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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (2) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ernest Langlois, 27 février 1849
Godin informe Langlois qu'Oudin-Leclère lui a envoyé le jugement avec les pièces relatives à l'appel interjeté. Il explique à Langlois les raisons de son appel. Des charges graves pèsent sur Degon : il a été employé dans les Fonderies et manufactures de Guise, il a embauché des ouvriers expérimentés de Godin, « mais une puissance occulte a jusqu'ici travaillé à me faire échouer dans cette affaire ». Malgré une expertise indigne, le tribunal a condamné Degon, mais Godin considère que le jugement est une transaction. En août 1846, il a fait constater par un huissier les marchandises qui se trouvaient dans les ateliers de Degon : 1 petit poêle, 32 petites cuisinières, 10 petites cuisinières en construction, 1 grande cuisinière et les 3 modèles servant à la fabrication. Au mois d'octobre 1846, voyant que Degon continuait à construire, il a fait saisir la marchandise dans ses ateliers : 2 poêles, 56 petites cuisinières et 6 grandes cuisinières d'un montant global de 3 748 F. Comme Degon se mit à contrefaire un nouveau brevet, Godin a commandé une nouvelle saisie de marchandises en mars 1847 pour un montant de 3 528 F. Le tribunal a accordé à Godin la somme ridicule de 900 F de dommages et intérêts, sans prononcer la confiscation des marchandises contrefaites et des six modèles ayant servi à les fabriquer. Godin estime que Degon a fait au moins 8 000 F de bénéfices.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Despret et Cie, 13 janvier 1850
Godin adresse deux effets sur Rozoy-sur-Serre et sur Avesnes-sur-Helpe pour montant total de 108,96 F en règlement de factures de Deprez et Cie. Il demande à Deprez et Cie de lui communiquer le prix auquel il peut racheter les limes en acier fondu usées qu'il a fournies.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche fils et Cie, 4 décembre [1849]
Godin constate que la lettre de Didier-Demanche fils et Cie du 1er décembre 1849 ne donne pas satisfaction à sa demande du 29 novembre précédent. Aussi renonce-t-il à regret à leur expédier les marchandises qu'ils demandent et fait valoir que les autres maisons de Reims avec lesquelles il est en affaires n'ont pas contesté le nouveau tarif et l'abandon de la remise exceptionnelle. La seule faveur que Godin juge devoir accorder à Didier-Demanche fils et Cie est de le servir prioritairement quand la marchandise manque ; il ne souhaite pas expliquer pourquoi dans le nouveau tarif seuls certains prix ont baissé, mais il constate que Didier-Demanche fils et Cie n'a pas commandé les articles qui se trouvent en magasin [et dont le prix a baissé]. Il demande une réponse rapide pour savoir s'il peut disposer de la marchandise qui leur était destinée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 4 [octobre 1849]
Godin accuse réception de paiements de la part de Demanche et Cie d'un montant total de 345 F. [Godin explique à qu'il n'a plus de cuisinière de 60 et 54 cm en magasin et qu'il livre désormais ces appareils à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières. Il incite son correspondant à se fournir de cuisinières de 69 cm.]

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 5 [novembre 1849]
Godin répond à Didier-Demanche et Cie qui l'accuse de lenteur et de négligence dans le traitement de leurs commandes : le retard n'a concerné que les cuisinières de 60 et 54 cm et Godin a prévenu Didier-Demanche et Cie le 5 octobre 1849 qu'il ne pouvait satisfaire toutes les demandes de ces appareils ; il ajoute qu'il les livre aujourd'hui au fur et à mesure de leur fabrication ; Godin regrette que Didier-Demanche et Cie ne soit pas compréhensifs à ce sujet et il leur reproche de ne pas avoir tenu compte de son avertissement de pousser la vente des cuisinière de 69 cm avec et sans chaudière. Godin indique qu'il répond après le départ du messager, aussi estime-t-il à 10 jours le retard de l'expédition, sauf à utiliser un moyen de transport plus onéreux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 5 novembre [1849]
Godin accuse réception de la lettre de Didier-Demanche et Cie contenant un effet sur Paris de 945,35 F. Il annonce que la proposition qu'il leur a faite le 25 octobre 1848 n'est plus valable, qu'il leur a adressé un nouveau tarif dont les prix sont à la baisse et qu'en conséquence, il ne peut plus leur accorder la remise de 5 % dont ils ont bénéficié l'année précédente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 10 novembre [1849]
Godin informe Didier-Demanche et Cie que le prix du transport par Saint-Quentin pour Reims est de 5 F les 100 kg, soit une différence d'un franc par rapport au prix ordinaire, qu'il peut expédier deux fois par semaine et que la livraison se fait en quatre jours. Il indique que peu de marchandises leur était destinées dans sa dernière expédition à Reims car les petits poêles demandés ne se trouvent plus en magasin et il les avertit qu'il leur expédie des marchandises par son messager ordinaire sauf avis contraire de leur part.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 14 janvier 1848
Godin accuse réception des effets d'un montant total de 113,10 F envoyés le 10 janvier 1848. Il lui adresse la facture d'une cuisinière qui sera livrée à Didier-Demanche et Cie sous huit jours. Il leur recommande de se fier uniquement aux prix portés sur les factures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 21 [janvier 1850]
Godin accuse réception de la lettre de Didier-Demanche et Cie contenant un effet sur Tourcoing de 157,40 F à échéance du 30 janvier 1850, montant dont il crédite leur compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 25 octobre 1848
De retour de voyage, Godin constate qu'une livraison de marchandises a été faite à Didier-Demanche et Cie en son absence et que la facture correspondante lui a été adressée. Godin lui signale qu'il accorde 5 % de remise contre un paiement en espèces ou en billets de banque dans les 15 jours suivant l'expédition, et lui laisse la liberté d'accepter ou non cette offre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 29 [novembre 1849]
Godin accuse réception d'un effet sur Paris de 1 151,15 F et informe Didier-Demanche et Cie qu'il s'apprêtait à leur expédier quelques objets à l'arrivée de leur lettre du 28 novembre 1849. À propos de la réclamation d'une remise de 5 % sur les prix du tarif : Godin conteste la retenue opérée par Didier-Demanche et Cie et leur demande de reconnaître la différence entre le montant dû et le montant de leurs règlements avant de leur livrer des marchandises qu'il ne peut vendre qu'aux conditions qu'il leur a déjà indiquées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier-Demanche et Cie, 31 décembre [1849]
Godin accuse réception d'un versement de 685,90 F et demande à Didier-Demanche et Cie de lui indiquer les cuisinières et poêles dont il souhaiterait encore être livré.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Duflot-Nicolle, 1er octobre 1849
Godin adresse à Duflot-Nicolle la facture de deux cuisinières ; il lui fait observer qu'il a appliqué le tarif de gros, bien qu'il ne considère pas habituellement une vente de deux appareils comme vente en gros, et espère faire de nouvelles affaires avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Cousin, 15 janvier 1849
Godin envoie à Émile Cousin un tarif des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Bouché, 2 octobre 1847
Godin commande deux livres de comptes.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet, 5 septembre 1848
Godin répond à une demande de trois cuisinières de la part de Jacquet, fumiste, par l'envoi d'une circulaire grâce à laquelle il pourra préciser sa demande. Il lui précise qu'il pourra lui accorder une remise de 2 % sur le prix des appareils pour un paiement comptant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet, 15 septembre 1848
Godin informe Jacquet qu'il peut lui expédier rapidement les deux cuisinières demandées mais lui demande de préciser son choix à partir d'une liste de quatre modèles sur le prix desquels il bénéficiera d'une remise de 2 %.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du Conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi d'Adolphe Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Crèvecœur, 22 juillet 1847
Réclamation sur le montant des subventions que doit verser la manufacture Godin-Lemaire pour dégradations sur la route vicinale n° 14. Godin explique au préfet que le conseil de préfecture a fixé à 111,60 F la somme due par la manufacture Godin-Lemaire mais qu'on lui avait notifié la somme de 36 F auparavant. Godin objecte qu'il ne devrait rien payer en 1846 car sa manufacture s'est installée à Guise. En ce qui concerne l'année 1845, il expose qu'il a fabriqué 400 fourneaux à 50 kg en moyenne, soit un poids total de 20 000 kg, qu'il a fait circuler 20 000 kg de marchandises et matières premières sur la ligne n° 14, dont 40 000 kg sur 2 km et 10 000 kg sur l'ensemble de la ligne. Godin conclue que le prix de sa subvention est presque supérieur au prix de ses transports et que les exploitants des forêts voisines, qui font bien davantage de transports, sont exempts de subvention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Corbin, vers le 1er avril 1849
À propos de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849. Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il n'est pas en mesure de faire parvenir au chef-lieu d'arrondissement, à Vervins, les appareils qu'il souhaite exposer, en raison de changements en cours dans le matériel de ses ateliers. Il explique qu'il a élevé l'art de confectionner des fourneaux et ustensiles de cuisine à un état de perfection inconnu jusqu'ici, qu'il produit plus de 50 objets différents et qu'il veut présenter 6 à 8 de ses appareils les plus perfectionnés. Il demande l'autorisation d'envoyer les appareils directement à Laon au jour nécessaire pour l'examen du jury.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 8 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Glatigny que la fin des débats de son procès en contrefaçon a eu lieu samedi, que les conclusions « incompréhensibles » du ministère public ne lui sont pas favorables et qu'il s'attend à être condamné le 17 janvier 1849. Il demande à Glatigny à quel avocat il devrait confier son affaire à Laon. Il lui explique qu'il ne s'est pas adressé directement à Godon pour obtenir cette information en raison des nouvelles fonctions de ce dernier qui le rendent circonspect, mais il souhaite que Glatigny lui demande quand Godin pourra lui parler de sa « singulière » affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 15 mars 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. « Sachant la réserve qu'il est bon d'avoir par le temps qui court », Godin prie Glatigny de demander à Godon s'il sait si le procureur de la République a été voir les poêles que Godin a déposé chez Trotier et ce qu'il en pense.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 2 juillet 1847
Godin demande à son cousin d'expédier les poêles en sa possession à Allez fils au 2, quai de la Mégisserie à Paris, et de l'informer des dépenses qu'il a engagées dans cette affaire. Il transmet ses salutations à sa cousine, l'épouse de Jacques-Nicolas Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret. Il évoque les événements de février 1848, auxquels il a participé à Paris, qui « vont entraîner la transformation sociale qui réalisera le bonheur sur la terre  pour tous ». Godin exprime le regret que son cousin n'ait pas étudié la doctrine phalanstérienne et il lui recommande la lecture de L'organisation du travail de Mathieu Briancourt et du Nouveau monde industriel et sociétaire de Charles Fourier. Il l'assure qu'il est capable de comprendre les œuvres du Maître qu'on peut se procurer à la Librairie phalanstérienne au 25, quai Voltaire à Paris. Godin annonce à Moret qu'il souscrit pour lui un abonnement à La Démocratie pacifique : « Courage, vous pourriez bien être ces jours-ci un des travailleurs appelés à élever le palais de l'avenir. » Il transmet le souvenir de son épouse [Esther Lemaire].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jahiet et Cie, 12 décembre [1849]
Godin commande 4 bottes de fer rond de 8 mm qu'il paiera au choix de Jahet et Cie en marchandises, sur leur mandat à vue ou par un mandat à vue sur Allez à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jahiet et Cie, 14 [septembre 1849]
Godin demande à Jahiet et Cie, dépositaire des fers de Saint-Maur et Châtillon, de lui communiquer les prix des fers ronds laminés de Châtillon de première qualité jusqu'à 9 mm et lui indiquer de quelles qualités sont leurs fers. Il ajoute qu'il paiera au comptant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jahiet et Cie, 21 [janvier 1850]
Godin rappelle à Jahiet et Cie sa demande du 17 décembre 1849 de 4 bottes de fer rond qui ne lui sont pas parvenues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il vient d'écrire à Minich pour qu'il s'entende avec lui pour s'occuper de son affaire, malgré ses occupations causées par les événements.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 4 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Jean-Augustin Barral qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 3 juin 1848 et qu'Allyre Bureau a dû lui rappeler ; Godin lui précise qu'il ne peut se passer des pièces qu'il lui a confiées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 19 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin précise à Barral que c'est la sixième lettre qu'il lui écrit pour obtenir le renvoi des pièces [relatives au procès] qu'il lui a confiées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 25 avril 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il a attendu que soient passées les élections pour lui annoncer qu'il souhaite, en raison de l'absence de numéraire, pouvoir récupérer les fonds ayant servi au cautionnement du procès, dont Barral détient les pièces ; il lui précise qu'il pourra recevoir de l'aide auprès de monsieur Minich, rue de la Roquette à Paris, dont le nom a été cité au cours de l'expertise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Godin, vers le 13 novembre 1847
Jean-Baptiste André Godin s'engage auprès de son père à fondre avec soin des modèles d'après ses brevets de 1840 et 1844 – trois modèles de poêles et trois modèles de cuisinières –, mais ne veut rien divulguer de son brevet de 1846. Il évoque l'exportation de son industrie en Belgique, et deux ouvriers mouleurs tombés malades il y a huit jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 2 juillet 1848
Godin demande à monsieur Minich qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 22 juin 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 3 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Minich, après l'avoir vu, de s'entendre avec Barral, qui réside au 2, rue Cassette à Paris ; Godin comprend que ce dernier n'a pu s'occuper de l'affaire à cause de la révolution, mais il signale que tout nouveau retard lui serait très préjudiciable ; Godin presse Minich de prendre rendez-vous avec Barral ; il lui rappelle que l'expertise a indiqué que les produits de Minich sont comparables aux siens sur le plan de la distribution intérieure et que Chevalier fait des portes à rôtir semblables aux siennes ; Godin souhaite rétablir la vérité à cet égard ; il précise que Chevalier, établi dans le faubourg Saint-Antoine, est un fabricant actif depuis peu de temps ; il demande enfin à Minich s'il a pu se faire une idée de la nouveauté des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 10 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : informe Minich que Barral a rédigé un rapport et lui a envoyé pour signature ; Godin demande à Minich de bien vouloir le signer et lui explique qu'il préfère le rapport à la déclaration que Minich lui a transmise car celui-ci résulte d'un examen accompli par deux personnes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-François Minich, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin n'a pas reçu de réponse de Minich à sa lettre du 3 juin 1848, il est pressé par les experts de payer les frais d'expertise et ne peut plus attendre un instant ; il informe Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui renvoie les pièces de son procès ; il demande à Minich de lui envoyer une déclaration d'après le modèle qu'il joint à sa lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles, Godon, 16 octobre 1847
Godin demande à Godon de retirer pour lui à la Préfecture de l'Aisne un paquet contenant le certificat de son nouveau brevet et il désire savoir si sa demande de prorogation du brevet à 15 ans a été acceptée par le ministre. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godon a indiqué que Deslauriers s'occupe activement de l'expertise, mais Godin se plaint de la longueur incompréhensible de la procédure ; Godin a d'autant plus hâte de connaître l'issue de l'affaire qu'il a un nouveau brevet à déposer ; « Si l'on pouvait parvenir à nier mes droits au titre d'inventeur, il serait inutile pour moi de les réclamer davantage dans la partie où j'excelle. Je laisserais faire les fabricants d'allumettes, de cigares, de pipes, etc. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle d'Adolphe Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 2 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à la lettre de Godon du 23 octobre 1847 et lui fait part de son incompréhension quant à la réserve de Godon à son égard. Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin est persuadé qu'elle est de mauvaise foi ; un des experts aurait déclaré qu'il serait satisfait de voir Godin, qui fait 50 à 60 000 F de bénéfices par an, échouer dans ce procès, qu'il fera alors des poêles, que 20 000 F de dommages et intérêts seront alloués à Degon, et que le procès-verbal d'expertise sera rédigé pour empêcher Godin de faire appel ; Godin demande à Godon comment empêcher les conclusions de l'expertise et en obtenir une nouvelle. Le post-scriptum indique que Godin va communiquer à Godon les bulletins des souscripteurs de Laon à la rente de l'École sociétaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 4 juillet 1848
Godin annonce Godin qu'il lui adresse par un messager la somme de 100 F pour payer l'annuité du brevet du 15 juillet 1846 et qu'il récupérera le récépissé à l'occasion de son prochain voyage à Laon. Il transmet ses salutations à Jacques-François Glatigny.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 7 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Godon qu'il a fait saisir plus de 60 poêles et cuisinières chez son contrefacteur, qu'il a transporté les objets au greffe du tribunal, que son contrefacteur y a présenté des objets sur lesquels il avait opéré des modifications, que le tribunal a nommé des experts locaux et qu'ainsi leur ami Barral n'a pas été sollicité. Godin transmet ses salutations à Glatigny.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 8 avril 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin a appris que l'audience de son procès en appel a été repoussée et il presse son correspondant pour qu'elle ait lieu rapidement. Il lui explique que Degon cherche toujours à montrer que Godin a divulgué ses brevets de 1840 et 1844 avant d'en faire la demande, c'est pourquoi Degon demande aux commerçants les factures de marchandises qu'ils ont achetées. Godin concède que « ceci est fondé jusqu'à un certain point », rappelle à son correspondant qu'ils ont discuté du sujet à l'occasion de la première visite de Godin, qu'ils étaient d'accord pour dire qu'il n'est pas nécessaire de faire la demande d'un brevet avant la mise en circulation du perfectionnement, mais qu'il existe des avis contraires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 8 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon qu'il a écrit à Deslauriers pour savoir si le rapport d'expertise serait bientôt envoyé et qu'il n'a pas reçu de réponse ; il se plaint de la lenteur des experts et demande à Godon comment faire avancer l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 9 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin répond à une lettre de Godon qui lui signale une équivoque dans le mémoire rédigé pour l'expertise ; Godin assure que les experts ne sont pas des spéculateurs [sans doute l'objet de l'équivoque] et que les spéculateurs sont ceux qui soutiennent Degon ou les concurrents de la manufacture Godin-Lemaire ; Godin ne veut pas croire que Deslauriers a pu prendre comme une insulte le passage concerné de son mémoire, et il demande à Godon de connaître la pensée de Deslauriers à ce sujet ; à la suite d'une remarque de Godon, Godin expose la question de la propriété industrielle contre laquelle il existe beaucoup de préventions ; il défend vigoureusement le caractère novateur de sa production ; il reprend l'exemple de l'étrier utilisé par Charles Fourier [dans le Nouveau monde industriel et sociétaire], un objet si simple qu'on s'étonne qu'on ait mis si longtemps à l'inventer ; Godin montre de l'assurance : « J'ai fait quelque chose dans l'industrie et pour lequel je ne désire rien sinon le bénéfice qu'il doit m'en revenir, car de l'or, il en faut par le temps qui court, même aux hommes qui travaillent à l'instauration du règne de la vérité sur la terre. » ; Godin commente la proposition de Godon de rédiger un nouveau mémoire et lui demande s'il doit l'adresser à Deslauriers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 12 octobre 1846
Sur, semble-t-il, une affaire de contrefaçon des appareils de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à Godon le renvoi des brevets et des notes qu'il lui a confiés. Sur l'accident de transport de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire survenu le 2 novembre 1845 : demande s'il doit retirer les poêles cassés du lieu où ils ont été déposés, ce qui permettrait de les réparer et de les mettre en vente au moment où commence la saison de la vente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 13 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin annonce à Godon qu'Oudin-Leclère vient de lui écrire que le contrefacteur Degon a interjeté appel du jugement du tribunal nommant des experts, jugement qu'Oudin-Leclère a envoyé à Godon ; il explique à Godon que Degon et son avoué Larue cherchent à montrer que le procédé n'est pas nouveau et ainsi n'est pas contrefait ; Godin demande à Godon quels sont les droits d'un breveté pour saisir et confisquer des contrefaçons.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 19 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Godon qu'il voudrait éviter de se rendre à l'audience du tribunal de Laon et il lui communique les renseignements en sa possession sur l'affaire Degon ; Degon a sollicité la nomination d'experts de Paris et a proposé les ingénieurs Chevallier, fabricant de fourneaux rue Saint-Antoine, et Migné ; le procureur du roi n'y était pas favorable ; Godin se méfie des experts car les fabricants d'appareils de chauffage sont ses concurrents ; il fait référence à un article de Jobard sur les brevets paru dans la Démocratie pacifique du 3 janvier 1847 ; Godin a choisi deux anciens élèves de l'École des arts et métiers de Châlons[-en-Champagne], Barbier, agent-voyer à Vervins, et Michon, professeur chez Baudouin, qui ont été nommés par le tribunal ; Godin cherche des renseignements sur le troisième expert désigné par Degon. Godin informe Godon qu'Oudin-Leclère vient d'entrer chez lui et lui dit qu'il devrait se rendre auprès de Godon à Laon le samedi suivant. Godin ajoute qu'au moment où il était question de nommer des experts de Paris et avant qu'il soit décidé à nommer des experts du pays, il avait obtenu l'accord de Barral pour servir d'expert. Il indique qu'Oudin-Leclère lui dit que Degon souhaite écarter un des experts, et il loue la loyauté de Grain aîné.
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