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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 décembre 1863
Godin communique à Cantagrel une lettre de Séguin et Regnier, qui semble demander des délais de paiement, et la réponse qu'il leur fait. Godin informe Cantagrel qu'il a des doutes sérieux sur la bonne marche de la maison de Séguin et Regnier. Il lui demande de les voir pour connaître leur situation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 15 décembre 1863
Godin transmet à Versigny une copie de son examen des faits présentés par Esther Lemaire revue par ses soins et l'informe qu'il a demandé à Oudin-Leclère de l'informer de la procédure du tribunal de Vervins. Il lui demande s'il est utile de lui fournir une note sur les préventions à son égard à Guise : « Comme précédent à la position exceptionnelle que je possède à Guise, j'ai eu à souffrir dans l'opinion par suite des événements de 1848. Je me trouvais par hasard à Paris à la révolution de février qualifié de socialiste. Avec cela, vous pouvez comprendre le reste. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 13 décembre 1863
Godin communique à Oudin-Leclère copie d'un extrait d'une lettre que Versigny lui a écrite sur la conduite à tenir lors de la première audience de l'affaire de séparation avec Esther Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère de fournir à Versigny les renseignements qu'il demande sur la procédure. Il lui annonce qu'il lui enverra prochainement l'examen sommaire fait par Versigny des faits présentés par Esther Lemaire. Godin rappelle à Oudin-Leclère ses bons services pour le sauver d'un mauvais procès à Vervins et croit qu'il agira avec le même soin dans cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 12 décembre 1863
Godin communique à Versigny la copie d'une lettre de son ancien directeur [de l'usine de Laeken]. Il l'informe qu'un mouvement de réaction se produit à Guise contre les diffamations dont il est l'objet depuis le 15 novembre, dont il pense que les instigateurs sont sa femme et un complice, ancien employé de sa maison « qui lui a fait toucher le piano pendant un an ». Il explique que ses soupçons sont fondés sur une menace qu'il lui a écrite quand il est parti de chez lui il y a deux ans, que sa femme a fait disparaître. Il ajoute qu'en venant enlever ses effets, sa femme a pris soin d'enlever un discours prononcé par Camatte à la louange de Godin à l'occasion de la Sainte-Cécile il y a deux ans, que la rumeur fait de Camatte l'auteur des libelles et chansons, que ce dernier est peut-être caché à Guise et qu'il a quitté la maison qui l'employait. Godin précise que Camatte était avant 1848 propriétaire d'un pensionnat important de Versailles et qu'il aurait été soupçonné d'assassinat d'un élève et qu'il aurait été acquitté par la cour d'assises de Versailles. Godin suggère à Versigny qu'il pourrait enquêter sur cet homme qui pourrait être appelé par sa femme comme témoin de réputation, qui joue de l'orgue dans l'église et passe pour un pianiste distingué à Guise. Il signale enfin à Versigny que Cantagrel détient de la correspondance de Camatte et la chanson qu'il a écrite contre lui-même.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 décembre 1863
Godin demande à Cantagrel de lui retourner les originaux de la diffamation et la correspondance avec laquelle ils les ont comparés. Godin assure Cantagrel qu'il ne fait pas de doute que l'auteur de la diffamation est complice de sa femme, car elle s'attache à faire disparaître ce qui a rapport à lui. Il demande à Cantagrel d'aller voir monsieur et madame Brullé, car il n'a pas reçu de lettre de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 11 décembre 1863
Godin informe Versigny que son avoué ne lui a rien appris de nouveau, que sa femme demande une provision de 12 000 F et que lui-même propose 5 000 F. Godin explique à Versigny que son avoué lui a recommandé de différer les poursuites en diffamation contre celui qui en est l'origine, afin d'obtenir une preuve contre lui. Godin, qui ne pense pas obtenir de preuves valables, demande son avis à Versigny sur l'opportunité des poursuites. Il cite une note que Cantagrel lui a écrite de chez Versigny à propos d'une enquête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 10 décembre 1863
Godin remet à Versigny une « note des dates » et la copie de fragments de manuscrits laissés par madame Godin avant de quitter la maison. Il l'informe qu'il verra son avoué le jour même, que sa femme est venue hier enlever ses effets et qu'il est question d'un inventaire de tout l'avoir mobilier.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 novembre 1863
Godin remet à Oudin-Leclère les deux assignations que sa femme lui a fait délivrer et lui demande conseil. Il informe Oudin-Leclère que sa femme a déposé plainte pour adultère, mais qu'il n'en connaît pas les motifs. Il lui demande des renseignements sur ce point et de lui faire savoir quand l'affaire sera appelée au tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 28 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel copie de l'assignation qui lui a été remise le jour même. Il lui indique qu'il comprend qu'il doit aller à Paris pour faire le choix de son avocat et lui remettre son mémoire mais, mais qu'il ne peut faire ce choix par lui-même. Il lui demande de consulter les avocats sur la question de la place qu'aura le Familistère dans ce procès. Il lui explique que l'appartement de Marie Moret est séparé du sien par une bibliothèque commune dont les portes sont fermées à clef.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin remet à Cantagrel une copie de la demande formée en séparation de corps par sa femme contre lui, ainsi que le « sale libelle » que le maître de l'hôtel Pierre a reçu par la poste de même que Bilaudel, directeur de la filature, et qui a été reproduit et diffusé dans la ville. Il l'informe qu'il a relevé le nom des personnes qui ont fait copie de l'original de la chanson qu'un habitant du Familistère lui a remise. Il lui explique qu'il a renoncé à envoyer une copie du libelle au procureur impérial pour laisser la décision à son avocat. Il l'avertit qu'il rédige un mémoire pour son avocat et qu'aussitôt après il partira pour Paris afin de se concerter avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de ne pas venir à Guise, car le procès en séparation de corps est devenu inévitable : « ma femme est devenue l'esprit du mal. » Il lui annonce qu'il a été prévenu par le président du tribunal qu'une plainte d'adultère a été déposée par celle-ci au parquet, et qu'un placard diffamatoire en forme de décret est arrivé hier par la poste. Il revient sur la question du choix d'un avocat et espère que son procès soit l'occasion de relever le Familistère et de faire sortir d'un grand mal un plus grand bien.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Lemaire, 27 novembre 1863
Godin informe sa belle-mère que sa lettre à Esther n'a servi à rien selon Charles, aussi il ne lui a pas demandé de venir à Guise pour la raisonner : « Esther n'écoute plus que la voix de la haine et elle est sourde à tout sentiment venant de la cour ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 novembre 1863
Godin demande à Cantagrel de chercher un avocat capable de défendre le Familistère, non un avocat phalanstérien, mais une notabilité du barreau. Godin avance le nom de Darimon, avocat député chargé de la question du travail dans le journal Le Presse. Il indique à Cantagrel qu'il ne connaît pas Versigny et que Morellet n'a pas l'autorité désirée. Godin explique à Cantagrel que l'insinuation d'adultère est une invention de sa femme et tire son semblant de vérité de la collaboration de Marie Moret à ses travaux scientifiques et à l'éducation de l'enfance au Familistère. Il communique à Cantagrel une copie de « l'ignoble et sale chanson ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 novembre 1863
Godin fait à Cantagrel le récit du scandale qui s'est produit à Guise à son retour de Paris : « Je ne me doutais guère pendant mon séjour de Paris qu'une machination infernale à la façon des scènes du Juif errant d'Eugène Sue s'organisait contre moi de façon à me frapper à mon arrivée. Rodin [le jésuite du Juif errant et sa séquelle commencent leur attaque et ma femme leur sert d'instrument. » Godin raconte l'attitude étrange de sa femme le soir et le lendemain de son arrivée, qu'une chanson diffamatoire sur le « Falanstère » et lui-même fut diffusée et reproduite dans la filature de Guise et placardée dans la ville et comment sa femme fit du vacarme le lendemain matin en l'accusant de violence pour obtenir la séparation. Godin suggère que la femme du chef de la filature, proche des autorités ecclésiastiques a quelque chose à voir avec le scandale. Godin pense qu'il s'agit d'une machination pour empêcher la construction du second Familistère. Il demande à Cantagrel quel avocat à Paris pourrait défendre le Familistère, pour un procès en diffamation et un procès en séparation. Il lui indique finalement que les « esquisses » [des cheminées] sont prêtes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 22 novembre 1863
Godin demande conseil à Oudin-Leclère sur ce qu'il doit faire à l'égard de la chanson diffamatoire qui semble liée au scandale fait par sa femme pour introduire une demande en séparation : « On a chanté cette chanson dans des cafés et on l'a fait copier publiquement sous la dictée des chanteurs. » Dans un long post-scriptum, il informe Oudin-Leclère : que sa femme avait fait appeler le brigadier de gendarmerie par son frère Lemaire dans la soirée du mercredi, jour de son scandale, pour dresser procès-verbal d'une tentative d'étranglement ; que le brigadier a mené au Familistère une enquête de sa propre initiative semble-t-il ; que le procureur impérial lui a dit qu'il ne pouvait être saisi de ces faits qu'à l'audience.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il peut venir à Guise voir deux modèles de cheminée afin qu'il lui fasse ses observations. Il lui communique une lettre d'une maison de commerce à visiter avant de venir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 novembre 1863
Godin annonce à Cantagrel qu'il part lundi matin pour Paris, qu'il aimerait passer la soirée avec lui et qu'il descend à l'hôtel du Louvre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 octobre 1863
Godin avertit Cantagrel qu'il compte se rendre à Paris pour s'entretenir de la proposition qu'il lui a faite et y examiner l'état de ses affaires. Il évoque des spécimens d'appareils de chauffage dont il ne veut pas presser la commercialisation en raison des nombreuses affaires qui l'accaparent déjà. Il lui explique que malgré sa répugnance à l'égard des brevets en raison des déboires industriels qu'ils lui ont causés, il songe à faire breveter un système de chauffage à introduire dans toutes les cheminées, mais qu'il voudrait auparavant intéresser les architectes et fumistes de Paris. Il exprime sa crainte de devoir fonder une maison de commerce à Paris pour éviter la contrefaçon par les maisons de Paris. Sur les phalanstériens : « Si pour le malheur des Phalanstériens il n'y avait pas si peu d'hommes pratiques et travailleurs parmi eux, l'affaire serait plus facile et je proposerais quelque chose au nom de l'œuvre que j'ai commencée, mais ce serait je pense entrer dans une fausse voie. » Dans le post-scriptum, il signale à Cantagrel qu'il n'a pu s'occuper de son robinet, qui donne des coups de bélier effrayants, car ses principaux employés sont tombés malades.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malardot, 15 octobre 1863
Godin accorde à Malardot la somme de 30 F pour couvrir les frais de son déplacement à Guise. Il lui indique le moyen de s'y rendre par chemin de fer de la voie de Charleroi jusque Landrecies ou Bohain puis par voiture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malardot, 9 octobre 1863
Godin répond à une demande d'emploi de la part de Malardot. Il lui indique qu'il a suffisamment d'employés dans son usine en ce moment, qu'il n'a pas besoin d'un comptable uniquement comptable, mais qu'il est prêt à examiner la candidature d'une personne apte à convenablement placer ses produits après qu'il ait eu un entretien avec elle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Faton de Favernay, 5 octobre 1863
Godin demande au préfet de l'Aisne un rendez-vous la semaine suivante.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur D. Gain, 30 septembre 1863
Godin répond à la lettre de D. Gain du 28 septembre 1863 en l'assurant de son cours à tout projet de ligne de chemin de fer passant par Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 septembre 1863
Godin poursuit son compte-rendu des expériences qu'il a faites après sa lettre de l'avant-veille sur le robinet de Cantagrel pour en réduire le bruit. Il ajoute que, préoccupé par la fête de dimanche, il a oublié de lui parler des appareils de chauffage au gaz qu'il veut construire et lui demande d'y réfléchir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1863
Godin soumet à Cantagrel des améliorations à faire pour son robinet, en particulier la suppression du bruit dû au coup de bélier des conduites d'eau forcées. Godin décrit les expériences qu'il a faites après le départ de Cantagrel pour améliorer le robinet. Le folio 457r est occupé par deux figures en coupe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 septembre 1863
Godin écrit à Cantagrel qu'en revenant de Bruxelles avec madame Cantagrel, il pourrait venir le voir à Guise. Il lui explique qu'en le voyant occupé aux affaires, il a pensé qu'il pourrait être son nouveau représentant à Paris. Il lui explique que le travail consiste à rendre visite de temps à autre aux commerçants et qu'on peut gagner jusqu'à 1 400 F, voire davantage s'il parvient faire des affaires avec les architectes. Godin pense aussi que voir le Familistère est un autre motif pour venir à Guise : « Si jusqu'ici je marche seul, c'est pour que l'unité d'action ne me fasse pas défaut, mais à un certain moment, cela devra cesser, c'est du moins mon espoir. » Il l'informe qu'il prépare un livre « sur lequel je suis privé de toute critique et de tout conseil » et il voudrait avoir un ami avec lui quelques jours pour lui en parler. Il lui signale que le dimanche suivant sera un jour de fête au Familistère à l'occasion des quelques jours de vacances donnés aux enfants.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Miroux, 21 juillet 1863
Godin recommande à Miroux qui est parti sur les traces d'autres voyageurs de se garder de ne faire aucune appréciation sur ceux-ci. Il lui demande des renseignements sur les produits offerts par monsieur Poirier autres que ceux des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin demande à Miroux d'aller visiter Craon, à côté de Château-Gontier, où se trouvent trois marchands de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 11 juillet 1863
Godin expose au maire la situation de madame Bondeux dont le mari s'est vu refuser l'entrée à l'hospice et il lui demande d'intervenir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Delbruck, 11 juillet 1863
Godin donne pouvoir à Delbruck de le représenter à l'assemblée générale de la Société européo-américaine du Texas pour les actions qu'il détient et celles de sa femme et de son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 juillet 1863
Godin déclare à Cantagrel qu'il ne veut plus s'occuper de l'affaire du Texas auprès de personnes à moins que cela ne vienne d'elles, et il lui transmet un pouvoir destiné à Delbruck. Il lui demande s'il a des nouvelles de Bessart et si Rosine Lemaire et monsieur Lemaire ne doivent pas percevoir des intérêts. Godin informe Cantagrel qu'il songe à lui proposer des relations d'affaires avec lui dont il voudrait lui parler à Guise, et qu'il prendrait en charge les frais de son déplacement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 11 juillet 1863
Godin confirme à Armengaud que l'addition qu'il veut prendre se rattache à son brevet comme suite de la même expérience industrielle. Il lui rappelle qu'il a pris une patente en Angleterre et un brevet en Belgique pour le même objet et lui demande s'il doit faire quelque chose en Belgique où, depuis le traité de commerce, il trouve avantage à expédier les produits fabriqués en France, mais où il possède un four à émailler qui peut lui permettre de mettre en pratique le procédé visé par l'addition. Il joint à sa lettre la description à joindre à la demande du certificat d'addition, copiée à la suite de la lettre et intitulée « Demande d'un certificat d'addition au brevet de 15 ans que j'ai pris le 10 février 1862 pour l'application instantanée d'émaux de différentes couleurs sur une même pièce de fonte ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Armengaud, 8 juillet 1863
Godin demande à Armengaud s'il doit prendre un certificat d'addition ou un brevet d'addition au brevet que celui-ci a pris pour lui le 10 février 1862.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 5 juillet 1863
Godin exprime à Cappelié sa surprise de recevoir sa lettre de du 19 juin, car il pensait qu'il n'avait pas conservé le souvenir de son séjour à Guise pour exécuter les dessins d'architecture du Familistère. Il explique à Cappelié qu'il construit actuellement le nouveau Familistère, où sont introduites des modifications dans les détails d'architecture qu'il avait arrêtés sur l'élévation dessinée par Cappelié, que la vue perspective qu'il avait faite ne peut plus lui servir, et qu'il ne veut pas faire refaire le travail avec les mêmes défauts. Il lui indique qu'il doit attendre la fin des travaux pour faire faire une bonne photographie des différentes parties de l'édifice pouvant servir à une vue d'ensemble dont il pourra lui confier l'exécution.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Charles Édouard Chenest, 11 juin 1863
Sur l'éclairage au gaz de la ville de Guise. Godin explique à Chenest qu'il considérait l'affaire du gaz comme une affaire enterrée, mais qu'il revient vers lui en raison de leurs bonnes relations et bien que la rumeur dit qu'il n'aurait pas tout dit sur la question quand il lui fit l'offre de lui abandonner l'éclairage de la ville. Il lui rapporte que la rumeur prétend que l'éclairage de la ville était pour lui une occasion de supprimer son gazomètre du faubourg et que la commission formée à l'hôtel de ville aurait été orientée en défaveur de la proposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : « J'ai donc dû me retirer en présence des secrètes difficultés qui ont surgi cette fois comme elles surgissent toutes les fois qu'il s'agit de quelque chose dans lequel (sic) j'ai une participation à prendre dans notre petite ville. » Godin assure Chenest qu'il peut avoir confiance en lui et que leurs intérêts ne sont pas opposés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Barye fils, 5 juin 1863
Godin informe Alfred Barye que sa spécialité ne convient pas aux travaux de sculpture pour les meubles et appareils de chauffage qu'il fabrique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 juin 1863
Godin répond à une lettre d'André du 5 avril au sujet de son compte, après en avoir parlé à madame André lorsqu'elle est venue à Guise. Godin juge que les réflexions d'André manquent de justesse : il lui avait accordé 250 F pour Laeken et non pour Guise ; cette nouvelle rémunération prenait effet à sa prise de fonction à Laeken, aussi ne devait-il pas inscrire 250 F au lieu de 200 F et chercher à imposer cela à Godin. Il lui signale que s'il voulait quitter Laeken pour revenir à Guise, il devrait l'en prévenir. Godin a remarqué qu'André avait inscrit 105 F pour la réparation de la petite voiture et il lui fait observer qu'il doit chaque semaine recueillir son assentiment pour les dépenses principales, afin d'éviter les errements de son prédécesseur. Il l'informe qu'il n'a pas d'opposition à faire sur la briqueterie, lui demande comment marchent les ateliers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin demande à Véran Sabran de l'aider à secourir l'un de ses premiers employés, Vigerie, dont les appointements font l'objet d'une opposition pour plus de 7 000 F et qui risque de perdre sa position. Il l'informe que le passé de cet employé est obscur pour lui et qu'il sait seulement qu'il avait été en faillite avec un associé du nom de Fusy. Il souhaiterait que l'opposant, Édouard Paris résidant au 9 rue des Prêcheurs à Paris, puisse transiger et accepter une somme au lieu de tout perdre si Vigerie est renvoyé. Godin indique qu'il a jusqu'ici renvoyé rigoureusement tout employé ou ouvrier dont les appointements faisaient l'objet d'une opposition et qu'il pourrait être amené à faire de même pour Vigerie, qui perçoit 3 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 mai 1863
Godin remercie Chaseray de lui avoir envoyé son projet de profession de foi aux électeurs de la 3e circonscription [de l'Aisne] et le félicite de présenter sa candidature tout en regrettant qu'il le fasse tardivement. Godin se défend d'avoir une influence électorale, mais explique à Chaseray qu'il a dû apporter son soutien au candidat aux intentions honorables avant de connaître sa candidature. Il assure Chaseray de son estime.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mai 1863
Godin répond à la lettre du 24 avril 1863 de Souplet qui lui demande des renseignements sur le Familistère pour servir à Jules Simon dans une nouvelle édition de L'ouvrière. Godin pense que Jules Simon a une manière de voir éloignée de la sienne et qu'il appréciera peu ce qu'il fait à Guise. Il lui rappelle qu'il cherche à éviter la publicité : « Je la crains surtout incomplète et faite sous l'emprise des préventions de l'habitude et de la tradition, deux souveraines qui mènent le monde. » Il lui annonce qu'il se chargera lui-même de la publicité du Familistère le moment venu en publiant un ouvrage. Il souhaite que Jules Simon précise les points sur lesquels il voudrait être renseigné.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1863
Sur l'affaire Émile Godin et Vigerie. Godin envoie à Oudin-Leclère les pièces de l'affaire. Il l'informe que monsieur Hennequierre recommande de ne pas faire appel, car il pense que la peine de prison pourra être portée à son maximum. Il lui annonce que Vigerie se propose d'aller le voir dimanche ou un autre jour avec lui-même qui doit rendre visite à monsieur Vilcocq pour lui présenter l'affaire sous son véritable jour.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 20 mars 1863
Godin demande à Barbet, qui a renoncé à s'installer à Guise, s'il ne peut venir temporairement travailler dans l'atelier de sculpture, car son chef d'atelier va bientôt partir. IL lui propose de venir de temps à autre et de confier le suivi des travaux à l'usine à un sculpteur de son choix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 17 mars 1863
Godin communique à Petit, avocat à Amiens, des informations sur le Familistère, qui est en cours d'agrandissement. Il explique : que l'ensemble des habitations ne formera qu'un seul édifice jusqu'à loger 2 000 personnes ; que 100 familles, soit 400 personnes y logent actuellement ; que les loyers varient en fonction de la taille des appartements, qui ont 1 à 5 pièces ; que le loyer est de 5 F par mois et par pièce de 16 m² ; que les locataires sont des employés et ouvriers de l'usine ; que la cité ouvrière se rattache à l'usine du fait de ses locataires, mais qu'il s'agit d'une entreprise séparée. Godin ne veut en dire davantage sur ce qu'il faut réaliser dans l'architecture moderne pour élever l'habitation de l'homme au niveau des progrès de l'industrie, de la science et de la richesse publique, car il espère un jour écrire sur la question.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 mars 1863
Godin transmet à Oudin-Leclère un pouvoir de Guérin au sujet de la créance Lasserre qui s'élève à 4 000 F plus les intérêts à 5 % depuis le 1er juillet 1861. Il lui demande s'il vaut mieux confier ses intérêts à Vilcocq ou à Duchesne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaudin, 6 mars 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Jaudin qu'il n'a pas encore fait le choix d'un candidat. Il lui explique à Jaudin que sa dernière lettre confirme qu'il devrait séparer la fonction de surveillance des services de celle de comptabilité s'il lui confiait le poste, et qu'il offrirait 1 500 F d'appointements à l'économe au lieu des 2 000 F. qu'il donnait à l'employé faisant tout le travail, en espérant faire des économies grâce à une meilleure gestion. Godin demande à Jaudin où se trouvait la distillerie dont il était propriétaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaudin, 28 février 1863
Godin explique à Jaudin, candidat à l'emploi d'économe du Familistère, que la fonction conviendrait mieux à un jeune homme qu'à un homme d'âge mûr. Godin demande à Jaudin, qui a deux enfants dans les affaires, quel est son âge et à quels émoluments il prétend.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecareux, 22 février 1863
Godin accuse réception de la lettre de Lecareux du 18 février 1863 et de trois certificats. Il lui fait observer que les émoluments auxquels il prétendait dans sa première lettre sont plus élevés que les 2 000 F qu'il accordait jusqu'ici. Il précise que l'économe de la cité doit louer son logement comme tous les employés de l'usine. Il lui rappelle qu'il souhaite décharger l'économe des écritures et en conséquence réduire ses appointements à 1 500 ou 1 800 F. Il ajoute qu'il ne veut plus d'essais trop payés pour les services rendus. Il lui demande des renseignements sur sa situation familiale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Thuillot, Clerin, Poupron, Jaudin, Périé, Lefort, Jérôme, Beck, Breton, Coincart, Lecareux, 18 février 1863
Lettre modèle de réponse aux lettres que les candidats à l'emploi d'économe du Familistère ont envoyées à monsieur Chapus. Godin décrit la fonction d'économe qui sera désormais secondé d'un comptable. Le texte de la lettre, qui n'est pas signée, est suivi d'une liste de noms et d'adresses de destinataires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poupron, 8 février 1863
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin répond à une lettre de Poupron du 5 février 1863. Il l'informe que son éloignement ne lui permet pas de le compter parmi les prétendants à l'emploi d'économe du Familistère, car un entretien est nécessaire, et que sa pratique insuffisante des affaires ne plaide pas non plus en sa faveur. Il ajoute qu'il ne peut lui offrir davantage que 1 500 F d'appointements, car il ne croit pas qu'il puisse cumuler les fonctions de surveillance et de comptabilité.

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