FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Phillipoteaux, 15 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin explique à Philippoteaux qu'il a préféré confier sa défense à un avocat de Charleville plutôt qu'à lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 février 1864
Sur la créance à recouvrer auprès de Séguin et Régnier. Godin prie Cantagrel d'aller demander à Séguin et Régnier d'écrire une lettre par laquelle ils s'engagent à livrer à Allez frères des poêles et des cuisinières, principalement de la maison Godin-Lemaire, pour une valeur de 20 085 F, puis de les inviter à en organiser le transport.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 février 1864
Sur la créance à recouvrer auprès de Séguin et Régnier. Puisque Regnier refuse de remettre la marchandise, Godin ne veut plus de compromis. Il souhaite la faillite de Séguin et Régnier ou la remise immédiate de ses marchandises en dépôt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 février 1864
Relatif aux gravures réalisées par Furcy et que Jean-Baptiste André Godin juge de mauvaise qualité. Il demande à Cantagrel de bien vouloir les lui rendre ainsi que de lui donner les photographies qu'il a emportées de Guise pour que Furcy puisse réaliser un meilleur travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bertrand, 22 février 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin estime que puisque des poursuites en nullité de brevet ne sont pas possibles, il faut amener le tribunal correctionnel à se prononcer avant tout sur la valeur des brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 22 février 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Versigny qu'Esther Lemaire a encore pris du retard dans le choix de son avocat et que le président du tribunal a fixé les plaidoiries au 18 mars 1864. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, quelqu'un a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Godin confie à Versigny que cette personne est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre. Godin informe Versigny qu'il a pris la décision de renvoyer Telliez. Il raconte à Versigny qu'il a pu reconstituer, à la demande de Favre, grâce à la mémoire de son fils et de celle de Marie Moret, ce qui a eu lieu à l'issue de la réunion de Marie Moret avec son fils Émile en avril 1861 et la scène de juillet 1863 : en 1861, Esther Lemaire traita Marie Moret d'aventurière ; la belle-sœur d'Esther Lemaire et madame Telliez assistaient à la scène de 1863.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 22 février 1864
Godin rappelle à Benham et fils qu'il lui avait présenté ses produits l'Exposition universelle de Londres en 1862 et qu'ils n'avaient pas voulu se charger de la vente des marchandises Godin-Lemaire qui n'entraient pas dans les usages de la clientèle anglaise. Godin explique qu'il a perfectionné ses appareils depuis et fabriqué des cheminées analogues aux cheminées anglaises. Il demande à Benham et fils s'ils veulent distribuer ses appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 22 février 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à ce que soit publiée une offre d'emploi de jardinier du parc et du jardin du Familistère dans les colonnes du Journal de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Leroux, 25 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Godin ne se souvient pas de Leroux. Il lui indique que deux hommes et deux ou trois femmes assistent le jardinier, et que les jardins consacrés jusqu'ici aux légumes n'ont pas donné le bénéfice escompté.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gourdin-Decoster, 23 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin demande des renseignements sur Lepine, 15 rue Sainte-Anne à Saint-Quentin, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lepine, 23 février 1864
Jean-Baptiste André Godin répond à la candidature de monsieur A. Lepine à l'emploi de jardinier du Familistère. Il lui demande s'il est prêt à accepter des appointements réduits avec un droit de participation aux bénéfices qui excéderaient la valeur de la location des terrains et des dépenses de culture.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin demande des renseignements sur Lepine, 15 rue Sainte-Anne à Saint-Quentin, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 25 février 1864
Sur l'itinéraire de voyage d'Évrard. Godin explique à Évrard qu'il fait en ce moment partir tous ses voyageurs pour faire bénéficier les clients des remises sur les marchandises qui leur restent. Il l'informe qu'il va écrire à Micolon pour obtenir des renseignements sur son compte et lui signale que sa réponse tardive ne va pas faciliter l'établissement de son itinéraire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur R. Lemaire, 29 février 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin explique à Lemaire que les frais de logement et de chauffage sont à la charge du jardinier qui peut choisir un logement à sa convenance au Familistère, que ses appointements sont de 1 200 F par an et qu'il pourrait gagner 50 % des bénéfices de la culture potagère d'un hectare de terrain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Oudin-Leclère des nouvelles de son procès en séparation et rapporte qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat. Godin explique que la personne qui a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat, sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui, est Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce, qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, et qui a disparu. Il informe Oudin-Leclère que sa femme est à la recherche de témoins parmi ses anciens employés mécontents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin rapporte à Favre qu'Esther Lemaire aurait choisi son avocat, mais que son avoué est sans nouvelles du procès. Godin explique qu'à son arrivée à Paris il y a dix jours, Telliez, l'un de ses voyageurs de commerce qu'il pense être complice de Camatte dans la diffamation organisée à son encontre, a tenté de faire pression sur lui pour qu'il accepte la séparation sans débat sous le prétexte que sa femme détiendrait des preuves accablantes contre lui. Il ajoute que, depuis, Telliez a disparu. Godin raconte à Favre que pendant les 15 à 18 premières années de son mariage, Esther Lemaire lui a toujours demandé d'écrire le brouillon de ses lettres ou d'en corriger le texte, et que Telliez a évoqué auprès de lui les brouillons au crayon de Godin détenus par sa femme, en particulier la lettre d'introduction écrite à madame Brullé par Esther Lemaire lorsque Godin a emmené Marie Moret à Bruxelles. Il propose à Favre de lui parler de scènes de prétendues violences de Godin à l'égard d'Esther Lemaire, qu'il a pu reconstituer grâce à la mémoire de son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Lepine, 1er mars 1864
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Jean-Baptiste André Godin souhaite rencontrer A. Lepine afin de savoir s'il est la personne qu'il recrutera comme jardinier, et il lui demande s'il est prêt à venir faire un essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 1er mars [1864]
Sur l'embauche d'Évrard en qualité de voyageur de commerce. Jean-Baptiste André Godin indique être sans réponse de monsieur Micolon. Dans l'éventualité où Évrard et lui s'entendraient, Godin lui annonce que son itinéraire lui ferait prendre le chemin de fer de Dijon à la Méditerranée pour revenir ensuite dans l'Est et la Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin cite une lettre que lui a écrite Jules Favre, qui demande à Oudin-Leclère à sommer Esther Lemaire de communiquer les pièces dont elle entend se servir dans le procès, faute de quoi elles seront rejetées, et de s'entendre avec lui pour fixer le jour de l'audience. Godin invite son avoué à satisfaire les demandes de Jules Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin s'attendait à recevoir une lettre de Vigerie, annoncée par « Le Frère ». Il est question de l'application des nouveaux tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique et des remises à consentir sur le prix des marchandises. Sur la vente d'une partie de la propriété de Laeken : Godin veut connaître le prix des terrains et demande à Vigerie de s'en informer auprès d'un boucher propriétaire dans le quartier de l'usine. Sur un certain « V » que Godin juge de peu de mérite. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : à propos d'un agent mystérieux au service des ennemis de Godin : Godin prie Vigerie de demander à Louis d'abandonner son travail pendant deux ou trois jours et de s'informer à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 7 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin joint une lettre de monsieur Ackermans, un client, et indique que les remises d'été ne peuvent être en Belgique différentes de celles consenties en France. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : il demande des nouvelles des renseignements attendus sur l'agent mystérieux envoyé de Guise à Laeken : selon Godin, il ne peut s'agir que de Telliez ou Delabarre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère que sa femme a emporté toute sa correspondance avec elle et toutes les lettres qu'elle lui a écrites, mais que cette correspondance est irréprochable. Il invite Oudin-Leclère à tout dire à Jules Favre car il n'a rien à cacher. « Il est de tristes vérités à dire, mais l'absence presque complète de sentiments affectueux chez ma femme en est un ; elle ne s'attache qu'à ce qui s'accorde avec son amour propre et je ne vois pas comment elle ne se trouverait pas humiliée de revenir à moi. Malgré l'embarras où elle se trouve pour soutenir son procès, elle ne concevra autre chose que la force d'un jugement car mes ennemis ne cesseront de la flatter de façon à l'engager davantage dans les sentiments de haine qu'ils lui ont inoculé contre son fils et contre moi. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 8 mars 1862
Sur l'embauche d'Évrard en qualité de voyageur de commerce. Jean-Baptiste André Godin a reçu une réponse de monsieur Micolon. Il lui communique la liste des villes où il devra faire le récolement des marchandises qui se trouvent dans les magasins des clients. Il invite Évrard, à venir à Guise pour connaître la production de la manufacture.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Dureteste, 8 mars 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin souhaite un prompt rétablissement à Dureteste. Godin est contraint d'accepter l'offre de Dureteste de se faire remplacer dans l'affaire par Vesseron, avocat à Sedan, mais il signale qu'il aurait préféré confier l'affaire à Philippoteaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Favre qu'il a demandé à Oudin-Leclère de ne rien lui dissimuler sur le compte de Godin. Il lui explique que sa femme a emporté toute sa correspondance originale avec elle et toutes les lettres qu'elle lui a écrites, mais que cette correspondance affectueuse est irréprochable, et qu'ainsi des copies de ses lettres doivent être la production d'agents d'infamie. Il ajoute qu'il donne raison à Oudin-Leclère de croire que sa femme pense depuis longtemps à une séparation : elle a dit à une personne en visite chez elle qu'elle y songe depuis 7 ans ; elle a cherché à provoquer la séparation et est entrée dans la voie du scandale pour y parvenir. Godin raconte à Favre qu'il a appris qu'un individu est allé à Laeken au mois de février 1863 et a rencontré tous les domestiques qui étaient attachés à sa maison de Laeken sous la direction de monsieur Brullé à l'époque où Marie Moret était dans l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 9 mars 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin informe Bertrand que Dureteste se fait remplacer pour raison de santé par Vesseron pour plaider dans le procès, même si Godin aurait préféré choisir à Sedan l'avocat Philippoteaux. Godin discute la procédure, fait valoir que le tribunal correctionnel ne peut pas décider d'une expertise du calorifère Haunet avant de se prononcer sur la nullité d'un certificat d'addition qui sert de base à l'accusation et il présente son argumentation en faveur de cette nullité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 9 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin annonce à A. Vigerie que madame Vigerie a bien reçu ses compliments. Il est question de l'établissement des tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 10 mars 1864
Sur le tarif de la manufacture. Il est question de l'identification de l'individu suspect venu à Bruxelles enquêter sur la relation entre Marie Moret et Godin : Godin ne croit pas que la personne désignée à Vigerie soit la bonne personne. Godin a appris de Marie Moret que madame Vigerie s'ennuyait beaucoup de l'absence de son mari. Dans le post-scriptum, Godin donne un remède que monsieur André doit appliquer pour soulager ses yeux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertin, 12 mars 1864
Au sujet de calorifères fabriqués par Bertin et copiés par des constructeurs de Reims. Godin lui demande des détails sur ces calorifères, dans le but d'établir le mérite des véritables inventeurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 mars 1864
Godin demande des nouvelles de l'affaire Séguin et Régnier. Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin décrit à Cantagrel les brevets derrière lesquels se retranchent désormais Corneau frères, et lui demande d'en obtenir la copie ; il lui envoie les conclusions de Corneau frères au sujet de la demande de Godin en nullité de leur certificat d'inscription. Godin informe Cantagrel qu'il a réalisé des perfectionnements à une cheminée qu'il veut maintenant faire breveter en France, en Belgique et en Angleterre ; il pense qu'il lui faudrait un magasin d'exposition à Paris rue de Rivoli ou sur les boulevards. Il prie Cantagrel de discuter avec les marchands chez qui il doit réaliser l'inventaire des marchandises Godin-Lemaire pour savoir s'ils ont connaissance d'une buse mobile de calorifère, information qui pourrait réduire à néant les prétentions de Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 mars 1864
Godin informe Cantagrel qu'une expédition a été faite à Léon Gaudermen. Il évoque sa fatigue, cause du retard de l'envoi de la description et des dessins [de la cheminée] à breveter. Il explique à Cantagrel qu'il avait décidé de ne plus demander de brevets, mais qu'il veut tout de même se protéger des contrefaçons. Il demande à Cantagrel de lui envoyer un dessinateur de Paris pour suppléer son fils Émile ou de venir lui-même faire le travail, et lui donne la liste des brevets qu'il veut prendre. Godin voudrait consulter un ouvrage de Blanc ou de Renouard sur la loi des brevets en relation avec le procès avec Corneau frères ; il craint que le tribunal demande une expertise avant de se prononcer sur la nullité du brevet. Il informe Cantagrel que l'audience de son procès en séparation est fixée au 15 avril et que l'avocat de sa femme n'est toujours pas connu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 31 mars 1864
Godin met Favre au courant de la visite à Laeken d'un individu enquêtant sur ses relations avec Marie Moret au temps où elle s'y trouvait et interrogeant les personnes autrefois attachées à la maison Godin-Lemaire de Laeken ; l'individu viendrait de Guise et serait envoyé par Esther Lemaire. Il lui remet le rapport que lui a fait Vigerie sur cet individu. Godin commente quelques points du rapport. L'individu serait Joseph Godin, son cousin germain, un triste niais ; l'individu s'est intéressé à la fièvre typhoïde contractée par Marie Moret et aux soins que Godin lui a prodigués pendant 8 jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 1er avril 1864
Sur l'inventaire des marchandises des clients de Paris et le nouveau tarif. Godin demande à Cantagrel de commencer par Allez frères. Sur de nouveaux modèles de cuisinières destinés à être brevetés. Il signale une erreur dans le prix d'une cheminée. Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin et la question de nullité du brevet mis en avant par Corneau frères. À propos d'Armengaud : s'il n'a pas trouvé de brevets Corneau frères, Godin se demande s'il faut lui confier le dépôt de ses brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 avril 1864
Godin demande à Cantagrel de lui envoyer deux traités sur la loi relative aux brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bertrand, 5 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin communique à Bertrand des pièces relatives au procès. Sur la demande en nullité du brevet de Corneau frères. Godin indique à Bertrand qu'il ne peut se rendre à Charleville le 14 avril 1864. Sur la défense de Corneau frères et les brevets de Haunet, œuvre d'un charlatan.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel qu'il reproche à Armengaud de lui avoir affirmé en 1862 qu'il n'existait pas de brevet au nom de Corneau frères, alors qu'ils ont acquis un brevet de Haunet et pris un certificat d'addition. Godin ajoute que sa demande en nullité du brevet de Corneau frères est postérieure à leur action pour contrefaçon. Il demande à Cantagrel de faire copie du brevet de Brianchon sur les émaux et il se montre soucieux de maintenir une prééminence industrielle grâce aux procédés d'émaillage, et ainsi poursuivre son entreprise sociale. Sur le procès en séparation des époux Godin-Lemaire : l'audience est fixée au 15 avril et Esther Lemaire n'a pas encore fait connaître ses moyens de preuve. Il demande à Cantagrel des nouvelles de l'affaire Séguin et Régnier. Il souhaite que Cantagrel presse Armengaud de lui donner copie du brevet Brianchon et qu'il lui demande quel prix il demanderait pour effectuer le dépôt de brevets sans avoir à s'occuper des descriptions et des dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 7 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin est surpris d'apprendre que l'audience du procès doit avoir lieu le lendemain 8 avril, alors qu'il avait été question entre eux et avec Favre du 15 avril. À propos d'une indiscrétion commise par des employés sur le montant d'une somme prélevée dans la caisse de l'usine. Il lui confirme que sa femme a emporté toute leur correspondance, et il indique que « si j'avais les lettres qu'elle m'avait écrites, elles prouveraient que ce qu'elle prétend aujourd'hui au sujet de Melle Marie n'est qu'un tissu de faussetés mais qui sera trop mal tissé, je l'espère, pour qu'on puisse le prendre pour de la bonne étoffe. » Il remercie Oudin-Leclère pour son invitation et celle qu'il a faite à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin envoie à Armengaud 140 francs pour solde de la levée officielle de brevets. Il espère obtenir d'Armengaud une étude soignée sur les fondants et les couleurs dans les brevets consacrés aux arts céramiques, dont le brevet Brianchon. Godin explique à Armengaud qu'il doit déposer plusieurs brevets en France et un en Angleterre, et il l'interroge sur la différence de prix qu'il demande pour en faire le dépôt en faisant ou non les dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin propose à Favre de venir à l'audience du 15 avril 1864 du tribunal de Vervins en partant le 13 avril de Paris en soirée et en passant par Guise comme l'a suggéré Versigny, ou bien le 14 avril au matin. Il lui rappelle qu'Oudin-Leclère l'a invité à descendre chez lui. Il explique à Favre qu'il a cherché depuis sa dernière lettre des explications aux questions posées à Laeken aux anciens domestiques de la maison et qu'il a pensé qu'elles avaient pour objet de leur faire déclarer que Marie Moret avait été enceinte et avait avorté. Godin précise qu'Esther Lemaire était parfaitement au courant de la maladie contractée par Marie Moret à Laeken puisque Godin lui donnait des nouvelles de sa santé et que c'est elle qui tenait informée la famille Moret. Godin ajoute qu'il ne savait pas que le bruit courait à Guise que Marie Moret était enceinte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Versigny, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin demande à Versigny de s'entendre avec Jules Favre pour le voyage à Vervins, où l'audience de son procès aura lieu le 15 avril 1864. Godin précise qu'il a rappelé à Favre l'avis de Versigny de partir de Paris le 13 avril au soir et de passer par Guise le lendemain. Il expose à Versigny une question sur le mariage sous le régime de la communauté de biens « au nombre de celles qui sont à étudier pour servir à établir le code de l'humanité au lieu et place du code civil » : sa femme a provoqué et demandé la séparation parce qu'il est devenu aisé ; le régime de la communauté de biens met en péril l'industrie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 avril 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère que Favre l'avertit qu'Esther Lemaire a choisi Hebert comme avocat et que celui-ci ne pouvant plaider le 15 avril 1864, il lui a demandé de repousser l'audience le 6 ou le 13 mai. Il confie à Oudin-Leclère que plusieurs avocats ont refusé d'assurer la défense d'Esther Lemaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin est sans nouvelle de Cantagrel au sujet de l'approvisionnement des maisons de Paris et de l'état des affaires d'une manière générale. Il s'inquiète car la saison des transports par bateau est arrivée. Il indique avoir reçu une commande de Gauguin, qui n'a pas voulu attendre plus longtemps la visite de Cantagrel. Il fait observer à Cantagrel que les remises d'avril ont pour but de presser les clients à passer commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 19 avril 1864
Godin demande à Cantagrel d'aller enquêter chez Allez frères qui dissuaderaient leurs clients d'acheter des appareils Godin-Lemaire et favoriseraient ceux des concurrents, sans qu'Allez frères n'en sachent rien. Il l'invite à demander à Allez frères de profiter des 20 % de la remise d'avril. Godin ne pense pas que l'affaire Séguin soit seule en cause. Il voudrait leur arracher une forte commande puis faire peser sur eux la menace de fonder une maison de vente à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Gripon, 20 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin ne peut admettre Gripon en qualité de voyageur de commerce car il a déjà fait partir tous ses voyageurs et déterminé leurs itinéraires. Néanmoins, il souhaite connaître le montant des émoluments auxquels il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à Cantagrel de louer le magasin qui se trouve près de chez lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin charge Cantagrel de demander à Joly et Cie si cette entreprise a réalisé avant 1860 des calorifères à buse mobile et prise d'air dans l'enveloppe ; Corneau frères et Cie prétendent qu'ils ont breveté le système car ils sont les premiers à avoir fabriqué ce type d'appareils. Dans le post-scriptum, il est question de brevets de calorifères de 1857.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur les brevets et additions de Corneau frères après leur « revirement » : la question de la buse mobile est le véritable sujet de discussion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 avril 1864
Jean-Baptiste André Godin exprime sa déception vis-à-vis de Marius Imbert, voyageur de commerce : celui-ci veut obtenir une « carotte » de 500 F que Godin ne lui accordera pas. Godin constate qu'il nuit à ses intérêts et qu'il a abandonné son voyage à Poitiers pour rentrer à Paris, et il informe Cantagrel qu'il va envoyer un autre voyageur à sa place. Godin demande à Cantagrel d'aller récupérer cher Marius Imbert au 24 avenue de Clichy à Paris les albums et tarifs, le carnet d'adresses de la clientèle et les bandes et avis de passage. Il lui demande si Poirier lui a restitué le même matériel ainsi que des photographies. Sur l'affaire Séguin et Régnier : Godin demande à Cantagrel des informations sur ses marchandises en dépôt chez eux, qui représentent environ 2 000 F. Il précise sa demande sur les calorifères Joly à buse mobile et ouvertures dans l'enveloppe. Godin demande à Cantagrel d'aller voir Flobert et Cadillac au 58, rue de Bondy. Il lui demande s'il est possible de joindre des calques et non des dessins sur papier aux demandes de brevets en France, en Belgique et en Angleterre. Sur la demande de patente en Angleterre d'une cheminée sur laquelle Godin fonde beaucoup d'espoir pour développer ses affaires, à discuter avec Armengaud. Godin indique qu'il prépare également un brevet sur l'émaillage. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Cantagrel qu'il lui envoie 300 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Gripon, 27 avril 1864
Godin propose à Gripon d'aller explorer [à l'essai] les localités se trouvant le long de la Loire et dans la contrée comprise entre la Loire et la Seine, avant de l'admettre comme voyageur de commerce de la maison Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 23 avril 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin adresse à Bertrand des brevets ainsi que deux certificats d'addition. Il évoque la santé de Dureteste, qui s'est améliorée. Godin explique à Bertrand que c'est parce que Corneau frères copiaient certains de ses modèles récents qu'il leur a demandé pourquoi ils se disaient brevetés pour les calorifères à foyer en forme de seau mobile. Il fait un historique détaillé de ses recherches sur le brevet de Corneau frères pour établir que les dispositions dont ils se prétendent les inventeurs ont été mises en œuvre depuis longtemps dans le Nord et en Belgique, et il analyse les brevets de Corneau frères au regard des lois sur les brevets.
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