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Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Stefan Esders (né le 6 juillet 1852 à Haren an der Ems, mort le 15 septembre 1920 à Vienne) et son frère Henri créent une grande usine de textiles à Bruxelles avec des succursales à Berlin, Paris, Saint-Pétersbourg, Rotterdam et Vienne.
- La mère de Paul est Yvonne d’Aubuisson (1882-1926)
- Vitali est une vieille voisine rue Léopold-Robert.
- Le petit Suédois travaille apparemment chez Fasquelle, où il s’occuperait des traductions en suédois. Le 2 décembre 1924, c’est-à-dire peu avant la présente lettre, Peul écrit à sa tante qu’il a vu cette personne, qui lui a emprunté Le Grand Meaulnes et Le Rêve de Zola. une carte postale que Marguerite Audoux envoie de L’Île-d’Yeu à Léon-Paul Fargue le 31 juillet 1922 (référencée lettre 294) nous donne d’autres précisions « Veux‑tu faire bon visage à Monsieur Rage Aurell, que j’appelle le petit Suédois, et qui voudrait te parler ? C’est un admirateur. De toi, bien sûr, animal ! De plus, il a réuni les œuvres de Philippe et il l’a fait connaître en Suède. » La relation entre Selma Lagerlöf et Marguerite Audoux peut être à la source de celle que cette dernière et son fils entretiennent avec le personnage en question.
- Roger est l’un des frères cadets de Paul.
- Maman Line est une voisine rue Léopold-Robert.
- Pierre Valin est un confrère, fidèle puisqu’il envoie régulièrement ses ouvrages dédicacés à la romancière (13 en tout).
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre 185 d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre 247 adressée le 11 novembre à Antoine Lelièvre par la romancière.Carte postale de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
Le contenu de la présente carte postale, dont la date est confirmée par le cachet de la poste, est surprenant (vœux d’anniversaire, alors que Paul est né un 5 décembre). Il est vrai que le 2 décembre précédent (1924), il écrivait à sa tante : « Je vais avoir 18 ans vendredi 5 décembre 1906 et non 6 décembre 1905 comme tu penses d’habitude. » Il n’empêche…
Lettre de Marguerite Audoux au Dr Augustin Dubois
Henri Dejoulx (dans Marie-Claire, Henri Deslois), dont s’éprend Marguerite Audoux lorsqu’elle est placée dans une ferme de Sologne, a une sœur aînée, Charlotte Dejoulx, qui épouse émile Dubois, notaire à Argent-sur-Sauldre puis à Saint-Viâtre. Leur fils aîné deviendra le docteur Augustin Dubois (23 août 1874, Argent-sur-Sauldre – 8 décembre 1948), qui exercera à Lamotte-Beuvron de 1906 à sa mort subite, et à qui est adressée la présente lettre. Singulièrement, la rencontre entre le médecin et la romancière vient davantage du succès de Marie-Claire que d’une recherche biographique qu’eût menée Augustin Dubois, qui « est un homme lettré ayant écrit quelques plaquettes historiques ou ethnologiques. S’intéressant aux auteurs qui chantent la Sologne, il est en relation avec quelques écrivains bien oubliés aujourd’hui, dont Roger sausset et Lucien Jullemier, mais aussi Marguerite Audoux, dont le renom n’est plus à affirmer. Augustin Dubois lui rend visite à Paris quand elle est au sommet de sa réputation, et de cette rencontre naît une lettre dans laquelle la romancière se dévoile avec une réelle sincérité dans son style littéraire à la simplicité inimitable. » [Heude (Bernard), Marguerite Audoux et la Sologne. Lettre autographe inédite au docteur Augustin Dubois. Lointains souvenirs et diverses dédicaces, in la Sologne et son passé (Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de SOLOGNE), n° 62, janvier-mars 2015, p. 13-26]
À cette lettre sont joints la reproduction d’un article de Marguerite Audoux extrait du journal Paris-Soir du jeudi 25 mars 1926, Lointains souvenirs (la romancière a ajouté au-dessus du titre : « Histoire vraie ») et Une Petite Histoire de Sologne dont nous reproduisons le texte :
« Comme récompense de la peine que vous allez prendre, voici une petite histoire de Sologne.
C’était fête à Pierrefitte ce dimanche-là, et votre mère, la bonne Charlotte aux beaux yeux francs, aux cheveux brillants et bouclés, avait eu la gentillesse de m’emmener à cette fête en même temps que sa mère, mais aussitôt arrivée elle s’aperçoit qu’elle a oublié un vêtement indispensable à l’un de ses enfants. J’offre de courir à Villeneuve le chercher, mais même en courant, à l’aller comme au retour, je ne serais pas revenue à temps. Charlotte, alors, a une idée. Prenez la voiture, me dit-elle. Je ne savais pas conduire, et Henriette assurait que je jetterais la jument dans le fossé si on me la confiait. Mais Charlotte, ses yeux dans les miens, me dit avec cette bonne humeur qui lui était coutumière : mais si, voyons, vous saurez bien conduire. Et puis la jument connaît bien le chemin, elle ira toute seule.
Oui, la jument connaissait le chemin, mais tout de suite elle prit la gauche, de sorte que les voitures rencontrées s’écartaient de mauvaise grâce, tandis que l’on me criait : ta droite, ta droite. J’ignorais qu’il y eût une droite et une gauche pour les voitures et je me creusai la tête pour savoir ce que voulaient dire ces gens. Au retour, lorsque je le demandais à Charlotte, elle eut un beau sourire avant de me répondre. »Lettre de Lucien Descaves à Marguerite Audoux
Fils d'un graveur, Lucien Descaves (1961-949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d'Héloïse Pajadou, dans lequel il s'affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous‑offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l'armée) et acquittements. La position qu'il défend contre Zola dans le Manifeste des Cinq (Le Figaro du 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des Gens de Lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. Là est bien la grande affaire, puisque, en novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves (qui deviendra président de l'Académie Goncourt en 1944). Le 11 novembre 1910, Fargue écrit à Larbaud :
« Ah ! le bon accueil fait par Descaves à Marguerite ne m'inspire qu'une médiocre confiance. Je me rappelle les bonnes paroles et les promesses prodiguées à Philippe. Et j'ai bien peur que ce vaguemestre de L'A[cadémie] G[oncourt] ne lui ouvre les bras que pour l'étouffer. Timeo Danaos. »
[Léon‑Paul Fargue – Valery Larbaud, Correspondance (1910‑1946), texte établi, présenté et annoté par Th. Alajouanine, Gallimard, 1971, p. 35].
« Ce mauvais article eut pour conséquence une missive acerbe de Descaves, suivie de deux ou trois autres, dont je veux espérer que leur hargneux auteur eut bien vite honte de les avoir écrites. Je ne sais quelle obscure rancune lui faisant perdre toute mesure et tout sentiment des réalités, Descaves n'allait‑il pas jusqu'à accuser Philippe – à la fois bien trop timide et bien trop orgueilleux pour avoir jamais rien sollicité – d'avoir, vil arriviste, usé le paillasson et tiré la sonnette des Chers Maîtres ! Indigné d'une aussi scandaleuse injustice, Gide conserva ces lettres que Descaves, assurait‑il, n'emporterait pas en paradis – (Une perquisition en Enfer permettrait peut‑être la saisie de ce document). »
Lettre de Marguerite Audoux à Antoine Lelièvre
L'article joint est le suivant :
« QUINZE ANS après
Lettre de Gabriel Belot à Marguerite Audoux
Peintre et graveur, Gabriel Belot (1882-1962) a illustré la très belle édition de Marie‑Claire dans les éclectiques du livre (janvier 1932). De bonne heure orphelin comme Marguerite Audoux, il vit une enfance triste. S'il est obligé d'être relieur pour gagner sa vie, c'est aussi en autodidacte qu'il peint (dès l'âge de six ans) puis grave (à partir de 1913). Entre 1910 et 1914 il se fait petit à petit reconnaître, notamment des Indépendants. Les lettres et les enveloppes qu'il envoie à la romancière sont magnifiquement illustrées (notamment par une aquarelle) et constituent un bon exemple de ce qu'est l'art postal.
Lettre de Blanche Febvre‑Longeray à Marguerite Audoux
Lettre d'Edmond Rocher à Marguerite Audoux
Lettre de Charles Chanvin à Marguerite Audoux
De la même génération que son ami Yell, avec qui il poursuit ses études au lycée de Troyes, le juriste Charles Chanvin (1877-1953) est vite attiré par les milieux littéraires, tout en étant le secrétaire de Me Fernand Labori, le défenseur de Dreyfus et de Zola. Chanvin publie au Mercure de France des poèmes remarqués. Il s'interposera d'ailleurs, avant que Mirbeau n'entre en scène, pour que cette maison d'édition ne prenne pas Marie‑Claire, dont elle ne voulait publier que des extraits.
N. B.. : Chanvin figure dans le tableau de Jacques‑Emile Blanche, André Gide et ses amis au Café maure de l'exposition universelle de 1900 (1901).
Carte de visite de Marguerite Audoux à Yvonne Arbogast
N. B. : Les propos exacts de l'article sont : « Quel être adorable ! Amer parce qu'il est si tendre. »
Lettre de Marcelle Vioux à Marguerite Audoux
« Marcelle Vioux
Deux ouvrages de Marcelle Viougeas, dite Marcelle Vioux (1895-après 1951), tous deux avec envois, prennent place dans la bibliothèque de la romancière, conservée au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine : Fleur d'amour et Ma Route.
Lettre de Marguerite Audoux à Henri Meyer
La lettre 324 TER nous révèle qu'Henri Meyer écrit sous le pseudonyme de Jehan Le Povremoyne. Cette amitié épistolaire est peut‑être consécutive à la parution de De la ville au moulin. Henri Meyer et la romancière se verront par la suite, comme le laisse entendre l'avant‑dernier paragraphe de la lettre 344.
Lettre de Marguerite Audoux à Marcel Raval
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).
- Maurice est le benjamin de la fratrie, interne dans une institution de Meudon au moment de cette lettre.
- Francis jourdain (1876-1958) expose des tableaux dès 1897, puis s’intéresse à la décoration (c’est lui qui dessine les meubles de la romancière, actuellement visibles au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine). L’artiste se double d’un écrivain, mettant son talent au service de monographies (sur Toulouse‑Lautrec ou Rodin) et de témoignages : Né en 76, Jours d’alarme (une chronique de la Seconde guerre), et surtout Sans remords ni rancune, où il fait revivre les heures de gloire du Groupe de Carnetin. Ses liens avec Marguerite Audoux sont donc étroits, du début à la fin de l’aventure littéraire. Son père, Frantz Jourdain, connaît Mirbeau ; Francis Jourdain va donc lui proposer le manuscrit de Marie‑Claire. Mirbeau promeut dignement (et plus que fermement) le premier roman de la couturière. Contrairement à d’autres membres de la famille littéraire, Francis Jourdain et sa femme Agathe resteront des amis fidèles jusqu’au bout.
- « Baboulot » est leur petit dernier, de la même année que Paul (1906)
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- francis jourdain (1876-1958) expose des tableaux dès 1897, puis s’intéresse à la décoration (c’est lui qui dessine les meubles de la romancière, actuellement visibles au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine). L’artiste se double d’un écrivain, mettant son talent au service de monographies (sur Toulouse‑Lautrec ou Rodin) et de témoignages : Né en 76, Jours d’alarme (une chronique de la Seconde guerre), et surtout Sans remords ni rancune, où il fait revivre les heures de gloire du Groupe de Carnetin. Ses liens avec Marguerite Audoux sont donc étroits, du début à la fin de l’aventure littéraire. Son père, Frantz Jourdain, connaît Mirbeau ; Francis Jourdain va donc lui proposer le manuscrit de Marie‑Claire. Mirbeau promeut dignement (et plus que fermement) le premier roman de la couturière. Contrairement à d’autres membres de la famille littéraire, Francis Jourdain restera un ami fidèle jusqu’au bout.
- Baboulot (surnom apocopé ici en Baboul) est son dernier (Frantz-Philippe, de la même année que Paul (1906)
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).
- Amélie Perrier est l’une des meilleures amies de la romancière. Voir la carte postale (366) qu’elles coécrivent de l’Île-d’Yeu, Marguerite Audoux et elle, à la mère de Léon-Paul Fargue le 7 août 1933.
- Vitali et Emma sont, rue Léopold-Robert, les vieilles voisines parisiennes de Marguerite Audoux.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).
- Roger et Maurice sont les frères cadets de Paul.
- né en 1999, Georges Reyer (improprement orthographié Meyer dans la présente lettre), est le premier biographe de la romancière (Un Cœur pur : Marguerite Audoux, Grasset, 1942). C’est le manuscrit de son premier roman, destins croisés, qui va être publié dans la collection blanche de Gallimard l’année suivante (1929), que Marguerite Audoux vient de terminer
- Sculpteur et médailleur né à Marcille (en Seine‑et‑Oise) le 26 mars 1903, élève de Jean Boucher, Félix Joffre obtient le Prix de Rome en 1929 avec L’été.Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Roger est l’un des frères cadets de Paul.
- Marie K[lotz], dont le nom apparaît plusieurs fois dans la correspondance Marguerite Audoux – Paul d’Aubuisson, est désignée comme une « vieille amie – sans qutres précisions.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Amélie Perrier est l’une des meilleures amies de la romancière. Voir la carte postale (366) qu’elles coécrivent de l’Île-d’Yeu, Marguerite Audoux et elle, à la mère de Léon-Paul Fargue le 7 août 1933.
- Le Docteur Palazolli, dit Pala (orthographié ici avec deux l), est l’urologue qui soigne Régis Gignoux et lui administre sa dernière dose de morphine avant qu’il ne s’éteigne (voir la lettre 349 du 13 mai 1931 de Francis Jourdain à Marguerite Audoux).
- Lucien Trautmann, surnommé Tatu, est un vieil ami de Léon-Paul fargue et de Charles Chanvin. On le trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre 185 d’août 1912 à Antonin Dusserre et la lettre 247 adressée le 11 novembre à Antoine Lelièvre
- Maurice est le plus jeune des frères d’Aubuisson.
- Jacques n’a pu être identifié, pas plus que Gotlib, le musicien. Peut-être s’agit-il de Johann Gottlieb Goldberg, contemporain de Jean-Sébastien Bach, organiste virtuose à l’origine des fameuses variations.Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve chez lui), ainsi que par son neveu Roger. Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Roger et Maurice sont les frères cadets de Paul.
- Vitali est une vieille voisine rue Léopold-Robert.Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d’Aubuisson
- Paul d’Aubuisson (1906-1990) est l’aîné des trois petits‑neveux de Marguerite Audoux. C’est son fils adoptif préféré, celui qui jusqu’à sa mort veille sur la mémoire de la romancière, le flambeau ayant été repris par ses deux enfants, Geneviève et Philippe (à qui Bernard-Marie Garreau doit l’accès au fonds d’Aubuisson, qui se trouve à présent chez lui), ainsi que par son neveu Roger (fils de Roger). Une abondante correspondance entre Paul et sa mère adoptive s’inscrit dans le corpus des lettres familiales et familières (dont l’identifiant commence par le chiffre 0). B.-M. Garreau a rencontré paul d’Aubuisson en 1987, et réalisé plusieurs enregistrements de leurs entretiens.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à émile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold‑Robert (la mère de Léon‑paul Fargue ne devient‑elle pas « Farguette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les « Trott », désignés la plupart du temps par Paul et la romancière par ce diminutif, renvoient à Madeleine et Lucien Trautmann (dit Tatu), ce dernier étant un vieil ami de Léon-Paul Fargue et de Charles Chanvin, que l’on trouve dès 1912 à L’Île-d’Yeu avec ces quelques membres du Groupe de Carnetin. Voir la lettre 185 d’août 1912 de Marguerite Audoux à Antonin Dusserre et la lettre 247 adressée le 11 novembre à Antoine Lelièvre par la romancière.
- La Suzanne de cette lettre n’a pu être identifiée. Sont à exclure, étant donné le contexte, Suzanne Werth et Suzanne de Bruyker.
- Huguette Garnier est journaliste au Journal et romancière. Quatre livres, assortis chacun d’un envoi (Le Cœur et la robe, Ferenczi, 1922 ; Quand nous étions deux, Ferenczi, 1923 ; La Braconnière, Flammarion1927 ; et La Maison des amants, La Nouvelle Revue critique,1927), figurent dans la bibliothèque de Marguerite Audoux, visible au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine. La rencontre entre les deux femmes a probablement eu lieu au moment de la sortie de L’Atelier de Marie-Claire.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son service militaire à Strasbourg.
- Mlle Kerdal est une intermédiaire dans les tractations pour rapprocher Paul militairement.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son service militaire à Strasbourg.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
- Mlle Kerdal est une intermédiaire dans les tractations pour rapprocher Paul militairement.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Rappelons que Paul accomplit son serice militaire à Strasbourg.
- Laemmer est apparemment le médecin de Menette.
Les jeux de mots à partir de ce nom (Belotte, belotage) renvoient à des réalités peu déchiffrables.
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeurée fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo et Lulu sont les surnoms de deux de ses trois enfants, Frantz-Philippe et Lucie.
Pierre Valin est un auteur méconnu, mais prolixe puisque le Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine (dans le Cher, le village où la romancière a été bergère d’agneaux et servante de ferme) possède rien moins que douze ouvrages (poésie, théâtre, contes…) de cet écrivain, dédicacés à Marguerite Audoux.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021).
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Tage Aurell (1895-1976), surnommé par Marguerite Audoux le petit Suédois, est un homme de lettres suédois, auteur de Grindstolpe, adaptateur de Selma Lagerlöf et traducteur. Il a fait connaître les œuvres de Charles-Louis Philippe en Suède.
- Vitali est une voisine et amie de Marguerite Audoux rue Léopold-Robert.
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon Paul Fargue ne devient-elle pas « Farguette » ?
- Laemmer est apparemment le médecin de Menette.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Les Perrier (dont Amélie) sont des amis à propos desquels il reste à se documenter.
- Del[ange] est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- Huguette Garnier est journaliste au Journal et romancière. Quatre livres, assortis chacun d’un envoi (Le Cœur et la robe, Ferenczi, 1922 ; Quand nous étions deux, Ferenczi, 1923 ; La Braconnière, Flammarion, 1927 ; et La Maison des amants, La Nouvelle Revue critique, 1927), figurent dans la bibliothèque de Marguerite Audoux, visible au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine. La rencontre entre les deux femmes a probablement eu lieu au moment de la sortie de L’Atelier de Marie-Claire.
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo est le surnom du dernier de ses trois enfants (Frantz-Philippe).
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite-Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold-Robert (la mère de Léon-Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Suz[anne] de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958.
Léon W[erth] (1879-1955) représente, de façon moins radicale et plus marginale que Francis Jourdain, l’homme de gauche du Groupe de Carnetin. [Voir Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021]. Après une enfance où il est plus ou moins livré à lui-même, il poursuit de bonnes études, mais quitte l’hypokhâgne d’Henri IV pour exercer de nombreux petits métiers. En tant que juif, il est contraint, pendant la Seconde guerre, de se cacher dans le Jura. Ses relations chaleureuses avec Marguerite Audoux demeurent jusqu’à la fin d’une grande fidélité. La romancière apprécie d’ailleurs plus l’ami que l’homme engagé politiquement à gauche et l’écrivain, trop intellectuel à son goût.
Werth, journaliste reconnu (voir la lettre 29), et secrétaire de Mirbeau, laisse un certain nombre d’oeuvres, dont La Maison blanche, qui, tout comme Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier, rate de peu le Goncourt en 1913.
Lettres de Marguerite Audoux à Léon Werth : 89, 94, 132, 137, 139, 147, 148, 152, 171, 175, 177, 178, 179, 183, 184, 189, 203, 212, 221 BIS, 223, 225, 229, 255, 258, 259, 264, 272, 292, 342, 375, 388 et 389.
Bien qu’évoluant dans une sphère très différente de celle de la romancière (il est le fils d’un ingénieur chimiste et célèbre céramiste ; il sacrifie d’autre part au parisianisme), Léon Paul Fargue (1876 1947), surnommé le « Piéton de Paris » voue amitié et admiration à sa consoeur. Membre avec elle du Groupe de Carnetin [Voir Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021], il livre des témoignages sur la romancière dans deux ouvrages, qui reproduisent d’ailleurs à peu près le même texte : Refuges (chapitre intitulé « Notre Amie », repris dans un article d’Aujourd’hui du 2 avril 1942) et Portraits de famille (« Marguerite Audoux »). On retiendra deux signes de sa présence affective : le rôle qu’il tente de jouer en 1911 et 1912 pour éviter la séparation entre la romancière et Michel Yell ; et la mission confiée par Jean Zay, dont il s’acquitte, de s’occuper de la tombe de Marguerite Audoux.
Voir le témoignage de Francis Jourdain sur Fargue dans Sans remords ni rancune, Corrêa, 1953 (chapitre intitulé « Ceux de Carnetin »).
Lettres de Marguerite Audoux à Léon Paul Fargue : 44, 48, 88, 104, 112, 143, 146, 150, 156, 161, 166, 186, 288, 294 et 297.
Lettres de Marguerite Audoux et Michel Yell à Léon Paul Fargue : 46 et 115.
Lettres de Léon Paul Fargue à Marguerite Audoux : 49 et 111.
Une feuille et deux billets de Francis Jourdain à Marguerite Audoux
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Francis (Jourdain) est l'un des membres du Groupe de Carnetin, demeuré fidèle à son amie, tout comme Léon Werth, jusqu'à la mort de la romancière (voir, de Bernard-Marie Garreau, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021). Baboulo est le surnom du benjamin de ses trois enfants (Frantz-Philippe).
- Delange est journaliste à L'Excelsior (premier quotidien bénéficiant d'une illustration photographique abondante et en grandes dimensions, qui préfigure le France-Soir de Pierre Lazareff) ; on doit à Delange la prépublication de L'Atelier de Marie-Claire dans L'Excelsior, du 21 décembre 1919 au 3 février 1920.
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- Les Perrier (dont Amélie) sont des amis à propos desquels il reste à se documenter.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- André pourrait être le fils de Jeanne et Régis Gignoux.
- La Suzanne de cette lettre est l'épouse de Léon Werth.
- Menette est une amie qui apparaît régulièrement dans la correspondance Paul-Audoux. Les renseignements les moins imprécis sur cette femme se trouvent dans le Journal de Romain Rolland en date du 22 mars 1921, jour où il mentionne sa première rencontre avec Marguerite Audoux, accompagnée d’une autre femme, Madame Menet, plus jeune, couturière elle aussi. Un exemplaire de La Fiancée qui se trouve au Musée Marguerite Audoux de Sainte-Montaine contient un envoi à Emile et Henriette Menet. Il est donc plus que probable qu’il s’agisse de la même personne que celle mentionnée dans la présente lettre. Ces transformations de patronymes sont monnaie courante rue Léopold Robert (la mère de Léon Paul Fargue ne devient elle pas « Farguette » ?...).
- Reste à identifier Marie, Marinette et M. Klotz.
Lettre de Marguerite Audoux à Paul d'Aubuisson
- Suzanne de Bruyker, originaire des Flandres, et secrétaire de Jean Luchaire (comme le sera Simone Signoret), se mariera avec Otto Abetz en 1932. Tous deux auront rendu visite à Marguerite Audoux dans son appartement de la rue Léopold-Robert. Ils mourront dans un accident de voiture (à bord d'une "coccinelle") le 7 mai 1958. Gab[riel] est souvent évoqué en même temps que Suzanne (fils ? compagnon ?...).
Fils d’un graveur, Lucien Descaves (1861-1949) passe une enfance modeste dans un quartier pauvre de Montrouge. En 1882, il publie son premier roman, Le Calvaire d’Héloïse Pajadou, où il s’affirme déjà comme un observateur amer de la société. Sa satire du milieu militaire, notamment avec Sous-offs (1889), lui attire poursuites judiciaires (pour outrage aux bonnes mœurs et injures à l’armée) et acquittements. La position qu’il défend contre Zola dans "le Manifeste des Cinq" (Le Figaro, 18 août 1887) lui ferme les portes de la Société des gens de lettres. Le monde officiel des lettres, cependant, lui accorde un siège, en avril 1900, à la « Société littéraire des Goncourt », dont les statuts sont publiés au Journal officiel le 26 janvier 1902, le premier prix étant remis le 21 décembre 1903 au restaurant Champeaux. En novembre 1910, Marguerite Audoux est « goncourable », et Descaves toujours dans le jury… Si la romancière conçoit des craintes par rapport à ses concurrents, ses amis, eux, se méfient au plus haut point de Descaves, qui deviendra président de l’Académie Goncourt en 1944.
Lettres de Lucien Descaves à Marguerite Audoux : identifiants 305 et 309.
Charles Chanvin, l'un des membres du Groupe de Carnetin (voir Garreau, Bernard-Marie, Les Dimanches de Carnetin, éditions Complicités, 2021), est de la même génération que son ami Michel Yell, futur juriste lui aussi, avec qui il poursuit ses études au lycée de Troyes. Chanvin est vite attiré par les milieux littéraires, tout en étant le secrétaire de Me Fernand Labori, le défenseur de Dreyfus et de Zola. Chanvin publie au Mercure de France des poèmes remarqués. Il s’interposera d’ailleurs, avant que Mirbeau n’entre en scène, pour que cette maison d’édition ne prenne pas Marie-Claire, dont elle ne voulait publier que des extraits. Chanvin meurt en 1953.
N. B. : Chanvin figure dans le tableau de Jacques Émile Blanche, André Gide et ses amis au Café maure de l’exposition universelle de 1900 (1901).
Lettre de Charles Chanvin à Marguerite Audoux : identifiant 316.
Jeanne Gignoux, femme du dramaturge et journaliste Régis Gignoux (1878-1931, membre du Groupe de Carnetin), est une amie proche de Marguerite Audoux.
Lettre de Marguerite Audoux à Jeanne Gignoux : identifiant 55.