FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 71 résultats dans 15568 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 3 avril 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès d'Allez frères un fourneau émaillé fabriqué par Rogeat, de Lyon, pour l'expédier à Alexandre Tisserant à Nancy dans le but de montrer que le procédé d'émaillage est différent de celui appliqué en 1852 par la manufacture de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 16 décembre 1892
Réponse à la lettre d'Isanie Ducruet en date du 17 octobre 1892. Sur le voyage de la famille Moret-Dallet vers Nîmes depuis Guise en passant par Paris, La Rochelle et Bordeaux. Jules Baré ayant épuisé la patience de Marie Moret, elle fait désormais imprimer Le Devoir à Nîmes. La température et le climat étant plus favorable à Nîmes que dans l'Aisne, la famille Moret-Dallet s'y sent mieux. Ravie que le numéro de septembre 1892 du Devoir ait fait plaisir à Isanie Ducruet, Marie Moret lui envoie le numéro d'octobre 1892. Pascaly toujours à la rédaction du Devoir. Tisserant vient de perdre son fils Lucien, laissant femme et trois enfants. Demande des nouvelles de Maria et de Joseph Ducruet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emmanuel Épaulard, 9 août 1882
Moret répond à Épaulard à la place de Godin au sujet de son compte d'épargne dans l'Association du Familistère. Elle confirme les courriers de Godin du 25 janvier 1881 et de février 1881, et cite ce dernier. Elle évoque plusieurs personnes connues de son correspondant qui sont soit restées au Familistère, soit ont quitté Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emmanuel Épaulard, 8 septembre 1882
Marie Moret fait parvenir avec ce courrier un certificat d'épargne au nom de monsieur Épaulard. Moret évoque, en tant que mandataire d'Épaulard, la question du non paiement des intérêts de 1881 à 1882, expliqué par le taux qui doit être fixé dans un mois. Sur la santé de Godin. Nouvelles de personnes du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 31 mars 1894
Attente de la réception de L'Initiation et de numéros d'octobre 1893 du Devoir. Sur l'envoi par Alexandre Tisserant d'un dessin ou d'une peinture pour Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 10 décembre 1894
S'excuse pour son retard dans sa correspondance. Sur sa « crampe d'écrivain » à la main droite qui la peine pour écrire. Remercie Isanie Ducruet de sa lettre du 20 octobre 1894 et l'informe que la famille Moret-Dallet et Fabre se portent bien. Sur le décès de Tisserant, « grand ami de M. Godin et du Familistère » et de madame Seret au Familistère.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 11 décembre 1886
Augusta Cooper Bristol ayant interrogé Marie Moret sur la pensée de Godin concernant les rapports entre l'intempérance et les intérêts du capital et du travail, elle la renvoie vers les pages 319 à 321 de Solutions Sociales. Marie Moret l'informe que c'est Alexandre Tisserant qui les a aidés à rédiger les statuts de la Société du Familistère. Elle donne des nouvelles de plusieurs de leurs amis communs : Fabre qui est à Nîmes, Pascaly, qui est à Paris avec femme et enfant, Barbary toujours vif et alerte, Marie Howland qui se prépare à quitter la Casa Tonti pour Sinaloa.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 5 février 1888
Marie Moret demande à Ganault s'il est rentré en bonne santé « at home ». Elle lui communique le texte du télégramme qu'elle a envoyé à Tisserant lui demandant d'indiquer à Ganault le jour de son arrivée à Guise. Elle lui demande s'il écrit en ce moment à l'avoué Falaize. Elle transmet ses amitiés à Ringuier.

Mots-clés : ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Angéline Bernardot, 5 février 1888
Marie Moret remercie madame Bernardot pour le prêt de la croix de la Légion d'honneur de son mari et pour être allée à Saint-Quentin à sa place.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marguerite Tisserant, 4 janvier 1896
Sur le décès d'Alexandre Tisserant et la vie spirituelle après la mort physique. Tisserant a retrouvé Godin dans le monde spirituel ; la vraie parenté est celle de l'esprit.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 25 février 1873
Tisserant a informé Godin qu'il pourrait venir à Paris du samedi au lundi suivants. Godin demande à Cresson de lui confirmer sa disponibilité afin qu'il fasse venir Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 16 mars 1873
Au sujet d'un catalogue explicatif des objets présentés à la cour, rédigé par Grebel et destiné aux juges et à l'avocat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 18 mars 1873
Godin annonce à Cresson qu'il est sans nouvelles de Tisserant et qu'il voudrait étudier avec lui et Alphonse Grebel le travail de Tisserant, ainsi que le catalogue explicatif des objets soumis à l'attention des juges et des notes sur la composition des émaux rédigés par Alphonse Grebel. Il lui demande de lui adresser sa réponse au 28, rue des Réservoirs [à Versailles].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 28 mars 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin communique à Grebel la réponse de la Chambre syndicale de la quincaillerie à la demande qu'il lui a faite. Il pense que Tisserant pourra la conserver dans son dossier de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin communique à Cresson une copie de la réponse qu'il a faite au mémoire de Boucher à la demande de Tisserant. Il le prie de faire ses observations à Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 1er juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin adresse à Cresson une lettre de Tisserant. Il précise qu'il a déjà informé ce dernier que Guignet est à Paris, qu'Aimé Girard se trouve à Vienne et Ferdinand Barbedienne aussi probablement. Il lui demande de répondre aux questions posées par Tisserant et de lui indiquer le nom d'un avoué.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 11 juillet 1873
Godin approuve le travail de Grebel. Il lui précise qu'il a commencé en industrie en 1840 et non en 1842 et qu'il a vendu 94 appareils la première année et 196 en 1841. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin souhaite que son fils Émile fasse, en vue de l'expertise, un essai d'émail blanc suivant la recette de Brongniart ou celle [du manuel] de la peinture sur verre. Dans le post-scriptum, Godin indique que les experts [dans l'affaire Boucher et Cie] prêteront serment le 16 juillet 1873.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 31 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : les travaux des experts touchent à leur fin ; Esther Lemaire n'a pas donné signe de vie pendant les visites des experts à l'usine ; il a versé deux fois 1 500 F à ces derniers et Esther Lemaire devrait s'acquitter de la même somme. Il remet 3 000 F à Cresson. Godin s'étonne que Guignet n'ait rien reçu concernant l'expertise et juge que Mercier, l'avoué choisi par Tisserant qui est voisin de Cresson au 33 rue du Sentier, manque de vigilance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Paul Mercier, 31 juillet 1873
À la demande de Tisserant, Godin envoie 150 F à Mercier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 novembre 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : Esther Lemaire cherche les moyens de créer de nouveaux embarras alors que l'expertise touche à sa fin. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin envoie à Cresson des documents relatifs à l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 13 décembre 1873
Godin remercie Cresson pour son conseil dans l'affaire du Journal de l'Aisne signalée par Alphonse Grebel. Il lui demande conseil sur des faits présentés dans une lettre de Tisserant.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 février 1874
Godin annonce à son fils Émile qu'il est fixé sur le compte de monsieur Lesne : c'est un bon comptable « mais il a, comme cela est malheureusement trop ordinaire dans nos bureaux, des défauts de caractère qui ne permettent guère d'en faire un bon chef de service ». Il suggère à Émile d'accorder à Lesne une augmentation mais de lui indiquer également qu'il ne doit pas espérer remplacer Alfred Denisart dans la fonction de chef de la comptabilité. Godin demande à Émile quels sont les appointements de Lesne et de Dequenne fils, qui doit également bénéficier d'une augmentation. À propos de la remise de 5 % sur les commandes de moins de 500 F : il le prie de se concerter avec Alfred Denisart à ce sujet. Sur Alexandre Tisserant et l'Algérie : Godin prévient Émile qu'avant de penser faire le voyage en Algérie, il faudrait prendre en France tous les renseignements nécessaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 9 mars 1874
Godin envoie à Cresson une copie du procès-verbal des experts [dans l'affaire Boucher et Cie] et les lettres écrites par Tisserant à ce sujet. Godin laisse entendre qu'il croit que le procès est maintenant perdu. Godin annonce à Cresson que Grebel ira chez lui le lendemain pour avoir communication de ces documents et recueillir ses instructions. Il propose une réunion chez lui le mercredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0183.T.178r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin envoie à Delpech une étude faite à Guise avec Tisserant, à intégrer à sa propre réflexion et à celle de Goblet pour le projet de conclusions dans l'affaire de répartition de la valeur des biens de la communauté entre Godin et Esther Lemaire. Sur l'inventaire de 1863, réclamé par Delpech mais que Godin n'estime pas pouvoir être utile aux juges. Il lui signale qu'il écrit à Larue. Il lui annonce que lui-même et Tisserant sont prêts à se rendre à Amiens pour achever le mémoire à imprimer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0186.T.181r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin veut savoir si Delpech et Goblet ont étudié le travail qu'il leur a envoyé. Sur le projet de conclusions de Delpech : Godin estime qu'il peut servir à Goblet mais que les chiffres ont besoin d'être plus justifiés et que le séjour de Delpech à Guise a été trop court pour lui permettre d'avoir toutes les informations nécessaires. Il lui annonce que lui-même et Tisserant pourront se rendre auprès de lui pour arrêter les conclusions après que lui et Goblet aient étudié le travail de Godin et Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0189.T.184r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Goblet qu'après leur entrevue et sur sa suggestion, il a fait réaliser [par Tisserant] un travail qu'il adressé à Delpech et que ce dernier lui a probablement communiqué. Il lui annonce que Tisserant pourra se rendre à Amiens lui exposer le fondement des chiffres présentés dans ce travail.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0191.T.186r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le projet de conclusions pour le procès en appel : Godin est en accord avec le projet de Delpech mais souhaite qu'y figurent certaines données établies par Tisserant dans son étude. Il suggère à Delpech de commencer son mémoire par un tableau comparant l'état de la fortune commune au moment du mariage et au moment de la dissolution de la communauté pour mettre en valeur les avantages qu'Esther Lemaire retire de la situation. Il lui explique que la note de Tisserant reflète exactement la position qu'il compte adopter à l'audience, et que celui-ci a réuni les différents documents demandés, sauf le plan de l'usine de Guise qui sera prêt dans quelques jours. Il souhaite que Tisserant puisse leur donner des explications sur leur travail commun. Godin insiste sur l'importance de l'audience du procès pour sauvegarder ses intérêts.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0227.T.221r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin autorise Delpech à faire une offre de transaction à Esther Lemaire de 595 000 F plus les intérêts. Il le prévient qu'Esther Lemaire n'acceptera pas. Godin envisage que l'arrêt de la cour lui soit défavorable et il fait l'hypothèse de ne pas enchérir dans la licitation : « Ne serait-ce pas folie d'engloutir entre ses mains le plus pur de ma fortune ? Mieux vaut le conserver à mon fils. » Il indique qu'il préfèrerait laisser l'établissement à Esther Lemaire plutôt que lui laisser sa fortune : « Je sens toute l'étendue d'un tel sacrifice, mais malheur pour malheur, j'écarterai au moins de mon existence des charges et des ennuis qui, depuis longtemps, pèsent sur moi, et peut-être retrouverai-je ainsi plus d'indépendance et de liberté. » Il suggère à Delpech de demander à Esther Lemaire de lui faire des offres plutôt que d'en faire à cette dernière. Il lui signale qu'il ne peut pas prendre l'avis de Tisserant qui est retourné à Nancy. Il lui demande de lui faire part de ses réflexions et de celles de Goblet.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0231.T.225r.jpg
Godin confirme son télégramme et autorise Larue à faire opposition à la signification de maître Diet. Godin demande à Larue d'examiner la question avec Tisserant lorsque celui-ci sera de retour.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0232.T.226v.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Larue que Tisserant ne pourra se rendre à Vervins le jeudi suivant et que lui ne pourra réunir d'ici-là les documents sur les opérations des notaires. Sur le travail fait par Bernier pour Esther Lemaire. Il signale à Larue qu'il a écrit le 10 février dernier au président du tribunal de commerce de Vervins pour lui demander de délivrer son jugement dans l'affaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0259.T.253r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin annonce à Larue qu'il lui fait parvenir dix exemplaires de ses conclusions. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin informe Larue que la cour d'Amiens rendra son arrêt le 5 mars 1877 ; Godin demande à Larue s'il peut faire le nécessaire pour lui dans l'affaire Diet, Tisserant ne devant revenir à Guise que le 1er mars. Sur l'affaire avec la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin demande à Larue s'il faut signifier le jugement à la Compagnie. Sur l'affaire Graillot : Godin informe Larue qu'Eugène André se rendra le 27 février 1877 à Vervins.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0263.T.257r.jpg
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin prévient Larue qu'il ne voit pas la nécessité de se rendre le lendemain à Vervins au sujet de l'opposition à la demande de maître Diet, Tisserant n'étant pas encore de retour à Guise. Godin estime que maître Diet a intégré dans ses frais de procédure les frais du travail de maître Barnier qui devraient être la charge exclusive d'Esther Lemaire. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique à Larue que Grebel ira le vendredi suivant à Vervins pour lui demander de remettre un document au président du tribunal. Sur l'affaire Graillot : Eugène André a appris que le tribunal de Vervins avait condamné Godin à payer trois mois d'appointements à Graillot ; il voudrait faire appel du jugement à Amiens et prie Larue de demander à Alphonse Delpech si la cour d'Amiens est susceptible de juger dans le même sens que le tribunal de Vervins.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0303.T.294r.jpg
Godin annonce à Delpech qu'il lui a expédié par chemin de fer quatre tables d'école pour servir de modèles et lui a envoyé la facture correspondante de 118 F. Il précise les modifications qu'il ferait s'il construisait à nouveau les tables. Il recommande à Delpech de s'assurer du nombre d'élèves par taille pour faire fabriquer le nombre désiré de tables. Il ajoute qu'il ne lui a pas envoyé le modèle de la table pour les élèves de de 1,45 à 1,55 m. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin adresse un chèque de 42 000 F à Delpech pour l'enregistrement ; il lui demande le montant de ses honoraires et lui signale qu'il fait la même demande à Goblet, car il pense que l'affaire est bientôt terminée. La copie de la lettre est suivie (folio 296r) de la copie de la facture de quatre tables d'écoles livrées à « M. Delpech, adjoint au maire de la ville d'Amiens ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0324.T.315v.jpg
Godin avertit Richon qu'il envoie Tisserant à Sardy pour examiner le parti à prendre.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0353.T.344r.jpg
Godin envoie à Cresson un chèque de 5 000 F en paiement de ses honoraires, qu'il a demandé à Alexandre Tisserant. Godin demande à Cresson si la somme couvre les frais de la suite du procès avec Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0371.T.362r.jpg
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à Richon que Tisserant est allé à Sardy pour trouver les moyens de poursuivre le travail, que Richon a voulu poursuivre le travail par lui-même, qu'il lui a soumis un contrat en ce sens, confirmé à Guise par son beau-père, mais qu'il a depuis refusé d'exécuter ses propres propositions sur le dégagement du trou de sonde. Godin avertit Richon qu'il devra faire appel à la justice pour faire appliquer le contrat qui les lie, sauf s'il revient à une interprétation raisonnable du contrat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0374.T.365r.jpg
Godin avertit Paul Foucart qu'il fera poursuivre Bonnaire, de mauvaise foi, dès le retour d'Alexandre Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0374.T.365r.jpg
Sur la faillite de Nison père et fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0390.T.381r.jpg
Godin confirme à Richon que Henri de Hulster se rend à Sardy pour reprendre le travail à sa place et que c'est lui-même qui sera responsable du matériel de Richon. Il l'avertit qu'il se rendra à Sardy quand Henri de Hulster le lui demandera. Godin informe Richon que Henri de Hulster réceptionnera en son nom son matériel. Il lui signale qu'Alexandre Tisserant a écrit à Larrivé pour faire une petite modification dans leur convention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0017.T.12r.jpg
Godin félicite Ganault pour son élection au conseil général de l'Aisne, où il espère que les intérêts républicains pourront désormais se faire entendre. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin annonce qu'il se contentera de produire des pièces écrites par Tisserant devant le tribunal de Vervins et qu'il ne fera pas plaider par un avocat ; il demande à Ganault ce qu'il pense de cette stratégie. Sur la politique du gouvernement : « Va-t-il nous donner le spectacle d'une conflagration de tous les pouvoirs [...] ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0064.T.59v.jpg
Godin demande à Amédée Moret de retarder son départ afin de réceptionner un brevet et d'en faire le dépôt. Il le prie d'aller voir Tisserant à l'hôtel du Plat d'étain de la rue Meslay, qui lui donnera l'argent nécessaire au dépôt.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0154.T.147r.jpg
Godin envoie à Bourdon un chèque de 581,95 F réclamé dans la succession de Heutte et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0451.T.438r.jpg
Godin constate la rupture de son fils avec lui. Il veut faire cesser le désordre que son fils Émile introduit par son comportement violent à l'égard du personnel de l'usine et du Familistère. Il lui rappelle les articles du code pénal pouvant sanctionner ses agissements. Il lui indique qu'il est prêt à le doter de la fortune nécessaire, à condition qu'Émile ne s'immisce plus dans la direction et l'administration du Familistère et de l'usine et qu'il ne vive plus sous son toit. Il avertit Émile qu'il agira à son égard suivant la réponse qu'il fera à Tisserant.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0493.T.479r.jpg
Godin envoie à Cresson un chèque de 5 000 F, comme convenu avec Alexandre Tisserant, pour les deux procès dont il s'est chargé.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2