FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 octobre 1893
Réponse à une lettre de Juliette Cros en date du 23 septembre 1893 : sur la santé d'Auguste Fabre et l'influence sur lui de Marie Moret pour qu'il fasse de l'exercice ; sur la lettre de Marie Moret en remerciement de l'envoi de raisins de Juliette Cros ; projet de rencontre aux vacances de Pâques avec la famille Cros-Fabre ; l'installation du mobilier de Marie Moret dans l'appartement de Nîmes a commencé ; voyage à Nîmes au début de novembre 1893.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 avril 1894
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 7 avril 1894. Arrivée de Jules Pascaly le 11 avril pour un bref séjour. Évocation de la rencontre à Nîmes de Juliette Cros et son mari avec la famille Moret-Dallet. Santé de l'enfant des Cros. Récit du voyage de retour de Juliette Cros. Auguste Fabre et Marie Moret ont achevé la traduction des extraits d'un ouvrage de Holyoake et vont entreprendre le même travail sur un ouvrage de Noyes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 22 août 1894
Remercie Juliette Cros pour la lettre et l'album envoyés le 13 août 1894. L'informe du départ prochain de Fabre chez Prudhommeaux pour assister au congrès coopératif qui se tient à Lyon du 25 au 29 août 1894. Sur le séjour de Juliette Cros avec la famille Ronzier-Joly au Mont-Dore. Marie Moret regrette de ne pas pouvoir se rendre à Nîmes avant mi-octobre. Lui envoie la brochure de Gide et le journal Le Temps.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 25 septembre 1894
Remercie Juliette Cros pour l'envoi d'une caisse de raisins blancs depuis Montauban. Sur le départ prochain de la famille Moret-Dallet à Nîmes, après avoir assisté à l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère du 7 octobre 1894 et réglé quelques affaires. Demande des nouvelles de la famille de Juliette Cros et si elle est toujours à Corbarieu, en quel cas Marie Moret espère que cette lettre et Le Devoir, envoyés à la même adresse, lui seront transmis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 15 octobre 1894
Remercie Juliette Cros pour l'envoi des deux caisses de raisins. Sur le départ de Fabre pour Nîmes et le retard du départ de la famille Moret-Dallet à cause de l'indisposition d'Émilie Dallet. N'ayant eu aucune nouvelle de Mme Boudet ni de Juliette par Fabre, Marie Moret suppose que tout le monde va bien. Sur le ravissement des réflexions des enfants de Juliette. Sur l'envoi de la lettre à Saint-Girons en attendant le potentiel changement de poste de monsieur Cros.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 décembre 1894
Vœux de Marie Moret pour une nouvelle nomination d'Antoine Cros qui permette un avancement professionnel et un rapprochement familial. Sur les activités de Fabre et l'affection qu'il porte à Juliette Cros. N'a pas encore vu la famille Ronzier. Comprend les peines et tracas causés par le déménagement de la famille Cros-Fabre. Demande des nouvelles de leur petit garçon.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 2 mars 1895
Au sujet du travail de traduction que Marie Moret mène avec Auguste Fabre, les occupations de ses journées et sa crampe d'écrivain. Pense beaucoup à Juliette Cros qui habite dans un climat différent et demande des nouvelles de son mari et de leur garçon. Sur les rhumes attrapés par Auguste Fabre et madame Boudet mais qui ont été bien soignés. Fabre et la famille Ronzier-Joly partis à Uzès pour les funérailles de Marcel Boudet, parent de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 18 avril 1895
Sur l'impatience de Fabre à recevoir des nouvelles de Juliette Cros et sa joie lorsque ses lettres sont arrivées. Prudhommeaux remercie Juliette de ses compliments destinés à ses soeurs et à sa mère. Sur les nouvelles concernant l'enfant de Juliette et son attitude au temple qui ont ravi la compagnie de Nîmes. En post-scriptum, Marie Moret rapporte que Fabre l'a traitée d'« affreux capitaine » en raison du récit qu'elle fait à Juliette Cros ; il prie Juliette de ne pas en croire un mot. Émilie Dallet regrette d'être arrivée trop tard à la gare pour saluer Juliette Cros.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 13 mai 1896
Donne des nouvelles de leur départ prochain de Nîmes et demande des nouvelles de l'état de santé du fils de Juliette Cros. Marie Moret contente que Juliette Cros lui retourne Le psychisme expérimental. Transmet le message de Fabre, occupé à travailler sur un article portant sur « la concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 24 janvier 1897
Départ de Fabre de Nîmes pour rejoindre Juliette Cros dont une personne proche vient de décéder. La famille Moret-Dallet présente ses condoléances à madame Boudet et toute la famille de Juliette Cros.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 12 août 1897
Prévient Juliette Cros que son père Auguste Fabre est parti en bonne santé de Guise le matin pour Paris et qu'il se rendra ensuite chez elle. Remercie Juliette Cros et son mari pour les pêches qu'elle a envoyées. Demande des nouvelles de leur fils. Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la matinée théâtrale de la fête de l'Enfance du mois de septembre prochain avec une centaine d'enfants sur scène.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 31 juillet 1895
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 25 juillet 1895. Prochain départ de Juliette Cros pour Corbarieu (Tarn-et Garonne). Temps affreux à Guise. Sur la publication d'un article sur le Familistère dans le périodique L'Avant-garde. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées aux examens scolaires et aux préparatifs de la fête de l'Enfance. À propos de « notre "amiral"», qui écrit à la machine et s'est dit occupé aux examens de l'École professionnelle et aux élections.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 27 août 1895
Auguste Fabre au Familistère depuis une semaine : il a attendu vainement l'américain Frankland, dont il n'a pas de nouvelles. Émilie et Marie-Jeanne Dallet occupées à la préparation de la fête de l'Enfance de dimanche prochain ; Marie-Jeanne a en charge la représentation théâtrale qui aura lieu le lundi suivant. Le temps à Guise est redevenu chaud après un été humide et froid. Sur la santé de Juliette Cros. Envoi à Corbarieu du numéro d'août 1895 du journal Le Devoir qui contient la fin du récit d'Auguste Fabre sur Robert Owen.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 4 septembre 1895
Réponse à la lettre de Juliette Cros en date du 1er septembre 1895. À propos d'un arrangement avec Sophie Quet [relatif à un séjour de Juliette Cros au domicile d'Auguste Fabre ou de Marie Moret à Nîmes]. Sur la fête de l'Enfance du 1er septembre 1895 : temps superbe ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet écrasées de fatigue. Auguste Fabre a reçu une lettre de M. Frankland, qui s'est présenté chez lui à Nîmes le 28 août : Frankland parti pour la Belgique avant d'aller en Angleterre et de revenir à Paris. Salutations à madame Boudet, à la famille Ronzier-Joly et au mari de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 9 septembre 1895
Réception de raisins : remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Chaleur à Guise comparable à celle de Nîmes. Auguste Fabre toujours dans l'attente du mot de l'Américain Frankland l'informant de son arrivée à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 19 septembre 1895
Auguste Fabre a renoncé à attendre l'Américain Frankland. Il est parti de Guise aujourd'hui jeudi 19 septembre 1895 à 11 h 45 ; il sera à Lyon demain matin vers 8 h 50 pour y voir la famille Prudhommeaux au 26, cours Morand, avant de partir pour Nîmes. Marie Moret demande à Juliette Cros de ne plus lui envoyer de raisins car elle a des poires à manger « avant de retourner au pays du raisin ». Compliments à madame Boudet, à la famille Ronzier et à monsieur Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 31 décembre 1895
Sur le caractère de Juliette Cros et celui de son père Auguste Fabre. Retour de Juliette Cros-Fabre auprès de sa famille ; départ de Nîmes de la famille Ronzier-Joly. Sur la famille Moret-Dallet : Émilie très fatiguée ; Marie-Jeanne, soleil de la famille, donne des cours d'anglais à Auguste Fabre ; Marie Moret a de la peine à écrire. Post-scriptum sur une entrevue de Jules Pascaly et de Ronzier-Joly à la Chambre des députés. Transmet le souvenir de Sophie Quet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Juliette Cros pour ses vœux de nouvelle année et lui adresse ceux de la famille Moret-Dallet et de Fabre en retour. Les mots touchant l'enfant de Juliette ont fait plaisir à la famille. Sur la disparition de l'appareil photographique de Marie-Jeanne Dallet : toujours pas indemnisée ; les clichés n'ont pas été volés. Intérêt commun pour l'expérience des docteurs Granet et Ferroul. « Temps abominable » mais « la santé est bonne. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Juliette Cros pour sa lettre du 24 septembre 1898 et l'envoi de la caisse de fruits. Sur l'intérêt porté par la famille Moret-Dallet et Juliette Cros aux ouvrages d'Albert de Rochas d'Aiglun qui démontrent les liens entre le plan de la vie terrestre et celui du monde spirituel. Informe avoir reçu une lettre de Fabre dans laquelle il se proposait de transmettre à Juliette Cros une lettre d'Émilie Dallet envoyée par erreur à Nîmes. La famille Moret-Dallet ravie des mots de Juliette sur la fête de l'Enfance, dont le récit paraîtra bientôt dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Réponse à la lettre du 29 octobre 1898 de Juliette Cros : Marie Moret envoie une nouvelle brochure à sa correspondante, l'Almanach de la coopération pour 1899. Elle s'excuse de la brièveté de sa lettre car elle n'a pas dormi la nuit dernière (« c'est mon gros mal coutumier ») et elle prépare son voyage dans le Midi. Projet de voir Juliette Cros à Nîmes en janvier 1899.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret exprime à Juliette Cros la satisfaction de savoir, par la lettre que celle-ci a écrite à Auguste Fabre le 17 décembre 1898, qu'elle va séjourner à Nîmes avec son époux à partir du 29 décembre 1898 : « Nous nous sentons près de vous comme en famille... »

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret donne des nouvelles d'Auguste Fabre à sa fille : Fabre doit prononcer aujourd'hui sa conférence sur le Familistère au Musée social avec projections à la lumière électrique ; il s'est rendu à Paris pour les besoins de la fédération coopérative et a assisté à l'assemblée coopérative le 5 février avec entre autres monsieur de Boyve ; il a séjourné chez Jules Pascaly à Paris ; il doit répéter sa conférence à Lyon jeudi 9 février avant de rentrer à Nîmes le 10 ou le 11 février ; il n'a pas reçu la lettre de monsieur Ronzier et n'a pas vu ce dernier à son départ de la gare de Nîmes le vendredi 3 février. Marie Moret informe Juliette Cros qu'Émilie a bien reçu sa lettre du 21 janvier 1899 et que Marie-Jeanne a bien reçu les photographies qu'elle a envoyées. Elle donne enfin une méthode de rasage à l'intention du mari de Juliette Cros : graisser la peau avec de la vaseline et utiliser du lait ou du savon mélangé au lait.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros et son mari pour l'envoi de pêches. Sur le projet de visite de Juliette Cros au Familistère : Marie Moret recommande de venir assister à la fête de l'Enfance, qui a lieu le premier dimanche de septembre ; elle indique qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont actuellement occupées aux examens et seront ensuite absorbées par les préparatifs de la fête de l'Enfance ; elle espère que Juliette et son mari pourront rester au Familistère avec Auguste Fabre après la fête de l'Enfance.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre de Jules Prudhommeaux du 19 juillet 1899. Elle informe Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Lyon et qui a écrit à Auguste Fabre avant de partir de Montluçon, que ce dernier séjourne au mois d'août chez sa fille Juliette Cros à Castelsarrasin et qu'il doit venir avec Juliette et Antoine Médéric Cros assister à la fête de l'Enfance au Familistère de Guise ; elle lui signale qu'Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont absorbées par la préparation de la fête de l'Enfance et qu'il fait très chaud actuellement à Guise. Elle évoque le service militaire que doit accomplir Prudhommeaux, le travail de révision par Prudhommeaux de la traduction du livre de Noyes, sa possible nomination à Nîmes, la nouvelle visite qu'Henri Babut a faite au Familistère il y a dix jours, et « ce brave monsieur Gouté ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur Swedenborg. Marie Moret répond à une lettre de Juliette Cros en protestant qu'elle a un niveau d'instruction moindre que celui de sa correspondante, mais qu'elle s'efforce de remplir une tâche qui s'est offerte à elle. Elle remercie Antoine Médéric Cros d'être le lecteur honnête de ses études. Elle indique à Juliette Cros que son père a été joyeux d'apprendre, par la lettre qu'elle a écrite à Émilie Dallet, qu'elle étudiait Swedenborg. Sur Swedenborg : « Il agit lentement et de plus en plus profondément ; c'est à peine si vous avez commencé à le lire ; j'ai mis des années à l'entendre un peu. Rien de meilleur à ma connaissance ne peut occuper l'esprit. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour la lettre annonçant son arrivée prochaine à Castelsarrasin ; elle remercie également Antoine Médéric Cros pour une coupure jointe à cette lettre, relative aux « pères Didon ». Elle oppose ces derniers à Claude Bernard dont elle cite Les phénomènes de la vie (1878), où se trouve exposée sa doctrine du « vitalisme physique ». Elle écrit à ce propos : « Avec quelle joie l'entendement s'attache à ces claires données par lesquelles les phénomènes extérieurs à nous deviennent autant d'objets d'étude où nous pouvons apprendre à nous connaître nous-mêmes. » Elle informe Juliette Cros que la famille Moret-Dallet commence à préparer son départ de Nîmes et qu'Auguste Fabre est occupé par les élections municipales ; elle ajoute qu'Auguste Fabre a été satisfait de savoir que le colis d'huile est arrivé en bon état.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre du 10 juillet 1900, par laquelle elle lui renvoie une des deux photographies d'Auguste Cros. Elle remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches parfumées : après un épisode de froid digne d'un mois de novembre, il fait chaud à Guise, et les pêches se sont abîmées. Nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont remises [de leur séjour à Paris] et s'occupent des examens scolaires et de la fête de l'Enfance. Marie Moret a reçu une lettre de Jules Pascaly lui annonçant l'arrivée prochaine d'Auguste Fabre à Paris pour assister au congrès des société coopératives de production. Elle exprime à Juliette Cros sa satisfaction de la savoir à nouveau en bonne santé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches qui ont fait l'admiration de toutes au Familistère. Elle lui indique que Marie-Jeanne Dallet prépare la fête de l'Enfance pour laquelle « elle perfectionne ses procédés d'une année à l'autre ». Elle informe Juliette Cros qu'Auguste Fabre s'arrêtera à Paris pour assister au congrès des femmes avant d'aller la retrouver [à Castelsarrasin].

Auteurs : Moret, Marie (1840-1908) ; Fabre, Auguste (1839-1922)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour son nouvel envoi de pêches, lui demande de ne plus se créer d'embarras car les prunes ou poires du pays commencent à abonder, et l'assure que toute la famille, y compris Flore Moret, s'est délectée de son envoi. Elle lui adresse de la part d'Auguste Fabre un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Elle lui confirme qu'Auguste Fabre quittera le Familistère le 4 septembre 1900, immédiatement après la fête de l'Enfance, pour se rendre au congrès des femmes avant d'aller la retrouver. La famille Moret-Dallet transmet son souvenir à Antoine Médéric Cros. Dans le post-scriptum, Marie Moret indique à Juliette Cros qu'elle vient de recevoir un nouvel envoi de pêches splendides ; elle la remercie et lui signale qu'Auguste Fabre ose à peine toucher aux fruits pour en laisser le plaisir à la famille Moret-Dallet. Dans le message qu'Auguste Fabre ajoute à la lettre, celui-ci demande à sa fille de l'informer de la réception en bon état de la brochure Le Familistère illustré, et la prie d'envoyer des pêches à Jules Pascaly.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Juliette Cros que son père Auguste Fabre, en bonne santé, se trouve désormais à Paris, chez Jules Pascaly qui l'a retrouvé à la gare du Nord le matin, et qu'il la rejoindra après le congrès des femmes. Elle remercie Juliette Cros pour son information du 31 août 1900 sur l'état de réception de la brochure Le Familistère illustré, et pour un envoi de pêches, dont certaines étaient gâtées. Elle lui rappelle que les fruits abondent dans le pays [de Guise]. Elle lui indique que la fête de l'Enfance a été charmante et qu'elle en fera le compte rendu dans Le Devoir, qu'il fait un temps superbe à Guise, et que Marie-Jeanne Dallet va en profiter pour se promener « avec les compagnes en vacances ». Transmet les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros ainsi qu'à Jules Fabre. Dans le post-scriptum, Marie Moret évoque la lettre à Antoine Médéric Cros jointe à sa lettre, le congrès de psychologie [dont Juliette Cros parle dans sa lettre à Marie Moret du 28 août 1900], et l'amélioration de la santé de Juliette Cros après la fatigue ressentie pendant son voyage à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette et Antoine Médéric Cros pour l'envoi reçu la veille, un samedi, de 20 pêches et de 2 melons qu'elle s'apprête à goûter en famille avec sa belle-sœur. Elle informe Juliette Cros qu'elle a écrit hier à Auguste Fabre chez Jules Pascaly, en demandant à ce dernier de faire suivre si besoin sa lettre à Castelsarrasin. Elle informe Juliette Cros qu'elle a appris que le président du Congrès international de physique, A. Cornu, a annoncé que les volumes des rapports et des procès-verbaux du congrès étaient sous presse chez Gauthier-Villars, mais que l'imprimerie a indiqué que les volumes ne seraient peut-être pas prêts avant la fin d'octobre 1900. Marie Moret trouve que ce délai est long. Elle demande à Juliette Cros de dire à Auguste Fabre qu'elle travaille actuellement à « mon Introduction » [au premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour la nouvelle caisse de pêches, arrivées en parfait état. Elle indique à Juliette Cros que la famille Moret-Dallet s'apprête à déguster la courge envoyée par Auguste Fabre et arrivée trois jours auparavant, au moment où madame Louis avait justement fait provision de courges du pays. Elle souhaite que le temps soit aussi superbe à Castelsarrasin et à Nîmes qu'il l'est à Guise. Elle attend une lettre d'Auguste Fabre à propos de clichés se trouvant à Nîmes. Elle a bien reçu les lettres de Juliette Cros et de Fabre expédiées de Castelsarrasin les 15 et 17 septembre 1900, et elle évoque le travail fait sur des chaises par Auguste Fabre et Antoine Médéric Cros. Elle signale à Juliette Cros que le numéro d'octobre du journal Le Devoir contient le compte rendu de la fête de l'Enfance [à laquelle cette dernière a assisté]. Elle l'informe qu'elle n'a encore rien lu d'intéressant à lui communiquer sur le Congrès de psychologie. Le texte manuscrit au crayon bleu sous la signature de la copie de la lettre est un post-scriptum par lequel Marie Moret remercie Juliette Cros pour un nouvel envoi de pêches arrivé après qu'elle ait achevé sa lettre et lui signale que les fruits murissent rapidement.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Juliette Cros que Marie-Jeanne Dallet a été touchée par le mot que celle-ci lui a adressé, elle remercie Juliette et Antoine Médéric Cros pour leurs vœux de nouvelle année, et leur adresse ceux de la famille Moret-Dallet. Elle lui indique qu'Auguste Fabre a l'intention de lui écrire mais qu'il en est empêché à l'instant car il est en conversation d'affaires avec un locataire. Elle lui indique également qu'elle a reçu de Jules Pascaly une lettre qui l'informait que Juliette lui avait envoyé une superbe dinde. Marie Moret demande à Juliette Cros de dire à Antoine Médéric Cros qu'elle a bien reçu la brochure Procès-verbaux sommaires du Congrès international de physique qu'il lui a envoyée, ainsi que sa lettre du 21 décembre à laquelle elle va répondre. Elle espère qu'il est maintenant en possession du 3e volume des rapports du Congrès international de physique. Elle l'informe que Guillaumin et Cie lui a annoncé la parution prochaine du 4e volume.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Juliette Cros du 18 janvier 1901. Elle évoque le déménagement de la famille Cros et la famille Ronzier, dont sa correspondante lui a donné des nouvelles, ainsi que la lettre de Juliette Cros à Émilie Dallet du 8 mars 1901 qui annonce sa venue à Nîmes ; Auguste Fabre demande à être prévenu de son arrivée pour pouvoir tenir prête la chambre. Marie Moret indique à Juliette Cros qu'elle n'a pas dormi la nuit précédente, qu'elle rédige le courrier urgent, et qu'elle transmettra son bon souvenir à Flore Moret. Elle transmet à Juliette et à Antoine Médéric Cros les pensées et compliments d'Auguste Fabre, de Jules Prudhommeaux, d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Henri Buridant pour sa lettre du 5 avril 1901 et l'envoi de documents, dont Les idées du coopérateur Cohadon. Elle lui demande de refuser la revue L'Humanité. Elle l'informe qu'elle a envoyé la moitié de ses contributions au percepteur de Guise. Elle l'informe qu'elle écrit à monsieur Pardoux pour lui dire que le journal Le Devoir est servi régulièrement à la bibliothèque de Clermont-Ferrand, où il peut le consulter, et demande à Buridant d'effacer Pardoux du registre des abonné·es au Devoir. Elle traite des comptes du Devoir. Elle indique à Buridant que la fille et le gendre d'Auguste Fabre sont actuellement auprès de lui à Nîmes, et qu'il fait beau sans chaleur excessive. Dans le post-scriptum, elle remercie Buridant pour les nouvelles de la « pauvre famille Maréchal », et lui signale la nouvelle adresse de monsieur Cros, professeur de physique à Castelsarrasin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour son mot du 16 avril 1901 annonçant que Juliette et Antoine Médéric Cros sont bien rentrés chez eux. Elle informe Juliette Cros que Jules Prudhommeaux est aussi de retour à son poste et que le mistral souffle à nouveau. Elle lui demande si elle n'a pas oublié un parapluie. Elle remercie Antoine Médéric Cros pour son aide et signale que Guillaumin et Cie va lui adresser l'article de monsieur Perrin. Marie Moret exprime son affection à la famille Cros. Elle annonce qu'elle reprend sa correspondance avec les bibliothèques de France et de l'étranger. Dans le post-scriptum elle indique que les demoiselles Claude Bernard n'ont pas encore répondu à sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Eugénie Louis pour sa lettre du 12 février 1901. Elle l'informe qu'elle a délaissé son « vrai travail » pour écrire aux bibliothèques de France et de l'étranger et leur envoyer les ouvrages qu'elle avait apportés à Nîmes. Elle donne des nouvelles météorologiques : il ne fait pas chaud même si le soleil brûle et le mistral souffle. Sur le classement des collections du Devoir par Eugénie Louis, en attente du beau temps. Sur des travaux domestiques à faire dans l'appartement de Marie Moret au Familistère : les rideaux du lit de Marie Moret à confier à monsieur Hanquet, le sommier du lit, les cordons de tirage à remplacer dans le salon et le cabinet de travail, un rideau du salon. Marie Moret imagine madame Louis et les ouvriers montant à l'usine du Familistère dans la lumière du matin. Elle lui demande de donner des nouvelles d'elle à madame Roger, et signale qu'Auguste Fabre et que Juliette et Antoine Médéric Cros, qui étaient à Nîmes pendant les vacances de Pâques, lui présentent ainsi qu'à madame Roger leur meilleur souvenir. Elle l'informe qu'elle a écrit la veille à Henri Buridant et qu'elle ne reprendra son « vrai travail » qu'à son retour au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe sa correspondante qu'elle a écrit à Auguste Fabre à Castelsarrasin, et qu'elle pourra lire la lettre avant de la renvoyer à Nîmes. Sur la visite au Familistère de la famille Cros : arrivée prévue vendredi 1er septembre vers 6 h du soir. Marie Moret recommande à Juliette Cros de prendre des vêtements chauds en prévision du retour de l'humidité après la sécheresse inhabituelle, et parce que « le vent froid s'est déjà fait sentir ». Elle prévient que l'herbe est jaunie et que les forains vont s'installer sur la place mais se réjouit que Juliette Cros restera suffisamment longtemps pour voir la place du Familistère nette et paisible, débarrassée de son « attirail de fête » et dominée par la statue de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un billet de 50 F pour régler les appointements de Sophie Quet du mois d'août 1899. Elle espère que le séjour de Sophie dans sa famille s'est bien passé. Sur la sécheresse exceptionnelle à Guise et les soins à accorder aux lainages. La famille Moret-Dallet se prépare à célébrer la fête de l'Enfance avec Auguste Fabre et la famille Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre du 18 septembre 1899 et lui envoie La sagesse angélique sur le divin amour d'Emanuel Swedenborg. Marie Moret annonce l'envoi pour signature du double de l'ancien titre d'épargne d'Auguste Fabre destiné aux archives sociales, son ancien titre annulé servant de démonstration pour les conférences. Elle donne des nouvelles : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont en région parisienne dans la famille et un télégramme annonce leur retour le soir-même ; Marie Moret s'occupe de tâches laissées de côté lors de la rédaction d'une étude appelée « Matière, mode de mouvement » et passe du temps avec Flore Moret à qui elle a fait lire la lettre de Juliette Cros et dont elle transmet les vifs sentiments de sympathie. Sur le portrait au pastel d'Henri Médéric Cros et le voyage de retour [du Familistère] de la famille Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1899. Sur le séjour de la famille Cros-Fabre au Familistère en début de mois et le retour d'Auguste Fabre à Nîmes. Les chaleurs diminuent à Nîmes et la pluie tue les moustiques. Marie Moret s'imagine Sophie Quet préparer les appartements pour l'arrivée de la famille Moret-Dallet. Demande des nouvelles de la tante des Pintard et du magasin Dalson. L'arrivée du facteur portant une lettre de Juliette Cros informe Marie Moret du retour d'Auguste Fabre à Nîmes le lendemain [29 septembre 1899] : elle prie Sophie Quet de demander à Auguste Fabre de signer une lettre qu'elle lui enverra en recommandé et de prévenir le facteur du retour de celui-ci.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de la lettre de Juliette Cros parvenue à temps à Marie Moret pour qu'elle puisse prévenir Jules Prudhommeaux qu'Auguste Fabre ne serait pas à Nîmes à son arrivée. Juliette Cros malade à son retour du Familistère, Marie Moret espère que la température l'aidera à s'en remettre. Sur le mauvais temps à Guise qui ne change pas la date de départ de la famille Moret-Dallet pour Nîmes, prévu début novembre 1899. À propos de la découverte d'Emanuel Swedenborg par Juliette Cros : Marie Moret est persuadée que Juliette Cros sera de plus en plus sensible aux écrits de cet homme « insondable ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret transmet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre au couple Cros pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Juliette Cros est malade et Auguste Fabre conseille à sa fille de se soigner avec une levure ; il transmet sa tendresse en attendant de lui écrire un mot. Marie Moret remercie sa correspondante pour le développement des questions psychiques et son mari Antoine Cros pour la lettre reçue le 19 décembre 1899 à laquelle elle compte répondre prochainement.

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