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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Minich, 22 juin 1848
Godin regrette de ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre du 5 juin 1848 car les experts le pressent de payer les frais d'expertise. Godin annonce à Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui retourne les pièces, et lui demande de lui envoyer sa déclaration.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Richard, 19 août 1848
Godin accuse réception de la lettre de Victor Richard du 7 août 1848 et des pièces qu'elle contenait. Il le remercie pour ses services dans l'affaire de l'expertise par Barral, mais exprime son regret que trois mémoires et d'autres pièces ne lui aient pas été renvoyés et qu'on lui ait fait croire à l'existence d'un rapport qui n'existe pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 5 août 1848
Godin informe ses correspondants que Barral lui a écrit le 28 juillet 1848 pour lui annoncer qu'il avait déposé les documents du procès en contrefaçon à La Démocratie pacifique, et qu'il ne les a toujours pas reçues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que Georges Barral, « physicien et chimiste répétiteur à l'École polytechnique, professeur au collège François Ier et au collège Sainte-Barbe, possédant à un haut degré la connaissance des questions industrielles », a accepté de servir d'expert dans l'affaire ; il est prêt à intervenir auprès du tribunal au cas où celui-ci « ne voudrait pas se contenter des lumières du pays » ; Godin ajoute qu'il ne comprend pas que Chevalier, qui ne s'occupe que d'instruments de mathématique, puisse être accepté comme expert.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 7 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Godon qu'il a fait saisir plus de 60 poêles et cuisinières chez son contrefacteur, qu'il a transporté les objets au greffe du tribunal, que son contrefacteur y a présenté des objets sur lesquels il avait opéré des modifications, que le tribunal a nommé des experts locaux et qu'ainsi leur ami Barral n'a pas été sollicité. Godin transmet ses salutations à Glatigny.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 20 décembre 1846
Godin remercie ses correspondants pour leur réponse à sa lettre [du 27 novembre 1846] qui l'informe que monsieur Barral propose de l'assister en tant qu'expert. Il les informe que « notre ami » Godon suit l'affaire au tribunal de Laon. Il demande l'envoi d'une douzaine d'almanachs et indique qu'il a déposé des affiches envoyées par ses correspondants dans une librairie de Guise. Sur un abonnement du « Cercle » de Guise à La Démocratie pacifique. Godin envoie 80 F pour son abonnement à La Démocratie pacifique, le paiement d'almanachs et d'une Grammaire de J. Blanc, et un versement à la rente de l'École sociétaire. Godin s'interroge sur les reçus de ses versements à la rente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 19 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Godon qu'il voudrait éviter de se rendre à l'audience du tribunal de Laon et il lui communique les renseignements en sa possession sur l'affaire Degon ; Degon a sollicité la nomination d'experts de Paris et a proposé les ingénieurs Chevallier, fabricant de fourneaux rue Saint-Antoine, et Migné ; le procureur du roi n'y était pas favorable ; Godin se méfie des experts car les fabricants d'appareils de chauffage sont ses concurrents ; il fait référence à un article de Jobard sur les brevets paru dans la Démocratie pacifique du 3 janvier 1847 ; Godin a choisi deux anciens élèves de l'École des arts et métiers de Châlons[-en-Champagne], Barbier, agent-voyer à Vervins, et Michon, professeur chez Baudouin, qui ont été nommés par le tribunal ; Godin cherche des renseignements sur le troisième expert désigné par Degon. Godin informe Godon qu'Oudin-Leclère vient d'entrer chez lui et lui dit qu'il devrait se rendre auprès de Godon à Laon le samedi suivant. Godin ajoute qu'au moment où il était question de nommer des experts de Paris et avant qu'il soit décidé à nommer des experts du pays, il avait obtenu l'accord de Barral pour servir d'expert. Il indique qu'Oudin-Leclère lui dit que Degon souhaite écarter un des experts, et il loue la loyauté de Grain aîné.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, vers le 17 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée et lui demande de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Minich, après l'avoir vu, de s'entendre avec Barral, qui réside au 2, rue Cassette à Paris ; Godin comprend que ce dernier n'a pu s'occuper de l'affaire à cause de la révolution, mais il signale que tout nouveau retard lui serait très préjudiciable ; Godin presse Minich de prendre rendez-vous avec Barral ; il lui rappelle que l'expertise a indiqué que les produits de Minich sont comparables aux siens sur le plan de la distribution intérieure et que Chevalier fait des portes à rôtir semblables aux siennes ; Godin souhaite rétablir la vérité à cet égard ; il précise que Chevalier, établi dans le faubourg Saint-Antoine, est un fabricant actif depuis peu de temps ; il demande enfin à Minich s'il a pu se faire une idée de la nouveauté des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin n'a pas reçu de réponse de Minich à sa lettre du 3 juin 1848, il est pressé par les experts de payer les frais d'expertise et ne peut plus attendre un instant ; il informe Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui renvoie les pièces de son procès ; il demande à Minich de lui envoyer une déclaration d'après le modèle qu'il joint à sa lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il paiera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de la Démocratie pacifique, 25 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique que c'est la septième lettre qu'il écrit à Barral ou à La Démocratie pacifique pour obtenir le renvoi des pièces [relatives au procès] qu'il a confiées à Barral ; il demande qu'on lui donne des nouvelles par le moyen de la « Petite correspondance » du journal, et il fait part de ses regrets « d'avoir pensé à occuper un phalanstérien d'une pareille affaire » et déclare qu'il s'adressera désormais aux « Civilisés ». Godin commande des livres et demande si La Démocratie pacifique veut communication des professions de foi des candidats de l'Aisne aux élections.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie Pacifique, 5 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe ses correspondants que Barral lui a écrit le 28 juillet 1848 pour lui annoncer qu'il avait déposé les documents du procès en contrefaçon à La Démocratie pacifique, et qu'il ne les a toujours pas reçus.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 10 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : informe Minich que Barral a rédigé un rapport et lui a envoyé pour signature ; Godin demande à Minich de bien vouloir le signer et lui explique qu'il préfère le rapport à la déclaration que Minich lui a transmise car celui-ci résulte d'un examen accompli par deux personnes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 10 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À l'invitation d'Adolphe Sabran, Godin fait un historique de ses relations avec Barral dans l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon et le prie de présenter sa lettre aux gérants de La Démocratie pacifique : « Barral s'est chargé des pièces d'un procès dans lequel est engagé tout l'avenir de mon industrie » ; Godin a écrit dix fois à Barral et à La Démocratie pacifique sans rien pouvoir obtenir ; il exprime le regret que « des phalanstériens se montrent aussi peu soucieux des intérêts d'autrui ». Godin s'apprêtait à se rendre à Paris le 30 juillet quand il a reçu une lettre de Barral l'informant qu'il avait déposé les pièces à La Démocratie pacifique, mais il attend depuis 13 jours leur envoi. Godin demande à Véran Sabran de se rendre à la Démocratie pacifique pour retirer les pièces et les lui expédier. Godin décrit les pièces à retirer : 4 brevets, 3 dessins, 8 déclarations particulières, 3 mémoires, 1 copie d'un rapport d'expertise, 1 contre-rapport d'expertise, le travail de Barral.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Richard, 19 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin accuse réception de la lettre de Victor Richard du 7 août 1848 et des pièces qu'elle contenait. Il le remercie pour ses services dans l'affaire de l'expertise par Barral, mais exprime son regret que trois mémoires et d'autres pièces ne lui aient pas été renvoyés et qu'on lui ait fait croire à l'existence d'un rapport qui n'existe pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 septembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a le mémoire de Barral et Minich sur l'expertise des produits de Godin et de Degon. Godin pense que le mémoire éclaire toute la question et demande à Oudin-Leclère d'agir pour trouver une solution prochaine au procès. Il exprime sa crainte que Degon soit mis en faillite et demande à Oudin-Leclère que faire dans ce cas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 20 mars 1874
Godin avertit Grebel qu'il arrivera à Guise le dimanche suivant avec un monsieur B. [Barral] et lui demande de consulter les brevets de 1851 et de 1852 sur les émaux ainsi que des essais d'émaux. Godin donne des recommandations pour des essais d'émaux à faire par Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 24 mars 1874
Godin informe Cresson que monsieur Barral quitte l'usine après avoir fait exécuter plus de cent pièces d'émail qui lui ont donné satisfaction et l'ont laissé convaincu du droit de Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 31 mars 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Cresson qu'il va recevoir la visite de Barral pour s'entendre avec lui du jour de sa visite à Guise. Godin voudrait avoir l'avis de Cresson sur ce que Grebel lui a écrit au sujet des recherches faites dans la correspondance pour établir la nouveauté du produit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 1er avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant que la contre-expertise est acceptée par Barral, de Luynes et Péligot, et que Barral est déjà venu faire des expériences d'émaillage à Guise et a conclu que la description de son brevet était suffisante. Godin informe Tisserant que les trois experts viendront à Guise mardi 7 avril 1874 pour procéder à de nouvelles expériences, et que Cresson devrait les accompagner. Godin lui demande s'il veut se joindre à eux. Il l'avertit que Cresson a pensé faire sommation à Boucher et aux trois premiers experts d'assister aux expériences. Sur le caractère de nouveauté du procédé d'émaillage des émaux opaques sur la fonte, contesté de façon incompréhensible par les premiers experts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 2 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit que la contre-expertise aura lieu finalement les vendredi 10 avril et samedi 11 avril 1874 et que les experts vont renouveler à Paris les expériences faites par Barral à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 6 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson qu'il croit qu'il est important qu'il assiste aux expériences qui vont avoir lieu à Guise jeudi et vendredi prochains. Il lui indique que sa voiture le prendra avec Barral et Péligot à la gare de Saint-Quentin le jeudi à 10 heures du matin. Il lui remet un chèque de 3 000 F sur la Caisse commerciale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ernest Guignet, 6 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin indique à Guignet qu'il a été surpris des conclusions du rapport d'expertise ordonné par la cour de Nancy dans l'affaire de contrefaçon entre Boucher et lui. Il l'invite à assister aux expériences que Barral, de Luynes et Pélogot réaliseront le vendredi suivant dans l'usine de Guise pour démontrer qu'il n'y a aucun secret dans l'émaillage qu'il pratique. Il l'assure qu'il a été induit en erreur par des essais mal dirigés. Godin lui explique qu'il est indispensable qu'il fasse appel à des hommes de science ne cherchant que le vrai, dans la mesure où il est accusé d'avoir caché la vérité dans ses brevets.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que de Luynes a renouvelé les expériences faites par Barral et Péligot, et que les trois quittent Guise avec la certitude de son bon droit et espèrent lui donner le jeudi suivant les épreuves de leur rapport. Il signale à Cresson que les experts souhaitent qu'il aille rendre visite au président de la cour de Nancy, mais Godin indique qu'il est terriblement fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai pour une session extraordinaire du conseil général de l'Aisne sur une grave question de chemin de fer. Il demande à Cresson si une lettre au président de la cour pourrait suffire et si un voyage à Nancy ne l'obligerait pas à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. La copie d'une note (folio 98r) est jointe à la lettre : Godin rend compte de ses échanges avec de Luynes sur la nouveauté du procédé d'émaillage breveté en 1862.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que la contre-expertise est terminée et que Barral, chimiste et ancien répétiteur à l'École polytechnique, Henri Péligot, ingénieur civil, et de Luynes, professeur à l'École des arts et métiers, ont réussi toutes leurs opérations et ont acquis la certitude de son bon droit. Il ajoute qu'ils vont envoyer leur rapport à la cour. Les experts suggèrent qu'il devrait rendre visite au président de la cour, mais Godin indique qu'il est fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai prochain pour une session extraordinaire du conseil général sur une grave question de chemin de fer. Le voyage à Nancy l'obligerait, pense-t-il, à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. Godin demande à Tisserant si une lettre au président de la cour pourrait suffire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 23 janvier 1875
Eugène André souhaite donner un encouragement à Lefèvre : Godin lui rappelle que Lefèvre a eu l'habitude de venir travailler le lundi malade ou en état d'ébriété et il lui demande s'il s'est corrigé sur ce point. Il lui apprend qu'en raison de son avis sur le décorateur en émail, il s'est abstenu d'embaucher quelqu'un. Il veut connaître l'état du compte de Hourdequin, et savoir les travaux qu'il a faits car il a une souscription à régler dans son journal [Le Glaneur (Saint-Quentin, 1858-1896)]. Il lui demande si une lettre de Blain-Mariolle de Saint-Quentin, fournisseur des allumettes chimiques au Familistère, est arrivée à Guise. Il lui demande d'informer Alphonse Grebel que Georges Barral va lui renvoyer son dossier et de remettre une note à François Dequenne.
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