Godin remercie Harry Meltzer pour l'envoi des exemplaires de son article sur le Familistère parus dans le New York Herald. Il lui envoie un exemplaire de son livre Mutualité sociale. Dans le post-scriptum, il demande l'adresse de Bennett pour lui envoyer un exemplaire du livre.

Godin adresse à Meltzer une lettre destinée à Eugène Nus qui explique la cause de son silence. Il suppose que Meltzer a continué à assister à des réunions chez Leymarie et qu'il a pu obtenir les noms des personnes qui s'intéressent au spiritisme à Paris. Il précise qu'il est absorbé par l'installation de l'Association coopérative du capital et du travail.

Boland a écrit à Godin, sollicitant le théâtre du Familistère pour donner une conférence publique. Godin émet des réserves sur le succès d'une conférence littéraire auprès de la population ouvrière du Familistère ; il consent à mettre à disposition de Boland le théâtre du Familistère et lui précise que c'est surtout le dimanche que de telles réunions ont lieu.

Godin envoie à Boland La richesse au service du peuple et Mutualité sociale pour répondre à sa demande d'information sur le Familistère du 26 octobre 1880.

Catineau a proposé à Godin un candidat à un emploi, qui a été employé au percement du tunnel du Saint-Gothard. Godin lui explique qu'il doit connaître ses aptitudes et ses prétentions salariales et qu'il cherche particulièrement à attacher des personnes à l'Association du Familistère. Il engage le candidat à se mettre en rapport avec lui.

Godin répond à la lettre de Couturier du 23 décembre 1880 relative aux tables d'école. Il lui demande quel est l'âge des écoliers à qui les tables sont destinées ; selon sa réponse, Godin lui annonce qu'il fera fabriquer un ou plusieurs modèles.

Godin informe Couturier qu'il lui a envoyé la facture à Paris en même temps qu'il a expédié les tables d'école à Vienne. Il lui communique un duplicata de la facture.

Godin avertit Couturier qu'il expédie à Vienne les deux tables d'école qu'il a demandées.

Godin envoie à Levasseur ses titres d'actionnaire du journal Le Courrier de l'Aisne pour en percevoir les dividendes.

Godin demande à Levasseur de prélever sur son compte au Courrier de l'Aisne les 240 F qu'il lui doit. Sur la transformation du journal Le Devoir en revue mensuelle : Godin hésite et demande son avis à Levasseur ; il le prévient qu'au lieu d'une « Semaine politique », il va avoir besoin d'une « Semaine sociale » ou d'un « Mois social » ; il dresse une liste des sujets que Levasseur pourrait traiter. Il lui présente les compliments de Marie Moret.

Godin prie Levasseur d'insérer dans le Courrier de l'Aisne un petit article relatif à une défaite complète de ses adversaires.

Godin adresse à Levasseur un exemplaire de Mutualité sociale. Il lui demande plusieurs exemplaires du numéro du jour du Courrier de l'Aisne qui contient la publication de l'extrait légal des statuts de l'Association coopérative du capital et du travail.

Grâce à Edward Vansittart Neale, Godin envoie Mutualité sociale à son correspondant.

Godin remercie Noirot d'avoir tenu sa promesse concernant le vin de Bordeaux et l'informe qu'il a écrit à Brousse. Il recommande à messieurs Lepère et Saray de visiter le Familistère un jour de la semaine.

Godin demande à Pothenot de lui préciser l'âge et la situation familiale du candidat jardinier qu'il lui propose, et souhaite savoir si ce dernier a les mêmes opinions religieuses que lui. Il lui demande s'il ne veut pas collaborer au journal Le Devoir en lui précisant que sa préoccupation « est d'élever l'action sociale au sentiment religieux et de traduire la pensée religieuse en action sociale ».

Godin remercie Pothenot de la peine qu'il s'est donné pour trouver un jardinier, mais il l'informe qu'il ne peut accepter un homme de 64 ans dans l'association du Familistère. Il lui rappelle sa promesse de lui envoyer des articles pour le journal Le Devoir.

Godin envoie à Jehenne et Cie un chèque de 314 F en règlement de sa facture du 25 mai 1881.

Godin informe Jenkins qu'il lui a adressé la fin de la traduction de Ginx's Baby. Il remercie d'en avoir autorisé la publication dans le journal .

Godin informe son correspondant qu'il doit faire imprimer des certificats d'inscription pour la Société du Familistère de Guise. Il lui demande des échantillons de travaux comparables et le prix de ce travail.

Léon Duclos a demandé à Godin des renseignements sur les sociétés coopératives au nom de la chambre syndicale dont il est le secrétaire. Godin lui répond par des indications sommaires et lui annonce qu'il traitera le sujet dans le journal Le Devoir et il l'avertit que le journal va publier un travail de Holyoake sur les Pionniers de Rochdale et la coopération en Angleterre. Godin énumère 5 mesures fondamentales à observer par une coopérative de consommation. La dernière stipule qu'il ne faut verser des dividendes aux acheteurs que sous la forme d'actions qui forment un capital disponible, moyen d'émancipation des travailleurs avec lequel ils pourraient fonder une coopérative de production et devenir leurs propres patrons. Sur le partage des bénéfices dans les coopératives : Godin préconise qu'ils soient partagés entre les acheteurs mais aussi avec tous ceux qui ont contribué à les produire, c'est-à-dire les fonctionnaires des coopératives, suivant l'importance de leurs services ; il préconise également de consacrer 2 à 3 % des bénéfices nets à la création d'une bibliothèque et à l'entretien d'une salle de réunion des sociétaires. Il ajoute qu'il faudrait également fonder une assurance mutuelle de secours financée par une part de bénéfices en plus des cotisations des sociétaires. Il le renvoie à la loi du 24-25 juillet 1861 pour la fondation légale de la société que Duclos veut établir. Dans le post-scriptum, Godin demande à Duclos s'il peut évoquer dans Le Devoir le projet de sa chambre syndicale.

Godin exprime à Gambetta son admiration pour son discours sur le scrutin de liste. Il lui adresse son ouvrage qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Le Familistère, lui écrit Godin, « n'est pas une utopie puisque c'est un fait qui a 21 ans d'existence ».

Godin demande à Lecour de le prévenir du jour de sa venue à Guise car il veut s'entretenir avec lui de travaux à réaliser. Il l'informe que le préfet lui a soumis sa demande d'autorisation d'abaissement des eaux pour la construction d'un pont.

Godin remercie Brousse pour l'envoi de vin qu'il a gouté ; il lui envoie un chèque de 385 F.

Godin accuse réception du vin expédié par Brousse et lui réclame sa facture.

À la suite de la lettre écrite par Brousse à monsieur Thierry, Godin explique à Brousse que le vin nuit à sa santé, qu'il en a repris la consommation à cause de sa fatigue et qu'il ne supporte pas les meilleurs vins de Bourgogne et certains vins de Bordeaux. Il commande à Brousse du vin naturel de bonne qualité.

Godin répond à une lettre de Carlier du 1er mai 1881 relative à la commission d'enquête sur les canaux, dont Godin est membre : Godin demande à Carlier de venir le voir pour en discuter. Sur des dégâts causés par un voiturier de l'usine du Familistère.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin avertit Latrade qu'il ne faut pas confondre le contre-projet [au projet de l'administration des ponts et chaussées] établi à la hâte pour les besoins de l'enquête publique en mars 1880 et le contre-projet remis au ministre des Travaux publics en mai 1880. Il réfute certaines objections de l'administration des ponts et chaussées et des personnes ayant déposé pendant l'enquête publique à l'encontre du contre-projet, et il pointe les difficultés du projet de l'administration. Sur l'accès à la gare projetée dans le contre-projet.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin dénonce le projet du préfet de l'Aisne et de l'ingénieur en chef pour le tronçon de ligne de Guise au Cateau. Il lui demande si la question peut être examinée par la commission des chemins de fer de la Chambre des députés que préside Latrade, et il lui signale que Lesguillier, directeur des Chemins de fer de l'État et conseiller général de l'Aisne, connaît le sujet. Il lui adresse le mémoire qu'il a envoyé au Conseil général des ponts et chaussées.

Sur le tracé de la ligne de chemin de fer de Valenciennes à Laon. Godin remercie Latrade pour sa lettre de la veille. Il l'avertit qu'il se trouvera le lendemain au Grand hôtel de la place du Palais-Royal à Paris. Il désire être entendu par la commission des chemins de fer de la Chambre des députés.

Sur le procès de Godin avec son fils Émile. Godin remercie Saudbreuil pour l'intervention officieuse qui a permis de mettre fin à l'affaire judiciaire entre lui et son fils. Il l'informe qu'il aurait voulu lui adresser plus tôt ses remerciements et lui apprendre en même temps le règlement de l'affaire, mais que son fils a refusé l'arrangement.

Godin envoie un exemplaire de Mutualité sociale à Simonin. Il rappelle à Simonin que celui-ci lui avait demandé, à l'occasion de sa visite au Familistère, des notes en vue d'un article pour la Revue nouvelle (sic) de madame Adam, et l'avertit que l'ouvrage lui fournira des informations à cet égard. Dans le post-scriptum, il l'informe qu'il envoie Mutualité sociale à monsieur de Girardin et le prie d'attirer l'attention de ce dernier sur le livre.

Godin renvoie à madame Éthiou-Pérou l'épreuve corrigée du certificat d'inscription de la Société du Familistère. Il fait des observations sur le format et la composition du texte et la mise en page du certificat. Il lui demande le prix d'un tirage à 1 000 exemplaires et un échantillon de papier adapté à un long usage.

Godin envoi à Éthiou-Pérou la liste des ouvrages à imprimer au verso de la couverture de Mutualité sociale.... Il avertit qu'il fait tirer la gravure devant figurer en tête des 500 exemplaires sur papier fort et précise que le prix des 500 exemplaires sur papier fort est de 5 F et que celui des 1 000 exemplaires sur papier ordinaire est de 4 F.

Godin avertit Éthiou-Pérou que le papier des exemplaires de Mutualité sociale sur grand format doit être d'une qualité suffisante pour pouvoir être manuscrit.

Godin accuse réception de l'épreuve du certificat d'inscription d'épargne envoyée par madame Éthiou-Pérou. Il lui demande de répondre à sa lettre du 1er septembre 1880 relative au prix d'impression du certificat et aux échantillons du papier sur lequel il doit être imprimé.

Godin adresse à Éthiou-Pérou les exemplaires de la gravure de Mutualité sociale. Il demande l'expédition rapide de 20 exemplaires des différents tirages.

Godin demande à madame Éthiou-Pérou d'imprimer en urgence 70 exemplaires d'une circulaire qui doit entrer dans une brochure déjà imprimée.

Godin envoie à madame Éthiou-Pérou un chèque de 30 F pour solder sa facture du 26 juillet 1880.

Sur la livraison des exemplaires de Mutualité sociale.

Godin envoie à madame Éthiou-Pérou un chèque de 835 F en paiement de sa facture du 21 juin 1880. Il accuse réception du récépissé de dépôt [des exemplaires de Mutualité sociales] chez les éditeurs mais s'étonne de ne pas avoir reçu les exemplaires attendus de Mutualité sociale.

Godin renvoie une épreuve corrigée du certificat d'inscription d'épargne de la Société du Familistère. Il fait des remarques sur la composition du certificat.

Godin envoie à Éthiou-Pérou un chèque de 2 705 F en règlement de ses factures. Il lui demande d'envoyer 250 exemplaires à 5 F de son livre Mutualité sociale à Guillaumin et Cie au 14 rue Richelieu, de 50 exemplaires de même à Auguste Ghio au 1-7 galerie d'Orléans au Palais-Royal à Paris, et de lui expédier le reste.

Godin retourne à madame Éthiou-Pérou deux épreuves et le bon à tirer du certificat d'inscription d'épargne et du certificat d'apport de la Société du Familistère. Il fait des recommandations pour le tirage des certificats.

Godin renvoie à mademoiselle Botteau un papier du gouvernement allemand. Il l'informe qu'il ne peut pas donner satisfaction à sa demande car ses moyens sont consacrés au Familistère et qu'il ne peut pas davantage offrir un emploi aux personnes dont parle sa lettre du 8 novembre 1880.

Godin envoie à Guillaumin 500 exemplaires de la circulaire de réclame de Mutualité sociale.

Godin s'étonne de ne pas avoir trouvé dans le dernier numéro du Journal des économistes un article bibliographique sur Mutualité sociale. Il lui envoie un compte-rendu bibliographique sur le livre en espérant qu'il sera publié dans un prochain numéro.

À la suite de la conversation qu'il a eue avec mademoiselle Guillaumin, Godin l'informe qu'il a demandé à Éthiou-Pérou de lui livrer 250 exemplaires de son ouvrage Mutualité sociale. Il lui envoie une circulaire pour la publicité à faire de l'ouvrage et il lui demande combien d'exemplaires elle en désirerait.

Godin informe mademoiselle Guillaumin qu'il fait imprimer la circulaire [de réclame de ]. Il lui demande les adresses des personnes auxquelles il serait utile d'envoyer Mutualité sociale. Il lui demande s'il doit lui envoyer des exemplaires in-18° de Solutions sociales.

Godin envoie à Marie Drouin un mandat postal de 6,70 F en règlement des articles publiés dans les numéros 75 et 77 du journal Le Devoir.

Godin demande à ses correspondants des renseignements sur la capacité comptable de Vandevyver, employé comptable de la Société des bassins houillers du Hainaut à partir de 1868, puis chef de comptabilité de la Banque belge du commerce et de l'industrie de 1872 à 1877.