Godin envoie à Levasseur un abonnement de trois mois d'un montant de 4,50 F à porter au débit de son compte.

Godin demande à Levasseur l'envoi d'une cinquantaine d'exemplaires de sa circulaire aux électeurs, qui contient un prospectus d'abonnement à prix réduit au Courrier de l'Aisne.

Godin adresse à Levasseur une pétition en cours de signature dans les cantons de Guise, de Sains et sur toute la ligne du Cateau à Saint-Erme, pour qu'elle soit publiée dans Le Courrier de l'Aisne. Il ajoute à sa lettre un court texte d'introduction à la publication de la pétition.

Godin envoie à Levasseur une liste d'abonnements de trois mois au Courier de l'Aisne d'un montant de 13,50 F à porter au débit de son compte.

Godin envoie à Levasseur une note d'abonnements dont le montant doit être porté sur son compte.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Sur la publication par Godin d'articles sur le projet d'école normale de Laon. Godin informe Levasseur qu'il ne publiera pas sous le couvert de l'anonymat mais qu'il signera les articles car il a été nommé membre de la commission d'étude par le conseil général de l'Aisne. Il envoie à Levasseur la matière de deux premiers articles sur le sujet et lui demande 20 exemplaires des numéros du journal dans lesquels seront publiés les articles. Godin rappelle à Levasseur qu'il avait promis de faire une visite du Familistère avec sa femme et l'engage à l'accomplir dès le retour du beau temps.

Godin envoie à Levasseur une liste de 36 abonnements au Courrier de l'Aisne de un ou de trois mois dont le montant de 154 F doit être porté au débit de son compte.

Godin envoie à Levasseur une liste de 25 abonnements au Courrier de l'Aisne de un ou de trois mois dont le montant de 98 F doit être porté au débit de son compte.

Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin adresse à Levasseur la suite de ses articles sur le projet d'école normale de Laon. Il lui annonce qu'il va lui envoyer un nouvel article qu'il lui demande de faire paraître avant la réunion de la commission d'étude du 1er juin suivant.

Godin envoie à Levasseur une liste de 8 abonnements au Courrier de l'Aisne de trois mois dont le montant de 36 F doit être porté au débit de son compte. Dans le post-scriptum Godin indique qu'il ajoute une liste de 17 abonnements dont le montant de 88,50 F doit être porté au débit de son compte.

Godin envoie à Levasseur une liste de 4 abonnements au Courrier de l'Aisne d'un mois dont le montant de 6 F doit être porté au débit de son compte.

Godin envoie à Hoffer et Cie un chèque de 67 F.

Godin annonce à Buhl qu'il ne peut lui offrir un emploi convenant à ses espérances et qu'il n'a pas demandé de renseignements à monsieur Weinmann.

Godin remercie Chenest et les pompiers de son usine d'être intervenus pour éteindre le début d'incendie qui s'est produit dans la nuit de lundi dans l'usine du Familistère en son absence. Il souhaite offrir aux pompiers de Chenest une gratification par l'entremise de monsieur Trezé.

Godin adresse au sénateur Krantz, président de la commission des chemins de fer, la copie de sa réponse au questionnaire du préfet de l'Aisne relatif aux tarifs du chemins de fer.

Pour satisfaire la demande de Butez-Derosnes transmise par monsieur Novelli, Godin lui adresse un exemplaire de Solutions sociales et des quatre petits volumes publiés ensuite, pour sa bibliothèque populaire républicaine.

Godin envoie à Odent-Quey un paquet de circulaires après avoir eu l'assurance que celui-ci voulait recommander la pétition aux maires de son canton. Il lui demande de faire signer la pétition à chacun des députés et sénateurs de l'Aisne.

Godin explique à Joseph Soye qu'à l'occasion de la réunion préparatoire du comité électoral de la circonscription de Guise, à laquelle a assisté le docteur Dupuy de Vervins, il a été chargé de rédiger un manifeste électoral en faveur de la candidature d'Edmond Turquet et de la sienne, que le manifeste a été approuvé le mardi précédent, et que les membres du comité ont souhaité que le manifeste soit signé par 8 à 10 personnes dans la circonscription de Guise et par autant dans celle de Vervins. Il lui demande de faire signer le manifeste par Dupuy, Ravaux, Mambour et par ceux qu'il jugerait bon de faire signer. Il précise que les 1 000 exemplaires du manifeste coûteront 30 F.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin demande à Bozérian son avis sur l'arrêt de la Cour de cassation. Il cite un passage de la lettre d'Alphonse Delpech à ce sujet. Il cite un passage d'une lettre de Guillaume Ernest Cresson sur le même sujet, qui expose une interprétation contraire à celle de Delpech.

Godin demande à Maréchal de venir signer le manifeste électoral qui doit être imprimé. Il l'avertit que les élections auront peut-être lieu plus tôt que prévu et qu'il sera présent à Guise deux ou trois jours avant de se mettre en voyage.

Godin sollicite Maréchal pour créer, sur la suggestion d'Edmond Turquet, un comité électoral républicain pour la circonscription de Guise en vue des prochaines élections législatives. Il fait valoir qu'il est important que la majorité républicaine soit écrasante, et il l'invite à déjeuner chez lui le jeudi 19 juillet. Il informe Maréchal que David et lui-même ont convenu qu'il fallait réunir deux personnes par canton, et il lui demande de venir avec une deuxième personne d'influence, de Wassigny ou d'une autre commune de son canton.

Godin informe Maréchal que les cantons de Guise, de Sains, de Marle et de Sissonne sont en train de signer une pétition en faveur du chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Il lui demande si le canton de Wassigny va s'y associer.

Godin annonce à Moret qu'un comité électoral républicain doit se former dans la circonscription de Guise pour soutenir la candidature d'Edmond Turquet aux élections législatives. Il invite Moret à déjeuner chez lui le jeudi 19 mai à 11 heures.

Godin répond tardivement à la lettre de Ravaut du 4 septembre en raison de son absence de Guise. Il peut le recevoir à Guise. Il lui confirme ce qu'il lui a déjà dit à Laon, qu'il pourrait devenir l'un de ses actionnaires non par le moyen d'une forte souscription mais uniquement comme témoignage de sympathie politique.

Godin rappelle à Levasseur qu'il lui a adressé le 30 juillet précédent une liste de 25 abonnements au Courrier de l'Aisne, en tête desquels figurait Louis Diot (?), cordonnier au faubourg de Villers à Guise, qui ne reçoit pas le journal. Il lui demande de réparer l'erreur.

Facture de 118 F pour la fourniture de modèles de tables d'écoles de largeurs différentes.

Godin retourne à l'inspecteur les tableaux adressés à l'école du Familistère. Il lui rappelle que le conseil départemental [de l'enseignement] a décidé en octobre 1875 que les classes du Familistère ne constituent qu'une seule école sous la direction d'un seul chef d'institution, raison pour laquelle un seul tableau a été complété.

Godin sollicite des renseignements sur monsieur Bernard, instituteur des classes primaires jusque 1867.

Godin remercie l'inspecteur d'avoir répondu à sa lettre du 28 août. Il lui demande s'il peut le mettre en relation avec un instituteur qui percevrait au Familistère 400 F d'appointements par mois sans bénéficier d'un logement.

Godin envoie à Wateau 408,70 F qu'il a perçu pour lui à Paris.

Godin rappelle à Auvray qu'il lui a envoyé le 28 août 1877 un chèque de 129 F pour l'envoi de 20 numéro de La France à l'économe du Familistère à Guise, et il indique qu'un seul numéro est arrivé. Il lui remet un nouveau chèque de 23 F pour envoyer le journal pendant 15 jours aux adresses dont il joint la liste.

Godin envoie à Auvray deux timbres postaux en paiement de deux abonnements de 15 jour au journal La France à adresser à monsieur Macon-Lamotte, barbier à Étreux, et à monsieur Gantoi-Macon à Étreux. Il lui rappelle que les abonnements souscrits le 28 septembre 1877 ne parviennent toujours pas à l'économe du Familistère.

Godin envoie à L. Auvray un chèque de 129 F pour 129 abonnements à La France de 15 jours à distribuer aux adresses dont la liste est jointe.

Godin explique à Louis Graux qu'il ne peut se fournir auprès de lui en charbon car le prix de 30 F la tonne est bien plus élevé que celui du charbon de Douchy, de Bruay ou de Ferfay. Il lui demande toutefois de lui communiquer le prix du charbon livré à la gare de Schaerbeek pour son usine de Laeken. Il lui renvoie deux bulletins dont il ne peut faire usage.

Godin pense que Louis Langlet a reçu la circulaire du Courrier de l'Aisne aux électeurs. Il lui demande s'il peut trouver des abonnements au journal dans sa commune ; il indique qu'il pourrait faire des abonnements gratis.

Godin assure madame Lotz qu'elle peut visiter le Familistère, mais qu'elle ne pourra pas s'y loger et devra descendre dans un hôtel de la ville. Il lui semble difficile d'unir l'œuvre de madame Lotz à la sienne, qui ne repose sur aucun esprit de système, notamment en matière d'éducation : « nos procédés d'enseignement sont ceux des bonnes méthodes usitées partout. Vous pouvez entrevoir qu'il serait donc difficile d'y faire usage de vos procédés spéciaux. » Godin « considère que les œuvres les plus utiles sont celles qui sont applicables à la société toute entière, et je ne puis concevoir aucun espoir de projets qui exigent des conditions exceptionnelles pour la famille et pour l'enfant. »

Madame veuve Piard a fait le 16 octobre une proposition à Godin relative à un sondage près d'Aulnoye. Il l'informe qu'il est trop occupé pour lui donner une réponse satisfaisante mais qu'il recevra volontiers les documents qu'elle voudra bien envoyer.

Godin informe mademoiselle de Montaux qu'il a fait le nécessaire auprès de mademoiselle David pour la tranquillité de Virginie Micheau, que mademoiselle David doit quitter aujourd'hui le Familistère, que mesdemoiselles Micheau avaient leur père avec elles depuis trois jours et que monsieur Micheau les a quittées le matin même.

Sur des vide-poches offerts à Marina Leymarie. Sur un accident survenu à Pierre-Gaétan Leymarie. Godin accuse réception des ouvrages annoncés par Pierre-Gaétan Leymarie dans sa lettre du 12 octobre, mais il indique qu'il n'a pas encore reçu de numéro du Messager de Liège auquel il a souscrit un abonnement d'un an à compter du 1er septembre 1877. Il signale que la Religion laïque de la fin d'octobre a fait paraître un article sur sa visite chez Slade, article qui doit faire disparaître le reproche adressé à la revue de Fauvety par le dernier numéro de la Revue spirite. Il communique les remerciements de Marie Moret à Pierre-Gaétan Leymarie pour la Genèse qu'il lui a offert. Il transmet au couple Leymarie et à leur fille les compliments de toute la famille Godin-Moret-Dallet.

Godin informe Max Veyrac qu'il n'a pas reçu sa lettre annoncée de Liverpool. Il lui envoie 100 F et lui demande d'arriver vite pour voir le Familistère en fête.

Max Veyrac a écrit le 28 mai 1877 à Godin pour lui demander un emploi au Familistère. Godin le prévient qu'il ne trouvera pas son idéal social au Familistère. Il lui envoie un billet de passage de Montréal à Liverpool et de Liverpool au Havre et lui annonce qu'il ne dépendra que de lui de trouver sa place au Familistère ou à l'usine. Il l'invite à répondre aux questions de sa dernière lettre et de celle envoyée à Oneida quand il se trouvera à Guise. Il signale à Max Veyrac qu'il a lu dans le Journal des économistes un article qui lui semblait inspiré par leur correspondance et qu'il lui a attribué.

Godin accuse réception de la lettre de Veyrac du 9 novembre 1876 contenant des documents sur Icarie de Cabet. Sur une école économique nommée solidarisme : selon Godin, elle existe dans le principe d'association étendue à toutes les fonctions humaines ; il fait l'éloge de l'association par rapport au communisme tel que Veyrac l'a vu pratiqué à Nauvoo ou Icaria. Sur la direction par l'élection qui, selon Godin, doit être doublée du concours : le système du concours s'établira grâce des institutions d'éducation développées. Sur l'absence de religion signalée par Veyrac à Nauvoo et à Icaria : Godin pense qu'une notion vraie et supérieure de la destinée humaine doit unir les êtres humains à côté des intérêts matériels quotidiens, une religion de la solidarité. Godin envoie à Veyrac sa brochure Les socialistes et les droits du travail qui est un extrait de Solutions sociales et porte sur l'association. Il lui indique qu'il n'a pas reçu de réponse de la communauté d'Oneida et il commente celle qui a été faite à Max Veyrac : Oneida est une famille qui ne cherche pas à conquérir le monde ou à être discutée ; « C'est moins la lumière sur les idées sociales que l'on cherche que le désir de soutenir une œuvre dans laquelle l'amour propre et des intérêts de secte sont engagés. » Godin signale à Veyrac qu'il a les principales publications d'Oneida. Il assure Veyrac que la liberté en France n'est pas aussi grande qu'il le croit. Il lui annonce qu'il lui a fait adresser les numéros de 1876 du Bulletin du mouvement social.

Sur le placement de capitaux. Godin souhaite savoir si les warrants sont un placement sûr et à long terme. Il informe ses correspondants qu'il a proposé un million de francs à la Banque de Londres et Westminster pour servir à l'achat de warrants, mais que celle-ci en a refusé le dépôt à cause de l'abondance de l'argent. Dans la mesure où Godin ne dispose pas de capitaux à Londres, il demande à ses correspondants s'il ont une solution pour que l'opération soit faite au comptant.

Godin accuse réception des deux lettres de Gronnier du 22 et du 28 février 1877 et lui indique qu'il n'a aucune intention de fabriquer des obus. Il lui explique que sa demande de renseignements n'avait d'autre but que de connaître la manière dont les objets creux à une seule ouverture avaient été fabriqués avant 1865.

Godin remercie Juzeaud pour l'envoi de brochures et d'un volume. Il lui demande de lui envoyer le projet de loi déposé par le ministre le 11 août sur les chemins de fer rétrocédés à la Compagnie du Nord par la Compagnie de Lille-Valenciennes dans le département du Nord, qui comprend la ligne de Valenciennes au Cateau à laquelle Turquet et lui-même s'intéressent.

Godin réclame à Bardin un état détaillé du contenu des colis qu'il lui a adressés, notamment le nombre d'exemplaires des ouvrages La politique du travail (dont il restait 3 100 à l'imprimerie) et de Solutions sociales. Il l'avertit que faute de réponse, il procédera judiciairement à l'ouverture des colis.

Godin avertit Bardin qu'il a reçu des ballots de librairie sans aucune mention de ce qu'ils contiennent. Il veut en connaître le contenu avant de les ouvrir car ils ne semblent pas contenir d'ouvrages brochés, comme auraient dû l'être les exemplaires de La politique du travail.

Godin souhaite récupérer le reste des volumes de livres imprimés chez Heutte et Cie. Il lui demande de les faire brocher et lui envoyer à Guise les exemplaires inutilisés des planches complémentaires.

Godin rappelle à Bardin qu'il lui a demandé le 21 avril 1877 de lui adresser toutes les gravures non utilisées pour le brochage du livre Solutions sociales. Il demande à Bardin de modifier le texte de la couverture de Solutions sociales en remplaçant la mention « En préparation du même auteur Solutions morales, politiques et religieuses » par « Ouvrages du même auteur : Les socialistes et les droits du travail [...] à la Librairie démocratique, 9 place des Victoires Paris ».

Godin commande 25 bouteilles d'eau de Spa du Pouhon du Prince de Condé, à expédier à la gare de Guise.