Sur l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Michaud de Prisches. Récit de l'abandon d'un nouveau-né à Bergues, manifestation de la misère.

Souscription d'une valeur de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien, au nom de Godin et à celui de Lhermitte. Sur la diffusion du journal ; Godin suggère l'envoi de numéros de La Phalange à monsieur Michaud de Prisches, dont l'abonnement au Siècle pourrait ne pas être renouvelé. La lettre est signée « du phalanstérien Godin-Lemaire ».

Envoi d'un tarif et communication du prix de nouveaux modèles d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire. Godin précise qu'il peut faire livrer la marchandise à Saint-Quentin par le messager qui s'y rend tous les samedis ou la livrer à Péronne si la quantité le permet.

Annonce l'expédition de deux cuisinières par l'intermédiaire de monsieur Boitte de Cambrai.

Réponse à une lettre de madame Caudevilier en date du 24 octobre 1845 : expédition d'un foyer de cuisinière par monsieur Delleaux du Fayt, remis chez monsieur Gosse du Fayt.

Sur des cheveux de Godin. Godin indique à Véran Sabran que monsieur Harel demeure, lui semble-t-il, au 26, rue Boucherat à Paris.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire via le Canal de la Sambre à l'Oise : la fonte a été livrée à l'écluse n° 4 au lieu de l'écluse n° 1 ; c'est la deuxième fois que les bateliers livrent au mauvais rivage et Godin n'a pu vérifier l'exactitude de la quantité livrée. Paiement de facture. Godin signale qu'il a reçu la visite de monsieur Souci et qu'ils ont parlé de la qualité de la fonte dont Godin a besoin. Il ajoute qu'il reçoit une tonne de fonte provenant de Belgique et qu'il fera charger un petit bateau de la même fonte si les Hauts-fourneaux du Nord ne peuvent l'approvisionner prochainement.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Lucq a averti Godin qu'il pouvait affréter un bateau pour le transport par le Canal de la Sambre à l'Oise des 31 tonnes de fonte restant à livrer. Godin indique que d'après ses renseignements, le prix de la fonte belge ne justifie pas l'augmentation du prix de la fonte de la Société des hauts-fourneaux du Nord. Il fait la supposition que les Hauts-fourneaux du Nord sont réticents à expédier la fonte, car ils n'ont pas suffisamment de matériau en magasin.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin annonce qu'il ne lui reste de fonte que pour 6 jours de travail et qu'il n'a pas reçu l'avis d'expédition d'un chargement par bateau ; il demande qu'on lui envoie une voiture en urgence : il signale que le batelier s'est à nouveau trompé en déchargeant à Étreux la précédente expédition. Il adresse un paiement de 1622,60 F.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : suivant la pesée effectuée à l'écluse n° 1 du Canal de la Sambre à l'Oise, le chargement comprend 26 589 kg de fonte au lieu des 2 700 annoncés ; Godin suppose que cette différence est due au sable dont la fonte est chargée et qui a disparu dans la manutention.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande quelle quantité les Hauts-fourneaux peuvent lui fournir au 30 janvier 1846 ; il indique qu'il préférerait une quantité importante pour éviter le transport par voiture, onéreux. Il rappelle aux Hauts-fourneaux leur promesse de livraison de fonte avant le 24 janvier. Il leur adresse 2 000 F en paiement anticipé de la fonte à livrer.

Paiement de fonte. Godin transmet ses félicitations à monsieur Souci pour le choix de la fonte qu'il a fait pour lui et rappelle aux Hauts-fourneaux du Nord leur promesse de lui envoyer de la fonte avant le 27 septembre.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : demande l'état de son compte et si les Hauts-fourneaux du Nord ont de la fonte à lui livrer.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire. Le voiturier envoyé par Godin lui a annoncé que les Hauts-fourneaux du Nord devaient immédiatement lui envoyer une autre voiture de fonte, mais il n'a rien reçu. Godin explique qu'il utilise actuellement 3 tonnes de fonte par semaine : puisque le mauvais temps rend difficile la navigation sur le canal, il demande qu'on lui envoie plusieurs voitures de fonte pour lui éviter d'être constamment à cours de matériau. Godin commande 50 tonnes de fonte de première qualité aux conditions formulées par les Hauts-fourneaux dans leur lettre du 29 novembre 1845 : 25 tonnes à 21,50 F les 100 kg et 25 tonnes suivant les variations du cours belge avec 5,50 F d'augmentation pour 100 kg ; Godin sollicite toutefois une remise, car le sable s'attache davantage à la fonte des Hauts-fourneaux du Nord qu'à la fonte de Châtelineau. Godin estime que le transport d'une telle quantité de fonte ne pourra dépasser le prix de 4 F la tonne.

Sur une livraison de fonte à la manufacture Godin-Lemaire : Godin confirme sa lettre du 16 octobre ; il demande que l'on charge le voiturier qu'il envoie de la quantité de fonte qu'il voudra prendre, et qu'on lui indique quelle quantité de fonte il recevra par terre ou par eau.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire par voie terrestre et fluviale : le temps ne permet pas la navigation ; Godin demande l'envoi d'une voiture et annonce que le bateau affrété par Lucq pourra charger prochainement la fonte.

Sur le retard d'une livraison de fonte à la manufacture Godin-Lemaire et sur le règlement d'une facture. Godin rappelle que le bateau était censé être en chargement le 1er octobre et fait part du préjudice que ce retard lui cause

Godin rectifie le montant d'une facture. Il réclame que les 32 tonnes de fonte qui restent à livrer soient expédiées par bateau et non par voiture, dont le prix est élevé. Il adresse le paiement de 1 974,70 F.

Réponse aux lettres des 11 mai et 22 avril de la Société des hauts-fourneaux du Nord : sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire ; contestation de l'augmentation du prix de la fonte au regard du prix de la fonte belge qui sert de référence ; demande la livraison de 50 tonnes à livrer en juillet à Guise dans la nouvelle fonderie Godin-Lemaire ; paiement de livraisons de fonte.

Fait suite à la lettre de Godin en date du 8 décembre 1845. Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin, malade, apprend que la navigation fluviale est interrompue et que la fonte qu'il attendait n'est pas arrivée au Gard ; il demande aux hauts-fourneaux de lui envoyer une voiture, car il ne dispose plus de fonte et doit cesser le travail. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il remet sa lettre à un voiturier et demande qu'on le charge de fonte et qu'une autre voiture lui soit envoyée.

Réponse à une lettre du 10 septembre 1845, informant Godin que cinq tonnes de fonte sont à sa disposition : Godin en demande l'expédition jusqu'au rivage de monsieur Moret-Béthune au Gard, écluse n° 1 sur le Canal de la Sambre à l'Oise.

Réponse à une lettre du 29 novembre 1845 sur l'augmentation de prix de la fonte pour l'approvisionnement de la manufacture Godin-Lemaire : Godin conteste les motifs d'augmentation de 0,50F du prix de la fonte que les Hauts-fourneaux du Nord veulent aligner sur le prix de la fonte belge. Godin estime en outre que le prix du transport de la fonte livrée au Gard, 5 F la tonne, est trop élevé. Il demande aux Hauts-fourneaux du Nord d'attendre avant de faire une nouvelle expédition de fonte, car, malade, Godin ne leur a pas encore fait part de la différence entre la quantité portée sur la lettre de voiture, 190 saumons, et la quantité reçue, 181 saumons, soit 131 kg. Il adresse 2 009,55 F aux Hauts-fourneaux du Nord.

Paiement de fonte vendue à la manufacture Godin-Lemaire. Demande si les hauts-fourneaux peuvent lui fournir prochainement de la fonte.

Sur le paiement de lingots de fonte.

Réponse à une lettre de la Société des hauts-fourneaux du Nord en date du 2 février 1843, sur un approvisionnement en lingots de fonte de mauvaise qualité envoyé le 27 janvier : les lingots étaient truités et la fonte a donné de mauvais résultats et son prix est élevé.

Sur la souscription de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange, envoyée le 3 juillet 1843 et dont Godin n'a pas reçu l'avis de réception. Sur les abonnements de Lhermitte, « mon collaborateur », et de Michaud de Prisches à La Phalange et à La Démocratie pacifique.

Souscription au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien. Sur le titre du journal.

Réponse à une lettre de la Société des hauts-fourneaux du Nord en date du 3 septembre 1846 : paiement de fonte livrée à la manufacture Godin-Lemaire, après vérification du poids de la dernière livraison et réduction du coût de transport, aligné sur le prix proposé par monsieur Lucq.

Envoi de 6 F pour l'abonnement de monsieur Daverdier fils à Englancourt par Étréaupont au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique. À propos de deux portraits de Charles Fourier que Véran Sabran, après une visite à Esquéhéries, a promis de faire parvenir à Godin.

Sollicite une réponse à la lettre du 8 décembre 1845 et signale qu'il ne souhaite pas d'almanachs supplémentaires. Abonnement au nom de madame Auguste Lécolier à Floyon (Nord).

Envoi d'un mandat de 61 F pour l'abonnement de Lhermitte d'Esquéhéries à La Démocratie pacifique et à La Phalange, pour l'abonnement de Caron fils d'Esquéhéries au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique, et pour la contribution de lui-même et de Lhermitte à la rente de l'École sociétaire. Godin indique qu'il compte bientôt aller à Paris. Il fait remarquer que certains abonnés au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique en jugent la lecture trop sérieuse, pas assez amusante et ne renouvelleront pas leur abonnement.

Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de son abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Godin envoie 16 F dont l'emploi est indiqué à la fin de la lettre : abonnements au numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique de monsieur Moricourt-Viéville, banquier au Nouvion-en-Thiérache, et de monsieur Paringaux ; contribution de Godin et Lhermitte en faveur de la Pologne. Sur une pétition. Godin évoque la difficulté du libraire de Guise d'obtenir des livres de la Librairie sociétaire, que le Comptoir central de la librairie n'expédie plus.

À propos d'une circulaire du 16 août mentionnée dans la « Petite correspondance » [de La Démocratie pacifique]. Godin demande l'envoi des titres correspondants aux souscriptions qu'il a déposées à Paris et qu'Allyre Bureau avait promis d'envoyer chez monsieur Doloi à Saint-Quentin. Godin demande qu'on lui adresse des almanachs, et il envoie 8 F pour l'abonnement au numéro de quinzaine [de la Démocratie pacifique] de messieurs Gosse à Prisches, Viéville-Charlemagne à Esquéhéries et Élisée Drucbert rue du Palais-de-justice à Saint-Quentin. Godin reproche à ses correspondants la publication du feuilleton du dernier numéro de quinzaine de La Démocratie pacifique : « On ne devrait pas en infliger de pareils à La Démocratie pacifique ; douze grandes colonnes de papier noircies ! Rien n'a pu rester dans la mémoire de ce que je me suis efforcé d'y lire que la couleur. »

Godin demande l'envoi, à lui-même ou à monsieur Lhermitte avec qui il partage un abonnement à La Phalange, d'un appel et de deux brochures que mentionne le numéro du 12 avril 1843 du journal à propos de la transformation de La Phalange.

Envoi du relevé des contributions et de l'acte de naissance de Godin pour inscription sur les listes électorales.

Fait suite aux lettres de Godin en date des 6 et 20 novembre 1845 sur l'accident de transport survenu le 2 novembre 1845 : Godin refuse la proposition de transaction d'une indemnité de 188 F présentée par Lecerf, conducteur des ponts et chaussées ; il attend la décision du préfet.

Fait suite à la lettre de Godin au préfet de l'Aisne en date du 22 août 1846 relative à l'alignement des constructions de la nouvelle fonderie Godin-Lemaire à Guise : Godin rappelle ses demandes de juin et d'août, restées sans réponse ; confronté aux difficultés que lui cause monsieur Lecerf, conducteur des ponts et chaussée à Guise, Godin souhaite savoir à quelles conditions il pourrait construire dans les limites de sa propriété et à quelle distance de la route ; Godin rappelle qu'il a remis à Lecerf des états de concession, mais que ce dernier lui a remis de nouveaux états qui, dit-il, permettraient d'obtenir immédiatement l'alignement ; Godin considère la proposition comme une nouvelle vexation et demande au préfet de lui préciser les conditions à respecter pour pouvoir construire.

Sur l'accident de transport survenu la nuit du 2 novembre 1845 sur la route de Guise à Leschelle (Aisne) : Godin fait appel au préfet pour que le voiturier, qui a failli trouver la mort dans l'accident, ne doive pas recourir à la justice pour obtenir une indemnité pour les marchandises brisées de son chargement. Godin joint à sa lettre une copie du procès-verbal établi sur les lieux de l'accident. Godin fait le compte des marchandises avariées auquel s'ajoute le prix du transport et le coût des réparations de la voiture, soit 404, 64 F.

Rappelle la demande d'autorisation d'installation d'une fonderie à Guise (Aisne) en date du 16 mai 1846 et sollicite que soit défini l'alignement des nouvelles constructions à édifier le long de la route du faubourg de Landrecies. Godin souligne l'urgence de sa demande pour éviter de mettre des ouvriers au chômage.

Godin confirme à son arrivée à Valenciennes la commande de 9 tonnes de fonte n° 2 des deux tas qu'il a désignés avant son départ. Godin regrette que son correspondant ne l'ait pas autorisé à envoyer un bateau à son établissement dès la fin du chômage et demande s'il peut en envoyer un pour enlever de la fonte n°1.

Envoi d'une facture correspondant à la vente d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire. Expédition d'une cuisinière à Rouen (Seine-Maritime). Godin invite son cousin et sa famille à venir à Guise assister à la coulée de fonte ayant lieu le samedi suivant [8 juillet 1843], avant « le jour de la fête ».

Annonce à Gosse sa visite à Gosse le lundi de Pâques 24 [mars 1845] et l'informe qu'il sera porteur de la souscription pour la médaille d'Eugène Sue.

Réponse à la lettre de Sébastien Bottin en date du 7 septembre 1843. Communique le texte de présentation de la manufacture Godin-Lemaire pour parution dans l'Almanach-Bottin de 1844, ainsi qu'une observation sur la description du Nouvion-en-Thiérache dans les éditions antérieures de l'Almanach-Bottin.

Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Oubert et Compagnie ont informé Godin qu'ils disposaient de fonte de bonne qualité ; Godin demande le prix de la fonte livrée au Gard ; Godin indique qu'il doit se rendre à Maroilles et qu'il pourrait en profiter pour aller au haut-fourneau juger de la qualité de la fonte ; il aurait besoin de deux tonnes de bonne fonte.

Sur l'expédition d'une cuisinière au bois et au charbon de la manufacture Godin-Lemaire : Godin annonce qu'il peut livrer l'appareil dont le prix est de 164 F.

Facturation de deux poêles livrés à La Désolation le 22 novembre 1846.

Facturation de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire livrées le 30 janvier 1846 à La Désolation.

Annonce la livraison à La Désolation d'un poêle et d'une cuisinière, et joint la facture correspondante.

Recouvrement d'une facture de poêles de la manufacture Godin-Lemaire.