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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 août 1852
Godin exprime à Cantagrel ses craintes qu'il ne puisse obtenir un fourneau de sa fabrication chez Van Elewyck et Brain au 17, rue de l'Intendant [à Bruxelles] en raison de la négligence de ces derniers. Il communique à Cantagrel des dessins de fourneaux, dont celui du fourneau n° 15 fabriqué pendant le séjour de Godin à Bruxelles. Godin explique à Cantagrel qu'il pense pouvoir bientôt démarrer une fabrication industrielle en Belgique et qu'il est en pourparlers avec quelqu'un pour la diriger. Il demande à Cantagrel d'aller demander au cabinet de monsieur Dujeux si monsieur Van Elewyck a versé les 500 F nécessaires à payer les taxes du brevet que Godin et Cantagrel ont déposé ensemble en 1850. Godin indique qu'il est heureux du succès de l'entreprise de Cantagrel et espère que ses correspondants pourront lui apporter de l'aide. Il joint à sa lettre une autorisation [non copiée dans le registre].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 13 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il envoie à Valenciennes une caisse de 52 kg de verre pour qu'elle soit livrée à Bruxelles. Il l'informe qu'il vient d'écrire à Adan et cite sa lettre à ce dernier du 13 juin 1855 qui autorise Brullé à recevoir des sommes en échange de valeurs à recouvrer en Belgique ou en Hollande ou contre des mandats sur Godin-Lemaire ou sur Allez à Paris. Godin souhaite envoyer à Bruxelles un modèle de cheminée avec sa série de châssis [pour la faire fabriquer à Forest], mais demande à Brullé de se concerter avec Van Elewyck pour connaître les droits d'entrée de ces objets en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il ne peut pas se rendre à Bruxelles. Il résulte de la lettre que Brullé a écrite à Godin que Cador n'a pas déménagé : Godin désire avoir un logement à Forest pour lui et sa femme et presse Brullé de s'entendre avec Cador pour qu'il achève la clôture des écritures et effectue son déménagement. Godin demande à Brullé d'acheter du mobilier et du linge pour son appartement : un lit, un sommier élastique, une table de nuit, une commode, une table, une paire de draps, deux oreillers, un traversin, des rideaux. « Quant à la manière dont nous y vivrons, ne vous en préoccupez pas trop [...] Ma femme sait faire le pot-au-feu et nous avons une cuisinière. » Sur des questions financières, d'inventaire et de modèles d'appareils relatives à l'établissement de Forest. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il faut envoyer sans tarder un huissier faire sommation à un monsieur Straus (?)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 juillet 1855
Godin reçoit la lettre de Brullé au moment où il partait à Forest. Il est heureux d'apprendre que madame Brullé l'a rejoint à Bruxelles. Il lui annonce qu'il diffère son voyage de quelques jours, qu'il fait moudre du silex et prépare du vernis pour la cheminée n° 11, et qu'il envoie à Bruxelles des châssis en fonte contenant des modèles de calorifères. Il l'informe qu'il part à Paris quelques jours et se rendra à Forest ensuite, peut-être avec son premier mouleur Aillot, de façon à mettre en route le travail sur les modèles envoyés. Sur la comptabilité de l'établissement de Forest : Godin fait un examen détaillé des documents établis par Cador ; il compare l'économie de la production des usines de Forest et de Guise ; l'usine de Guise consomme 439 kg de charbon par jour (contre 348 kg à Forest) et on y fait fonctionner une machine à vapeur de 10 chevaux de quatre heures et demie du matin à sept ou huit heures le soir. Sous sa signature, Godin écrit en forme de devise : « Bien sot qui se fait breveter ». Un post-scriptum manuscrit à la mine de plomb sur la copie de la lettre complète l'information sur l'expédition de matériel à Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 3 novembre 1855
Godin communique à Brullé les dispositions de la moufle d'un four entourée de briques à l'aide d'un croquis inséré dans le texte de la lettre [et reproduit sur la copie]. Godin attire l'attention de Van Elewyck sur le revêtement de briques de la moufle qui entraîne une véritable économie. Il décrit en détail le revêtement de briques faites avec du sable de moulage. Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin informe Brullé qu'il a demandé à Amand d'expédier 25 tonnes de fonte à Forest par wagons à quatre jours d'intervalle l'un de l'autre ; il lui signale qu'il a remarqué qu'en raison de la grande fusibilité de la fonte d'Amand, les foyers des cuisinières ne durent pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 janvier 1856
Sur une livraison de charbon. Godin indique à Brullé qu'il peut donner à Van Elewyck les 25 F dont celui-ci a besoin. Il lui annonce qu'il va lui envoyer les dessins des cheminées qu'il demandait et propose de lui envoyer des cheminées avec émail à Bruxelles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 17 janvier 1856
Godin signale à Brullé que sa santé commence à s'améliorer. Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin souhaite que Brullé remette de l'ordre dans les écritures des opérations de l'usine de Forest. Godin reconnaît qu'il a donné de mauvaises indications à monsieur et madame Brullé quand il est venu avec sa femme, et recommande de suivre le modèle d'écritures employé par Cador mais en créant des comptes spéciaux pour les matières premières (fonte, fer, tôle, coke, charbon, cuivre, étain), pour les salaires et pour l'émaillage. Il annonce à Brullé qu'il s'entretiendra avec lui de sa participation et de celle de Van Elewyck aux bénéfices de l'usine de Forest. Godin souhaite prendre en compte les pertes et demande à Brullé d'inscrire au compte des frais généraux 6 % du capital engagé et 10 % pour les détériorations du matériel. Godin propose à Brullé de lui envoyer Poirier, qui représente la maison Godin-Lemaire à Paris, pour l'aider quelque temps à la comptabilité de l'usine de Forest. Le post-scriptum de la lettre concerne une affiche soumise à Godin par Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 30 juillet 1856
Godin informe Brullé qu'il a oublié dans la diligence partant de Forest des tableaux [comptables], que le chef de la gare de Braine-le-Comte a donné l'ordre de les remettre au chef de station de Forest, où Brullé peut les réclamer. Il lui indique que des petits modèles pour Forest sont en cours de fabrication. Il demande à Brullé de prêter à Van Elewyck le cheval de l'usine de Forest pour qu'il puisse faire son déménagement. Il lui signale que la petite chèvre a failli périr d'une indigestion. Godin confirme à Brullé que la Société de Hourpes a été payée deux fois de 1 057,50 F par l'usine de Guis et par l'usine de Forest pour une même livraison de fonte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 octobre 1856
Godin juge que les terrains que Brullé lui conseille d'acheter à Bruxelles sont très chers par comparaison avec les trois hectares qu'il vient d'acheter 18 000 F aux Hospices de Guise autour de son usine. Il signale à Brullé qu'il est déjà passé près du pont de Laeken et qu'on lui a alors signalé que la chaussée était inondée lors de fortes inondations. Toutefois Godin reconnaît que la largeur du terrain permettrait des constructions suffisantes. Godin ne veut pas transférer les ateliers dans la précipitation, car il faudrait encore construire un magasin à Bruxelles ou en faire un en planches à Forest pour entreposer les marchandises : « Il faut cette fois pour fonder un établissement de toutes pièces se donner le temps de la réflexion pour bien faire les choses et être nanti de tous les renseignements possibles. » Godin souhaite pouvoir choisir entre plusieurs sites et comparer les prétentions des vendeurs. Il confirme à Brullé que les terrains entre la chaussée et la fabrique Konig ne sont pas à vendre. Godin signale à Brullé que la Société de Hourpes lui fait toujours espérer de la fonte. Godin attire l'attention de Brullé sur la nécessité de créer le nouvel établissement à proximité des populations ouvrières. Il signale enfin à Brullé qu'il accorde 80 F à Van Elewick pour participation à ses frais de déménagement.
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