Réflexions de philosophie morale à l'adresse de son correspondant. Diverses nouvelles : le compte-rendu de la fête du Travail dans Le Devoir ; santé d'Antoniadès ; Büchner décédé ; une plume en verre offerte à Marie Moret par Gaston Piou de Saint-Gilles.

À propos des sciences, des vérités non admises et d'un idéal supérieur des sociétés.

Sur le numéro de juillet 1891 du journal Le Devoir ; nouvelles de Paul et Gaston Piou de Saint-Gilles et d'Antoniadès, malade et loin de sa famille ; Gaston Piou de Saint-Gilles sensible à Marie-Jeanne Dallet. Invitation à Lesquielles.

Divers sujets. Antoniadès reparti ce jour à Paris.

Demande à Dequenne de lui confier les plans du pavillon central du Familistère pour qu'Antoniadès, en séjour à Lesquielles, puisse compléter ses relevés de la construction.

Sur l'amitié de Gaston Piou de Saint-Gilles et d'Alexandre Antoniadès. Nouvelles diverses.

Sujets divers : accueil au Familistère de Neale et Gray, de retour du congrès international des sociétés coopératives de Paris ; l'adresse de Paul de Régla à Courbevoie ; présence de Gaston Piou de Saint-Gilles à Saint-Gilles-Croix-de-Vie ; Le Devoir et L'Almanach de la paix.

Sujets divers : réflexions de Gaston Piou de Saint-Gilles ; la Ligue française de la Croix blanche ; une pêche à la crevette ; des manifestations spirites éprouvées par Gaston ; séjour de Pascaly à Lesquielles et au Familistère ; installation de Flore Moret à Guise, dont elle est originaire ; nouvelles de l'Association coopérative du Familistère.

Réponse à la lettre de Gaston Piou de Saint-Gilles en date du 3 octobre 1891. Sur des informations sur Saint-Gilles-Croix-de-Vie tirées du Progrès médical et publiées dans Le Devoir. Sur des réflexions philosophiques et sociales de Gaston. Sur l'entrée de Gaston à l'École centrale des arts et manufactures.

Sur les études à l'École centrale des arts et manufactures. Sur les réflexions philosophiques et morales de Gaston Piou de Saint-Gilles.

Sujets divers : dessin de l'amphithéâtre de l'École centrale avec la place de Gaston ; ressources financières de Gaston et aide de Marie Moret ; sur les études de Paul Piou de Saint-Gilles ; fautes d'orthographe de Gaston ; réflexions de Gaston sur les problèmes sociaux.

Sur les études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles et les recommandations de monsieur Haskier. Post-scriptum rédigé le 16 novembre 1891 : sur l'amitié de Gaston avec Antoniadès ; sur l'importance philosophique de la chimie.

Marie Moret, débordée de travail, a laissé ses études en suspens. Note de lecture sur L'introduction à la théorie de l'énergie de Jouffret. Études d'ingénieur de Gaston Piou de Saint-Gilles. Envoi d'un numéro de The Age of steel pour ses dessins de machines.

Marie s'excuse pour la brièveté de sa lettre et le retard dans sa correspondance. Lui souhaite qu'il réussisse ses examens. Échec de la conférence de propagande de Passy. Se chagrine de ne pouvoir répondre de façon soutenue à sa lettre précédente.

Encouragements de Gaston dans ses études. Retour d'un livre de de Saporta prêté par Gaston mais qui s'avère trop complexe pour Marie Moret. Évocation de l'importance de la science dans l'avenir et la résolution des problèmes philosophiques. Donne des nouvelles de la santé de Doyen qui se rétablit. Demande si Gaston connait M. Moschos, mentionné par Alexandre Antoniadès.

Envoi de plusieurs ouvrages pour l'un de ses camarades. Marie Moret invite Gaston à venir au Familistère avant son installation à Lesquielles-Saint-Germain, invitation également communiquée à Antoniadès dans une lettre datée du même jour. Au sujet de réponses à trois « problèmes ».

Réponse évasive quant à la destination de son prochain voyage. Marie Moret réitère son invitation au Familistère et n'a pas encore de nouvelle d'Antoniadès à ce sujet. Le questionne sur ses « devoirs de devinettes » qu'il prévoit d'envoyer.

Au sujet de recommandations sur l'amitié, en particulier celle avec Antoniadès. Considérations sur le principe d'une « promesse ». Joint à sa lettre une boite de dragées, un mouchoir ainsi que la Revue de l'École Centrale. L'informe de la destination de son voyage à Bruxelles afin de se rendre pour « objet spécial » au Familistère de Laeken avec le directeur des écoles du Familistère de Guise. L'édition du numéro d'avril du journal Le Devoir s'arrête ce jour.

« Toute la famille » félicite Gaston pour ses résultats. Bien que Marie aimerait renouveler son invitation faite à Gaston, Antoniadès et Paul lors des vacances de Pâques de venir au Familistère, cela lui est pour l'instant impossible. Trouve satisfaction à le voir bientôt à Paris.

Informe que Marie-Jeanne Dallet, Émilie Dallet et elle descendent à l'hôtel Favart ce vendredi et qu'elle serait heureuse de voir Gaston Piou de Saint-Gilles samedi matin, car le dimanche, les messieurs Sekutowicz souhaiteraient le remercier. Pense voir Antoniadès et monsieur Moschos et souhaiterait voir Paul Piou.

Sur plusieurs sujets : le travail de Gaston, les occupations de Marie entre heures de bureau et promenades, l'expédition du Devoir, la trouvaille de l'éventail et sur son voyage dans l'ouest.

Envoi de 10 exemplaires du Devoir d'octobre avec le discours de Bernardot au Crystal Palace. Est ravie du travail fourni et de la rapidité de l'imprimeur Roger et Laporte. Regrette que l'impression de la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère n'ait pas été confiée à Roger et Laporte. Lui demande de faire part à Sekutowitz que son fils s'est bien installé dans ses fonctions de major. Dans le post-scriptum, Marie fait part des volontés d'Émilie à avoir des nouvelles de son filleul, fils de Bernardot, notamment après son changement de classe, mais aussi des nouvelles de « la physionomie générale des choses là-bas ».

Adresse des vœux de réussite à Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles dans leur projet de devenir ingénieur et docteur en médecine. Antoniadès satisfait de ses études en Belgique. Temps froid à Nîmes.

Réponse à la lettre de Doyen en date du 23 mars 1894. Diverses questions relatives à la diffusion du Devoir. Service gratuit pour madame Nicolas du Familistère comme pour madame Roger. Changement d'adresse d'Antoniadès. Doyen compte 25 services du Devoir diffusés à la main, mais Marie Moret en compte 24 après suppression de monsieur Gaucher. Monsieur Vicère, des Pyrénées-Orientales, demande un numéro spécimen du Devoir et envoie un livre, Le prophète de l'Apocalypse. Demande des numéros d'octobre 1893 du Devoir, que réclame le Bureau international de la paix à Berne.

Sur la modification de l'adresse d'Antoniadès, parti de Belgique pour Andrinople [actuelle Edirne], en Turquie, sur le registre des services gratuits du Devoir. Sur l'arrivée prochaine du ballot des exemplaires du Devoir ; Marie Moret se charge de l'envoi des exemplaires en services exceptionnels mais demande à Doyen de livrer ceux de Dominique Lefranc, Grandin (ancien conseiller de surveillance) et Lavabre (voisin de balcon de Marie Moret).

Accuse réception des lettres de Doyen des 25 et 26 novembre 1894 avec le reçu de la mairie et le relevé de compte de Doyen. A pris note de la modification de l'adresse d'Antoniadès et de l'envoi du Devoir à Lefranc, Lavabre et Grandin. Indique qu'il n'y a pas à recevoir de paiement pour le numéro du Devoir livré à l'enregistrement. Sur la réception, à Guise, des brochures sur Oneida commandées par Fabre lors de son séjour au Familistère. Demande à Doyen de les faire envoyer sous pli fermé et recommandé à Fabre à Nîmes. Sur le mauvais temps à Guise et à Nîmes.

Sur plusieurs points concernant l'administration du Devoir : modification de l'adresse de Félix Dallet, information sur Antoniadès, envoi à Pascaly du journal Les États unis d’Europe, remise d'un exemplaire gratuit du Devoir de novembre 1896 à Alizart pour l'enregistrement. Marie Moret a reçu une lettre d'Isanie Ducruet : tout va bien. Marie Moret contente que Marie et Victoire Buridant se plaisent dans leur nouvel appartement. Post-scriptum au sujet de La Revue des femmes russes.