FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 12 résultats dans 15565 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Em. Terquem, 7 juillet 1881
Moret demande pourquoi elle n'a pas reçu les quatre volumes expédiés de New York, The Association of capital with labor, alors qu'elle a déjà payé la somme due.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 27 avril 1895
Informe Doyen qu'elle a transmis la lettre de Picon à Dequenne. Sur la fermeture de la maison d'édition de Social Solutions, J. W. Lovell company, la recommandation de l'ouvrage de Bernardot sur le Familistère et la question de reproduction d'extraits de l'ouvrage formulée par Picon au nom de Bride. Demande à Doyen de transmettre à Dequenne les imprimés tout juste reçus traitant de Bride et de fournir à Dequenne et Cie les livres de Godin qu'ils pourraient vouloir ajouter à leur envoi. Lui demande également les raisons de l'envoi de l'Histoire de l'Association agricole de Ralahine à Nîmes. Le remercie pour les envois du Devoir et du relevé de compte.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 21 mars 1887
Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui a envoyé une carte pour adresser ses vœux pour la nouvelle année. Elle lui indique avoir repris ses expressions pour évoquer la perte subie par la cause des femmes après la mort de Mesdames Jeannette Wilkinson et [Emma] Paterson dans le numéro du 16 janvier 1887 du Devoir, qui annonce par ailleurs le livre de Remo. Elle lui signale que la propagande des ouvrages de Godin à Londres n'est pas satisfaisante : la maison Sampson Low leur a retourné les ouvrages qu'elle avait en dépôt au moment où Greening et Acland la démarchaient pour qu'elle soutienne l'édition anglaise du livre Le gouvernement traduit au cours de l'hiver par Gronlund, auteur de The Cooperative Commonwealth. Elle espère que Sonnenschein et Cie, Paternoster Square, pourra se charger de cette édition et lui rappelle que est publié en anglais depuis plusieurs mois chez John Lovell Company à New York. Elle demande des nouvelles de la famille de Pagliardini et de Lucy Latter et leur transmet les amitiés d'elle-même et de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 10 novembre 1866
Godin remercie Stenger pour l'envoi de 5 brochures réunissant ses articles sur Guise publiés dans le Journal de l'Aisne et l'informe qu'il en a déjà envoyé un exemplaire à New York : « Je vous félicite d'être au nombre des hommes qui voient dans le Familistère autre chose que les banalités débitées par l'ignorance ou la méchanceté publique. » Godin fait part à Stenger des objectifs du Familistère : « L'expérience du Familistère comportera certainement des erreurs, bien des améliorations y seront à introduire, mais elle n'en sera pas moins la première tentative de réforme architecturale effaçant les apparences de la misère, en appelant les familles les plus pauvres au confortable d'une habitation élégante, saine et digne de loger le roi de la création : d'une habitation qui rend l'oubli de l'éducation de l'enfance impossible car le Familistère la rend nécessaire, indispensable. » Godin demande à Stenger d'autres brochures et lui envoie une annonce d'offres d'emploi pour un directeur commercial de l'usine et un jardinier du Familistère à publier dans son journal. L'annonce est copiée à la suite de la copie de la lettre (folio 438r).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 27 mai 1872
À la suite de la lettre de Tito Pagliardini du 14 mars précédent, Godin demande des nouvelles de sa santé et de celle de sa femme. Il l'autorise à faire ce qu'il veut du texte ou des gravures de Solutions sociales. Il lui annonce que le Harper's Magazine qui se tire à New York à 175 000 exemplaires a publié en avril 1872 toutes les planches et vues du Familistère parues dans Solutions sociales avec de nombreuses citations du texte du livre. Il l'informe que la traduction complète du livre en anglais devrait bientôt paraître aux États-Unis. Il émet des réserves sur la construction d'un Palais social en Angleterre « car il ne suffit pas de se mettre en possession des dispositions matérielles, il faut faire pénétrer dans les esprits la pensée religieuse et morale indispensable au succès ». À propos de la traduction par la Société de l'hygiène publique de quelques chapitres de Solutions sociales : Godin comprend qu'on élimine les deux premières parties mais il considère que les deux dernières sont solidaires et qu'autrement, on risque de faire du Familistère un instrument d'exploitation. Il transmet ses amitiés et celles de Marie Moret aux époux Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Harriet Burton, 10 juillet 1872
Godin avertit Harriet Burton qu'il lui envoie un exemplaire de Solutions sociales qui lui donnera, en vue du voyage qu'elle veut accomplir, une idée plus exacte du Familistère que les articles de journaux. Il lui donne les indications du voyage : arriver à Southampton puis prendre à Douvres le bateau pour Calais, de Calais le chemin de fer pour Saint-Quentin, et de là un omnibus pour Guise. Il lui signale qu'il lui revient de décider si elle doit prendre le bateau à New York.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 20 décembre 1896
Sur les élections municipales à Guise : constitution du conseil municipal et retrait de F. Bernardot. Les fantaisies de L'Illustration font douter Marie Moret de la crédibilité du journal : donne l'exemple d'un article sur les immeubles à 29 étages de New York où Marie Moret aimerait être. Remercie Piponnier du temps qu'il lui consacre pour ses recherches et est contente d'être fixée sur la date du paiement des salaires par sections. Marie Moret travaille en ce moment sur l'École sociétaire de la période d'avant 1840. Quelques considérations spirites de l'esprit de Marie Moret enfermé dans une « lourde chrysalide ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 3 janvier 1897
Marie Moret ayant mal à la main, elle n'a pu répondre plus tôt à Isanie Ducruet. Remercie Isanie de ses vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année et lui transmet les siens, de même qu'à Joseph et Maria. Réponse à la lettre d'Isanie de novembre 1896 : Isanie tentait de se figurer un Familistère à 10 étages, Marie Moret lui fait part de sa lecture d'un article sur les maisons à 29 étages de New York ; sur la difficulté de replacer les fonds des titres de la Société du Familistère. Réponse à la lettre d'Isanie de décembre 1896 : Marie Moret du même avis qu'Isanie concernant les élections municipales de Guise « c'est un vrai gâchis. » Sur les occupations de Fabre et de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Marie-Jeanne se consacre à la musique et à la peinture, et Émilie aux écoles [du Familistère].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
0281.T.271r.jpg
Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0216.T.212r.jpg
Godin informe Neale que l'on veut éditer Solutions sociales et rééditer Mutualité sociale en anglais aux États-Unis. Il le prévient qu'Amelia Hope Whipple, la présidente de la New York Women's Social Science Society, va lui écrire pour lui demander l'autorisation de publier la traduction qu'il a faite d'une partie du livre [les « Notions préliminaires ». Il lui demande d'envoyer la traduction à Amelia Hope Whipple au 24 Cooper Institute à New York. Il lui explique que Whipple a réuni les fonds pour envoyer madame Bristol au Familistère, et que ce voyage a été la cause de la traduction de Mutualité sociale à New York. Godin demande à Neale des renseignements sur le régime de la propriété foncière et immobilière à Londres, en Irlande, en Écosse et en Angleterre. « Ici, tout va bien, les lueurs de l'association percent petit à petit les ténèbres de mon personnel et cela suffit pour qu'il règne ici un bon état d'esprit général de satisfaction. » Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0469.T.464r.jpg
Godin répond à la lettre d'Édouard Raoux du 31 août 1882. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper du Congrès de la paix de Genève ni des publications révolutionnaires dont il lui parle. Il l'avertit que le journal Le Devoir ne peut consacrer de longs développements à la question de la réforme orthographique. Il lui signale que le numéro du Devoir de la semaine publiera sa note sur la guerre envoyée le 10 novembre mais ne pourra rien faire des détails donnés sur les constructions de New York. Il lui explique que l'hygiène fait partie du programme d'enseignement au Familistère « puisque nous suivons le cadre tracé par le dernier décret du gouvernement qui institue sur des bases véritablement remarquables l'instruction publique » et qu'il n'a pu développer le sujet dans son rapport à l'assemblée générale de l'association du Famillistère. « Du reste, ajoute-t-il, l'hygiène ici est plus qu'à l'état d'enseignement, elle y est à l'état de pratique. » Il lui transmet les compliments de Marie Moret.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2