FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, 3 novembre 1862
Godin informe Perlserf qu'il a reçu monsieur Marchand, le jeune homme porteur de sa lettre. Il l'informe qu'il a accepté qu'il fasse un essai, mais sans lui promettre de l'engager définitivement.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 9 novembre 1862
Godin répond à la lettre de Barbet du 5 novembre 1862, qui présente sa candidature à l'emploi de sculpteur des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin lui rappelle qu'ils se connaissent du temps où il cherchait les moyens d'appliquer des émaux à la fonte de fer. Il lui explique qu'il a réussi depuis, que ses produits sont visibles chez Allez frères, et qu'il veut créer des modèles spéciaux. Il demande à Barbet quelles seraient les conditions de son entrée à l'usine. Il précise qu'il existe à l'usine de Guise un atelier de sculpteur. Dans le post-scriptum, Godin demande à Barbet s'il est marié et s'il a une famille .

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 13 novembre 1862
Godin répond à la lettre de Barbet du 11 novembre, qui lui propose d'exécuter pour lui des travaux, mais sans s'attacher à l'usine de Guise. Godin lui explique qu'il a besoin d'un sculpteur en permanence pour diriger les travaux, en remplacement du sculpteur actuel qui souhaite quitter l'usine, aussi il ne pourra examiner sa proposition qu'après avoir recruté un sculpteur à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à L. Hachette et Cie, 17 novembre 1862
Godin explique à Hachette et Cie qu'il a ouvert un asile pour les enfants des ouvriers de son usine, dont ils ont fourni le mobilier, et qu'il va ouvrir une école pour laquelle il veut acquérir un échantillon de matériel dont le détail figure sur deux pages. Il demande que sa commande soit expédiée à Marie Moret, qui veille sur l'asile et l'école, au Familistère, n° 22.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Poussielgue-Rusand, Ducroq et Dezobry, Magdeleine et Cie, 19 novembre 1862
Godin demande le catalogue des livres destinés aux enfants des écoles primaires pour faire le choix de ceux « qui puissent répondre à une direction de l'éducation vers les travaux de l'industrie en général ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, 20 novembre 1862
Godin explique à Pelserf que le jeune homme envoyé par lui pour être instituteur à l'école du Familistère a reçu une lettre de Gricourt, inspecteur de l'enseignement primaire à Laon, qui l'invite à se rendre à Villers-Cotterêts pour contracter un engagement d'instituteur-adjoint afin de le dispenser du service militaire. Godin rappelle à Perlserf que ce dernier lui avait promis de lui fournir dans le même but un modèle d'engagement pour l'école du Familistère, où il désire rester.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 25 novembre 1862
Godin répond à une lettre de Delbruck du 15 novembre 1862, qui lui propose de s'associer à un projet. Godin explique qu'il n'a pas suffisamment d'éléments pour pouvoir l'apprécier et juge : « Pionniers d'une même idée, il nous appartient à tous dans notre sphère d'en attaquer les difficultés : vous les abordez par le côté de la richesse, et moi par celui de la misère et de la pauvreté ; il y a là une distance trop grande pour que nous fassions cause commune tout d'abord. » Il indique qu'il réclame le silence sur ce qu'il entreprend à Guise, aussi ne veut-il pas livrer son nom à la publicité. Il annonce qu'il prépare un livre qui fera connaître ses travaux, « mais à tort ou à raison, je désire bien vivement que jusque-là les journalistes ne s'occupent pas de moi ». Il lui indique enfin qu'il est tellement occupé qu'il ne se rend plus à Paris. Dans le post-scriptum, il ajoute qu'il aurait plaisir à le voir à Guise à la condition de respecter le silence sur ce qu'il y fait.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Gardet, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre du 16 novembre 1862 de J. Gardet, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande des références et les appointements auxquels il prétend. Il lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine, mais qu'il lui faut un artiste pour satisfaire des besoins nouveaux, et que le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine, comme il peut le voir sur les produits exposés chez Allez frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur G. Thiébault, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre du 12 novembre 1862 de G. Thiébault, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui explique que la fonction est l'exécution et la direction de la sculpture des modèles de moulage de la fonte de fer, qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine, comme il peut le voir sur les produits exposés chez Allez frères.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jamais, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre du 16 novembre 1862 de Jamais, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande des références et les appointements auxquels il prétend et il lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers. Il ajoute qu'il n'a pas pour habitude de contracter des engagements avec ses employés et qu'il peut se renseigner sur sa maison auprès d'Allez frères et voir dans leurs magasins un échantillon de sa production en fonte de fer émaillée pour laquelle beaucoup de modèles sont à créer dans l'avenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Barye, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre d'Alfred Barye fils, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui explique que la fonction est l'exécution et la direction de la sculpture des modèles et que le travail dure 11 à 12 heures par jour dans l'atelier de sculpture comme dans les autres ateliers. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine, comme il peut le voir sur les produits exposés chez Allez frères. Il demande à Alfred Barye les appointements auxquels il prétend et des références.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fourdinois, 1er décembre 1862
Godin demande des renseignements sur la capacité de sculpteur et le caractère de G. Thiébaut, au 31 chaussée du Maine, qu'il a occupé autrefois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Caron, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre de Caron, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande des références et il lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers, mais que des besoins nouveaux l'engagent à faire appel à un artiste. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine : « C'est d'ailleurs moins dans la sculpture des objets que dans la perfection des lignes et des moulures que je trouverai du mérite, car entrant dans la voie de l'imitation du marbre, le genre des objets devra être sévère et sobre d'ornements. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Albert Gauttard, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre d'Albert Gauttard, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe que l'usine se trouve à 7 lieues de Saint-Quentin et du chemin de fer du Nord et qu'il n'a pas l'habitude de contracter des engagements avec ses employés. Il lui demande des références. Il lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers, mais que des besoins nouveaux l'engagent à faire appel à un artiste. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine : « C'est d'ailleurs moins dans la sculpture des objets que dans l'harmonie des lignes que je trouverai du mérite, car entrant dans la voie de l'imitation du marbre, le genre des objets devra être sévère et sobre d'ornements. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupontchef, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre de Dupontchef, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, qui a fixé le montant des appointements auquel il prétend. Godin lui explique qu'un atelier de sculpture existe depuis longtemps dans l'usine où le travail dure 11 à 12 heures par jour comme dans les autres ateliers, mais que des besoins nouveaux l'engagent à faire appel à un artiste. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine : « C'est d'ailleurs moins dans la sculpture des objets que dans l'harmonie des lignes que je trouverai du mérite, car entrant dans la voie de l'imitation du marbre, le genre des objets devra être sévère et sobre d'ornements. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 15 décembre 1862
Godin accuse réception du grand sceau de sa patente anglaise. Il lui demande sur quoi repose le brevet de Joly et Cie au 18 rue Drouot pour un petit calorifère brûlant plusieurs heures sans avoir à être rechargé, et un brevet de Corneau frères à Charleville pour un appareil comparable en fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 15 décembre 1862
Godin répond à la lettre de Véran Sabran du 31 novembre 1862 qui lui demande des renseignements sur des calorifères. Il lui indique qu'il construit de grands calorifères qui brûlent 12 heures environ, dont il lui décrit le fonctionnement, et coûtent à Guise 159 à 174 F. Il lui annonce qu'il envoie à son beau-frère un album et une notice relative au calorifère. Il explique à Véran Sabran qu'il ne veut pas consentir de dépôts de marchandises, mais il ne veut pas repousser les offres d'amis qui voudraient représenter ses produits dans une exposition nîmoise. Il attend la visite de Véran Sabran en février à Guise et lui demande de dire à Donnedieu qu'il est flatté du souvenir qu'il a gardé de lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Robert de Massy, 31 décembre 1862
Godin demande des renseignements sur monsieur Demonsb[?] employé chez lui, qui sollicite un emploi de voyageur de commerce pour les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Émile Garnier, 31 décembre 1862
Godin répond à une lettre du 22 décembre 1862 d'Émile Garnier sollicitant un emploi de voyageur de commerce dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin lui explique qu'il ne peut l'engager au détriment des voyageurs qui parcourent déjà la région indiquée par Garnier, sauf à définir des itinéraires de tournée à intervalles évitant le double emploi. Il lui demande de lui indiquer le montant des commissions auquel il prétendrait.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Laffite, Bullier et Cie, 20 janvier 1863
Godin demande à Laffitte, Bullier et Cie de publier dans les journaux Le Siècle, L'Opinion nationale, La Presse, Le Constitutionnel, La Patrie et Le Temps une offre d'emploi pour la direction et la surveillance du travail d'une exploitation rurale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Amédée Moret, février 1863
Godin répond à la lettre d'Amédée Moret du 4 février 1863 en adressant sa lettre à Crécy. Il lui explique qu'il n'a pas besoin d'augmenter le personnel d'employés de l'usine de Guise, mais il consent à le laisser venir à Guise pour l'employer à nouveau, à condition qu'il accomplisse un travail sérieux sous la direction d'un employé chef qui aura consigne de ne pas le laisser dormir : « Venez donc si vous vous sentez décidé à vous consacrer au travail et à abandonner vos rêves de jeune homme. » Dans le post-scriptum, il transmet ses amitiés à tous les parents.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Thuillot, Clerin, Poupron, Jaudin, Périé, Lefort, Jérôme, Beck, Breton, Coincart, Lecareux, 18 février 1863
Lettre modèle de réponse aux lettres que les candidats à l'emploi d'économe du Familistère ont envoyées à monsieur Chapus. Godin décrit la fonction d'économe qui sera désormais secondé d'un comptable. Le texte de la lettre, qui n'est pas signée, est suivi d'une liste de noms et d'adresses de destinataires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecareux, 22 février 1863
Godin accuse réception de la lettre de Lecareux du 18 février 1863 et de trois certificats. Il lui fait observer que les émoluments auxquels il prétendait dans sa première lettre sont plus élevés que les 2 000 F qu'il accordait jusqu'ici. Il précise que l'économe de la cité doit louer son logement comme tous les employés de l'usine. Il lui rappelle qu'il souhaite décharger l'économe des écritures et en conséquence réduire ses appointements à 1 500 ou 1 800 F. Il ajoute qu'il ne veut plus d'essais trop payés pour les services rendus. Il lui demande des renseignements sur sa situation familiale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecareux, après le 22 février 1863
Godin informe Lecareux que les conditions ne sont pas réunies pour accepter ses services, mais que la qualité de leur correspondance l'engage à lui demander une entrevue avant de faire son choix du candidat à l'emploi d'économe du Familistère, de manière à ce qu'il voie la cité et le logement qui pourrait lui être offert. Il lui explique qu'il veut séparer la fonction de surveillance des services de celle de comptable des opérations, mais qu'il peut s'entendre avec lui s'il est en mesure d'accomplir ce double travail. Dans le post-scriptum, Godin propose de prendre en charge la moitié des frais du premier déplacement de Lecareux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaudin, 28 février 1863
Godin explique à Jaudin, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, que la fonction conviendrait mieux à un jeune homme qu'à un homme d'âge mûr. Godin demande à Jaudin, qui a deux enfants dans les affaires, quel est son âge et à quels émoluments il prétend.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 février 1863
Godin relate à Oudin-Leclère que son fils vient d'être condamné à Guise à un an de prison et A. Vigerie à 3 jours de prison après s'être rendus au bal du lundi gras. Il voit dans l'événement un effet de la jalousie à son égard. Il explique que son fils s'est battu avec un jeune homme et le propriétaire de la salle du bal et que Vigerie s'en est mêlé. Godin demande à Oudin-Leclère s'il faut faire appel du jugement : « Sans doute s'incliner et s'exécuter, car les passions qui tirent les ficelles et restent derrière le rideau à Guise n'auraient-elles pas la puissance d'agir jusqu'au tribunal de Vervins. » Il précise que Vigerie se trouve actuellement à Bruxelles et il voudrait que son fils puisse l'y rejoindre. Il informe Oudin-Leclère qu'un ordre daté du 3 février les enjoint à se rendre en prison sous huit jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Charles Édouard Chenest, 5 février 1863
Sur l'éclairage au gaz de la ville de Guise. Godin écrit à Chenest après avoir eu une entrevue avec lui. Godin établit le prix de revient du gaz par une compagnie pour éclairer la ville et servir les particuliers et les industries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaudin, 6 mars 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Jaudin qu'il n'a pas encore fait le choix d'un candidat. Il lui explique à Jaudin que sa dernière lettre confirme qu'il devrait séparer la fonction de surveillance des services de celle de comptabilité s'il lui confiait le poste, et qu'il offrirait 1 500 F d'appointements à l'économe au lieu des 2 000 F. qu'il donnait à l'employé faisant tout le travail, en espérant faire des économies grâce à une meilleure gestion. Godin demande à Jaudin où se trouvait la distillerie dont il était propriétaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poupron, 8 février 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond à une lettre de Poupron du 5 février 1863. Il l'informe que son éloignement ne lui permet pas de le compter parmi les prétendants à l'emploi d'économe du Familistère, car un entretien est nécessaire, et que sa pratique insuffisante des affaires ne plaide pas non plus en sa faveur. Il ajoute qu'il ne peut lui offrir davantage que 1 500 F d'appointements, car il ne croit pas qu'il puisse cumuler les fonctions de surveillance et de comptabilité.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 17 mars 1863
Godin communique à Petit, avocat à Amiens, des informations sur le Familistère, qui est en cours d'agrandissement. Il explique : que l'ensemble des habitations ne formera qu'un seul édifice jusqu'à loger 2 000 personnes ; que 100 familles, soit 400 personnes y logent actuellement ; que les loyers varient en fonction de la taille des appartements, qui ont 1 à 5 pièces ; que le loyer est de 5 F par mois et par pièce de 16 m² ; que les locataires sont des employés et ouvriers de l'usine ; que la cité ouvrière se rattache à l'usine du fait de ses locataires, mais qu'il s'agit d'une entreprise séparée. Godin ne veut en dire davantage sur ce qu'il faut réaliser dans l'architecture moderne pour élever l'habitation de l'homme au niveau des progrès de l'industrie, de la science et de la richesse publique, car il espère un jour écrire sur la question.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mars 1863
Godin transmet à Oudin-Leclère un pouvoir de Guérin au sujet de la créance Lasserre qui s'élève à 4 000 F plus les intérêts à 5 % depuis le 1er juillet 1861. Il lui demande s'il vaut mieux confier ses intérêts à Vilcocq ou à Duchesne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 20 mars 1863
Godin demande à Barbet, qui a renoncé à s'installer à Guise, s'il ne peut venir temporairement travailler dans l'atelier de sculpture, car son chef d'atelier va bientôt partir. IL lui propose de venir de temps à autre et de confier le suivi des travaux à l'usine à un sculpteur de son choix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1863
Sur l'affaire Émile Godin et Vigerie. Godin envoie à Oudin-Leclère les pièces de l'affaire. Il l'informe que monsieur Hennequierre recommande de ne pas faire appel, car il pense que la peine de prison pourra être portée à son maximum. Il lui annonce que Vigerie se propose d'aller le voir dimanche ou un autre jour avec lui-même qui doit rendre visite à monsieur Vilcocq pour lui présenter l'affaire sous son véritable jour.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mai 1863
Godin répond à la lettre du 24 avril 1863 de Souplet qui lui demande des renseignements sur le Familistère pour servir à Jules Simon dans une nouvelle édition de L'ouvrière. Godin pense que Jules Simon a une manière de voir éloignée de la sienne et qu'il appréciera peu ce qu'il fait à Guise. Il lui rappelle qu'il cherche à éviter la publicité : « Je la crains surtout incomplète et faite sous l'emprise des préventions de l'habitude et de la tradition, deux souveraines qui mènent le monde. » Il lui annonce qu'il se chargera lui-même de la publicité du Familistère le moment venu en publiant un ouvrage. Il souhaite que Jules Simon précise les points sur lesquels il voudrait être renseigné.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 mai 1863
Godin remercie Chaseray de lui avoir envoyé son projet de profession de foi aux électeurs de la 3e circonscription [de l'Aisne] et le félicite de présenter sa candidature tout en regrettant qu'il le fasse tardivement. Godin se défend d'avoir une influence électorale, mais explique à Chaseray qu'il a dû apporter son soutien au candidat aux intentions honorables avant de connaître sa candidature. Il assure Chaseray de son estime.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin demande à Véran Sabran de l'aider à secourir l'un de ses premiers employés, Vigerie, dont les appointements font l'objet d'une opposition pour plus de 7 000 F et qui risque de perdre sa position. Il l'informe que le passé de cet employé est obscur pour lui et qu'il sait seulement qu'il avait été en faillite avec un associé du nom de Fusy. Il souhaiterait que l'opposant, Édouard Paris résidant au 9 rue des Prêcheurs à Paris, puisse transiger et accepter une somme au lieu de tout perdre si Vigerie est renvoyé. Godin indique qu'il a jusqu'ici renvoyé rigoureusement tout employé ou ouvrier dont les appointements faisaient l'objet d'une opposition et qu'il pourrait être amené à faire de même pour Vigerie, qui perçoit 3 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1863
Godin répond à une lettre d'André du 5 avril au sujet de son compte, après en avoir parlé à madame André lorsqu'elle est venue à Guise. Godin juge que les réflexions d'André manquent de justesse : il lui avait accordé 250 F pour Laeken et non pour Guise ; cette nouvelle rémunération prenait effet à sa prise de fonction à Laeken, aussi ne devait-il pas inscrire 250 F au lieu de 200 F et chercher à imposer cela à Godin. Il lui signale que s'il voulait quitter Laeken pour revenir à Guise, il devrait l'en prévenir. Godin a remarqué qu'André avait inscrit 105 F pour la réparation de la petite voiture et il lui fait observer qu'il doit chaque semaine recueillir son assentiment pour les dépenses principales, afin d'éviter les errements de son prédécesseur. Il l'informe qu'il n'a pas d'opposition à faire sur la briqueterie, lui demande comment marchent les ateliers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Barye fils, 5 juin 1863
Godin informe Alfred Barye que sa spécialité ne convient pas aux travaux de sculpture pour les meubles et appareils de chauffage qu'il fabrique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Charles Édouard Chenest, 11 juin 1863
Sur l'éclairage au gaz de la ville de Guise. Godin explique à Chenest qu'il considérait l'affaire du gaz comme une affaire enterrée, mais qu'il revient vers lui en raison de leurs bonnes relations et bien que la rumeur dit qu'il n'aurait pas tout dit sur la question quand il lui fit l'offre de lui abandonner l'éclairage de la ville. Il lui rapporte que la rumeur prétend que l'éclairage de la ville était pour lui une occasion de supprimer son gazomètre du faubourg et que la commission formée à l'hôtel de ville aurait été orientée en défaveur de la proposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : « J'ai donc dû me retirer en présence des secrètes difficultés qui ont surgi cette fois comme elles surgissent toutes les fois qu'il s'agit de quelque chose dans lequel (sic) j'ai une participation à prendre dans notre petite ville. » Godin assure Chenest qu'il peut avoir confiance en lui et que leurs intérêts ne sont pas opposés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 5 juillet 1863
Godin exprime à Cappelié sa surprise de recevoir sa lettre de du 19 juin, car il pensait qu'il n'avait pas conservé le souvenir de son séjour à Guise pour exécuter les dessins d'architecture du Familistère. Il explique à Cappelié qu'il construit actuellement le nouveau Familistère, où sont introduites des modifications dans les détails d'architecture qu'il avait arrêtés sur l'élévation dessinée par Cappelié, que la vue perspective qu'il avait faite ne peut plus lui servir, et qu'il ne veut pas faire refaire le travail avec les mêmes défauts. Il lui indique qu'il doit attendre la fin des travaux pour faire faire une bonne photographie des différentes parties de l'édifice pouvant servir à une vue d'ensemble dont il pourra lui confier l'exécution.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 8 juillet 1863
Godin demande à Armengaud s'il doit prendre un certificat d'addition ou un brevet d'addition au brevet que celui-ci a pris pour lui le 10 février 1862.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 11 juillet 1863
Godin expose au maire la situation de madame Bondeux dont le mari s'est vu refuser l'entrée à l'hospice et il lui demande d'intervenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 11 juillet 1863
Godin confirme à Armengaud que l'addition qu'il veut prendre se rattache à son brevet comme suite de la même expérience industrielle. Il lui rappelle qu'il a pris une patente en Angleterre et un brevet en Belgique pour le même objet et lui demande s'il doit faire quelque chose en Belgique où, depuis le traité de commerce, il trouve avantage à expédier les produits fabriqués en France, mais où il possède un four à émailler qui peut lui permettre de mettre en pratique le procédé visé par l'addition. Il joint à sa lettre la description à joindre à la demande du certificat d'addition, copiée à la suite de la lettre et intitulée « Demande d'un certificat d'addition au brevet de 15 ans que j'ai pris le 10 février 1862 pour l'application instantanée d'émaux de différentes couleurs sur une même pièce de fonte ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 juillet 1863
Godin déclare à Cantagrel qu'il ne veut plus s'occuper de l'affaire du Texas auprès de personnes à moins que cela ne vienne d'elles, et il lui transmet un pouvoir destiné à Delbruck. Il lui demande s'il a des nouvelles de Bessart et si Rosine Lemaire et monsieur Lemaire ne doivent pas percevoir des intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il songe à lui proposer des relations d'affaires avec lui dont il voudrait lui parler à Guise, et qu'il prendrait en charge les frais de son déplacement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 11 juillet 1863
Godin donne pouvoir à Delbruck de le représenter à l'assemblée générale de la Société européo-américaine du Texas pour les actions qu'il détient et celles de sa femme et de son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Miroux, 21 juillet 1863
Godin recommande à Miroux qui est parti sur les traces d'autres voyageurs de se garder de ne faire aucune appréciation sur ceux-ci. Il lui demande des renseignements sur les produits offerts par monsieur Poirier autres que ceux des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin demande à Miroux d'aller visiter Craon, à côté de Château-Gontier, où se trouvent trois marchands de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 septembre 1863
Godin écrit à Cantagrel qu'en revenant de Bruxelles avec madame Cantagrel, il pourrait venir le voir à Guise. Il lui explique qu'en le voyant occupé aux affaires, il a pensé qu'il pourrait être son nouveau représentant à Paris. Il lui explique que le travail consiste à rendre visite de temps à autre aux commerçants et qu'on peut gagner jusqu'à 1 400 F, voire davantage s'il parvient faire des affaires avec les architectes. Godin pense aussi que voir le Familistère est un autre motif pour venir à Guise : « Si jusqu'ici je marche seul, c'est pour que l'unité d'action ne me fasse pas défaut, mais à un certain moment, cela devra cesser, c'est du moins mon espoir. » Il l'informe qu'il prépare un livre « sur lequel je suis privé de toute critique et de tout conseil » et il voudrait avoir un ami avec lui quelques jours pour lui en parler. Il lui signale que le dimanche suivant sera un jour de fête au Familistère à l'occasion des quelques jours de vacances donnés aux enfants.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1863
Godin soumet à Cantagrel des améliorations à faire pour son robinet, en particulier la suppression du bruit dû au coup de bélier des conduites d'eau forcées. Godin décrit les expériences qu'il a faites après le départ de Cantagrel pour améliorer le robinet. Le folio 457r est occupé par deux figures en coupe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 septembre 1863
Godin poursuit son compte-rendu des expériences qu'il a faites après sa lettre de l'avant-veille sur le robinet de Cantagrel pour en réduire le bruit. Il ajoute que, préoccupé par la fête de dimanche, il a oublié de lui parler des appareils de chauffage au gaz qu'il veut construire et lui demande d'y réfléchir.
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