FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 26 décembre 1861
Godin demande à Wallerand des renseignements sur Boullet, commis dans sa ville, autrefois comptable à la verrerie de Masnières près de Cambrai, et candidat à l'emploi d'économe de la cité ouvrière fondée à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Simyan, 31 décembre 1861
Godin demande à Simyan des renseignements sur le candidat qu'il propose à un emploi dans l'usine de Guise qui emploi 900 ouvriers. Une liste de noms et d'adresses est copiée sous la signature de la lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Alker, 9 janvier 1862
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Alker qu'il pensait pourvoir le poste d'économe du Familistère quand il est venu à Guise, mais que la question est finalement encore ouverte. Il lui indique que l'économe du Familistère doit habiter au Familistère et rappelle à Alker que ce point l'a fait hésiter : « Il n'y a pas la confusion que vous parraissez (sic) croire exister dans l'habitation. Chacun y est certainement plus chez soi qu'on y est à Paris dans des maisons où les entrées donnent sur les paillers (sic) des escaliers communiquant à 5 à 6 étages et au familistère, mes premiers employés demandent à demeurer au premier et au second. » Il demande à Alker de lui faire savoir s'il est encore intéressé par l'emploi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Renaux, 14 janvier 1862
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin explique à Renaux que son manque d'expérience pratique en comptabilité et en affaire ne lui est pas favorable pour occuper le poste d'économe. Il lui demande toutefois s'il peut lui faire la démonstration de ses capacités.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Alker, 14 janvier 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin invite Alker à venir à Guise pour fait un essai au poste d'économe du Familistère et voir si l'habitation au Familistère peut lui convenir. Il précise qu'il ne veut pas offrir plus de 2 000 F d'appointements par an, toutes charges comme le logement, l'éclairage et le chauffage, ainsi que les frais de déplacement à la charge de l'employé. Godin lui demande s'il accepte de faire l'essai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 23 janvier 1862
Godin exprimer sa surprise d'apprendre comment Klein est parti précipitamment de Guise. Godin raconte que la veille, Klein est venu lui demander un certificat et lui a appris son départ dans la nuit, mais qu'il n'avait pas réglé son compte débiteur de 30 F et qu'il avait puisé 100 F dans la caisse dont il était responsable. Godin veut croire que Klein n'a pas restitué l'argent à son départ parce qu'il avait les idées troublées. Il lui demande de rembourser immédiatement la somme à réception de la lettre expédiée à son adresse que la gendarmerie lui a communiquée. Dans le cas contraire, Godin annonce qu'il le poursuivra devant les tribunaux et en rendra compte à l'autorité militaire dont dépend Klein.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Renaux, 6 février 1862
Godin informe Renaux que le poste d'économe du Familistère a été pourvu et qu'il n'a pas d'autre emploi à lui proposer pour le moment. Godin demande toutefois à Renaux s'il a des dispositions pour être voyageur de commerce.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 8 février 1862
Godin accepte la proposition que Lambert a faite à Vigerie lors de leur entretien, de venir faire un essai de 15 jours à l'usine de Guise pour lequel il serait rémunéré 112,50 F. Godin exprime toutefois ses doutes sur ses aptitudes, car Vigerie lui a rapporté que Lambert ne connaît pas le dessin alors qu'il doit non seulement exécuter le travail, mais aussi le diriger en ce qui concerne la construction ou la pose du matériel d'outillage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, février 1862
Godin rappelle à Cantagrel sa commande de livres et lui exprime son regret de ne pas disposer de l'Astronomie populaire d'Arago, du Cours complet d'histoire naturelle de Jonathan Franklin et des Voyageurs anciens et modernes de Charton. Il lui indique qu'il aimerait bien avoir un bon traité de géographie universelle et lui demande ce que vaut celui de Malte-Brun revu par Huot et Th. Lavallée publié en 1846 ; il aimerait également avoir un traité d'anatomie, peut-être l'Anatomie philosophique de Geoffroy Saint-Hilaire, un traité d'anatomie comparée, la Géologie appliquée de d'Orbigny et le Traité de minéralogie de Delafosse. Godin signale à Cantagrel que ces livres valent la peine d'être reliés. Il lui envoie le reçu demandé par sa lettre du 5 janvier 1862.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lambert, 12 février 1862
Godin accuse réception de la lettre de Lambert du 9 février 1862. Il lui indique que rien ne s'oppose à ce qu'il effectue à Guise sa période d'essai et qu'il attend son arrivée sous 8 jours. Il précise qu'une allocation lui sera versée s'il ne s'installe pas définitivement à l'usine de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godet, 12 février 1862
Godin explique à Godet que Maillet lui demande d'augmenter à 300 F le chiffre de 250 F qu'il avait offert pour faciliter l'arrivée à Guise d'un chef de musique avec en contrepartie l'obligation de donner aux musiciens et élèves de son établissement deux leçons par semaine et d'y faire une répétition générale, ainsi que de transposer la musique d'abonnement de 24 morceaux par an. La somme de 300 F engage Godin à souhaiter qu'un compromis soit établi entre lui et le chef de musique.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 février 1862
Godin indique à Cantagrel qu'il possède la collection complète de La Phalange, mais qu'il ferait volontiers l'acquisition des œuvres de Voltaire, de la Comédie humaine, de Mirabeau (?). Sur Godin auteur : « Vous ne vous en douteriez guère sans doute mon cher ami, que votre serviteur est travaillé par une idée qui le conduira à se faire auteur. Cette idée est une théorie nouvelle des lois de Dieu ou de la vie universelle. Je partirai au départ du principe des choses de la cause première pour déterminer la loi de la vie terrestre, de la vie sociale, de la vie humaine, enfin la tâche et le devoir moral et matériel de l'homme sur la terre. Pour un des plus fervents disciples de Fourier, cela pourra paraître bien singulier. J'ai donc surtout besoin de répondre à tous les systèmes philosophiques qui se sont produits depuis que l'homme a laissé les traces de sa pensée, ou plutôt de les connaître et de les comparer avec les progrès que la sienne a fait faire dans le domaine des idées. » Il lui fait part du besoin où il se trouve d'obtenir les ouvrages scientifiques qu'il lui a demandés. Il l'informe qu'il possède les ouvrages de Jules Simon, de Villermé, de Louis Reybaud, d'Audiganne et d'Eugène Buret sur la condition des classes ouvrières, « qui m'ont appris fort peu de choses ou rien appris du tout ». Il lui demande d'ajouter les livres suivants à ceux qu'il lui a déjà demandés : Histoire du merveilleux dans les temps modernes de Louis Figuier, La magie et l'astrologie dans l'Antiquité et au Moyen-âge par Alfred Maury. Godin fait le compte des sommes remises à Cantagrel pour l'achat de livres, qui s'élève à 805 F, et il demande à ce dernier l'état des frais d'annonces dans les journaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 6 mars 1862
Sur le fils de monsieur Menard. Godin répond à Menard pour lui donner des nouvelles de son fils embauché dans l'usine de Guise. Godin explique à Menard qu'il a demandé à son fils de parcourir l'usine pour savoir dans quel atelier il aimerait travailler, qu'il lui a demandé un rapport sur l'atelier d'émaillage, et que son fils a finalement choisi la fonderie, où il a été placé parmi les apprentis mouleurs. Il lui indique que son travail est soigné, mais peu important : il a gagné 8 F la semaine passée, soit 5 fois moins qu'un ouvrier. Godin craint qu'il perde courage. Godin voudrait confier au fils de Menard la distribution de toutes les matières de l'usine, mais juge que le jeune homme n'est pas énergique et qu'il risque de manquer de vigilance et de ponctualité. Il demande à Menard son avis.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, avril 1862
Godin répond à la lettre de Marie Pape-Carpantier du 1er avril 1862. Il lui explique que l'asile dispose d'un local, mais qu'il est dépourvu des dispositions matérielles, bancs, gradins et autres meubles. Godin demande à Marie Pape-Carpantier si l'installation matérielle doit être complète avant d'accueillir la personne responsable qu'elle propose. Il accorde des appointements de 1 000 F à la responsable de l'asile ; il juge la somme un peu lourde, mais ne veut pas compromettre l'œuvre par une fausse économie. Godin s'en remet à Marie Pape-Carpantier pour le choix de la personne. Il précise qu'on peut louer au Familistère une chambre de 3,75 m par 4,50 m au prix de 4 F à 4,50 F par mois. Il lui signale qu'il a reçu le livre de Marie Pape-Carpantier sur les asiles, dont l'esprit le touche.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Klein, 1er mai 1862
Godin explique à Klein qu'il ne connaissait pas son adresse et il copie à la suite le texte de sa lettre du 23 janvier 1862, qui revient sur les circonstances de son départ précipité de Guise et le détournement d'une somme d'argent [le texte est en réalité différent de celui de la lettre du 23 janvier 1862]. Il menace de dénoncer le méfait à la police et à l'autorité militaire dont Klein relève, sauf si celui-ci rembourse rapidement la somme de 116,50 F.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Laffite, Bullier et Cie, 13 mai 1862
Godin demande à Laffitte, Bullier et Cie de faire paraître dans différents journaux une offre d'emploi pour un jeune homme capable de diriger industriellement et commercialement une usine de fonderie en Belgique et pour un jeune homme capable de diriger la construction et la réparation de l'outillage mécanique d'une usine en France comprenant plusieurs machines à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Laffite, Bullier et Cie, 17 mai 1862
Godin adresse à Laffitte, Bullier et Cie un paiement de 100 F sur le Comptoir d'escompte de Paris pour la publication d'une offre d'emploi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poupron, 17 mai 1862
Sur l'emploi d'économe au Familistère. Godin répond à une lettre de Poupron de novembre 1861 relative à l'emploi d'économe du Familistère. Godin n'avait pas donné suite à cette époque, mais informe son correspondant que l'emploi est à nouveau vacant, et il lui demande s'il est toujours intéressé. Il l'invite à venir à Guise le lendemain pour s'entretenir des exigences de l'emploi.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Thenailles, 17 mai 1862
Godin demande au maire de Thenailles des renseignements sur Renaux, qui fut instituteur dans sa ville.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 19 mai 1862
Godin informe Marie Pape-Carpantier qu'il est prêt à accueillir la personne qu'elle a choisie pour la direction de l'asile du Familistère. Il indique qu'une chambre a été préparée et que la salle d'asile est en cours d'installation. Il précise qu'il pourra prendre en charge ses frais de déplacement, mais que ses frais de déménagement de meubles seront à la charge de la personne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Boullet, 24 mai 1862
Godin répond à une lettre de Boullet du 18 mai 1862 en lui indiquant qu'il n'a besoin pour son usine de Laeken que de personnes attachées à la direction industrielle et qu'il n'a pas d'emploi vacant dans son usine de France.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 27 mai 1862
Lettre modèle de réponse à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. La lettre donne des précisions sur les usines de Laeken et de Guise et demande au candidat de fournir des renseignements complets sur son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Duchange fils, 30 mai 1862
Godin répond à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. Il précise que l'usine de Belgique est celle de Laeken et qu'en France, l'emploi est relatif au travail des machines. Il demande à Duchange des renseignements sur ses aptitudes en comptabilité ou en mécanique, sur sa situation familiale et sur sa capacité de faire un cautionnement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 30 mai 1862
Godin répond à une lettre d'Armengaud du 22 mai 1862, qui lui demande de verser 150 F pour faire avancer la délivrance de sa patente en Angleterre. Godin lui demande de différer la formalité dans la mesure où il cherche à faire cession de ses procédés en Angleterre. Il lui demande de retirer le titre du brevet déposé pour lui par Armengaud afin de préparer des additions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Herbecq, 30 mai 1862
Godin répond à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. Il précise que l'usine de Belgique est celle de Laeken et qu'en France, l'emploi est relatif au travail des machines. Il demande à Herbecq des renseignements sur les aptitudes de son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rigaud, 31 mai 1862
Godin répond aux lettres de Rigaud du 30, mais 1862 à propos de son fils et à propos d'une expédition à faire. Godin fait observer à Rigaud, comme il le lui avait déjà dit à Guise lors de sa visite, que son fils n'a pas un caractère facile et qu'il n'est pas respectueux des règles de l'usine, qu'il a décidé de ne pas lui faire une position dans son établissement et qu'ainsi il ne peut rien faire pour son exonération [du service militaire]. Il informe par ailleurs Rigaud qu'il a déjà fait assurer le Familistère et qu'il ne peut donner suite pour l'instant à sa proposition de placer ses produits, car ses voyageurs sont déjà dans la région de Troyes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 1er juin 1862
Godin envoie à Armengaud la somme de 150 F sur le Comptoir d'escompte de Paris pour remplir une formalité en Angleterre qu'il pensait être facultative.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lachatre, 2 juin 1862
Godin répond à une candidature faisant suite à l'offre d'emploi publiée dans les journaux par Laffitte, Bullier et Cie. Il donne des précisions sur les établissements industriels de Guise et de Laeken et sur les emplois à pourvoir. Il lui fait observer que son âge ne lui permet pas de prétendre immédiatement à un emploi de direction, mais qu'il a été intéressé par le contenu de sa lettre et il lui demande à quelles occupations il s'est livré jusqu'ici pour savoir quels services Lachatre pourrait lui rendre et quels appointements il voudrait obtenir. Godin précise qu'il ne fera pas usage de références sans l'autorisation de Lachatre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet, 4 juin 1862
Godin demande à Jacquet, candidat il y a un an à l'emploi de jardinier, si cet emploi l'intéresse encore.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 8 juin 1862
Godin annonce à Vigerie qu'il n'a pu lui répondre avant son départ de Paris. Il lui demande de ne pas perdre son temps à acheter des fournitures pour le Familistère – brosses, éponges, balais de crin et caoutchouc pour lier le papier monnaie – qu'il est possible d'acheter auprès des fournisseurs de l'usine. Il lui remet un plan de cartonnier à faire réaliser chez les Ébénistes associés et lui demande de s'occuper du mobilier de l'asile du Familistère. Il l'informe que madame Piétremont lui a écrit qu'elle ne pourrait pas venir avant un mois et il juge que ce retard nuit à l'éducation des enfants. Il lui demande de s'entretenir avec elle de la manière de meubler l'asile et lui rappelle que des porte-tableaux ont déjà été fabriqués à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tavernier, 8 juin 1862
Godin déclare à Tavernier qu'il cherche la stabilité de l'emploi dans son établissement et l'engage à venir à Guise où il percevra 200 F par mois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 8 juin 1862
Godin exprime son regret que madame Piétremont ne puisse venir plus tôt à Guise. Il l'avertit que Vigerie la verra le mardi ou le mercredi suivant pour faire le choix du mobilier de l'asile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Étanne fils, 11 juin 1862
Godin informe Étanne que sa candidature à l'emploi de direction de l'outillage de l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes. Il lui indique qu'il ne s'oppose pas à une visite d'Étanne à Guise, mais sans engagement de sa part.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Gentil, 11 juin 1862
Godin informe Gentil que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Robbe, 11 juin 1862
Godin informe Robbe que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Burin, 11 juin 1862
Godin informe Burin que sa candidature à un emploi dans l'usine de Guise n'a pas été retenue et que la direction de l'usine de Laeken n'est pas dans ses aptitudes. Il lui retourne ses certificats.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Franck, 11 juin 1862
Godin répond à une offre de services de Frank en lui disant qu'il n'a pris aucune résolution à l'égard de sa proposition et en l'invitant à venir en discuter avec lui à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lengrand, 14 juin 1862
Godin répond à Lengrand, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, que sa candidature n'avait pas retenu son attention, car il ne semblait pas qu'il était formé aux questions d'économie domestique. Il lui explique que la gestion de l'économat du Familistère suppose une connaissance des besoins de la population ouvrière. Il annonce à Lengrand qu'il pourrait toutefois consentir à un essai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jacquet, 21 juin 1862
Godin répond à une lettre de Jacquet du 18 juin 1862 qui lui fait part de ses réflexions sur l'amélioration de la culture du jardin. Godin lui fait observer que le problème est surtout l'absence d'économie dans la main d'œuvre. Il informe Jacquet qu'il sera engagé à partir du 1er juillet et qu'il touchera 100 F par mois.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 1er juillet 1862
Godin explique à Marie Pape-Carpantier qu'il est sans nouvelles de la directrice d'asile qu'elle avait choisie. Il lui demande si elle connaît la cause de son retard ou si elle peut lui indiquer une autre personne. Il lui fait part de sa crainte que le retard de madame Piétremont a un motif non avoué.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Piétremont, 1er juillet 1862
Godin demande à des nouvelles à madame Piétremont, qui devait arriver à Guise à la fin du mois de juin selon Vigerie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, 5 juillet 1862
Godin explique à Marie Pape-Carpantier qu'il lui est difficile de faire un choix parmi les personnes qu'elle a désignées. La veuve, qui a un enfant, lui semble préférable, car elle a un diplôme que la demoiselle Tella, qui sait chanter, ne possède pas. Godin s'en remet à Marie Pape-Carpantier pour le choix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 5 juillet 1862
Godin demande à Delbruck de le représenter à l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas du 12 juillet 1862 pour le montant de ses actions et de celles de son fils et de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 juillet 1862
Godin explique à Cantagrel qu'il a confondu le 12 juin avec le 12 juillet pour la date de l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas, mais qu'il ne pourra y assister, car il se trouvera alors à Londres. Il envoie à Cantagrel un pouvoir pour que Delbruck le représente et lui demande s'il doit envoyer à celui-ci ses certificats d'inscription. À propos d'un ami de Cantagrel : Godin se demande si Cantagrel veut parler des emplois à pourvoir dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, en particulier de la direction de l'usine de Laeken que va quitter Brullé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 juillet 1862
Godin accuse réception des livres correspondant à la facture du 21 mars 1862. Cantagrel lui ayant signalé être redevable de 117,05 F à l'égard de Godin, celui-ci déclare lui faire confiance, car il ne tient pas de compte de ses dépenses personnelles. Il lui demande d'acheter d'autres livres. Il lui signale que le Traité d'anthropologie de Bossu ne lui convient pas et qu'il lui faudrait un traité d'anatomie, dans lequel il pourrait trouver les détails de l'organisation physique de l'homme. Godin souhaite également obtenir un album d'anatomie qui contienne des planches « qui puissent me servir pour faire dessiner ce que j'aurai besoin de produire », et aussi des ouvrages de philosophie. Il lui demande de ne plus faire relier les ouvrages, car il n'est pas satisfait de la reliure des livres expédiés. Il lui demande enfin des nouvelles d'une réunion qui a eu lieu le 12 juin pour laquelle il n'a pu envoyer son pouvoir [l'assemblée générale des actionnaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas]. La lettre est suivie d'une liste de livres : traité d'anatomie de l'homme ; tragédie et discours sur l'art dramatique de Corneille ; Essai sur l'entendement humain et Le christianisme raisonnable de Locke, ou bien ses œuvres philosophiques par Thurot chez Didot ; les œuvres philosophiques de Bacon traduites par Bouillet chez Hachette ; œuvres de Leibnitz et de Bayle ; œuvres de Saint-Simon ; Essai sur l'homme de Pope traduit par Fontanes et Delille chez G. Michaud.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 août 1862
Godin remet à Oudin-Leclère une assignation au tribunal par un employé des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique qu'il s'était mis d'accord avec lui pour qu'il trouve un emploi ailleurs, mais qu'il va soutenir qu'il a été renvoyé sans motif et que par ce chantage il va tenter d'obtenir une somme. Il demande à Oudin-Leclère si l'affaire va se plaider le 12 août et s'il est nécessaire qu'il se rende à Vervins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 septembre 1862
Godin informe Cantagrel qu'il a fait part à la maison Allez de la proposition de madame Mercier, mais lui explique qu'Allez veut supprimer son personnel féminin et que lui-même « n'est pas une mine où l'on puisse trouver toute sorte de ressources ». Godin indique qu'il est exigeant dans le recrutement de personnel, qu'il ne suffit pas qu'une personne se présente pour qu'il l'embauche, et qu'il préfère choisir ses fonctionnaires parmi les gens qui ont un lien avec l'usine, bien que Sophie V. fasse exception. Il poursuit en faisant observer que madame Mercier a des habitudes d'aisance peu en rapport avec celles d'une population ouvrière et que sa fonction de directrice d'asile ou d'institution n'est pas une vocation, mais un métier dont elle veut se décharger. Il l'invite à demander à Marie Pape-Carpantier, s'il la connaît, quelles sont les règles de travail d'une direction d'asile, car lui-même n'a pas le temps de se rendre à Paris. Sur ses lectures : Godin veut étudier l'anthropologie pour remonter au principe vital, jusqu'ici sans explication ; il lui demande de lui acheter les ouvrages mentionnés dans sa lettre du 30 juillet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'inspecteur, 26 septembre 1862
Godin explique à l'inspecteur qu'il a érigé des habitations pour loger une partie des ouvriers de son usine, qu'une femme a la garde des enfants des femmes qui travaillent et qu'une salle a été affectée à leur éducation. Souhaitant pourvoir à l'éducation des enfants plus âgés et il a ajouté une salle à la première. Il désire placer cet asile et cette école sous la protection de la loi, aussi demande-t-il à l'inspecteur quelles formalités il doit remplir pour être autorisé à ouvrir une école et un asile libres, et s'il pouvait être conseillé pour le choix d'une institutrice. Il ajoute qu'à l'occasion d'un voyage récent à Laon, il n'a pu rencontrer l'inspecteur pour parler de ces choses avec lui.
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