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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 13 janvier 1875
Sur les itinéraires des voyageurs. Godin propose qu'on donne à Amédée Moret la ville de La Ferté-sous-Jouarre et d'autres villes, et il demande à Grebel ce qui a été fait à cet égard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 14 décembre 1874
Sur l'affaire de Rivière. Godin fait un historique de l'affaire qu'on peut suivre dans la correspondance confiée à Larue : en juin 1874, il a passé une annonce dans les journaux pour offrir un emploi de chef d'atelier des travaux de décoration sur émail ; de Rivière a demandé de venir à Guise pour 300 F par mois et il était entendu que ses frais de déplacement ne seraient pas pris en compte ; de Rivière s'est logé au Familistère puis a fait venir sa femme et est allé loger en ville ; de Rivière a dit à Eugène André qu'il n'était pas sûr de rester dans l'usine ; Godin lui a fait savoir qu'en raison de ses prétentions, il devrait le remplacer ; de Rivière a été régulièrement averti. Godin en conclut que de Rivière est de mauvaise foi et sous l'influence de personnes qui redoutent d'être accusées de contrefaçon. Godin demande à Eugène André de prévenir Larue qu'il ferait appel de la plus petite condamnation à son encontre. Dans le post-scriptum Godin suppose que Larue comprendra que si de Rivière se prive de ses appointements à l'usine, c'est qu'il est payé par d'autres pour lui faire un procès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 16 juin 1874
Sur l'emploi à Guise d'Eugène André : Godin confirme à André qu'il reste ouvert à un engagement de garantie d'emploi de plusieurs années de sa part à condition que celui-ci s'engage de façon réciproque. Il signale à André qu'il y a au Familistère plusieurs appartements disponibles ou prêts de l'être et l'assure qu'il lui confiera à l'usine une action générale sur tous les services par voie d'influence et de contrôle, « mais je vous avoue que je vous verrais avec plaisir inspectant tout, voyant tout, observant tout pendant un certain temps, sans prendre une part sérieusement active dans l'usine autrement que par des conseils et par des conversations ». Il l'invite à venir rapidement à l'usine de Guise et lui indique qu'en attendant qu'il trouve son remplaçant à Laeken, il aurait de fréquents voyages à y faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 17 juillet 1874
Godin a appris qu'Eugène André était à Guise. Sur l'installation d'Eugène André à la direction générale de l'usine de Guise. Il lui demande de chercher à faire accepter ses jugements par les employés de l'usine avec tous les ménagements possibles et à tirer parti des aptitudes de chacun sans avoir la prétention de tout faire lui-même : « Vous n'aurez ainsi rien à perdre de mon côté, et vous gagnerez l'estime et l'affection de tout le personnel, en laissant à chacun le sentiment de la valeur de ses actes. » Godin demande à André ce qu'il a pensé de Philippon. Le post-scriptum évoque un projet de calorifère à four que doit lui soumettre Delaruelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 janvier 1875
Godin informe André qu'il retourne à Laeken un chèque acquitté. Il l'avertit qu'il ne faut pas payer de frais à Darras pour sa venue à Guise et qu'il s'oppose à la « condition en dehors » de Lassérée. Sur le tarif des marchandises et les remises. Sur la cheminée à souffleur rotatif. Dans le post-scriptum, Godin aborde la question des affaires traitées par Darras avec la maison Seret : Seret s'engagerait à prendre chaque semaine une voiture de marchandises jusqu'à concurrence de la somme de 15 000 F, prendrait à sa convenance les marchandises pour 15 000 F supplémentaires avant le 31 décembre, et jouirait d'une remise de 6 % ; Godin n'était pas d'accord sur une livraison jusqu'à décembre des marchandises des derniers 15 000 F ; il explique à André qu'il a fait part de son mécontentement à Darras et qu'il priverait ce dernier de ses commissions pour les marchandises livrées à Seret après le mois de septembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 mai 1874
Godin renvoie à Eugène André un mandat postal. Sur le retour d'André à Guise : Godin est prêt à accepter les conditions proposées par André le 10 mai 1874 mais veut résoudre auparavant la question de l'administration de l'usine de Laeken en son absence. Il indique qu'il aurait autrefois accepté une installation d'André à Bruxelles mais pense qu'il faut faire autrement désormais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 juin 1874
Godin informe Eugène André que monsieur Verdavainne, qu'il propose pour diriger l'usine de Laeken, demande à faire une visite de l'établissement au début de la semaine suivante. Il le prévient qu'il hésite encore à faire le choix de Verdavainne en raison des forts appointements auxquels il a été habitué et parce qu'il n'a pas d'expérience en fonderie ou dans le chauffage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 19 juin 1874
Godin a appris qu'Eugène André se trouvait à Guise. Il lui demande de s'occuper, à la place d'Émile Godin et de Taupier, de la baisse du tarif des produits de la manufacture à la suite de la baisse du prix des matières premières. Godin lui explique comment procéder à cet examen. Il lui signale qu'il lui a écrit la veille à Laeken pour l'avertir que monsieur Verdavainne, candidat à la direction de l'usine, viendrait la visiter au début de la semaine suivante, et il lui demande de prendre les mesures nécessaires pour qu'il y soit accueilli.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 23 janvier 1875
Eugène André souhaite donner un encouragement à Lefèvre : Godin lui rappelle que Lefèvre a eu l'habitude de venir travailler le lundi malade ou en état d'ébriété et il lui demande s'il s'est corrigé sur ce point. Il lui apprend qu'en raison de son avis sur le décorateur en émail, il s'est abstenu d'embaucher quelqu'un. Il veut connaître l'état du compte de Hourdequin, et savoir les travaux qu'il a faits car il a une souscription à régler dans son journal [Le Glaneur (Saint-Quentin, 1858-1896)]. Il lui demande si une lettre de Blain-Mariolle de Saint-Quentin, fournisseur des allumettes chimiques au Familistère, est arrivée à Guise. Il lui demande d'informer Alphonse Grebel que Georges Barral va lui renvoyer son dossier et de remettre une note à François Dequenne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 23 juin 1874
Godin remercie Eugène André pour sa lettre de la veille sur les prix de revient, qui n'aborde cependant pas la question de son logement au Familistère. Godin désire savoir si André veut habiter dans l'aile gauche ou dans le pavillon central : il pourrait récupérer son ancien logement dans l'aile gauche avec deux pièces en plus ou occuper l'ancien logement de Quaintenne [dans le pavillon central]. Godin a demandé à son fils Émile de suspendre les locations pour pouvoir faire les mutations permettant de libérer le logement qu'il voudra occuper. Godin demande à André de s'entendre avec son fils Émile à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 25 janvier 1875
Faute de pouvoir apprécier les employés de l'usine du Familistère, Godin autorise André à faire les augmentations d'appointements qu'il juge utile, mais signale que les augmentations pour Allizart et Bourdanchon lui semblent un peu fortes. Sur ce qu'André appelle juger sur le travail. Sur la retenue faite aux employés des ateliers : Godin indique qu'il pense augmenter la journée de travail au-dessus de 10 heures uniquement dans des « circonstances extrêmes ». Sur le remplacement par Dessons-Froment de Guernut, qu'il a toujours considéré comme un mauvais employé. Godin autorise enfin André à mettre Poulet aux appointements.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 28 janvier 1875
Sur l'affaire Seret : Godin rappelle à André le post-scriptum de sa lettre du 18 janvier 1875 et son opposition aux affaires conclues avec Seret qui risquent de mettre l'usine de Guise en péril au moment de l'hiver à cause de l'encombrement des expéditions. Godin exige que les affaires spéciales conclues par les voyageurs comprennent des commandes fermes expédiées avant le mois de septembre. Il rappelle que Darras a opéré autrement sans son consentement. Sur un placement de fonds sur la Banque d'Angleterre. Godin désire que les albums de la manufacture soient complétés par Hourdequin. Il autorise André à réembaucher le sculpteur Froment si ses prétentions salariales sont acceptables. Il demande à André de remplacer l'affiche Bouchard qui se trouve au magasin par l'article du règlement affiché l'an dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 31 janvier 1875
Godin confirme à André la réponse qui lui a été faite la veille. Sur l'affaire Seret : Godin explique à André qu'il n'a pas voulu créer un conflit entre Seret, Darras et lui, même si Darras avait contrevenu à ses instructions ; il accepte l'affaire, mais avec une réserve sur la commission de Darras. Sur un abonnement à faire avec la ville pour l'octroi. Sur une cheminée à souffleur. Il lui demande si les annuités des brevets ont été payées en France et en Belgique. Il l'avertit que Grebel va lui demander de solder des frais dus à l'affaire de Nancy. Sur la caisse de secours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, vers le 21 janvier 1875
Sur les itinéraires de Darras et d'Amédée Moret dans la circonscription de Paris. Godin demande à Eugène André quelles sont les villes qu'on pourrait raisonnablement retrancher à l'itinéraire de Darras pour en confier la visite à Amédée Moret. Il lui demande aussi si tout est organisé pour que la tournée de David Tisseron soit reprise par Darras et Lassérée. Godin informe Eugène André qu'on lui propose les services d'un peintre en céramique, et il lui demande son avis sur l'introduction de ce nouvel employé dans l'usine. Il lui demande enfin s'il sait où en est l'affaire Quaintenne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 17 décembre 1874
Sur la Société de colonisation européo-américaine du Texas. Godin rappelle que la précédente assemblée des actionnaires de la société n'a pu se tenir en raison de l'absence d'un grand nombre de membres et de l'absence de nouvelles de l'agent de la société au Texas. Une nouvelle convocation devait avoir lieu. Godin s'inquiète de ne rien avoir reçu car il juge la situation assez grave. Il regrette que l'administration de la société n'ait rien fait pour prolonger l'existence légale de la société en Amérique. Il informe Cantagrel qu'il est passé l'avant-veille rue Vivienne pour parler de cette question avec lui, mais que le concierge lui a appris qu'il était sorti. Il demande à Cantagrel ce qu'il compte proposer aux actionnaires comme solution la moins défavorable.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 mai 1874
Godin demande à Cantagrel des renseignements sur monsieur G. Chanzy (?) qui a été attaché comme caissier à la souscription pour les dons faits à l'Exposition universelle de Vienne.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 16 juin 1874
Il est question d'une liste de distribution dressée par Dequenne. Godin lui demande si d'autres besoins méritent d'être pris en considération. Godin transmet à Dequenne les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 22 mai 1874
Sur des secours à accorder par le comité présidé par Dequenne aux ouvriers de Lesquielles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Dequenne, 23 janvier 1875
Godin attire l'attention de François Dequenne, président de la commission administrative du Familistère, sur les approvisionnements en allumettes chimiques du mois de décembre dernier, achetées au prix de 0,76 F le mille alors qu'on les vend 0,56 F le mille à Paris. Il explique qu'il a écrit à Blain-Mariolle de Saint-Quentin qui les a fournies mais que ceux-ci n'ont pas répondu. Godin estime que la Compagnie des allumettes chimiques ne respecte pas la loi du 12 août 1872 selon laquelle il ne lui est pas possible de vendre les allumettes plus de 0,52 F le mille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Deladoey, 14 janvier 1875
Deladoey a écrit le 13 décembre 1874 à Godin pour lui demander des renseignements sur la situation du Familistère. Godin explique que la situation politique, industrielle et commerciale de la France ne favorise pas le développement du Familistère, et renvoie Deladoey à la lecture de Solutions sociales pour connaître les principes de l'institution.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er septembre 1874
Godin informe Gaston Ganault que la lettre d'un conseiller municipal suspendu qu'il a envoyée au Courrier de l'Aisne n'a pas été publiée par le journal. Il voudrait en connaître la raison sans avoir toutefois l'intention de mettre le journal dans l'embarras. Il indique qu'il lui semble important « en ce moment d'étouffement général que les républicains se tiennent au courant de la cause des obstacles qui leur sont opposés ». Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il apprend de la distribution du Glaneur sur la voie publique que la polémique qui le concerne serait plus acceptable si elle laissait de côté le préfet et ne mettait en cause que l'administration nouvelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 août 1874
Godin informe Ganault qu'il a demandé à Levasseur de lui restituer les notes sur le Familistère qu'il lui avait prêtées, notamment un document sur les caisses de prévoyance, mais que ce dernier ne lui a pas répondu. Il demande à Ganault d'aller au Courrier de l'Aisne pour les récupérer.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 10 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin rappelle à Ganault qu'il lui avait écrit au sujet du refus d'insertion d'une lettre envoyée au Courrier de l'Aisne et qu'il n'a pas eu de réponse de sa part. Il explique que le silence des journaux laisse à l'administration la faculté de fermer complètement les écoles du Familistère. Il l'informe que le maire de Guise a dit aux maîtresses des écoles qu'il les surveillait et qu'elles ne seraient pas ménagées en cas de contravention, et qu'ainsi les écoles ne pourront pas rouvrir après les quelques jours de vacances données aux élèves, malgré le communiqué publié dans les journaux par le préfet. Godin souhaite savoir s'il peut encore espérer un concours du Courrier de l'Aisne. Il ajoute qu'il avait prévu les hésitations de Levasseur, qui avait promis de reproduire les débats du procès de Vervins, et qu'il pourrait les comprendre si on lui donnait des explications.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à George B. Drury, 22 avril 1874
Godin accuse réception de la lettre de Drury du 10 mars 1874 et de celle qu'il a écrite à son fils le 28 mars 1874. Il informe Drury que Kate Stanton devrait visiter le Familistère cet été. Godin avoue à Drury qu'il a confondu Kate Stanton et une dame anglaise qui, selon ce dernier, doit également visiter le Familistère et ne connaît pas le français : il a écrit il y a deux jours à Marie Howland que Kate Stanton ne connaissait pas le français. Il l'assure que la dame anglaise sera la bienvenue même si elle ne connaît pas la langue. Il l'informe qu'en qualité de député et d'industriel, il n'a pas le temps de s'occuper de « l'Exposition universelle d'Amérique de 1877 (sic) ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 4 juin 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Barral qu'il n'a pas eu le temps d'aller le voir, que Cresson lui demandera par télégramme s'il a besoin de lui à Nancy et que les plaidoiries commencent le jour même.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 5 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin félicite Barral pour la précision du rapport de contre-expertise. Il lui en retourne l'épreuve corrigée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 5 octobre 1874
Godin annonce à Barral qu'il ne voit pas quelle tâche il pourrait lui confier en échange du service proposé. Il lui explique que les travaux d'émaillage ont besoin d'expériences pratiques à suivre pour obtenir un résultat et qu'il vient d'engager un contremaître, chimiste lui-même. Sur l'affaire Boucher et Cie. Il l'informe que Boucher et Cie lui intentent un nouveau procès pour des boutons : « Il veut faire de moi un contrefacteur avec mes propres inventions après m'avoir pillé lui-même [...] Mais enfin, je suis obligé de me défendre et j'ai bien hâte de sortir de ces malheureux procès dans lesquels j'engloutis des sommes considérables sans utilité réelle ». Godin laisse entendre à Barral que son intervention pourrait être utile dans cette nouvelle affaire. Il ajoute que son pourvoi en cassation [dans l'affaire précédente] va être formé par monsieur Bozérian.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 6 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin retourne à Barral la 2e épreuve du rapport de contre-expertise. Il lui demande de s'entendre avec Cresson pour arrêter le nombre d'exemplaires nécessaires pour la cour et lui indique que lui-même veut en conserver dix exemplaires. Barral souhaite diffuser le rapport le plus tard possible : Godin se demande si Boucher et Cie ne réussira pas à se procurer un exemplaire avant qu'il soit adressé à la cour.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 7 mai 1874
Godin remet 5 000 F à Barral pour les frais de contre-expertise. Il lui demande les reçus de messieurs de Luynes et Péligot pour le montant que chacun a perçu. Il lui communique le prix de revient de l'émail qu'il a composé lui-même ; il en fournit le détail (copié folio 105r).

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 15 juin 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin rend compte à Barral de l'audience du procès et des conclusions du ministère public qui est partisan de l'insuffisance de la description des émaux dans le brevet de Godin et qui a déclaré que les experts de la contre-expertise étaient sous l'influence de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 21 janvier 1875
Godin explique à Georges Barral qu'il a besoin des copies de brevets qui lui ont été communiquées pour une contre-expertise pour constituer un dossier pour un procès en contrefaçon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 21 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin remet 500 F à Barral. Il l'informe qu'il a reçu l'épreuve corrigée par Alphonse Grebel du rapport de contre-expertise et il transcrit dans sa lettre une correction effectuée par ce dernier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 23 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : sur les expériences d'émaillage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Barral que sa voiture sera à sa disposition et à celle des experts le lendemain à la gare de Saint-Quentin. Il l'informe que Boucher et Cie lui ont signifié que les plaidoiries auront lieu le 7 mai 1874. Godin demande à Barral s'il ne veut pas profiter de sa venue à Guise pour faire des expériences sur des émaux noirs. Il lui signale qu'il a fait venir de Paris du verre noir à l'imitation du jais pour bijoux taillés qui donne de parfaits résultats dans l'émaillage si on le rend suffisamment fusible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 mai 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Barral qu'il se trouvera mercredi matin chez lui pour lui communiquer les prix de revient [d'un émail] ; il lui signale qu'Alphonse Grebel lui a écrit au sujet des antériorités de Klarck et Henrich citées par Boucher et Cie dans leur brochure ; il précise que Klarck a exposé en 1855 des ustensiles de cuisine en tôle émaillée et Henrich des ustensiles de cuisine en fonte émaillée, et il fait observer qu'il ne s'agit donc pas d'antériorités.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 3 décembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin souhaite que Cresson étudie plus profondément la question de la licitation pour qu'ils puissent en parler utilement, mais lui fait dores et déjà des observations à ce sujet. Godin fait des hypothèses de répartition entre sa femme et lui du montant de la licitation pour démontrer à Cresson qu'elle est ruineuse pour lui. Godin souhaite avoir un conseil juridique bien étudié « afin que je puisse voir comment ma ruine sera le moins triste ». Il pose à Cresson une série de questions précises sur la licitation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que de Luynes a renouvelé les expériences faites par Barral et Péligot, et que les trois quittent Guise avec la certitude de son bon droit et espèrent lui donner le jeudi suivant les épreuves de leur rapport. Il signale à Cresson que les experts souhaitent qu'il aille rendre visite au président de la cour de Nancy, mais Godin indique qu'il est terriblement fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai pour une session extraordinaire du conseil général de l'Aisne sur une grave question de chemin de fer. Il demande à Cresson si une lettre au président de la cour pourrait suffire et si un voyage à Nancy ne l'obligerait pas à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. La copie d'une note (folio 98r) est jointe à la lettre : Godin rend compte de ses échanges avec de Luynes sur la nouveauté du procédé d'émaillage breveté en 1862.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 1er août 1874
Godin annonce à Cresson qu'il ne peut plus échapper au procès qu'on lui fait sur les écoles du Familistère, que ni Bouton, directeur de l'Instruction primaire, ni le ministre ne lui proposent une solution définitive, et qu'il ne compte pas que le préfet arrête les poursuites. Le ministre de l'Instruction renvoie la question des poursuites au ministre de la Justice, qui la renvoie au préfet, qui la renvoie au procureur de la République. Godin explique à Cresson que Jules Simon a demandé un récit détaillé de l'affaire dont il faut faire ressortir le caractère politique, et qu'un journal de l'Aisne a déjà publié un article sur le sujet. Godin demande à Cresson son avis sur la place à donner à la presse dans cette affaire car il entend lui donner de la publicité pour défendre sa cause et la cause républicaine. Dans le post-scriptum, Godin informe Cresson qu'il part pour Guise et que le ministre de la Justice a écrit au tribunal de Vervins pour remettre l'affaire à quinzaine ; Godin émet l'hypothèse d'aller rendre visite au président du tribunal de Vervins, « un homme intelligent, et peut-être le moins mal disposé pour moi au tribunal de Vervins ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 5 décembre 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Cresson s'il ne faut pas faire établir un nouveau rapport en vue de la licitation plus précis que celui des experts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 7 novembre 1874
Cresson a indiqué à Alphonse Grebel que Godin était son débiteur : Godin demande à Cresson quelle somme il doit lui verser, avec un état des versements déjà perçus et des causes plaidées.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 10 octobre 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin est inquiet de voir que les experts de la licitation ne déposent pas leur rapport après deux ans d'expertise. Il informe Cresson que son avoué lui avait dit il y a 8 mois qu'il fallait faire assigner les experts. Il lui demande de voir avec Alphonse Grebel ce qu'il y aurait lieu de faire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 11 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Larue a informé Godin que l'audience du procès des institutrices était prévue le 19 août 1874 et que seul Cresson pouvait demander une nouvelle remise au président avec des chances de succès. Godin envisage deux possibilités : donner lui-même des explications au tribunal pour essayer d'atténuer la condamnation, ou y aller assisté du talent de Cresson et tirer tout le parti possible de l'audience. Dans ce cas, écrit Godin, il faut que l'audience soit sténographiée et publiée dans les journaux. Godin estime que le procès est une belle occasion pour démontrer les mérites de la liberté de l'enseignement et les inconvénients des restrictions et des réglementations. Godin demande à Cresson s'il sera présent le 19 août et se fera accompagner d'un sténographe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 12 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin confirme à Cresson sa lettre de Laon et son télégramme du matin. Il l'informe qu'il a vu le président du tribunal de Vervins qui ne s'est pas montré opposé à une remise de l'audience, et que ce dernier a demandé qu'une position soit prise rapidement car il veut citer à comparaître l'inspecteur d'académie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Cresson qu'il ira lui-même à Vervins le 26 août 1874 pour défendre la cause de ses écoles, mais qu'une classe est déjà fermée par arrêté préfectoral ; il lui adresse un article de journal à ce sujet. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Cresson que Boucher a fait une saisie descriptive à l'usine de Guise pour son brevet de boutons, alors qu'il ne lui a pas encore envoyé l'arrêt de la cour de Nancy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 28 décembre 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin examine les comptes de la liquidation provisoire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, vers le 27 mai 1874
Dans une lettre copiée sur le folio 218v, Godin communique à Cresson des notes qu'il a rédigées après une conversation qu'il a eue avec lui. Dans une note intitulée « Nouveauté du produit », Godin justifie la nouveauté de son procédé d'émaillage breveté en 1862 et établit une liste de caractères qui distinguent ses émaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Leroy et Cie, 13 février 1874
Sur la commande de Gustave Leroy et Cie. Godin informe Gustave Leroy et Cie qu'à réception de leur lettre du 10 janvier, il a envoyé son représentant chez Jouin et Cie pour savoir s'ils s'engageaient au paiement de la facture avant le départ de la marchandise : ceux-ci ont refusé de prendre cet engagement bien qu'ils aient obtenu en novembre une remise suffisante pour solder la facture, mais qu'ils ne pouvaient plus utiliser en raison de la mort de Gustave Leroy. Godin prévient Gustave Leroy et Cie qu'il ne pourra faire l'expédition sans le paiement de 35 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 4 août 1874
Godin rappelle à Levasseur qu'il lui avait envoyé le 10 juillet des documents pour répondre à sa demande de renseignements, notamment des documents sur les institutions de prévoyance du Familistère. Il lui demande de les lui retourner.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 10 juillet 1874
Godin communique à Levasseur un article sur les institutions du Familistère rédigé par un de ses employés [Alphonse Grebel] pour combattre la calomnie à l'égard du Familistère ; il précise qu'il avait retenu la publication de l'article mais qu'il ne s'y oppose plus. Sur les écoles du Familistère : il lui transmet la note communiquée au ministre de l'Instruction publique ; l'administration avait jusqu'ici procédé par intimidation, sous le ministère Batbie, l'inspecteur général Eugène Rendu avait fait deux visites inquisitoriales concluant que le curé devait pouvoir entrer dans les écoles, ce qu'il a refusé tout en demandant aux maîtres d'enseigner davantage le catéchisme, et que les sexes devaient être séparés, ce qu'il a accepté. Godin envoie à Levasseur une correspondance relative à l'administration municipale et la gestion du bureau de bienfaisance de Guise : depuis 1870, la classe riche de Guise ne verse plus sa cotisation au bureau, d'où une réduction de 4 000 F de ses dépenses ; Godin a proposé une distribution de pain aux familles nécessiteuses mais le maire s'y est opposé avec violence ; Godin a donné ordre à ses employés d'organiser une distribution dans son établissement deux fois par semaine en plus des sommes versées au bureau de bienfaisance provenant des taxes levées sur les représentations théâtrales.
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