FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 mars 1868
Godin demande à Cantagrel des renseignements sur Jules Lechevalier, dont il connaît les études sur la science sociale, et sur Abel Transon, membres historiques de l'École sociétaire. Il évoque aussi Amédée Paget, qu'il sait décédé. Il demande à Cantagrel s'il est encore possible de trouver une « première édition de Fourier ». Dans le post-scriptum, Godin interroge Cantagrel sur des rôtissoires fabriquées par Jacquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joudrain, 14 janvier 1865
Godin accuse réception des lettres de Joudrain des 26 décembre 1864 et 2 janvier 1865. Jean-Baptiste André Godin indique avoir étudié le système de chauffage au gaz proposé par monsieur Jacquet, qui lui semble très coûteux en combustible et doit être encore étudié. Sur le projet d'établissement d'une maison de vente des appareils Godin-Lemaire à Paris : Godin s'interroge sur le manque d'expérience de Joudrain dans ce commerce, différent de celui des combustibles ; il souhaite que Joudrain participe au capital de l'affaire. Dans le post-scriptum, Godin demande l'adresse de l'agent de la maison de vins de Reims que Joudrain lui a recommandée.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Joudrain, 1er mars 1865
Sur la fondation d'une maison de vente des marchandises Godin-Lemaire à Paris. Émile Godin répond pour son père, parti à Paris, à la lettre que Joudrain a écrite à Jacquet le 22 février 1865. Émile Godin établit les conditions administratives et financières de la fondation et du fonctionnement d'une maison de vente dirigée par Joudrain aidé par sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel que Jacquet, fumiste à Reims, fabrique depuis 18 ans des poêles à foyer mobile à enveloppe percée, alors que Corneau frères prétendent avoir été les premiers à fabriquer de tels appareils. Il se demande comment les experts vont pouvoir examiner la question, soit en allant à Reims, soit en produisant un certificat des propriétaires des calorifères et du fabricant. Il raconte que Delbeck-Barachin, négociant en vins à Reims, est le premier à avoir rapporté un tel calorifère de Belgique et que Jacquet l'a un peu modifié.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 octobre 1865
Sur un conflit commercial avec Jacquet, dont Godin s'est entretenu avec Vuillamy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 janvier 1866
Godin rappelle à Cantagrel sa lettre du 9 janvier 1866 au sujet de Maurice La Châtre. Il lui annonce que Jacquet lui intente un procès et lui réclame 800 000 F. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur une lettre de Vigerie demandant à Godin s'il veut s'attacher ses services, que convoitent les partisans d'Esther Lemaire, ce qui ressemble selon Godin à une tentative de chantage ; il demande à Cantagrel d'étudier Vigerie quand il le verra. Sur le bail du magasin de la rue de la Coutellerie à la suite de la faillite de Milloche. Godin demande à Cantagrel s'il a renoncé à son article pour la revue de César Daly et s'il attend pour cela la photographie du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet : Godin demande à Oudin-Leclère s'il a, dans le dossier remis par Borgnon, une lettre de monsieur Houlon de Reims qui évoque une demande qui lui est faite de ne plus vendre des appareils à gaz Jacquet fabriqués par les Fonderies et manufactures "Godin". Godin explique qu'il a reçu deux autres lettres de Houlon qui l'informent qu'à la demande de Jacquet, le maire de Reims a pris un arrêté paru le 1er mars dans les journaux de Reims interdisant la vente de ses appareils émaillés en raison du danger que le plomb de l'émail représente pour la santé publique. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il veut présenter au tribunal ces appareils soi-disant empoisonnés et fournir les explications sur l'émail. Godin fait valoir que c'est Jacquet lui-même qui a choisi les émaux dont il se plaint et qui motivent sa réclamation de 800 000 F. Godin estime que l'arrêté du maire de Reims qui interdit la vente de tous ses vases culinaires émaillés sans plomb est un abus de pouvoir. Il souhaite que Jacquet en subisse les conséquences.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Cantagrel qu'il avait refusé avec obstination à Jacquet de fabriquer ses rôtissoires avec des émaux décoratifs contenant de l'oxyde de plomb, que ce dernier n'a rien vendu des 6 à 8 000 F d'appareils fabriqués, qu'il a demandé à Salvetat de la manufacture de Sèvres si ses émaux n'étaient pas dangereux pour la santé, que celui a confirmé qu'ils contenaient du plomb, que Jacquet a fait part au maire de Reims de ses craintes sur le danger des appareils vendus, que le maire a fait dresser un rapport par le comité de salubrité publique et a pris un arrêté interdisant la vente des appareils au gaz Jacquet, en conséquence de quoi Jacquet lui intente un procès pour résilier leur traité et le condamner à 800 000 F de dommages et intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il a fait une demande de 200 000 F contre Jacquet pour le préjudice que lui cause ce scandale et qu'il va faire appel en prétendant que Jacquet a vendu ce qu'il a lui-même voulu exécuter chez lui. Il pense que Jacquet doit être embarrassé, ce qui explique qu'il se soit rapproché de Cantagrel. Godin ajoute qu'il a engagé 30 000 F dans la fabrication des appareils de Jacquet que celui-ci refuse de lui payer. Godin exprime sa lassitude des affaires judiciaires à répétition : « Je suis né pour cela. » ; « Ne semble-t-il pas que le diable s'acharne après moi ? » ; « Quand donc un ciel plus pur brillera-t-il pour le Familistère ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 mars 1866
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin informe Cantagrel qu'il n'a pu assister à la réunion du conseil de surveillance et qu'il voit les difficultés de préserver les intérêts qui leur restent au Texas « en présence de la manière d'être inexplicable de celui qui a toute la confiance des souscripteurs ». Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin avertit Cantagrel qu'il faut prévenir de nouveaux malentendus avec monsieur Dubois. Sur l'affaire Jacquet : Godin ne veut pas croire que ses émaux se détachent comme le rapporte monsieur Guy selon Cantagrel ; il soupçonne une manœuvre diabolique de Jacquet et il demande à Cantagrel d'en savoir davantage sur l'usage que fait Guy de sa rôtissoire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 mars 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Oudin-Leclère une lettre de Lecocq de Boisbaudran faisant part des conseils de Jules Favre pour les conclusions sur la liquidation de la communauté de biens, qu'il commente. Sur l'affaire Jacquet : Godin refuse de traiter l'affaire par l'intermédiaire d'avoués ; il demande que Jacquet lui fasse des propositions ; il avertit Oudin-Leclère qu'il va prévenir Delpech au cas où il ferait appel, et lui envoyer le traité avec Jacquet ; il demande une copie du rapport de monsieur Houlon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à Delpech de s'opposer à l'expertise demandée par Jacquet et de signifier aux experts qu'il forme appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a envoyé à son retour de Vervins la copie du jugement du tribunal, le décret du maire de Reims et d'autres pièces à Delpech pour lui demander de notifier son appel du jugement aux experts en l'absence de monsieur Dauphin, en vacances. Godin souhaite savoir s'il est utile de faire appel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Schülzemberger, 10 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe son correspondant qu'il fait appel du jugement du tribunal de Vervins et qu'ainsi la réunion d'expertise prévue le jeudi 12 avril n'a pas lieu d'être, l'appel étant suspensif des opérations d'expertise. Il lui signale qu'il adresse le même avis à messieurs Poinsot et Juette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin veut attirer l'attention de monsieur Dauphin sur l'importance de l'affaire Jacquet pour lui. Il informe Delpech qu'il va expédier à Amiens les appareils concernés et il lui demande quand il lui sera possible de le rencontrer ainsi que Dauphin. Il lui signale qu'il ira à Paris demander à Salvetat si ce dernier ne veut pas rectifier les termes de son analyse de ses émaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Cantagrel qu'il va se rendre à Paris pour obtenir de Salvetat de la manufacture de Sèvres une déclaration atténuant les effets de celle qu'il a délivrée à Jacquet. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin signale à Cantagrel que les frères Corneau ont répondu à ses arguments et il lui demande de prendre connaissance de leur réponse qui ne lui a pas été communiquée. Il lui annonce qu'ils se verront à Paris.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 mai 1866
Godin accuse réception du billet d'Oudin-Leclère du 4 mai 1866 et il lui demande d'établir un rapport à communiquer aux juges, l'affaire étant en délibéré.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet a déjà été condamné à la prison à Reims, sa ville natale. Il lui signale que les poteries alimentaires en vente à Amiens sont vernies au plomb. Sur une lettre de Barreswill relative aux poteries vernies au plomb.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech des notes sur l'affaire ainsi que des documents, dont des pièces attestant le séjour de Jacquet à Guise, des lettres écrites à monsieur Houlon de Reims, etc.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin retourne à Delpech les conclusions de ce dernier qu'il a annotées. Il passe en revue les additions qu'il a apportées. Il s'arrête sur un argument de Jacquet relatif à l'action du gaz sur les émaux des appareils, qui soumet à la critique tous les appareils produits pour lui par Godin et pas seulement la rôtissoire. Godin explique que si le tribunal suivait l'argumentation de Jacquet, ce serait une grave atteinte à l'industrie du secteur. Il informe Delpech qu'une lettre d'Alexandre Brullé, qu'il joint à la sienne, l'avertit qu'Ambroise Tardieu refuse de se prononcer sur l'usage des émaux sur les appareils de cuisson et la poterie culinaire

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin donne à Delpech des informations sur des clients de Jacquet qui ne veulent pas intervenir dans l'affaire mais pourraient lui fournir des attestations ambigües : Guigues, Prout, Vanderscal. Il explique que l'action du plomb se manifeste sur les intestins par des coliques, qu'éprouvent par exemple les peintres. Il ajoute que celles et ceux à qui il est dit qu'elles et ils risquent l'empoisonnement, observent si elles et ils n'ont pas des symptômes, ainsi mademoiselle Tephaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin communique à Delpech ses observations sur l'expertise faite à Reims de ses émaux. Il ne nie pas qu'il y ait du plomb dans les émaux expertisés, mais pense qu'une main malintentionnée a pu y mettre de l'acide avant l'expertise pour que le plomb se détache aussi facilement de l'émail. Il lui explique qu'il ne pouvait pas refuser à Jacquet l'emploi de ses émaux brevetés dont il avait fait une condition du traité conclu entre eux. Il pense que les avocats de Jacquet vont utiliser l'argument - ridicule - de l'action du gaz sur les émaux. Il propose d'ajouter aux conclusions la proposition de supprimer le plomb des émaux. Il indique qu'écrit à Blanquinque de Vervins à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin remercie Lecoq de Boisbaudran de lui envoyer une annonce passée par Jacquet. Il lui communique la copie des conclusions de Delpech avec ses observations. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran l'erreur qui a été commise dans le calcul des bénéfices nets des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 14 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet fait encore des annonces qui font la promotion des appareils qui sont la cause du procès qu'il lui intente. Il lui envoie le numéro du périodique contenant l'annonce que lui a communiqué Lecoq de Boisbaudran. Il explique à Lecoq de Boisbaudran qu'il comprend d'autant moins l'attitude de Jacquet qu'il a entendu dire qu'il dépréciait la marchandise aux acheteurs dans son magasin. Il lui envoie la copie du traité conclu avec Jacquet qui fait l'objet de la lettre qu'il écrit à Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, 14 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin annonce à Dauphin qu'il a retourné à Delpech ses conclusions avec ses observations qui montrent que l'emploi d'émail au plomb est de la responsabilité de Jacquet. Il l'avertit qu'en première instance, les avocats de Jacquet ont prétendu le contraire en s'appuyant sur un passage du traité passé avec Jacquet, que cite Godin et dont il fait une interprétation différente. Il fait valoir que Jacquet, qui a longtemps séjourné dans l'usine de Guise, a en connaissance de cause choisit le procédé d'émaillage des appareils qu'il a fait fabriquer. Il lui signale enfin que Jacquet fait encore passer des annonces publicitaires dans les journaux pour les appareils qu'il a fabriqués pour lui, présentés comme propres, économes et salubres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin envoie à Delpech les pièces de Jacquet qu'il a annotées. Godin en conclut que le but de Jacquet dans cette affaire est de mettre fin au traité qui le lie à Godin. Godin explique que des indemnités étaient prévues pour ce cas dans le traité, 48 000 F en tout. Godin demande à Delpech s'il ne faut pas proposer la résiliation du contrat à la cour d'Amiens. Sur le voyage de Godin à Amiens : Godin juge qu'il faudrait qu'il évite ce voyage en raison de la recrudescence du choléra ; il cite le cas de monsieur Tausin qui a contracté le choléra à Amiens et en est mort à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'après lecture de sa lettre et des journaux et au vu de l'insistance de ses proches, il renonce à faire le voyage à Amiens. Il lui indique qu'il aurait pu dispenser Jacquet de comparaître par une dépêche télégraphique adressée au 59, boulevard de Strasbourg à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin prie Cantagrel de demander à Allez frères qu'ils envoient quelqu'un chez Jacquet se faisant passer pour un exportateur pour vérifier si Jacquet vend ses produits fabriqués par d'autres et prouver ainsi qu'il est en contravention avec le traité fait avec lui.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin indique à Cantagrel que l'affaire Jacquet l'empêche de s'occuper de la question de l'Exposition universelle de 1867. Il lui explique que l'affaire peut lui donner l'occasion de remplacer ses émaux à base de plomb par des émaux sans plomb, surtout pour préserver la santé des ouvriers. Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin annonce à Cantagrel qu'il va essayer de rédiger une note pour Frédéric Le Play afin d'obtenir une place qui lui permette de disputer un prix à l'Empereur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 5 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il n'a pu lui remettre le dossier de l'affaire Jacquet qu'il veut que ce dernier suive et pour laquelle il veut qu'il plaide à Vervins. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il lui signale également qu'il doit reprendre l'examen de l'affaire de la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire. Il l'avertit que le notaire Borgnon s'en entretiendra avec lui à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il informe Delpech qu'il va demander à Jules Favre de plaider en appel et il lui demande de s'entendre avec son secrétaire Lecoq de Boisbaudran à ce sujet. Il lui annonce qu'il va régler ses frais et il lui demande de lui communiquer ce qu'il doit à Dauphin dans l'affaire Jacquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 20 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Le secrétaire de la Société d'encouragement a écrit le 8 novembre 1866 à Godin pour l'informer que Jacquet a demandé qu'il soit sursis à l'examen des produits de sa manufacture par les commissions nommées par la Société d'encouragement. Godin assure le président de la Société que le motif du procès que lui intente Jacquet est d'ordre commercial et que la fabrication de ses appareils est récente et accessoire au regard de la production des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire depuis 20 ans. Il lui demande que les commissions des arts chimiques et celle des arts économiques statuent sans tenir compte de la manœuvre déloyale de Jacquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1866
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Cantagrel que son avoué de Charleville le prévient que les débats auront lieu le 6 décembre prochain. Sur l'Exposition universelle de 1867 : Godin informe Cantagrel qu'il adresse une lettre de 12 pages sur le Familistère à Frédéric Leplay pour être examinée par le jury d'examen du nouvel ordre de récompenses. Sur l'affaire Jacquet : Godin avertit Cantagrel qu'il doit rédiger un mémoire mais que l'incident de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale ne l'encourage pas à le faire. Le post-scriptum porte sur l'Exposition universelle : « Pensez-vous que les petites maisons de l'empereur donneront place à la discussion des 28 articles dont je saisis la commission ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 21 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin se plaint que le rapport des experts ne soit pas en sa faveur. Il se demande si un procès en déchéance du brevet de rôtissoire de Jacquet serait suspensif du jugement du tribunal de commerce de Vervins. Il lui demande de s'entendre avec Oudin-Leclère pour la suite à donner à l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin prie Favre de le conseiller dans l'affaire. Il met en relation la fondation du Familistère et les procès qu'on lui intente. Il annonce à Favre qu'il reçoit à l'instant une dépêche télégraphique l'informant qu'il a été condamné par le tribunal de Charleville à verser des dommages et intérêts à Corneau frères. « Je me souviens qu'un jour, en me parlant de ma grosse affaire, vous m'avez dit que mes juges verraient défavorablement pour moi que je me sois occupé d'autre chose que d'industrie (de spiritisme). Qu'en sera-t-il si l'un de ces jours je prends place dans le monde philosophique avec la prétention de poser dans des écrits la base et les lois naturelles de la morale et de la religion de l'humanité ? »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. À propos de documents relatifs au procès.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mai 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Favre qu'il a perdu son procès, que son contrat avec Jacquet est résilié et qu'il est condamné à 10 000 F de dommages et intérêts et à tous les dépens. Godin constate qu'il perd ses procès alors que les faits ou le droit sont de son côté : « Je ne puis donc guère faire autrement que de me dire qu'une fatalité singulière me poursuit devant la judicature [...] » Il demande à Favre s'il doit faire appel du jugement et lui demande ce qu'il pense de l'affaire Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Juette, 3 décembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Juette qu'il s'apprête à rédiger pour les experts ses observations sur le dire de Jacquet et qu'il se rendra à Paris pour examiner les objets ayant servi aux expériences de Juette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 186[6]
Sur l'affaire Jacquet. Godin avertit Cantagrel qu'il enverra le lendemain aux experts ses observations sur le dire de Jacquet, lui demande de communiquer son mémoire à Lecoq de Boisbaudran et à Barreswil et l'informe qu'il a écrit à Juette pour le prévenir. Sur l'Exposition universelle : Godin regrette de n'avoir pas communiqué à Cantagrel sa lettre au commissaire général de l'Exposition pour faire avancer sa demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 17 décembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Cantagrel qu'il a dû quitter Paris sans avoir pu le revoir. Il lui explique qu'il a passé la soirée de vendredi avec Lecoq de Boisbaudran et qu'il a revu monsieur Juette le samedi matin et s'est entendu avec lui pour faire chez Cantagrel les expériences de cuisson de deux rôtis. Godin annonce à Cantagrel qu'il lui envoie trois exemplaires de son dire sur l'affaire destinés à Lecoq de Boisbaudran et aux experts. Il lui indique enfin qu'il a vu monsieur Tinard avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 décembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. De retour à Guise, Godin explique à Cantagrel qu'il souhaite examiner la question d'un arrangement par voie d'arbitrage suggéré par les experts, si Jacquet y consentait. Il l'autorise à dire aux experts qu'ils pourraient devenir les arbitres du litige.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 janvier 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin expose à Cantagrel sa façon de concevoir l'arbitrage qu'il souhaite dans l'affaire : comme il n'est pas possible de s'entendre directement avec Jacquet, Godin pense que les experts peuvent être les arbitres. Godin donne raison à Cantagrel qui a indiqué que la reprise du brevet de Jacquet est impossible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 avril [1867]
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Cantagrel qu'il sera à Paris le lendemain et il lui demande les notes promises sur les villes alimentées en gaz, sur les brevets Jacquet et sur l'importance des fabriques des appareils de chauffage au gaz.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poinsot, 4 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin rappelle à Poinsot l'expérience de cuisson sur les émaux nouveaux sans plomb de sa fabrication, qu'il avait conduite en présence de Juette et en l'absence de Jacquet dans son laboratoire à Paris le 14 décembre 1866, et qu'une pièce revêtue de cet émail avait subi une altération. Il lui rappelle également que le rapport d'expertise a constaté que des altérations sur ces émaux ont eu lieu beaucoup plus tard sans préciser la date de ces altérations. Godin demande à Poinsot une déclaration à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Penant, 20 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin adresse au président du tribunal de commerce de Vervins des pièces complémentaires relatives à son procès contre Jacquet, relatives notamment au prix des rôtissoires en fonte ordinaires ou en fonte vernissée et aux bénéfices retirés par Jacquet. Godin explique que des marchandises livrées à Reims, à Soissons et chez Jacquet ne lui ont pas été payées, que des appareils sont en cours d'exécution et qu'il a dépensé des frais importants de modèles et d'outillage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Oudin-Leclère les pièces mentionnées dans son courrier au président du tribunal de commerce de Vervins du 20 avril 1867. Il explique à Oudin-Leclère que les 12 rôtissoires et autres objets livrés sans émail contredisent péremptoirement Jacquet qui a affirmé à l'audience qu'on ne pouvait faire usage des appareils non émaillés.
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