FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (19) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Marie Howland les quatre premières feuilles de La Fille de son père. Elle explique les changements faits au texte dans la traduction : Daniel au lieu de Dan, préjugés au lieu de religion dans le titre du chapitre XIII, une citation du Nouveau Testament. Elle assure Marie Howland que le roman est apprécié par les lecteurs du journal Le Devoir. Elle présente ses compliments à Edward Howland.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Howland pour ses lettres des 2 et 19 août 1878. Elle et Godin se réjouissent du projet de visite du Familistère par Marie Howland. Elle et Godin félicitent Marie et Edward Howland d'avoir abandonné le tabac. Sur la méthode Chevé d'éducation musicale : elle a été enseignée sans résultat dans les écoles du Familistère pendant 4 ans ; les élèves doivent finalement apprendre la notation ordinaire ; Marie Moret lui envoie le traité élémentaire de la méthode ; Godin doute de la valeur de la méthode. Godin consent à échanger le journal Le Devoir avec la publication de monsieur Alden ; Marie Moret envoie à Alden le numéro 27 du journal [du 8 septembre 1878] qui contient la table analytique du premier volume. Sur la traduction de La Fille de son père : Marie Moret a tenu compte des observations de Marie Howland. Elle la remercie pour l'envoi du journal L'Évolution, qui contient l'article de son amie Augusta Cooper Bristol : « Je souhaiterais que M. Godin eût en France beaucoup d'aussi fervents amis. » Elle lui transmet les compliments de Massoulard.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Considerant qu'il n'a pas été indifférent à l'attention qu'il lui a témoignée et que son silence est dû à ses nombreuses occupations. Il lui demande s'il a apprécié la lecture du journal Le Devoir et s'il a conservé le même sentiment à l'égard de son œuvre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe le sous-préfet que, retenu à Guise, il ne pourra honorer son invitation du 21 mai, qu'il espère le recevoir à Guise à l'occasion du concours agricole et qu'il le verra le lundi suivant à Laon.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce au procureur de la République que la femme de Leclercq, responsable du service de transport de l'usine du Familistère de Guise, a soldé le débit du compte de son mari. Il lui indique que rien n'explique que Leclercq se soit constitué prisonnier alors que ses ressources personnelles permettait de résoudre facilement l'affaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Penant-Vandelet que devant se rendre à Paris, il ne pourra assister à la réunion du comice agricole le dimanche suivant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accepte son inscription en qualité de membre du comice agricole de Vervins même s'il n'a pas formulé de demande en ce sens.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention du président de la Société musicale du Familistère sur l'abus que certains des membres de la société font de leur instrument en dehors des répétitions et concerts. Il lui explique qu'à l'occasion de la dernière Fête du Travail, les musiciens ont joué « des airs de saltimbanque » dans la rue du Familistère après le bal. Cela constitue pour lui un tapage nocturne, et il ajoute que la police aurait pu "justement intervenir". Il suggère que la société musicale introduise dans son règlement un article encadrant l'usage des instruments, faute de quoi l'administration du Familistère pourrait infliger des amendes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin adresse au préfet le certificat de jouissance des droits civiques et politiques d'Antoine Massoulard, gérant du journal. Godin informe le préfet que la date de 1874 s'explique par le fait que Massoulard a quitté la France à cette époque pour aller en Amérique, d'où il est revenu en septembre 1877 pour venir au Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Requête relative à un plan d'alignement d'une propriété de Godin en face de la gare de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les plans d'alignement de la commune d'Aisonville-et-Bernoville : Godin, qui a été commissaire enquêteur dans l'affaire, intervient auprès du préfet à la demande de conseillers municipaux pour trouver une solution.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin communique au préfet de l'Aisne sa déclaration de création d'un journal et précise qu'il enverra prochainement l'acte de naissance et le certificat de jouissance de droits civils et politiques de Massoulard. La déclaration est copiée sur le folio 117v : journal hebdomadaire Le Devoir paraissant le dimanche à Guise, dont Godin est le seul propriétaire, dont le gérant est Martial Émile Antoine Massoulard résidant à Guise, et qui sera imprimé chez Baré à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rend compte au préfet de l'Aisne de l'installation de la commission pour les concours cantonaux : quatre membres étaient présents (le maire de Guise, le juge de paix, Lefèvre, conseiller d'arrondissement, et Godin) ; Godin a été élu président de la commission ; la commission demande au préfet des précisions sur ses attributions, si elle a accès aux écoles ou si elle se contente de procéder aux examens et concours pour les certificats d'étude.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Déclaration de fondation du journal hebdomadaire Le Devoir paraissant le dimanche à Guise, dont Godin est le propriétaire, dont le gérant est Édouard Champury résidant au 38 quai de Béthune à Paris, et qui sera imprimé chez Baré à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La préfecture de l'Aisne aurait égaré le dossier envoyé par Godin pour signaler les actes de dévouement d'Ermantine Ollivier de Saint-Germain près de Guise : Godin demande au préfet d'accorder son attention à cette affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique au préfet de l'Aisne le procès-verbal de la dernière séance de la délégation cantonale avec un tableau portant les annotations de cette dernière.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie au préfet le procès-verbal de la constitution définitive du bureau de la délégation cantonale et le tableau de répartition des communes entre les délégués.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin soutient la demande formulée par Ermantine Ollivier, dévouée à sa sœur Grimonie Ollivier, et par Eugène Blondel, dévoué à Ermantine Ollivier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Déclaration de modification du titre du journal : « Familistère et association de la fabrique à Guise | Politique. Législation. Administration. Religion | Le Devoir |Travail. Industrie. Commerce. Consommation | Mutualité. Solidarité. Fraternité ». Godin ajoute qu'il a l'intention de signer le journal en qualité de gérant lorsque Massoulard en sera empêché.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention du préfet sur Vasseur, instituteur de Mondrepuis depuis 22 ans, et envoyé en septembre 1877 à Étreillers près de Saint-Quentin pour cause de républicanisme, qui désire retourner à Mondrepuis.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Godin expose au ministre la question de l'implantation de la gare à Guise, commune aux lignes de Saint-Quentin à Guise et du Cateau à Saint-Erme. Le projet initial prévoyait d'implanter la gare près de l'usine du Familistère, projet qu'il avait soutenu en tant que premier maire républicain de Guise. Après sa révocation en 1874, une nouvelle enquête fut provoquée qui aboutit à une autre implantation de la gare, dans la partie basse de la ville, éloignée d'un établissement employant 1 200 personnes ayant le tort d'être républicaines. Le raccordement de la gare existante à la ligne du Cateau à Saint-Erme nécessiterait de traverser toute la ville et de créer 12 passages à niveaux. Godin plaide pour l'implantation initiale de la gare de la ligne du Cateau à Saint-Erme, économe en argent et en distance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson. Godin informe le ministre que les notabilités industrielles et commerciales de la vallée de l'Oise se sont réunies à Étréaupont puis à Guise pour lui adresser une pétition en faveur de la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson dont la Compagnie du chemin de fer du Nord a obtenu la concession. Godin communique au ministre la pétition signée dans vingt communes du canton de Guise et l'avertit que de semblables pétitions lui seront adressées du canton d'Hirson et du canton de Vervins. Godin explique au ministre les bénéfices que l'industrie et le commerce tireraient de la ligne qui mettrait en communication les vingt communes comprises entre Guise et Hirson avec Paris au sud, avec Valenciennes et Lille au nord et avec Mézières, Sedan et Verdun à l'est. Il souligne que la ligne faciliterait le transport des fontes ouvrées avec les départements de l'est et l'Allemagne, les approvisionnements en charbon de Sarrebruck, le transport des fontes de Longwy ou des ardoises des Ardennes, ou des matériaux de construction et d'empierrement. Il ajoute qu'il y aurait intérêt pour la défense nationale de relier directement les forts d'Hirson avec la place de La Fère : « Or, la jonction du tronçon de Guise à Saint-Quentin permettrait cette communication, moyennant un court embranchement de Sery-les-Mézières à La Fère ou Tergnier. »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe le maire d'Étréaupont qu'il ne pourra se rendre à la réunion dimanche prochain à Étréaupont relative à la ligne de chemin de fer par la vallée de l'Oise. Godin l'assure qu'il soutient la création de la ligne de chemin de fer par Guise et par Hirson, comme en témoigne la pétition envoyée l'année précédente au ministre des Travaux publics, dont il lui envoie 10 exemplaires. Il lui envoie également 10 exemplaires de la brochure La question des chemins de fer devant le conseil général de l'Aisne. Il explique que la ligne de Guise à Hirson a été classée par le gouvernement, comme celle de Busigny à Hirson ; les deux lignes n'entrent pas en concurrence selon lui ; Il indique qu'il a lui-même soutenu la ligne de Busigny à Hirson ; il lui demande d'encourager les communes de la vallée de l'Oise à soutenir ce tracé. Godin renvoie Violette à la lecture d'une page du Journal officiel du 4 décembre 1878 relative aux chemins de fer dans l'arrondissement. Il indique enfin que la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui passe par Guise et Laon, justifie le tracé par la vallée de l'Oise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Levasseur qu'il est d'accord avec les factures dont le montant s'élève à 517,81 F.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit la banque que son fils Émile, dont la signature figure au bas du folio, retirera le jeudi suivant la somme de 200 000 F en billets de banque.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertir le directeur du Comptoir d'escompte de Paris qu'il retirera 200 000 F le samedi suivant.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il va faire paraître un journal intitulé Le Devoir. Il lui demande s'il connaît des personnes en Angleterre à qui il pourrait envoyer le numéro programme. Il le remercie pour l'envoi de journaux illustrés et il lui signale que son discours à la réunion annuelle de la Société des femmes employées dans la reliure a attiré leur attention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'inquiète du silence de Pagliardini ; il lui demande s'il a reçu sa lettre relative au journal Le Devoir ; il voudrait recueillir ses appréciations sur le journal qui lui est envoyé chaque semaine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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La première partie de la lettre est illisible en raison de la mauvaise qualité de la copie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini du 30 septembre 1878 ; il lui reproche d'avoir passé un mois en France sans être venu le voir. Il lui annonce qu'après avoir été en conflit avec sa femme au moment de la construction du Familistère, il est en conflit avec son fils au moment où il va fonder l'association entre le capital et le travail, « c'est-à-dire entre le Familistère et son industrie ». Il l'informe que le journal Le Devoir reçoit de temps en temps des articles de Maistre au 6 Twisden Road à Londres, qui doit être professeur ; il lui demande des renseignements sur ce dernier pour savoir s'il ne s'agit pas d'un condamné politique. Il lui indique que monsieur Melotte lui écrit qu'il pourrait envoyer chaque semaine plusieurs numéros du Devoir en dépôt chez Morel au 56 Charlotte Street, Fitzroy Square, à Londres : il lui demande si la librairie est solvable. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à ses sœurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Thil-Lorrain pour les articles qu'il a envoyés au Devoir. Il le prie à l'avenir de lui adresser des articles occupant seulement deux colonnes du journal, car les lecteurs sont effrayés par la longueur d'un article sérieux. Il l'informe que son dernier article a été coupé en deux pour être publié dans deux numéros. Il l'avertit que le journal refuse les polémiques et même s'attache à ne pas attaquer telle classe sociale alors qu'il prêche la fraternité : « L'association doit être pour nous un drapeau ; elle doit avoir pour objet la conciliation des intérêts et celle des opinions. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à David un exemplaire de la pétition sur la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme. Il lui demande de la faire signer par les conseillers municipaux et par les principaux industriels de la commune. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il joint à sa lettre un deuxième exemplaire de la pétition à faire signer par le conseil municipal et les industriels de Marle.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Gillet-Vital un chèque d'un montant de 40 F correspondant aux souscriptions recueillies pour le centenaire de la mort de Voltaire ainsi que la liste des souscripteurs.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Goblet qu'il va porter en appel devant la cour d'Amiens son affaire de compte avec Esther Lemaire qui a été jugée en première instance. Il lui demande s'il veut bien se charger de l'affaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de René Girard du 9 septembre relative à la publication d'articles sur la question religieuse dans le journal Le Devoir. Godin prévient Girard qu'il n'y consentirait que « sous toute réserve de coupures, de modifications et même de rejet » car il veut que la rédaction du journal reste étrangère aux polémiques violentes ou acerbes : « S'attachant aux principes du juste et du vrai, elle doit surtout combattre le mal en montrant ce qui est bien et en exposant ce qui est à faire plutôt qu'en critiquant ce qui a été fait. » Pour cette raison, explique Godin, les vers de Girard envoyés à Champury n'ont pas été publiés. Il précise qu'au Familistère n'ont, jusqu'à présent, logé que les sociétaires ouvriers et employés de l'établissement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Tourasse qu'il ne peut lui indiquer une histoire à l'usage des écoles. Il lui explique que l'article du journal Le Devoir avait justement pour but de stimuler les auteurs à écrire une telle histoire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin indique à Leymarie qu'il n'est pas en mesure d'intervenir pour favoriser l'ouverture de la Société d'études psychologiques, mais qu'il peut écrire au député de sa circonscription [Edmond Turquet], sans toutefois avoir beaucoup d'espoir dans le résultat de cette démarche. Il l'informe qu'il peut céder les exemplaires du livre Solutions sociales coûtant 5 F avec 40 % de remise, le transport étant à sa charge. Il lui demande de vérifier s'il est plus avantageux pour lui qu'il se fournisse auprès de lui plutôt que chez Guillaumin et Cie en fonction de la quantité demandée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Pierre-Gaétan Leymarie désire poursuivre ses articles sur le Familistère et demande à Godin s'il peut mentionner le nom de Marie Moret : Godin ne s'y oppose pas, mais préfèrerait que son nom et celui de Marie Moret soient passés sous silence. Godin espère que Leymarie a retrouvé la liberté de ses deux jambes et que ses amis spirituels ne continueront pas à lui témoigner leur attention sous les formes qu'il lui a indiquées.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin autorise Leymarie à prélever sur le montant des abonnements au journal Le Devoir qu'il perçoit pour lui, deux fois 25 F pour sa cotisation et celle de Marie Moret en qualité de membres de la Société d'études psychologiques. Dans le post-scriptum, il remercie Leymarie pour l'envoi du livre L'esprit consolateur, et il lui demande de lui adresser L'étude sur les phénomènes spiritualistes, traduction française de l'ouvrage de Crookes, en vente dans sa librairie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Leymarie a écrit à Godin au sujet d'un comptable, Paul Gillard. Godin répond qu'il ne lui paraît pas possible de lui offrir un emploi en raison de l'importance considérable de ses appointements (18 000 F), bien davantage que son actuel chef de comptabilité (4 800 F). Il l'informe qu'il recevra avec plaisir la visite de Constantin Delhez. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Leymarie du 15 janvier 1878 lui rapportant des appréciations faites sur lui et sur le Familistère. Godin est satisfait de voir l'intérêt que porte le dernier numéro de la revue de Leymarie au Familistère et au livre Solutions sociales. Leymarie lui dit qu'il vend beaucoup d'exemplaires de cet ouvrage : Godin demande s'il les a pris chez Guillaumin et Cie ; il lui propose de lui en livrer s'il en fait une vente importante. Godin annonce à Leymarie qu'il va publier un journal intitulé Le Devoir : il lui demande de lui communiquer une copie de sa liste d'abonnés. Il l'assure qu'il a bien fait de les compter, lui et Marie Moret, parmi les membres de la future Société d'études psychologiques.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Leymarie de lui avoir fait connaître l'œuvre de Crookes et il lui renvoie l'ouvrage de ce dernier avec sa traduction. Il lui indique qu'il peut attendre que l'ouvrage soit publié en français pour l'acquérir, mais qu'il préfèrerait obtenir le volume annoncé par Crookes dans son ouvrage de 1874. Il lui demande si ce dernier ouvrage a été publié en anglais et dans ce cas s'il peut le lui procurer. Godin remercie également Leymarie de l'informer quand monsieur Monck se trouvera à Paris. Il lui transmet les compliments de sa famille.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Leymarie que le 30 mars 1878, le directeur de la Sûreté générale a informé le député de l'Aisne Edmond Turquet que le préfet de police allait délivrer un arrêté autorisant la Société d'études psychologiques.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Leymarie que Constantin Delhez, qui dit être en relations avec ce dernier, lui a écrit une lettre relative à la gymnastique des sens. Godin demande à Leymarie d'acheter pour lui la cassette de 55 F et la brochure explicative, s'il pense que la méthode puisse être utile aux écoles du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Leymarie qu'il est toujours dans l'attente des objets de la Gymnastique des sens. Il lui demande s'il n'a pas reçu de nouveaux abonnements au journal Le Devoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin suppose que Courtépée a été surpris de lire dans le journal Le Devoir l'article sur les frères de Caluire dont il lui avait parlé. Godin se dit tout aussi surpris et lui explique que l'article est une initiative de Champury, et que s'il a eu à souffrir de la partialité de la magistrature, il ne se permettrait toutefois pas de discuter d'une réforme sur le ton qu'a pris en la circonstance, surtout à propos d'une lettre qui lui était toute personnelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin, retenu par la session du Conseil général de l'Aisne et ayant des difficultés à lire l'écriture de Courtépée, s'excuse du retard de sa réponse. Il l'informe qu'il a renvoyé à Fauvety l'article qu'il lui avait envoyé avec ses observations. Il l'avertit qu'il ne partage pas ses vues sur la rémunération du capital et sur les limites qu'il pose à la justice ; il lui annonce qu'il reviendra dans Le Devoir sur le quatrième facteur de richesse de Courtépée, lui n'en admettant que trois qui doivent déterminer les bases sociales de la répartition de la richesse dans la société. Godin discute des mérites des êtres humains : « S'en remettre aux apparences sociales pour apprécier l'importance du droit et de la justice de nos semblables, de leur valeur et de leur mérite, autrement que par leurs actions, cela me paraît être une dangereuse erreur. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Pierre-Étienne Carret s'il peut lui envoyer des documents imprimés sur l'association mutuelle à propos de laquelle il lui a écrit.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Doyen du 20 février 1878 demandant à venir habiter au Familistère et à obtenir un emploi pour lui et ses enfants. Godin lui explique que la crise du 16 mai rend la chose difficile, que pour habiter au Familistère, il faut être capable d'un travail productif, qu'on ne fait pas d'ébénisterie dans l'usine et que le modelage s'y fait d'une manière particulière que son fils ne connaît peut-être pas. Godin demande à Doyen s'il est comptable, quels appointements il demanderait et s'il peut lui fournir des références. Il lui retourne une lettre de Leymarie.
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