FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Neymarck, 7 mai 1895
Abonnée au journal de Neymarck, Le Rentier, Marie Moret pose des questions relatives à la fiscalité des titres bancaires étrangers.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur G. Oury, 5 mars 1894
Réponse à une lettre du notaire Oury en date du 3 mars 1894. Sur une demande non décrite dans la lettre, à laquelle Marie Moret ne peut donner satisfaction. Allusion à la disparition de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Michel Zévaco, 21 mai 1892
Affirme avoir déjà donné les éléments de réponse dans sa lettre précédente et recommande de consulter M. Perrin, avocat. Précision sur le qualificatif utilisé pour la désignée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 2 mars 1888
Marie Moret informe Ganault qu'Offroy et Cie ont encaissé les coupons de rente 2 % et en ont crédité le compte de Godin mais qu'ils sont soulevé la question d'une répartition. Elle remercie Ganault de ses indications sur ce qui se passe du côté de Falaize et sur Marcel Laporte et son article ignoble contre Godin ; elle lui annonce qu'elle pourrait transmettre un double des documents à la gendarmerie de Guise et au procureur de Vervins si Marcel Laporte revenait à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa double lettre de la veille. Elle fournit à Demeur des indications complémentaires sur la Société du Familistère et la succession de Godin en vue de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère. Elle lui explique que la Société du Familistère a été enregistrée à Molenbeek-Saint-Jean le 19 août 1880, que la publication légale a été faite dans le Moniteur belge du 30 août 1880 avec la mention des apports de Godin, et que les modifications apportées aux statuts ont été déposées et publiées en 1882, 1885 et 1888. Elle ajoute que l'achat par la Société du Familistère d'un terrain attenant à l'usine de Laeken aux hospices de Bruxelles lui semble une preuve supplémentaire que la Société du Familistère est reconnue en Belgique.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 24 février 1888
Marie Moret demande à Coulon s'il lui est possible d'examiner les statuts de la Société du Familistère et le testament de Godin pour savoir si l'on peut introduire des modifications dans les statuts, devenues nécessaires. Elle lui communique l'adresse de monsieur Barberon, avoué chargé de ses intérêts dans une affaire dont il a été question entre eux. Elle le remercie pour sa lettre et lui indique qu'elle avait lu dans Le Temps comment il était intervenu à la Chambre sur la question du budget des Postes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 18 février 1888
Marie Moret accuse réception de la lettre de Coulon du 17 janvier 1888 et du télégramme de madame Coulon. Elle lui explique qu'elle est accaparée par la gérance de la Société du Familistère alors qu'elle voudrait se consacrer aux manuscrits de Godin et à l'achèvement de l'ouvrage que son mari évoquait dans sa lettre à Coulon du 3 décembre 1887. Elle fait référence au Devoir pour évoquer son élection à la gérance et la délégation de certains de ses pouvoirs à des conseillers de gérance. Elle lui demande d'intervenir dans la question soulevée par Godin dans sa lettre du 29 novembre 1887, relative à des poursuites en contrefaçon contre Faure père et fils à Revin, et Deville, Paillette et Cie à Charleville. Elle soutient que les deux affaires doivent être plaidées ensemble. Sur la succession de Godin : elle explique à Coulon que deux députés de l'Aisne, Ganault et Ringuier, ont été désignés exécuteurs testamentaires et que Ringuier est décédé. Elle transmet à madame Coulon les compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Falaize, 8 février 1888
À la demande de Ganault, l'un des exécuteurs testamentaires de Godin, Marie Moret informe Falaize qu'il recevra le lundi suivant une lettre de sa part.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 29 janvier 1888
Sur le lancement des opérations d'inventaire des biens de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 26 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que les opérations d'inventaire vont commencer le mercredi 1er février 1888 et elle lui fait part de ses craintes sur des réclamations qui pourraient être formulées sur la donation réciproque des époux Godin-Moret et sur sa fortune personnelle. Sur la créance hypothécaire : « Cette dette me répugne. » Elle aimerait que Tisserant puisse vivre ici un temps comme autrefois ; elle lui explique que les préoccupations d'affaires liées à la succession lui sont odieuses. Sur l'emprunt hypothécaire. Elle envoie ses compliments et ceux de sa sœur et de sa nièce à la famille Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 janvier 1888
Elle annonce à Ganault qu'elle s'est entendue avec le juge de paix pour que la réunion d'inventaire de la succession de Godin ait lieu le mercredi 1er février. Elle demande à Ganault de prévenir Ringuier de la date de la réunion. Elle lui signale que la Société du Familistère a préparé le compte spécial de Godin au 15 janvier 1888. Sur les difficultés qui pourraient être soulevées au nom des enfants d'Émile sur la donation réciproque faite entre elle et Godin ou sur sa fortune personnelle : elle envoie à Ganault une copie de son contrat de mariage pour qu'il examine si les exécuteurs testamentaires ont la qualité pour faire respecter le testament ou bien si les services d'un avoué comme Falaize à Vervins ou d'un avocat comme Reitsch à Saint-Quentin sont nécessaires. Elle lui communique une copie du codicille du testament.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 23 janvier 1888
Sur la volonté de Godin que soit publié le contenu de son testament dans les colonnes du journal Le Devoir. La veuve d'Émile Godin « s'émeut, selon Marie Moret, des blâmes pourtant contenus et je dirais presque indirects qui atteignent son mari et elle-même sans doute. Elle a trois petits enfants qui pourront lire cela ». Marie Moret réfléchit à sa demande de « laisser sous quelques points de suspension certains passages ? ou certains mots ? ». Elle transmet à Tisserant les passages qui pourraient être blessants pour la veuve d'Émile, bien que celle-ci n'ait pas directement donné d'indications à Marie Moret. Il est enfin question de l'inventaire de succession à réaliser. Dans le post-scriptum, elle accuse réception d'un télégramme de Tisserant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle lui demande si elle ne doit pas être assistée par un ou deux conseillers de gérance et par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter. Sur le notaire chargé de la succession : Marie Moret évoque d'éventuelles difficultés entre Aimé Flamant, qui a marié Godin et Moret en qualité de maire de la ville, chargé de la succession d'Émile et chargé du testament de Godin par la Société du Familistère, et Oury, que Godin avait choisi pour notaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle explique à Ganault que le juge de paix lui a conseillé de se faire assister par un ou deux conseillers de gérance, et elle lui demande si elle doit se faire assister par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 10 mars 1887
Réception de la copie d'un testament et des modifications proposées par Tisserant. Marie Moret remercie Tisserant en son nom et au nom de Godin. Elle signale à Tisserant qu'elle a rêvé de lui la nuit précédente. Elle fait référence à la dernière lettre de Tisserant qui évoque la brave attitude des populations de l'Est. Elle transmet à Tisserant les meilleurs sentiments de la famille Godin-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 24 janvier 1885
Sur la révision des statuts de la Société du Familistère : réponse de Godin à la lettre de Tisserant datée du 22 janvier 1885. Nouvelles de la famille Godin-Moret-Dallet : bonne santé de Godin ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont à Jersey et reviendront aux beaux jours.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 20 janvier 1885
Relatif à la révision des statuts évoqués dans un précédant courrier par Godin, dans la section « Authenticité des parts d'intérêts ». Marie Moret a acquis auprès de Godin, le 5 mars 1881, 70 000 F du capital apport de la Société du Familistère : est-il possible aujourd'hui de faire un acte authentique correspondant à cette cession ? Faut-il de même établir un acte enregistré pour les acquisitions de titres d'épargne à diverses personnes par Marie Moret pour des montants de 8 000 et 6 000 F ? Le problème touche aussi Émilie Dallet, dont le mari avait acquis 20 000 F de capital apport.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 5 janvier 1881
Moret répond à la place de Godin, qui est trop occupé pour lui formuler une réponse lui-même. Ainsi, Moret évoque les suites judiciaires de « l'affaire d'Émile » et annonce qu'il a envoyé des pièces du dossier à monsieur Falaize pour connaître l'étendue de la décision prise par le juge taxateur. Dans cette affaire, les juges arbitres étaient messieurs André et Godet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 18 août 1880
Godin retenu par le Conseil général de l'Aisne, Moret répond à Neale à propos des statuts légaux de la Société du Familistère. Elle a reçu de Neale son rapport du Congrès de Newcastle. Pascaly est à Nîmes. Enfin, elle demande à Neale l'adresse exacte de plusieurs personnes mentionnées dans un courrier précédent, sans leurs coordonnées, il s'agit de M. Schulze-Delitzsch et de M. Viganò.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Courtépée qu'il se trouvera à Paris le mercredi suivant et qu'il désirerait avoir un entretien avec lui en qualité de jurisconsulte au sujet de l'application des statuts de l'association du Familistère, qui sont « en dehors de tout ce qui s'est fait jusqu'à ce jour », et doivent lui créer des embarras.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 décembre 1874
Sur l'organisation du travail dans l'usine : Eugène André propose de modifier les horaires de travail des ouvriers de l'usine ; Godin doute que les ouvriers veuillent faire des séances de 5 heures de travail sans repos et il souhaite que la proposition soit soumise au comité des ouvriers. Sur la caisse de secours : Godin souhaite que les mesures à prendre soient décidées en accord avec les ouvriers ; il estime qu'il va falloir restreindre la nature des secours dont il est fait abus et pense que la situation s'améliorera à partir du moment où des ouvriers seront renvoyés et que davantage de travail sera confié à ceux qui resteront. Sur l'affaire de Rivière : Godin avertit que de Rivière est malintentionné ; il préconise de consulter son avoué pour lui signifier qu'il ne peut prétendre à aucun frais de déplacement. Il lui retourne une lettre de Lemercier à qui il lui demande de payer un solde de 13,80 F. Sur une lettre d'Émile envoyée à Aubertin. Godin recommande qu'Eugène André essaie d'obtenir à l'amiable avec de Rivière les informations sur les préparations de couleurs des émaux. Godin autorise son fils à envoyer une somme à Hourdequin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accepte l'offre de Tisserant de faire le nécessaire auprès de son successeur pour qu'il se constitue en son lieu et place. Il lui indique qu'ils seront prêts à plaider le 7 mai et lui demande de signaler à Alphonse Grebel tout ce qui est à faire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 9 mars 1874
Godin envoie à Cresson une copie du procès-verbal des experts [dans l'affaire Boucher et Cie] et les lettres écrites par Tisserant à ce sujet. Godin laisse entendre qu'il croit que le procès est maintenant perdu. Godin annonce à Cresson que Grebel ira chez lui le lendemain pour avoir communication de ces documents et recueillir ses instructions. Il propose une réunion chez lui le mercredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 20 décembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur des expériences d'émaillage faites par les experts qui, pense Godin, ont été non concluantes malgré les échantillons qu'il leur a fournis et doivent être cause du retard du dépôt de leur rapport. Godin précise qu'un ami de l'Assemblée nationale n'a pu obtenir de renseignements sur l'expertise de la part de Guignet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 7 décembre 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise de la valeur des biens de la communauté : Godin remet à Cresson deux lettres relatives à des échantillons de fonte à adresser aux experts. À propos d'une lettre de Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 novembre 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : Esther Lemaire cherche les moyens de créer de nouveaux embarras alors que l'expertise touche à sa fin. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin envoie à Cresson des documents relatifs à l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 7 août 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Cresson que l'expertise est presque terminée et qu'Esther Lemaire n'a pas donné suite à la deuxième demande de provision de la part des experts. Il fait remarquer qu'Esther Lemaire ne semble pas avoir besoin d'une nouvelle provision dans la mesure où elle laisse en friche une partie des biens acquis avec les sommes versées par Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 31 juillet 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise des biens de la communauté : les travaux des experts touchent à leur fin ; Esther Lemaire n'a pas donné signe de vie pendant les visites des experts à l'usine ; il a versé deux fois 1 500 F à ces derniers et Esther Lemaire devrait s'acquitter de la même somme. Il remet 3 000 F à Cresson. Godin s'étonne que Guignet n'ait rien reçu concernant l'expertise et juge que Mercier, l'avoué choisi par Tisserant qui est voisin de Cresson au 33 rue du Sentier, manque de vigilance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 2 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 1er juillet 1873 et de la copie de la lettre qu'il a écrite à Cresson. Godin s'en remet à Tisserant pour le choix d'un avoué à Paris. Sur l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin communique à Cresson une copie de la réponse qu'il a faite au mémoire de Boucher à la demande de Tisserant. Il le prie de faire ses observations à Tisserant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 17 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin soumet à Tisserant sa réponse aux conclusions de Boucher et lui signale qu'il en adresse une copie à Cresson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 10 avril 1873
Godin informe Larue qu'il a reçu la visite de Dupont, brasseur, qui lui a expliqué que son procès relatif à l'octroi tiendrait à une formalité et non à une fraude. Godin pense que dans ce cas, il ne faudrait pas être aussi sévère que l'avait préconisé Larue. Godin veut connaître les motifs du jugement de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 3 avril 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès d'Allez frères un fourneau émaillé fabriqué par Rogeat, de Lyon, pour l'expédier à Alexandre Tisserant à Nancy dans le but de montrer que le procédé d'émaillage est différent de celui appliqué en 1852 par la manufacture de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 3 mars 1873
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Cresson qu'une machine à vapeur faisant partie de la communauté de biens s'est brisée et qu'un expert nommé par le tribunal de Vervins a estimé à 14 000 F le préjudice. Il demande à Cresson quelles formalités il faudrait accomplir pour donner un caractère définitif à l'expertise à laquelle Esther Lemaire n'a pas assisté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 février 1873
Godin soumet à Cresson l'avant-projet d'une demande au procureur de la République.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 janvier 1873
Godin informe Delpech qu'il ne demande pas à Cresson de plaider dans l'affaire Schneider et il lui demande de choisir un avocat d'Amiens. Il le prie de lui communiquer ses observations sur la note qu'il a rédigée sur cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 20 décembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur l'expertise : Godin informe Cresson que la première visite des experts a eu lieu le lundi passé et que la seconde aura lieu le lundi suivant. Il l'avertit qu'il ira discuter avec lui de l'affaire le lendemain matin en retournant à Guise. Il lui envoie la copie de l'appel du jugement par Esther Lemaire à la date du 14 décembre, lui signale que Delpech est son avoué à Amiens et lui demande ce qu'il faut faire à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 29 novembre 1872
Godin rappelle à Larue qu'il lui a demandé d'arrêter les frais de l'affaire Delacourt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 26 novembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur l'expertise de la valeur des usines en 1863 et 1872. Sur l'affaire Moine : Godin pense que la jurisprudence relative aux prudhommes est incertaine et qu'il serait prudent qu'il se désiste de son appel ; il voudrait se rendre à Vervins pour l'audience pour expliquer lui-même au tribunal comment Moine a quitté son établissement dans des conditions déplorables.
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