Son voyage à Paris étant différé au mois d'octobre, Godin envoie à Derogy des conserves à réparer et à équiper de verres susceptibles de soulager sa vue.

Godin avertit Lagneau qu'il arrivera à Bruxelles au Grand hôtel du boulevard Anspach le jeudi suivant ; il lui demande de faire le nécessaire pour que la signature ait lieu le vendredi 19 septembre ou le mardi suivant.

Godin répond à la lettre de Bribosia du 19 septembre 1884. Il l'informe qu'il préviendra les médecins Devillers et Dollet et que la salle de consultation du Familistère sera ouverte à toute personne qu'il voudra recevoir. Il lui offre l'hospitalité au Familistère.

Godin annonce à Gillotin qu'il a expédié les livres qu'il demandait. Il lui recommande la lecture du livre Le gouvernement. Il l'informe qu'il serait heureux de l'accueillir au Familistère.

Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 19 septembre 1884. Il lui indique que le journal Le Devoir sera échangé avec Le Patriote de l'Est. Sur une modification des statuts de l'association du Familistère destinée à prévenir la dissolution de la Société du Familistère par son fils. Sur les honoraires dus à Pouillet pour ses plaidoiries au tribunal d'Amiens et à celui de Nancy.

Godin confirme à Delattre qu'il l'accueillera au Familistère dans la première quinzaine d'octobre. Il lui indique qu'il lui offrira l'hospitalité au Familistère et qu'il lui remettra de nouveaux documents sur l'hérédité de l'État et la réforme des impôts.

Godin explique à Prud'homme qu'il tient compte des lettres qu'on lui écrit mais qu'il n'a pas toujours le temps d'y répondre, et qu'il est naturel que le journal Le Devoir défende ses idées de réformes sociales, même si ses lecteurs sont d'une opinion différente. Il le remercie pour les souvenirs du Havre contenus dans sa lettre du 7 août 1884.

Godin envoie à Ottin 100 F pour venir en aide à une personne. Il consent à ouvrir une souscription à cet effet dans les colonnes du journal Le Devoir si Ottin lui fournissait une liste de souscripteurs.

Godin informe Zeller que Paul Émile Loiriette, instituteur à Rouvroy-sur-Serre, consent à occuper un poste d'instituteur dans les écoles du Familistère. Il lui demande de lui accorder son congé.

Godin répond à la lettre de Vercammen du 5 octobre 1884. Godin se demande si Vercammen a des connaissances en sculpture appropriées au travail exigé par les appareils de chauffage car il suppose que la maison Porta et Cie produit uniquement des fontes de bâtiment. Il voudrait s'assurer de ses capacités avant d'avoir une entrevue avec lui à Guise. Il lui demande son âge et sa situation familiale.

Godin répond à la lettre de Graux du 23 juin 1884. Il lui envoie le programme détaillé des études des classes des écoles du Familistère, un tableau sur les bureaux d'écoles établi lors de l'installation de l'école normale de Laon, les plans de ces bureaux et le plan des classes. Il lui fait remarquer que les fenêtres ont pour seule fonction la ventilation et que les classes bénéficient d'un éclairage par les toitures ; il décrit le système de ventilation des classes. Il n'exclut pas la possibilité d'accueillir des institutrices si la République argentine en faisait les frais.

Godin informe Wirth que les institutions de l'enfance du Familistère n'accueillent pas les enfants du dehors.

Godin annonce à Vercammen qu'il peut venir le rencontrer à Guise le 16 ou le 17 octobre.

Godin annonce à Géraud qu'un compte rendu circonstancié de son ouvrage L'unitéisme paraîtra prochainement dans le journal Le Devoir.

Sur le choix de verres de pince-nez. Godin envoie à Derogy un mandat postal de 20 F.

« Le but commun de nos efforts pour placer les classes laborieuses dans des conditions meilleures en faisant retourner à l'État les richesses créées par ces classes » engage Godin à envoyer à Wallace un exemplaire de son étude sur l'hérédité de l'État.

Godin envoie à Petitjean un mandat postal de 10 F au bénéfice de sa Société républicaine d'instruction. Il justifie la modestie de son don par les sacrifices qu'il s'impose en faveur des questions sociales.

Godin informe Dufourg que les services du Familistère sont au complet, mais qu'il peut examiner sa candidature à un emploi dans les services commerciaux du Familistère s'il a des aptitudes commerciales ou en comptabilité. Il lui demande quelle est son expérience professionnelle et les adresses des personnes pouvant le renseigner sur son compte.

Godin informe Gauthier que ses aptitudes ne correspondent pas à l'emploi à pourvoir.

Godin accuse réception de numéros du journal L'Indépendant de l'Allier annoncés par la lettre de Truchot du 23 octobre 1884. Il lui envoie les trois premières de ses études sociales. À propos de la boulangerie au Familistère : Godin indique que c'est le point le plus en retard dans les opérations du Familistère, qui s'approvisionne jusqu'ici auprès de boulangers du dehors ; il explique qu'il faudrait, pour organiser une boulangerie au Familistère, un débouché plus important que la population du Familistère, mais que plusieurs boulangers se font concurrence à Guise.

Godin informe Thévenin qu'il n'a pas le souvenir d'un article de lui qui n'aurait pas été inséré dans le journal Le Devoir. Il lui signale qu'il lui a fait adresser Le Devoir à sa nouvelle adresse et que le journal L'Opinion ne lui est plus envoyé.

Sur une cheminée offerte à Neale expédiée de Laeken. Godin envoie à Neale les numéros du Devoir qu'il demande. Sur le compte rendu de visite au Familistère de Greening publié dans le Cooperative News. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin informe Amédée Moret que François Bernardot va se rendre à Paris pour étudier la fabrication de suspensions d'éclairage, fabrication à laquelle se livre la manufacture du Familistère, et pour étudier aussi les causes de la baisse des affaires à Paris. Il lui demande de l'aider dans ses démarches.

Godin demande à Pouillet un rendez-vous à Paris.

Godin remercie Mangeot pour les deux exemplaires du Rappel sur l'exposition d'Amsterdam, dont l'un est destiné à Deynaud. Il l'informe qu'à sa demande, il fait imprimer sa déposition à la commission d'enquête sur les associations ouvrières. Il l'informe qu'il a accepté provisoirement d'employer un sculpteur, mais qu'il est prêt à voir Giraud s'il avait à nouveau besoin d'un sculpteur. Il lui signale qu'il va se rendre prochainement à Paris et qu'il descendra au Grand hôtel du Louvre.

Godin demande à Croux et fils de lui livrer des tilleuls et des marronniers blancs.

Sur la signature avec Mathys d'un bail concernant la propriété du moulin.

Godin félicite Brialou pour son appréciation de l'étude sur l'hérédité de l'État. Il lui recommande son étude sur la réforme électorale et la révision de la constitution, et il lui adresse les numéros du journal Le Devoir demandés.

Godin invite Moine à venir à Guise avant la fin du mois. Il l'assure qu'un jeune homme intelligent et travailleur apte à comprendre les besoins de la fabrication peut se faire une bonne position.

Godin répond à la lettre de Mangeot du 11 novembre 1884. Il approuve une décision prise le dimanche précédent : Godin, qui ne cherche ni la popularité ni le tapage, ne souhaite pas donner une conférence devant des personnes qui ne le désireraient pas. Il l'informe qu'il vient d'envoyer à nouveau à Hardy les numéros du Devoir envoyés à ses collègues. Il lui demande combien il souhaite d'exemplaires de sa déposition devant la commission sur les associations ouvrières. Il lui indique que le nom de sa collaboratrice est Marie Moret et que celui de l'institutrice qu'il a entendue donnant une conférence est madame Tinayre, alors que Pénit assure la direction supérieure des écoles du Familistère. Il lui confirme qu'il enverra les brochures de sa déposition à madame Chataignier et qu'il en enverra un exemplaire à chacun de ses collègues.

Godin informe Brialou que le numéro 309 du journal Le Devoir est épuisé mais que l'article qui l'intéresse a été tiré à part : il lui en envoie deux exemplaires avec sa brochure Mutualité nationale contre la misère.

Godin répond à la lettre de Neale du 6 novembre 1884 : Neale a reçu une cheminée alors qu'il s'attendait à un foyer économique ; Godin lui demande de garder la cheminée, cassée dans le transport de Bruxelles à Manchester, et l'informe qu'il lui envoie le foyer. Il lui demande de remercier Greening pour ses appréciations flatteuses à son égard. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin informe Pouillet que François Bernardot, conseiller de gérance, passera demain chez lui pour retirer le dossier que Godin a oublié d'emporter.

Godin demande à Bernardot d'aller chez Pouillet retirer un dossier de procédure.

Godin retourne à Dufourg l'extrait de son casier judiciaire. Il l'avertit qu'il renonce à le recruter après que soit apparu, dans la lettre de Dufourg du 11 novembre 1884, un malentendu sur sa rémunération.

Godin demande à Ménart des renseignements sur sa société, dans laquelle ce dernier souhaite que Godin investisse.

Godin répond à la lettre de Godwin du 3 octobre 1884. Il lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du New York commercial advertiser annoncé ; faute de temps, il ne peut lui fournir un compte rendu du fonctionnement de l'association du Familistère depuis sa fondation. Il espère que Godwin reçoit régulièrement le journal Le Devoir.

Sur l'installation d'une boulangerie au Familistère de Guise. Il explique à Tabouret que la Société du Familistère ne peut l'employer. Il espère qu'il a reçu les numéros du Devoir qu'il lui a envoyés après sa visite à Guise et qu'il va lui adresser sa déposition devant la commission d'enquête sur les associations ouvrières.

Godin accuse réception de la lettre de Peyroulx du 28 août 1884. Il l'informe qu'après avoir dépensé 3 000 à 4 000 F dans des essais de fours, il a abandonné l'invention.

Sur la publication d'une circulaire dans le journal Le Devoir.

Godin accuse réception de la lettre de Brissac du 14 novembre 1884 et des deux brochures annoncées pour lesquelles il le remercie au nom des habitants du Familistère. Il l'informe que le journal Le Devoir ne peut publier ses nouvelles.

Sur la signature d'un bail avec Mathys.

Godin remercie Gagneur pour sa lettre du 16 novembre 1884. Il lui demande de lui envoyer le rapport du sénateur Bozérian sur le projet de loi sur les sociétés. À propos des adhérents de Morez [aux principes d'arbitrage et de désarmement européen] et de l'envoi des lettres d'adhésion.

Godin envoie à Godement et Cie un mandat postal de 33 F pour l'insertion dans Le Petit journal d'une offre d'emploi relative à un comptable pour les magasins du Familistère.

Godin accuse réception de la lettre de Virginie Griess-Traut du 16 novembre 1884 avec la circulaire qu'il ne peut insérer dans Le Devoir parce qu'elle mettrait le journal en contradiction avec une déclaration antérieure qui l'engageait à ne faire aucun appel d'argent. Sur les bulletins d'adhésion [aux principes d'arbitrage et de désarmement européen] et l'impression des listes d'adhérents.

Godin avertit Mangeot qu'il expédie chez madame Chataigner 90 exemplaires de sa déposition devant la commission d'enquête sur les associations ouvrières et qu'il en envoie un exemplaire à chacun des délégués. Il lui demande s'il est possible de distribuer les autres exemplaires contre un paiement de 0,10 F l'exemplaire.

Godin rappelle à Croux et fils sa commande d'arbres.

Godin accuse réception de la lettre de Lance du 23 novembre 1884. Il lui explique que la tôlerie n'a qu'une importance secondaire dans la fabrication de l'usine du Familistère, mais qu'il pourrait consentir à faire l'essai d'une fabrication nouvelle dans laquelle l'emploi d'un tôlier serait utile. Il lui demande ses références, son âge, sa situation familiale et ses prétentions salariales.

Sur la réorganisation de l'enseignement dans les écoles du Familistère. Il l'avertit que Pénit va lui transmettre les instructions relatives à cette réorganisation et les sujets à développer dans ses conférences hebdomadaires aux enfants. Godin autorise Tinayre à rester attachée à l'enseignement dans les écoles du Familistère jusqu'au mois de septembre suivant.

Godin retourne à Virginie Griess-Traut la lettre qu'elle voulait voir insérée dans le journal Le Devoir car son appel à créer un syndicat des ouvriers des champs est trop vague pour servir à une souscription nationale. Il lui explique que Le Devoir est le journal des réformes sociales sérieuses étudiées et pratiques et qu'il est réticent à promouvoir des souscriptions qui, souvent, sont d'horribles spéculations ou sont lancées pour la gloire de leurs promoteurs.