FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 13 juin 1874
Godin a appris que le maire avait fait renouveler l'affichage d'un arrêté municipal du 10 mai 1853 interdisant aux voituriers de conduire plus d'une voiture dans la traversée de Guise. Godin explique au maire que cet arrêté n'a jamais été appliqué au transport de sable de son usine ; il lui explique comment est composé le convoi de deux tombereaux et fait valoir que la circulation n'est pas gênée et que cela représente 3 000 F d'économie par an.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gillot, 14 juin 1874
Godin accuse réception de la lettre de monsieur Gillot et de celle de son fils. Il ne souhaite pas donner suite à la candidature de ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 14 juin 1874
Godin explique à Delaruelle qu'il ne peut, comme le souhaite Obrador, faire des modèles nouveaux sans que ceux qui les demandent en paient les frais, surtout s'il s'agit de modèles qui ne sont pas de vente courante ou qu'on ne peut écouler en France. Godin indique qu'on peut faire des affaires à Naples si la marchandise est payée avant son expédition et qu'il ne faut servir en Algérie que les clients dont on s'est assuré de la solvabilité. Le post-scriptum porte sur le prix et la distribution des buanderies.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 15 juin 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin rend compte à Barral de l'audience du procès et des conclusions du ministère public qui est partisan de l'insuffisance de la description des émaux dans le brevet de Godin et qui a déclaré que les experts de la contre-expertise étaient sous l'influence de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 16 juin 1874
Il est question d'une liste de distribution dressée par Dequenne. Godin lui demande si d'autres besoins méritent d'être pris en considération. Godin transmet à Dequenne les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 juin 1874
Sur l'emploi à Guise d'Eugène André : Godin confirme à André qu'il reste ouvert à un engagement de garantie d'emploi de plusieurs années de sa part à condition que celui-ci s'engage de façon réciproque. Il signale à André qu'il y a au Familistère plusieurs appartements disponibles ou prêts de l'être et l'assure qu'il lui confiera à l'usine une action générale sur tous les services par voie d'influence et de contrôle, « mais je vous avoue que je vous verrais avec plaisir inspectant tout, voyant tout, observant tout pendant un certain temps, sans prendre une part sérieusement active dans l'usine autrement que par des conseils et par des conversations ». Il l'invite à venir rapidement à l'usine de Guise et lui indique qu'en attendant qu'il trouve son remplaçant à Laeken, il aurait de fréquents voyages à y faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 16 juin 1874
Godin accuse réception de l'article que Grebel veut publier sur le Familistère. Il pense qu'il arrive trop tard et qu'il faudrait le combiner à d'autres faits pour en justifier la publication. Il lui demande de le tenir au courant des agissements de la municipalité de Guise. Il lui signale qu'il sera rassuré sur son compte à la lecture des journaux sur la tournure politique des événements parlementaires : « Si nous ne savons pas encore où nous allons, il est désormais une chose qui se confirme de plus en plus, c'est l'impuissance présente, et toujours plus accusée, des ennemis de la République. La seule crainte qui, aujourd'hui, peut planer sur tous les esprits amis de la République, c'est que le peuple fatigué d'attendre cesse d'accorder ses sympathies à la République pour se mettre à la merci des intrigants. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 juin 1874
Godin informe Eugène André que monsieur Verdavainne, qu'il propose pour diriger l'usine de Laeken, demande à faire une visite de l'établissement au début de la semaine suivante. Il le prévient qu'il hésite encore à faire le choix de Verdavainne en raison des forts appointements auxquels il a été habitué et parce qu'il n'a pas d'expérience en fonderie ou dans le chauffage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 juin 1874
Godin a appris qu'Eugène André se trouvait à Guise. Il lui demande de s'occuper, à la place d'Émile Godin et de Taupier, de la baisse du tarif des produits de la manufacture à la suite de la baisse du prix des matières premières. Godin lui explique comment procéder à cet examen. Il lui signale qu'il lui a écrit la veille à Laeken pour l'avertir que monsieur Verdavainne, candidat à la direction de l'usine, viendrait la visiter au début de la semaine suivante, et il lui demande de prendre les mesures nécessaires pour qu'il y soit accueilli.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Méchin, 19 juin 1874
Godin considère que Méchin manque d'expérience en fonderie pour assurer la direction d'une fabrique d'appareils de chauffage près de Bruxelles occupant 150 ouvriers, dont la moitié de fondeurs et la moitié de monteurs. Il lui demande, avant de venir le voir à Versailles, s'il se sent capable d'assumer la fonction et à quels appointements il prétend. Il précise que le logement, l'éclairage et le chauffage sont fournis par l'établissement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 20 juin 1874
Godin demande à Delaruelle de soumettre à Eugène André la question de la vente à Obrador de produits fabriqués d'après un modèle fait à sa demande. Godin fait des recommandations sur le prix de vente des modèles faits à la demande de clients. Godin accepte d'accorder 4 % au lieu de 3 % de commission au voyageur Guitard s'il prospecte les localités secondaires qu'il néglige ; il observe qu'à cette condition, les placements de Guitard coûteront moins cher que ceux des voyageurs de Bordeaux. Godin prévient Delaruelle qu'il faut s'assurer de la réalité des faits reprochés à Tisseron et qu'il ne faut pas révoquer un voyageur sans avoir le moyen de le remplacer. Il lui demande pourquoi Barbet a abandonné les dessins qu'il est urgent de réaliser.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 22 juin 1874
Alphonse Grebel a demandé à Godin un conseil sur la conduite que doit tenir le conseil municipal à l'égard des vexations dont celui-ci est l'objet. Godin recommande à Grebel de résister au maire de Guise avec patience et calme et de ne lui donner aucun motif d'esclandre : « Mais ce qu'il faut pour vous, c'est de laisser s'accumuler les uns sur les autres les actes d'arbitraire du maire sans entrer en lutte avec lui. » Il lui paraît nécessaire d'établir des procès-verbaux objectifs des délibérations du conseil municipal. Godin souhaite connaître les principaux griefs faits au maire, avoir l'assurance que le conseil ne rentrera pas en lutte avec lui au nom de la légalité et du droit, et il ne veut pas être mêlé aux débats. Dans le post-scriptum, il annonce qu'il a perdu son procès dans l'affaire Boucher et Cie à Nancy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 23 juin 1874
Godin demande à Leroux si l'ouvrage grec Pimander [Pimandre] d'Hermès Trismégiste a été traduit en français. Il lui demande également des renseignements sur les autres livres hermétiques, en particulier l'Asclépius.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 23 juin 1874
Godin remercie Eugène André pour sa lettre de la veille sur les prix de revient, qui n'aborde cependant pas la question de son logement au Familistère. Godin désire savoir si André veut habiter dans l'aile gauche ou dans le pavillon central : il pourrait récupérer son ancien logement dans l'aile gauche avec deux pièces en plus ou occuper l'ancien logement de Quaintenne [dans le pavillon central]. Godin a demandé à son fils Émile de suspendre les locations pour pouvoir faire les mutations permettant de libérer le logement qu'il voudra occuper. Godin demande à André de s'entendre avec son fils Émile à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 24 juin 1874
Godin invite Kate Stanton à venir à Versailles à l'hôtel Vatel au 28, rue des Réservoirs pour le voir ou pour y discuter du Familistère avec madame Marie « mon premier disciple, directrice de l'éducation au Familistère ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 25 juin 1874
Godin informe Taupier que Rimbaut est venu le voir à Versailles pour lui parler d'une lettre que l'usine a dû recevoir de Buenos Aires relative à la caution que sa maison offre au Havre pour les expéditions à lui faire dans l'avenir ; il demande à Taupier si des renseignements ont été pris sur cette maison. Sur Chevrolat. Sur une augmentation à accorder à Moyat et à Brock. Il lui recommande, s'il a trop d'employés, de congédier ceux dont on ne peut tirer un bon parti.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Méchin, 25 juin 1874
Godin invite Méchin à venir le voir à Versailles et parler de l'emploi à pourvoir. Il lui précise qu'il lui remboursera la somme de 30 F sur ses frais de voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rivière, 25 juin 1874
Godin informe de Rivière qu'il a tardé à lui écrire car il attendait des renseignements sur son compte. Il l'invite à venir le voir à Versailles pour évoquer l'emploi à pourvoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 juin 1874
Godin informe son fils Émile qu'il envoie à la gare de Bohain une caisse de livres et de papier à déposer dans la chambre du 3e au-dessus de son appartement, dont la cousine Moret détient la clé. Il l'autorise à congédier le père Masse et à couper la haie du clos Waret et il lui indique qu'il n'y a pas à s'occuper de la maison de la mère Honoré. Sur des dessins de buanderie et le brevet de nouvelles cuisinières. Sur le four d'émaillage : Godin demande à Émile de dire à Alphonse Grebel qu'Eugène André fait observer qu'un système analogue a été décrit dans différents ouvrages ; Godin mentionne deux numéros de périodiques, le Bulletin de la Société des anciens élèves des écoles d'arts et métiers de novembre 1873 et la Revue industrielle du 4 mars 1874.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 25 juin 1874
Godin informe Alphonse Grebel qu'il a écrit à son fils Émile pour répondre aux questions d'industrie posées par sa lettre du 22 juin 1874. Sur l'affaire Boucher et Cie : il lui demande de ne pas hésiter à lui dire s'il n'y a eu dans les débats du procès devant la cour de Nancy des atteintes graves portées à sa réputation par Boucher et Cie ; il lui demande également les motifs des incidents survenus entre les avocats.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1874
Émile Godin a signalé à son père que le manque de fonte va bientôt causer du chômage dans l'usine : Godin se plaint du gouvernement et demande à son fils de faire les approvisionnements nécessaires. Sur une augmentation à accorder à un employé : Godin demande à son fils de donner l'instruction à Taupier. Sur la distribution des produits : Godin souhaite que Delaruelle ne s'oppose pas à la deuxième tournée des voyageurs ; il veut que Delaruelle voit avec Guitard si ce dernier peut se charger de voyager dans tout le Midi avant de prendre un parti à propos de Carme. Godin autorise enfin Alphonse Grebel à payer à Lahure une facture relative à Guillaume Ernest Cresson.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 29 juin 1874
Godin demande à Delaruelle d'arranger l'affaire Obrador de la manière convenue avec Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin demande à Delaruelle l'adresse de David Tisseron et il le prie de faire connaître à la maison Gustave Leroy et Cie son accord pour la caution de Quesnel du Havre pour garantir le paiement de leurs factures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 29 juin 1874
Godin avertit Grebel qu'il n'a pas de temps à consacrer à l'examen des procès-verbaux des séances du conseil municipal. Il préfère obtenir l'explication des faits saillants qui se produisent à chaque séance. Il lui demande s'il est vrai que le maire ait préparé un arrêté de suspension du conseil municipal. Il le remercie pour les notes relatives aux débats du procès [de l'affaire Boucher et Cie].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Instruction publique, 29 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin fait au ministre un compte-rendu de la conversation qu'ils ont eue au sujet des écoles du Familistère, qu'il juge utile à la suite de la convocation de deux maîtresses adjointes par le juge de paix au sujet de la demande d'autorisation de leur ouverture en école libre. Godin fait l'historique de l'institution : il l'a créée en 1862 et elle a fonctionné avec le soutien de l'administration ; en 1872, le préfet lui a demandé de renouveler la demande d'autorisation d'ouverture en institution libre ; celle-ci a été régularisée en 1873 ; l'institution n'a pas été ouverte en son nom mais au nom d'un chef d'institution bien qu'il ait consacré 100 000 F à la construction des bâtiments et consacre chaque année 20 000 F aux soins de 350 enfants ; malgré ses réticences à l'égard d'un système qui subordonne l'existence des écoles à un titulaire différent du fondateur, Godin a accompli ces formalités. Godin rappelle que le chef de l'institution choisit ses professeurs adjoints et divise les classes sans que la loi lui impose des prescriptions à cet égard. Godin redoute qu'une interprétation différente de la loi – l'obligation de nommer un titulaire agréé pour chaque classe – rende impossible l'éducation des enfants pauvres en raison de la difficulté de trouver des professeurs et des instituteurs ayant les qualités requises. Godin se plaint que des maîtresses sont convoquées directement à ce propos sans qu'il soit tenu informé et sans que l'instituteur titulaire soit consulté, et qu'une autorisation d'ouverture d'école libre soit demandée à chacune alors que les salles de classe sont contigües. Godin ajoute que la délation et la calomnie avaient cherché à accréditer que l'on professe l'athéisme dans les écoles du Familistère. Il espère que l'enquête que le ministre a promis de faire sur elles établira leur conformité à la loi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 29 juin 1874
Sur le moulage des formatrices. Godin donne des recommandations à Antoine Pernin et lui annonce son prochain retour à Guise afin d'arrêter ce qu'il y a à faire pour les travaux de moulage mécanique. Godin compatit à la perte du fils de Pernin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des douanes, 29 juin 1874
Godin demande au directeur des douanes d'accorder à Eugène André une franchise de droits pour faire revenir en France par le bureau de douanes de Feignies le mobilier qu'il avait exporté en Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Paquerot, 30 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin répond à la lettre de madame Paquerot du 27 juin 1874. Il lui indique que le ministre de l'Instruction publique l'a assuré qu'aucune mesure ne serait prise sans qu'il en soit informé. Il lui recommande de se rendre à la convocation du juge de paix et de lui dire qu'elle n'a pas ouvert une école mais qu'elle est sous-maîtresse dans une école existante, qu'elle n'a pas autorité pour demander l'ouverture d'une école libre dans les classes du Familistère, et qu'elle est prête à cesser ses fonctions. Il lui annonce qu'il verra quel parti prendre quand le ministre aura statué sur l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Adolphe Hourdequin, 1er juillet 1874
Godin envoie à Hourdequin un article sur des faits qui intéressent la ville de Guise. Il lui laisse entendre que la publication doit être anonyme. Le texte de l'article est copié à la suite de la lettre (folios 204r, 205v) : il porte sur les difficultés que l'administration départementale cause aux écoles du Familistère et décrit leur fonctionnement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rivière, 2 juillet 1874
Godin demande à de Rivière de s'entretenir avec Amédée Moret, au 173 rue du Faubourg-Saint-Martin, à propos du sujet qu'il évoque dans sa lettre. Il l'informe qu'il sera accueilli à Guise par son fils Émile Godin qui l'installera dans ses fonctions à l'émaillage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 2 juillet 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Grebel qu'il prie de Sobirats de lui retourner son dossier ; il demande à Grebel s'il a un bordereau pouvant lui permettre de vérifier le contenu du dossier.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas-Émile de Sobirats, 2 juillet 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin demande à de Sobirats de lui renvoyer à Versailles, au 28, rue des Réservoirs, le dossier de l'affaire Boucher et Cie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1874
Godin informe son fils Émile qu'il a choisi à l'essai monsieur de Rivière, qui a dirigé pour son compte des ateliers de céramique, pour diriger l'atelier d'émaillage, et que celui-ci doit arriver à Guise le mardi 7 juillet ; il lui demande de lui faire immédiatement fabriquer des couleurs pour juger de ses aptitudes et de l'installer s'il le veut dans les chambres occupées au Familistère par Pétilleau près de sa bibliothèque ; il lui demande également de prévenir monsieur Barbet de l'arrivée de monsieur de Rivière pour qu'il lui montre le travail de décoration des émaux, et de charger de Rivière de la surveillance de la cuisson des émaux. Il l'autorise à congédier le fils Quaintenne en prétextant que le travail manque. Il demande de quel Lefèvre Taupier parle en disant qu'il est nul. Il lui recommande d'éviter de congédier des employés qui pourraient être utiles, au magasin notamment. Godin avertit son fils qu'il ne doit pas provoquer de conflits avec la municipalité, et lui conseille de garder les eaux du jardin et de laisser passer les voitures. Il veut savoir si toutes les tables d'école prêtées à la ville ont été rendues. Godin annonce à Émile qu'Alphonse Grebel lui a parlé d'habitants du Familistère « mal famés » comme Maréchal et dont la « disparition » ferait plaisir. Dans le post-scriptum, il l'avertit qu'il joint une lettre à remettre à Delaruelle et il lui signale qu'il recherche toujours un directeur pour l'usine de Laeken.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à David Tisseron, 3 juillet 1874
Godin a appris que Tisseron place des produits d'autres maisons similaires aux siens et lui fait observer qu'il y a là un conflit d'intérêt. Il lui demande des explications.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lamy, 3 juillet 1874
Lamy désire connaître les motifs qui ont fait écarter sa candidature à l'emploi d'économe du Familistère : Godin lui répond que c'est une question de sentiment dont il est seul juge.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 3 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de dater ses lettres en tête de la feuille de papier. Il souhaite qu'il insiste auprès de Guitard pour que celui-ci visite toutes les villes dans lesquelles se trouvent des clients de la manufacture et de lui faire observer que ses engagements avec la maison Jeunehomme n'est pas un motif pour l'empêcher d'étendre sa tournée. Godin autorise Delaruelle à faire ce qu'il juge bon pour l'Algérie en veillant à obtenir des garanties de paiement. Sur la baisse des prix du tarif des marchandises de la manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 5 juillet 1874
Godin répond à une question de Grebel sur les enfants Vérinos incriminés par la justice et qui sont à la charge du Familistère depuis la disparition de leurs parents : il lui indique que le Familistère aurait à gagner à en être débarrassé. Il demande à Grebel comme il l'a demandé à son fils Émile, de ne pas entrer en conflit avec le maire de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 5 juillet 1874
Godin demande à Taupier de lui envoyer à Versailles le dossier de Grangeon. Dans le post-scriptum, il prie Taupier de demander à Émile Delacourt, négociant à Guise, ce que devient Grandgeon qui fut son associé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 juillet 1874
Godin transmet à Eugène André la réponse du directeur général des douanes sur le transport de son mobilier. Il accuse réception des lettres d'André des 26, 27 et 28 juin 1874. Il suppose que son fils Émile lui a indiqué que le logement de Quaintenne est vacant et qu'il pourra s'y installer ; il lui fait observer que la possibilité d'un logement à l'usine doit être examinée car tous les locaux y sont occupés. Godin informe André que plusieurs candidats se sont proposés pour la direction de Laeken et que son candidat préféré est affecté d'une légère surdité ; il lui demande si cela pourrait empêcher qu'il occupe convenablement la fonction ; il précise qu'il s'appelle Philippon, qu'il est élève de l'École centrale, qu'une partie de sa famille habite à Bruxelles, qu'il est marié et qu'il a deux enfants et qu'il avait ouvert un atelier de construction rue Saint-Maur à Paris, cédé à la suite des événements de la guerre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Philippon, 7 juillet 1874
Sur l'emploi de directeur de l'usine de Laeken. Godin informe Philippon que sa candidature retient son intérêt, mais qu'avant d'être accepté définitivement, il serait utile qu'il visite l'usine de Guise, qu'il étudie l'usine de Laeken et qu'il lui fasse un rapport sur les opérations de celle-ci. Il lui propose de le rémunérer 400 F par mois et lui précise qu'il jouira de l'habitation de l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 8 juillet 1874
Sur l'emploi de directeur de l'usine de Laeken. Godin informe André que Philippon est venu le voir à Versailles, et qu'il veut aller à Laeken avant son départ. Godin précise qu'il a demandé à Philippon de faire une étude de l'usine commerciale et industrielle de Laeken. Il demande à André de donner à Philippon toutes les indications nécessaires pour la surveillance et la direction de l'établissement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 10 juillet 1874
Godin répond à la lettre de Taupier du 8 juillet 1874. Sur Grangeon : Godin s'est souvenu de lui à la lecture de la lettre de Taupier. Sur un conflit d'attributions à l'usine : Godin va confier à André la direction générale de l'usine et espère prévenir les conflits d'attributions ; il rappelle à Taupier les limites de l'action d'un chef de comptabilité, qui n'a pas à intervenir par voie d'affichage dans les ateliers. Sur Denisart et sur Grebel « qui connaît mieux que personne les conventions qui ont rapport aux dixièmes » et à qui il est naturel de confier la préparation des règlements à faire aux ouvriers ; il met Taupier en garde contre l'esprit de cabale et de compétition. Godin avertit Taupier qu'il emploie chez lui comme laveuse une personne de mauvaise réputation alors qu'il avait fait poser au Familistère une affiche menaçant d'expulsion quiconque la recevrait ; il demande à Taupier que cette personne ne remette plus les pieds au Familistère. Sur les amendes pour absence dans les écoles : Godin demande à Taupier si ces amendes sont retenues régulièrement, et si les mois d'école des élèves extérieurs au Familistère ou les cours de dessin sont régulièrement payés ; il demande quel arrangement est fait avec les élèves dont les parents ne travaillent pas au Familistère ou à l'usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 juillet 1874
Sur les enfants Vérinos : Godin recommande à son fils de les laisser revenir à l'école : « Ne nous faisons pas trop redresseurs de torts ». Sur un arrêté du maire : Godin invite son fils à ne pas s'en préoccuper, mais de veiller à ce qu'il soit demandé au représentant de l'administration ou de la police qui viendrait à l'usine ou au Familistère de faire sa demande par écrit pour pouvoir y répondre après l'avoir consulté.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 15 juillet 1874
Godin espère qu'en venant en France, Pagliardini pourra venir le voir ou à Versailles ou à Guise. Il lui envoie 10 exemplaires d'un petit volume qui vient d'être publié ; il lui annonce qu'il va prochainement lui en envoyer un autre qui est sous presse, et qu'il prévoit d'achever avant la fin de l'année un ouvrage sur le droit politique et la souveraineté du peuple qui sera une nouveauté pour la science politique. Il accuse réception du discours de Brassey et il juge que l'Angleterre est encore loin d'entrer dans le domaine des réalités sociales. Sur l'état politique de la France : la décomposition des partis est trop grande pour prévoir l'avenir ; les écoles du Familistère sont menacées de fermeture par une réaction aveugle, ainsi que la société musicale, le corps des pompiers ou les salles de réunion. Godin transmet à Pagliardini l'expression des sentiments de Marie Moret « qui est avec moi et tient la plume ». Il lui signale que son fils se trouve à Guise faisant face aux difficultés du moment.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 17 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de soumettre les questions qu'il lui pose à Eugène André. À propos des prix de revient : Godin demande à Delaruelle de s'exprimer plus clairement ; « Je comprends que l'on apporte dans l'accomplissement de sa tâche toute la déférence possible pour les autres, mais cela doit être subordonné à l'accomplissement du devoir que l'on a à remplir. » Il l'engage à être le premier auxiliaire d'Eugène André qui va prendre la direction générale de l'usine et il lui demande quels sont les principaux désagréments qu'il a encourus jusqu'ici. Il l'informe qu'il a reçu la visite de David Tisseron, qui n'a pu conforter sa confiance en lui : Tisseron affirme qu'il n'a vendu aucun appareil de chauffage pour la maison Lapasque qu'il représente seulement pour la poterie ; il demande à Delaruelle d'enquêter pour savoir si des poêles à bavette et des cuisinières comtoises de la maison Lapasque ne se trouvent pas chez les clients de Godin qu'il visite, comme l'a signalé Lassérée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 17 juillet 1874
Sur un accident mortel survenu à « La Sallière ». Godin estime qu'il est dû à la négligence des victimes. : « Mais j'aime infiniment mieux que le comité de la caisse se préoccupe d'accorder avec justice les secours mérités en pareille circonstance que de s'occuper à ériger en principe que tout ouvrier aurait droit à une pension après 20 ans de travail, sous prétexte qu'on m'aurait entendu dire cela. La sage prévoyance consiste à prévenir le malheur et à le secourir, et non pas à accorder des avantages à ceux qui n'en ont pas besoin. » Godin explique qu'il est absurde de devoir considérer qu'un apprenti engagé à 12 ou 13 ans ait droit à une retraite à l'âge de 33 ans.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 17 juillet 1874
Godin demande à Taupier de ne pas tenir compte de ses observations sur la blanchisseuse qu'il aurait employée, information qui semble erronée. Godin observe que Taupier n'a pas véritablement compris le rôle qu'il doit jouer au Familistère : « Je crois que malgré les instructions que je me suis attaché à vous donner pour votre entrée en fonctions, vous croyez trop encore que vous pouvez diriger le Familistère en vous appuyant sur un régime d'autorité. Vous vivez au milieu d'une institution dont vous avez besoin de comprendre le principe. Nul ne doit s'y imposer, mais chacun doit s'y faire admettre, et c'est en respectant la dignité et le sentiment des autres que cela est possible. » Godin demande à Taupier de respecter les règles de la Caisse de pharmacie et de ne pas signer pour son compte des bulletins qui devraient l'être par le délégué du comité : Taupier doit abandonner la pensée que la seule autorité du Familistère est celle de l'économe. Il lui demande également de ne pas intervenir dans les rapports particuliers des familles entre elles au Familistère. Sur la vente de « rossignols » [marchandises défraîchies].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 17 juillet 1874
Godin a appris qu'Eugène André était à Guise. Sur l'installation d'Eugène André à la direction générale de l'usine de Guise. Il lui demande de chercher à faire accepter ses jugements par les employés de l'usine avec tous les ménagements possibles et à tirer parti des aptitudes de chacun sans avoir la prétention de tout faire lui-même : « Vous n'aurez ainsi rien à perdre de mon côté, et vous gagnerez l'estime et l'affection de tout le personnel, en laissant à chacun le sentiment de la valeur de ses actes. » Godin demande à André ce qu'il a pensé de Philippon. Le post-scriptum évoque un projet de calorifère à four que doit lui soumettre Delaruelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Taupier, 23 juillet 1874
Godin a appris que Taupier avait interdit à Delaruelle d'ouvrir le courrier avec lui chaque matin. Godin lui demande de quel droit Taupier a modifié des fonctions que Godin avait attribuées à Delaruelle ; il lui demande de le rétablir dans ses fonctions d'agent commercial et en particulier de l'autoriser à consulter les livres de comptabilité. Godin s'étonne que Taupier fasse des mutations parmi le personnel sans le consulter. Il indique à Taupier qu'il préfère lui parler de cela avant d'en informer Eugène André.
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