FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Fabre, 1er juillet 1868
Godin répond à Fabre qu'en dehors des travaux cités par ce dernier, seuls des articles de journaux ou de revues, en France et surtout en Angleterre, traitent du Familistère. Godin indique à Fabre qu'il n'a encore rien publié pour ne pas ajouter aux difficultés qu'il connaît, mais qu'il attend le moment favorable pour faire paraître « deux ou trois volumes de doctrine sociale et philosophique » contenant les principes qui m'ont conduit à l'expérience pratique du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 juillet 1853
Godin encourage Émile à étudier et à avoir une conduite raisonnable. Il l'informe que la fête d'Esquéhéries aura lieu le dimanche suivant, qu'il va y passer deux jours et que la famille serait heureuse de recevoir une lettre de lui. Émile a exprimé le souhait d'aller en Angleterre dans sa dernière lettre : Godin lui répond qu'il désire surtout qu'il sache bien le français et qu'il pourra voyager quand son éducation sera assez avancée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1868
Godin demande à Émile de se renseigner sur les titres financiers anglais ou « warrants » attachés à la fonte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mars 1858
Godin adresse à Brullé le relevé du compte des intérêts de ce dernier qui est créditeur de 12 266,45 F à la date du 31 janvier 1858. Sur l'inventaire de l'usine de Forest et l'emploi d'une machine à vapeur ; Godin annonce qu'il viendra à Bruxelles en compagnie du constructeur qui est en train d'installer une nouvelle machine à Guise. Godin accuse réception d'une facture de l'usine de Forest d'un montant de 50,60 F pour fourniture de bière et de plantes. Il avertit Brullé qu'il recevra la semaine prochaine le modèle d'une cuisinière, du verre et d'autres choses, avec la facture de boules de cuivre. Il lui indique qu'il pense faire bientôt livrer à Anvers des fontes anglaises au prix de 12 F les 100 kg, hors frais d'entrée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1er décembre 1860
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Brullé qu'il ne veut pas acheter de la fonte de Cleveland par des intermédiaires de Gand car la fonte est en baisse en Angleterre et qu'il parviendra à faire affréter un bateau pour Anvers s'il commande une centaine de tonnes. Godin a appris par Brullé que la fonte destinée à la réexportation pouvait enter en franchise de droits en Belgique comme c'est le cas en France et il imagine qu'on pourrait trouver en Belgique des maisons, comme celle des frères Pauwels, qui pourraient importer 100 tonnes de fonte. Godin accepte que Brullé continue de s'approvisionner à Hourpes. Il lui annonce qu'une paire de meules partira lundi de Guise pour Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Coquenet et Van Heusden, 25 avril 1864
Godin répond aux lettres du 23 mars et du 11 avril 1864 de Coquenet et Van Heusden sur leur accord commercial : les deux parties parviennent à s'entendre. Godin annonce à Coquenet et Van Heusden que Vigerie ira les voir au mois de juin prochain pour conclure leur accord.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 18 juin 1856
Godin exprime son accord avec la lettre de Dolot du 17 juin 1856 excepté sur un point : il aura la direction des employés de bureau, mais n'aura que des observations et des conseils à donner au personnel de la fabrication. Godin lui annonce qu'il doit partir dans deux jours pour Dunkerque pour y recevoir de la fonte venue d'Angleterre ; il propose de lui écrire de Dunkerque la date de son retour à Guise afin que Dolot puisse venir à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 30 mai 1862
Godin répond à une lettre d'Armengaud du 22 mai 1862, qui lui demande de verser 150 F pour faire avancer la délivrance de sa patente en Angleterre. Godin lui demande de différer la formalité dans la mesure où il cherche à faire cession de ses procédés en Angleterre. Il lui demande de retirer le titre du brevet déposé pour lui par Armengaud afin de préparer des additions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 1er juin 1862
Godin envoie à Armengaud la somme de 150 F sur le Comptoir d'escompte de Paris pour remplir une formalité en Angleterre qu'il pensait être facultative.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 11 juillet 1863
Godin confirme à Armengaud que l'addition qu'il veut prendre se rattache à son brevet comme suite de la même expérience industrielle. Il lui rappelle qu'il a pris une patente en Angleterre et un brevet en Belgique pour le même objet et lui demande s'il doit faire quelque chose en Belgique où, depuis le traité de commerce, il trouve avantage à expédier les produits fabriqués en France, mais où il possède un four à émailler qui peut lui permettre de mettre en pratique le procédé visé par l'addition. Il joint à sa lettre la description à joindre à la demande du certificat d'addition, copiée à la suite de la lettre et intitulée « Demande d'un certificat d'addition au brevet de 15 ans que j'ai pris le 10 février 1862 pour l'application instantanée d'émaux de différentes couleurs sur une même pièce de fonte ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 février 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin se plaint de la mauvaise qualité de la fonte reçue qu'il ne peut utiliser, ce à quoi ne l'avaient pas habitué Pinart et Cie. Il l'avertit que les deux bateaux suivants ne seront pas déchargés si la fonte n'est pas de bonne qualité. Godin menace de demander des dommages et intérêts à Pinart et Cie s'il n'envoie pas immédiatement par chemin de fer en gare de Saint-Quentin de la fonte supérieure en compensation de la fonte de Cleveland qu'il a dû utiliser pour poursuivre le travail et dont il doit à nouveau s'approvisionner.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 7 novembre 1861
Godin demande à Poirier à quelle maison à Paris il doit s'adresser pour faire la demande de brevets d'invention en France et en Angleterre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 22 août 1897
Envoie à Chastanier un exemplaire du numéro d'août 1897 du journal Le Devoir imprimé chez Veuve Laporte. Elle fait remarquer à Chastanier que la couverture de cet exemplaire est manquée, recommande à Chastanier de choisir pour la couverture du journal un papier de la bonne teinte et de bonnes dimensions, comparable à la couverture du numéro spécimen de juillet 1897, et demande un échantillon de ce papier. Demande à Chastanier de veiller à la solidité du papier des enveloppes d'expédition du Devoir, dont elle envoie un nombre relativement important à l'étranger ; envoie un exemplaire des enveloppes utilisées par l'imprimerie Veuve Laporte, qu'elle juge d'une qualité convenable. Le post-scriptum informe Chastanier de la réception des épreuves du premier article du numéro de septembre 1897 du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La lettre d'Hodgson Pratt du 24 novembre a laissé Godin dans l'expectative : dans la mesure où le Congrès de Bruxelles n'a pas été suivi d'effets, Godin se demande ce qui pourrait résulter d'une nouvelle réunion initiée par la France ; mais il adhère au projet d'association internationale. Godin donne l'exemple de son livre Le gouvernement... et du journal Le Devoir pour montrer qu'il agit en faveur de la paix et il déclare qu'il est prêt à offrir le concours de son journal à la cause de la paix soutenue par les pacifistes de Grande-Bretagne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle au directeur du Courrier de Londres que le numéro du 16 janvier 1886 de son journal a publié sa lettre au directeur du Times en réponse à des articles sérieux mais l'accusant de matérialisme parus dans le journal. Il lui demande de publier sa réponse à un article du numéro du 9 janvier 1886 du journal The Spectator affirmant qu'il n'a même pas abordé la question sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Lettre de félicitations adressée par Godin aux travailleurs élus membres du Parlement en 1885, dans laquelle il annonce l'envoi de ses études sociales pour chacun d'eux, études qu'il présente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Neale qu'il ne peut répondre favorablement à l'invitation du Central cooperative board au Congrès coopératif de Plymouth. Sur la coopération anglaise, la Labour Association et les sociétés de coopération productive. Il lui signale qu'il a adressé à Edward William Greening des exemplaires de l'étude sociale Le Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à son correspondant une étude intitulée La réforme électorale adressée aux parlementaires français en mai 1884, qui introduit de nouvelles études publiées dans le journal Le Devoir. Sur le suffrage universel par bulletin de liste nationale et renouvellement partiel annuel.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Lesigne qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Lesigne pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel et la réforme du régime parlementaire en France. Il lui demande s'il voudrait être le rédacteur du journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le suffrage universel en Belgique, en Angleterre, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Godin explique à Carlier qu'il poursuit depuis le 26 septembre 1886 dans Le Devoir l'étude qu'il a soumise en mai 1884 aux députés français. Il espère le soutien de Carlier pour une propagande européenne en faveur du suffrage universel. Il lui demande de lui communiquer l'adresse de H. E. Berner, parlementaire norvégien, à Bruxelles ou à Kristiana [Oslo].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Jullien. Godin souhaite pouvoir exploiter le brevet de Jullien en Angleterre comme en France et en Belgique. Sur le paiement des annuités du brevet de Jullien. Godin demande à Bernardot s'il a vu le brevet de Sanson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Greening du 18 septembre 1887. Il lui envoie les rapports annuels de la Société du Familistère en 1885, 1886 et 1887. Il le remercie pour l'envoi de la documentation relative à la London productive society et lui propose de contribuer à nouveau à la constitution du capital de la société si nécessaire. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Taupier, J.
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Taupier informe Godin qu'Eugène André lui a communiqué la lettre qu'il lui a écrite le 22 juin 1874, relative à l'étude des prix de revient de la manufacture, qui a été copiée dans son « Copie de lettres particulier ». Il explique à Godin, chiffres à l'appui, qu'une diminution des prix du tarif de 1874 est possible, bien qu'André pense le contraire et malgré l'augmentation provisoire du prix de la fonte en raison des grèves en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin espère pouvoir envoyer à Tito Pagliardini son ouvrage la semaine prochaine malgré des difficultés de brochage. Il espère qu'il pourra en faire la publicité dans la presse anglaise car la France n'est pas aussi réceptive à ses idées. Il lui signale qu'il écrit à un ami de Bruxelles pour faire de même en Belgique. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Pagliardini qu'il a reçu à Versailles le numéro du journal The Builder [contenant un article sur Solutions sociales], et qu'il se trouve à Guise jusqu'au 4 décembre à l'occasion des vacances de l'Assemblée nationale. Il juge que l'article du Builder est plus important que ceux qui ont paru dans L'Indépendance belge, dans L'Avenir national et dans La Cloche. Il soupçonne Pagliardini d'être l'auteur de l'article du Builder. Il transmet à Pagliardini et à sa femme ses amitiés et celles de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Bergeron a demandé à Godin l'autorisation de faire traduire Solutions sociales par madame Bergeron. Il lui explique que l'impression de son livre avec ses gravures est une affaire importante et qu'une autre demande lui est parvenue du New Jersey, soutenue par le Harper's magazine, pour une traduction par Marie Howland. Il suppose que la traduction de madame Bergeron serait destinée à l'Angleterre. Godin propose à Bergeron de demander à son ami Pagliardini s'il ne serait pas question d'une traduction de son livre en Angleterre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Lucy Latter du 12 août 1900, qui était accompagnée de fleurs des Alpes. Elle explique le retard de sa réponse par l'urgence de son travail : « J'ai 60 ans et tant à écrire encore sur la vie et les travaux de Godin que je crains toujours que ma vie s'achève avant ma tâche. Je ne suis pas allée voir l'Exposition à Paris afin de ne pas me détourner de mon travail. » Elle indique à Lucy Latter que sa nouvelle adresse est inscrite dans le registre des abonné·es au Devoir et la remercie pour l'usage que sa correspondante compte faire du journal [en confier les numéros à une institution]. Elle adresse à Lucy Latter la brochure Le Familistère illustré : Marie-Jeanne Dallet est l'autrice des photographies reproduites dans la brochure, et de même que sa mère, a concouru au texte ; Marie-Jeanne pose derrière les enfants de la figure 25 (page 42), dont la photographie a été faite par sa mère ; Émilie Dallet se trouve dans l'allée du jardin sur la figure 36 (page 51) ; sur la figure 44 (page 58), Marie Moret est assise derrière Louis-Victor Colin lisant son rapport, et l'on voit la tête d'Émilie Dallet à gauche en bas ; Godin est représenté sur un portrait en tête de la brochure et, en pied, sur une vue dans le jardin (page 75). Elle indique à Lucy Latter qu'elle ne songe pas à aller en Angleterre en raison du travail qui la retient en France, et qu'à Nîmes, où elle passe l'hiver et où s'imprime Le Devoir, elle travaille comme si elle était au Familistère.
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