation. Godin juge que l'apposition de scellés sur une usine en activité est une absurdité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Delpech que Gauchet, son ancien notaire, « use de complaisances peu loyales » auprès d'Esther Godin pour obtenir de placer les capitaux de celle-ci. Il lui raconte qu'il a vu Gauchet hier et qu'il s'est plaint auprès de lui de l'utilisation faite de leurs conversations dans l'audience en référé contre l'apposition de scellés demandée par Esther Lemaire ; ils ont convenu que Godin lui écrirait et que Gauchet lui répondrait pour clarifier la situation. Godin communique à Delpech la réponse de Gauchet. Godin indique à Delpech que le jugement du référé contre l'apposition de scellés a été reporté au 4 mai, et qu'il a écrit à Jules Favre à ce sujet. Godin affirme qu'il n'est pas satisfait de Gauchet mais il ne croit pas qu'il veuille lui nuire et ne sait pas s'il doit l'écarter de la liquidation de la communauté. Il demande à Delpech de dire à Dauphin qu'il compte sur lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin annonce à Cantagrel qu'on vient d'envoyer de Reims un calorifère de 1858 et un ancien foyer venant de Belgique ; il lui demande de prévenir Allez frères qu'il vont les recevoir. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : Il indique à Cantagrel qu'il a renoncé à utiliser les services de Puteaux et qu'il lui préfère Lecoq de Boisbaudran ; il l'informe qu'un nouveau procès est en cours pour savoir si la liquidation prend effet le jour de la demande ou le jour de l'arrêt du tribunal. « Je suis accablé de tout cela et trouve la vie bien lourde ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il communique à Delpech des renseignements sur le référé contre l'apposition des scellés qu'il n'a fournis qu'à Jules Favre : sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. À la suite de cela, Esther Lemaire a élevé la prétention que ses droits partaient du jour de l'arrêt du tribunal sur la séparation et non du jour de la demande. Le président a renvoyé la question à l'audience du tribunal de Vervins et a laissé entendre qu'elle relèverait peut-être du tribunal qui a rendu l'arrêt. Aussi, explique Godin, ce n'est pas seulement un référé mais un nouveau procès qui commence, auquel pourrait plaider Hébert. Il lui signale qu'il écrit à Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 2 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la procédure concernant le référé, la date de référence de la liquidation et l'apposition des scellés. Il fait valoir que cette dernière mesure est absurde. Il lui signale que Lecoq de Boisbaudran est avec lui à Guise et que jules Favre a écrit pour lui dire qu'il craignait que la nomination qu'un second notaire pouvait jeter Gauchet entièrement dans le camp d'Esther Lemaire. Godin fait remarquer que Gauchet s'attendait à faire le travail avec un second notaire et a affirmé qu'il s'entendrait facilement avec Flamant, et que Dauphin pourrait présenter les choses ainsi sans blesser Gauchet. Il ajoute qu'il est de notoriété publique que l'agent d'affaires Cottenest donne ses directives à Gauchet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 9 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir à Lecoq de Boisbaudran une dépêche indiquant que le tribunal de Vervins est compétent pour se prononcer sur la liquidation de la communauté de biens et sur la nomination de notaires. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran ainsi qu'à Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin avance des propositions de conciliation avec Esther Lemaire : lui verser 600 000 F en contractant un emprunt si elle ne veut pas accorder de délais, ou lui verser 800 000 F dont 100 000 F comptant et le reste payable en annuités de 50 000 F avec intérêt de 3 %. Godin émet l'hypothèse que ses ennemis préféreront spéculer sur un enrichissement à long terme, ou au contraire que son homme de confiance veuille tirer profit immédiatement d'un capital important. Godin signale que la cour d'Amiens a renvoyé toute l'affaire au tribunal de Vervins. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'Il doit prier Oudin-Leclère de venir à Guise le jour de l'audience de conciliation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 14 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Oudin-Leclère que Jules Favre est d'avis qu'Il se rende à Guise pour participer à la séance de conciliation provoquée par Esther Lemaire. Il indique que Favre est partisan de faire une offre la plus élevée possible, mais Godin appelle Oudin-Leclère à la prudence car ses ennemis, pense-t-Il, voudront obtenir bien davantage que ce qu'Il propose. Il lui explique que Favre est d'avis que la proposition chiffrée doit être accompagnée de considérations propres à agir sur l'opinion publique pour contraindre Esther Lemaire à l'accepter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Sur l'audience de conciliation devant le juge de paix de Guise. Godin rend compte de l'audience de conciliation : Esther Lemaire a exigé la moitié de la somme apparaissant dans la comptabilité de l'usine au jour de sa demande, augmentée de la moitié des fruits qu'elle a produits depuis ; elle a rejeté la proposition de Godin de 800 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran d'adopter désormais une stratégie de résistance dans le but de préserver le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il abandonne l'affaire de l'octroi suivant la recommandation de ce dernier pour éviter d'être accusé d'outrage au maire de Guise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a choisi Borgnon pour notaire ; il lui communique une lettre du secrétaire de Jules Favre. Sur Alexandre Barthélémy Godin : Godin a reçu une lettre de monsieur Cagnart ; il juge que « c'est une assez triste idée de chicane qui est passée par la tête de mon frère en échange des services que j'ai cherché à lui rendre » ; Godin a écrit à son frère pour qu'il lui restitue des pièces comptables dérobées ; le litige porte sur le montant du rachat par Godin à son frère de matières premières ou de produits manufacturés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 19 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Lecoq de Boisbaudran le jugement du tribunal de Vervins sur la question des fruits de la communauté, qui exclut les brevets des biens de la communauté et qui lui semble rendu avec équité. Godin pense que son intérêt est de faire « éterniser » l'affaire et considère que la licitation en masse serait une affaire périlleuse, car il serait contraint de racheter l'usine pour exploiter ses brevets. Il veut provoquer des lenteurs dans la procédure pour continuer à développer l'usine et le Familistère malgré les avis contraires de Jules Favre et de Lecoq de Boisbaudran. Godin évalue ce qui reviendrait à Esther Lemaire du Familistère si la licitation intervenait dans 10 ans : 200 000 F sur 1 200 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si le tribunal peut se prononcer sur la possibilité de développer l'usine et le Familistère et il le prie d'attirer l'attention de Jules Favre sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 7 octobre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il a reçu une sommation pour se rendre le 12 octobre en l'étude du notaire Gauchet. Il lui communique les observations de son notaire au sujet de la liquidation et indique qu'il est possible d'en hâter ou d'en retarder la résolution. Il lui demande conseil et sollicite les conseils de Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 20 novembre 1865
Godin répond à la lettre de Tito Pagliardini du 11 novembre 1865. Il le félicite pour le succès de ses efforts à faire publier des articles sur le Familistère dans la presse anglaise. Il l'informe que Marie Moret a envoyé une copie de sa lettre à Oyon au 3, rue Christine à Paris. Il lui demande de lui envoyer les numéros des journaux qui parlent du Familistère et le prie d'envoyer le numéro du Builder qui contiendra la gravure du Familistère à Jules Favre au 87, rue d'Amsterdam à Paris et à monsieur Lespès. Il lui demande de lui envoyer une brochure sur les locomotives à vapeur sur routes d'Émile Martin, directeur de la Compagnie internationale des messageries à vapeur au 11, Adam Street Adelphie, West London. Il espère que Tito Pagliardini et sa femme séjourneront au Familistère l'année suivante. Il lui indique que Marie Moret a bien reçu l'ouvrage sur l'orthographe phonétique qu'il lui a envoyé, mais qu'elle ne peut en faire usage car elle ne sait rien de la prononciation anglaise ; il pense que l'idée de Pagliardini est le principe de la réforme des langues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin envoie à Lecoq de Boisbaudran la copie du travail de son notaire sur le partage de la communauté afin de le soumettre à Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 18 janvier 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin confirme à Lecoq de Boisbaudran que le travail de son notaire Borgnon, qui s'est séparé de son confrère qui sert les intérêts d'Esther Lemaire, lui fournira un bon état des lieux. Il explique que le travail de Borgnon contrarie le projet de ses adversaires d'un partage immédiat de la communauté de biens sur la base de l'inventaire du 30 janvier 1864. Il signale à Lecoq de Boisbaudran que ses adversaires cherchent à s'adjoindre les services de son ancien comptable Vigerie, et il l'informe qu'il craint qu'ils veuillent provoquer une expertise. Godin demande conseil à Lecoq de Boisbaudran au sujet d'une éventuelle expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 16 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'Oudin-Leclère l'a averti que les plaidoiries sur la liquidation auront lieu le jeudi 19 avril 1866. Il lui demande si les conclusions ne doivent pas être examinées par Jules Favre ou par lui. Sur une lettre de Lecoq de Boisbaudran détenue par Borgnon, gravement malade, dont a besoin Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une lettre de Lecocq de Boisbaudran faisant part des conseils de Jules Favre pour les conclusions sur la liquidation de la communauté de biens, qu'il commente. Sur l'affaire Jacquet : Godin refuse de traiter l'affaire par l'intermédiaire d'avoués ; il demande que Jacquet lui fasse des propositions ; il avertit Oudin-Leclère qu'il va prévenir Delpech au cas où il ferait appel, et lui envoyer le traité avec Jacquet ; il demande une copie du rapport de monsieur Houlon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 26 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de bien. Lecoq de Boisbaudran lui demandant s'il compte charger Dauphin de son procès en appel, Godin lui répond qu'il avait été entendu avec Jules Favre que Lecoq de Boisbaudran serait son conseil courant, pour éviter d'avoir recours inutilement au talent de Favre. Il demande à Lecoq de Boisbaudran de plaider toutes ses affaires en première instance et souhaiterait lui soumettre toutes les questions soulevées par son affaire même si Dauphin viendrait à plaider. Il lui annonce qu'il lui donnera l'explication des « 787 mille de M. Gauchet » après avoir reçu réponse à sa lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il informe Delpech qu'il va demander à Jules Favre de plaider en appel et il lui demande de s'entendre avec son secrétaire Lecoq de Boisbaudran à ce sujet. Il lui annonce qu'il va régler ses frais et il lui demande de lui communiquer ce qu'il doit à Dauphin dans l'affaire Jacquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin cite une lettre de Delpech qui l'informe qu'Esther Lemaire va faire appel du jugement qui a décidé qu'elle n'avait pas droit aux bénéfices réalisés depuis la demande en séparation. Il annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il écrit à Jules Favre pour le prier de suivre l'affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Favre que Delpech lui apprend qu'Esther Lemaire fait appel du jugement du tribunal de Vervins. Il lui demande de plaider sa cause dans laquelle un intérêt supérieur est engagé. Il lui envoie la brochure rédigée par un journaliste sur le Familistère. « Si le Familistère n'est pas dans l'ordre des idées sociales à la défense desquelles vous vous êtes consacrés, vous n'en êtes pas moins le seul aujourd'hui parmi les avocats qui puissiez vous faire le véritable interprète de la part que cette fondation prendra au milieu des événements contre lesquels j'aurai à lutter. » Il l'informe que Borgnon est à Paris et doit s'entretenir avec Lecoq de Boisbaudran, et que Delpech lui enverra les pièces du dossier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 15 juillet 1867
Émile Godin explique à Delpech qu'il n'a pas communiqué sa lettre à son père, malade depuis 8 jours. Il demande à Delpech d'en informer Jules Favre.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 20 juillet 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Émile Godin communique à Delpech une lettre du notaire Borgnon rendant compte de sa démarche auprès d'Esther Lemaire. Il lui demande de consulter Jules Favre avant de lui dire ce qu'il doit faire. Sur des versements de pension alimentaire depuis le jugement du 22 juillet 1864. Il demande à Delpech d'en informer Lecoq de Boisbaudran. La copie de la lettre de Borgnon du 20 juillet 1867, manuscrite à la plume, se trouve sur le folio 494ter ; la lettre est adressée à « Mon cher maître » : Borgnon a proposé à Esther Lemaire, par l'intermédiaire du notaire Gauchet, de recevoir une pension alimentaire de 15 000 F par an, mais s'est aperçu que le versement devait cesser avec l'instance en séparation de corps du 23 mars 1865.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté des biens.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 novembre 1866
Sur le paiement de frais à monsieur Machard, collègue d'Alphonse Delpech. Dans le post-scriptum, Godin évoque un procès en appel et l'intervention de Jules Favre à la place de Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Au nom du comité électoral de Guise, Godin tente de convaincre Odilon Barrot de présenter sa candidature. Il lui explique qu'il est mal renseigné sur le pays, que Caudron et les Debrotonne sont morts, et que Chenest est aveugle depuis près d'un an et privé de relations. Il lui annonce qu'il écrit à Favre pour le même objet et que le comité se trouve chez Chenest pour obtenir de ce dernier une rétractation.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 5 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin informe Odilon Barrot que Favre lui a confirmé sa volonté d'être candidat à l'élection. Il demande que sa candidature soit annoncée dans les journaux et réclame sa circulaire électorale. Il souhaite qu'il télégraphie l'annonce de sa candidature à monsieur Lefèvre à Hirson pour faciliter sa tâche dans le canton. Il lui annonce qu'il écrit à Jules Favre pour le même objet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 1er avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Lecoq de Boisbaudran que Jules Favre lui a donné comme lui son acceptation. Il lui demande quelle provision il doit adresser à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 4 avril [1867]
Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il passera chez lui le lendemain matin pour savoir quand il lui sera possible de rencontrer Jules Favre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 10 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin annonce à Lecoq de Boisbaudran qu'il lui envoie le deuxième volume du Traité des arts céramiques de Brongniart demandé par Jules Favre, dans lequel Godin a repéré les passages relatifs aux vernis plombeux et plombifères des poteries communes. Dans le post-scriptum, il indique qu'il prévient Oudin-Leclère de l'arrivée de Lecoq de Boisbaudran à Laon la veille des plaidoiries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 10 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu Jules Favre et que ce dernier est d'accord pour partir de Paris le 15, dîner le soir à Laon, puis aller à Vervins, et que lui-même se trouvera à Vervins le 16 mars vers 9 heures du matin. Il lui demande s'il reste à Vervins des objets émaillés ayant servi à la première audience. Il lui signale dans le post-scriptum que Lecoq de Boisbaudran accompagnera Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 23 avril 1867
Godin informe Lecoq de Boisbaudran que son fils Émile reprendra dans quelques jours la malle qui lui a été adressée par erreur. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Il l'avertit qu'il va lui envoyer les pièces du dossier qu'il vient de perdre à Charleville-Mézières et les lettres de son avoué et de son avocat qui l'enjoignent à interjeter appel. Il prie Lecoq de Boisbaudran de voir si Jules Favre voudrait se charger de l'affaire dans la mesure où il va déjà plaider contre Jacquet. Il lui indique qu'on lui avait conseillé Boulange du barreau de Metz, qu'il va entamer un nouveau procès en contrefaçon au tribunal de Charleville, dont l'appel pourrait être jugé à Metz, et qu'il faut estimer l'influence qu'une affaire pourrait avoir sur l'autre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 8 mai 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos du brevet de Corneau frères pour un calorifère : Godin fait l'historique de son enquête sur ce brevet dont l'irrégularité semble être la cause de l'accusation de contrefaçon portée à son encontre. Il suggère à Lecoq de Boisbaudran que la nullité du certificat d'addition du 20 mars 1861 est un argument à mettre en avant. Il lui demande si l'agent en brevets recommandé par Jules Favre n'est pas Armengaud qui lui a donné autrefois les mauvais renseignements qui ont conduit au procès. Godin confirme sa volonté d'interjeter appel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 31 mai 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin remet à Noizet la signification du jugement rendu contre lui pour interjeter appel. Il lui demande de se mettre en relation avec Jules Favre. Il suppose que Dureteste, avocat à Charleville, l'a déjà mis au courant de l'affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 octobre 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. À propos de la disparition de pièces du dossier du procès. Godin pense que Jules Favre plaidera au procès à Metz. Il annonce à Cantagrel que son fils Émile est à Paris. Il l'informe que sa santé se rétablit et qu'il est heureux que celle de Cantagrel se soit améliorée sous l'influence de l'eau froide. À propos d'une invention de Cantagrel relative au chauffage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Delpech que Jules Favre lui conseille de répondre à une sommation d'Esther Lemaire, relative à la communication des livres de comptabilité de l'usine, par une déclaration copiée dans le registre à la suite de la lettre (folio 217r à 220r).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin confirme l'envoi de sa réponse à la sommation d'Esther Lemaire et il informe Delpech que Jules Favre ne pourra pas plaider à Amiens avant le mois de février prochain.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 17 décembre 1867
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Noizet que le président de la cour de Metz veut juger l'affaire, qui a pris du retard à cause de la maladie de Jules Favre et de la sienne, et qu'en raison de l'indisponibilité de Jules Favre retenu au Corps législatif jusque mars 1868, il doit demander à un avocat de plaider à la place de ce dernier.
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