Sur la pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin répond à la lettre de Galloy du 23 mars 1887. Godin discute de la publicité à donner à la pétition. Il lui signale qu'il a envoyé des formulaires de la pétition à son ami Gaillot.

Godin rappelle à Guyétant qu'il lui a fourni un camée en décembre 1878. Il souhaite que Guyétant fasse un camée de même dimension reproduisant un portrait de femme de trois-quarts exécuté grandeur nature en médaillon. Il lui indique qu'il lui fournira le plâtre de ce portrait. Il lui demande le prix d'exécution du camée.

Godin répond à la lettre de Léautey du 6 novembre 1886. Il lui envoie un mandat postal de 7,50 F en paiement du volume qu'il lui a adressé mais il l'informe qu'une souscription n'est pas envisageable.

Godin demande à Pouillet ce qu'il convient de faire après que Faure ait demandé à un libraire le tome 10 de 1886 du journal Le Devoir et qu'il se soit procuré des volumes antérieurs du journal. Godin avait supposé que Faure voulait connaître les charges de la Société du Familistère de Guise à l'égard de son personnel pour la concurrencer plus facilement. Il lui semble que le procès entre eux doit être la cause de l'achat du dernier volume du Devoir. Godin demande conseil à Pouillet.

Godin informe Ferdinand de Lesseps qu'il reçoit des articles de presse hostiles à la Compagnie du canal de Panama parus dans Le Conseiller des actionnaires de Suez et de Panama et dans L'Économiste français. Godin soupçonne que ces envois sont faits par des employés infidèles de la Compagnie. « Je me suis intéressé à l'œuvre grandiose que vous avez entreprise, moins par spéculation que par sympathie pour le but que vous poursuivez. » Il lui demande des éclaircissements sur ces manœuvres que n'évoque pas le Bulletin du canal interocéanique.

Godin explique à Moreau-Wolf qu'il a lu sa brochure sur La rétention d'urine. Il lui décrit ses troubles urinaires et le régime Raspail qu'il a suivi ; il le consulte pour la prescription d'un traitement.

Godin répond aux questions que Moreau-Wolf lui a posées le 20 novembre sur ses troubles urinaires. Il lui adresse un flacon d'urine et un mandat postal de 20 F pour la consultation.

Godin répond à la lettre de Moreau-Wolf du 24 novembre 1886. Godin répond aux questions de Moreau-Wolf en décrivant précisément ses troubles urinaires et les traitements qu'il s'est administré. Il ne juge pas indispensable d'aller le consulter à Paris.

Godin signale à Bernardot qu'à sa lettre de la veille n'était pas jointe la lettre de Faure à Leymarie.

Sur une affaire de contrefaçon. Godin informe Bernardot que la cuisinière demandée a été expédiée et lui demande de signaler à Pouillet des dispositions qui auraient pu être contrefaites. Sur l'affaire Jullien : Godin préconise de traiter avec Jullien une cession de son brevet pour la fabrication de suspensions par la Société du Familistère. Dans le post-scriptum, Godin indique à Bernardot qu'il peut communiquer à Jullien la lettre jointe à celle-ci.

Sur l'affaire Jullien. Jullien prétend que la Société du Familistère a empiété sur ses droits et exige 20 000 F pour la cession de son brevet sur les suspensions. Godin préconise à Bernardot de rechercher une solution à l'amiable avec Jullien, par exemple par un système de redevance sur chaque suspension vendue ou en établissant la différence entre le brevet de la Société du Familistère pour les suspensions en fonte et celui de Jullien pour les suspensions en cuivre.

Sur l'affaire Jullien. Godin critique la nature des négociations menées par Bernardot avec Jullien : Godin souhaite obtenir une cession pleine et entière du brevet de Jullien à la différence des traités passés avec Portway et avec Henry. Il lui communique un projet de contrat à compléter avec Pouillet. Sur la contrefaçon d'un système de fermeture de portes de cuisinières. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Bernardot qu'il a reçu une offre d'Arnal pour la cession d'un immeuble à l'angle des rues du Louvre et Étienne-Marcel au prix de 1 400 000 F. À la suite de la lettre, sur les folios 276r et 277r, est copié un projet de contrat intitulé « Cession d'un brevet pris par M. Jullien, demeurant à Paris ».

Sur l'affaire Jullien. Godin souhaite pouvoir exploiter le brevet de Jullien en Angleterre comme en France et en Belgique. Sur le paiement des annuités du brevet de Jullien. Godin demande à Bernardot s'il a vu le brevet de Sanson.

Godin confirme à Bernardot son télégramme du matin. Sur une affaire de contrefaçon. Il lui demande de mettre en garde Pouillet contre les manœuvres de ses adversaires qui, comme par le passé, pourraient mettre en avant ses qualités de républicain ou de socialiste pour gagner leurs procès en contrefaçon. Il lui signale que Faure, qui contrefait ses produits, a acheté une collection complète du Devoir. Sur Lajourdie et Corneau frères. Godin informe Bernardot qu'il n'a pas l'adresse d'André à Paris, mais qu'à son dernier voyage il était descendu à l'hôtel des Étrangers au 148, rue du Faubourg-Saint-Martin.

Godin annonce à Bernardot que Leymarie lui a envoyé une lettre l'engageant à aller discuter avec Pouillet. Il lui envoie la copie d'une lettre à Pouillet et lui demande d'aller voir ce dernier. Il lui demande de veiller à la conservation de la lettre de Faure.

Godin répond à la lettre de Santerre du 17 janvier 1887 lui demandant si son fils, né à Réunion en 1857, pourrait être réclamé par l'administration militaire française s'il venait en France. Il lui explique que si son fils peut prouver sa nationalité américaine, il ne pourra pas être appelé à servir en France. Godin et Moret verront avec plaisir Santerre l'automne prochain s'il vient au Familistère. Il lui indique que la Société du Familistère ne peut se charger d'un dépôt de fonds comme il le propose.

Godin répond à la lettre de Bajer du 21 juin 1886. Il lui envoie la brochure Associated homes, qui contient une esquisse de sa biographie et qui emprunte à Solutions sociales. Il lui envoie également ce dernier ouvrage ainsi que le numéro du Panthéon de l'industrie, qui contient aussi une notice biographique. Il lui indique qu'il ne faut pas l'identifier à un Jules Godin habitant Versailles et qu'Harald Westergaard est venu visiter le Familistère en mai 1879, avant la constitution légale de l'association du Familistère le 13 août 1880. Il lui demande l'adresse de Westergaard pour lui adresser l'étude sociale Le Familistère, qui présente l'état actuel de l'association. Sur le restaurant du Familistère : il a été fermé car il n'était pas fréquenté par la population, ce qui prouve « que la vie dans un palais unitaire ne modifie pas les mœurs et les habitudes de la famille autant que des critiques opposées le prétendent ». Sur le théâtre du Familistère : il sert chaque hiver ; il accueille les troupes qui exploitent la région. Il l'invite à venir au Familistère.

Après lui avoir adressé ses études sociales, Godin envoie à Bajer son ouvrage Le gouvernement.

Godin confirme à Bajer sa lettre de la veille et l'envoi d'un numéro du journal Le Devoir, avec un article sur le suffrage universel, début d'une série d'études. Il lui demande de lui communiquer les adresses de personnes lisant le français susceptibles de s'intéresser à ces études, comme Axel Proschowsky ou des journalistes.

Godin commande six chemises de toile, six cols et six paires de manchettes, et des nœuds de cravate.

Godin accuse réception de la lettre de Ganault du 5 mai 1886. Sur le testament de Godin. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Sur le testament de Godin. Godin demande à Ganault, qui est en vacances, de lui retourner l'exemplaire de son testament. Il lui annonce que le prochain numéro du journal Le Devoir contiendra la relation de son mariage et que le contrat de mariage y est reproduit.

Sur le testament de Godin. Godin rappelle à Ganault la lettre qu'il lui a envoyée le 5 mai 1886 et il lui demande de lui retourner la copie de son testament.

Godin envoie à Gauthier-Villars une carte postale de Cridge et sa traduction sollicitant l'envoi de numéros de la Revue d'astronomie de Camille Flammarion.

Godin répond à la lettre de Holyoake du 14 septembre 1886. Lui et Marie Moret seront heureux de l'accueillir au printemps avec sa fille et leur offrent l'hospitalité au Familistère. Sur l'édition américaine de Solutions sociales chez John W. Lovell et Cie à New York.

Godin annonce à Coulon que lui et Marie Moret seront heureux de le recevoir ainsi que sa femme au Familistère et lui offrent l'hospitalité chez eux. Il l'avertit que les classes d'école primaire sont fermées le jeudi après-midi. Il lui adresse l'étude sociale Le Familistère.

Sur la construction d'une école à Guise. Godin transmet à Ermant les observations de la sous-commission du conseil municipal de Guise sur le système de chauffage et de ventilation, en prenant pour référence les écoles du Familistère, et sur l'éclairage des salles.

Godin demande à Ermant de lui donner les habitudes du pays concernant les honoraires des architectes dans les constructions faites pour les particuliers afin de faire une comparaison avec la Belgique. Dans le post-scriptum, il l'invite à venir voir le nouveau calorifère qu'il a fait pour les classes du Familistère.

Godin indique à Van Duyl qu'il peut venir la semaine suivante au Familistère.

Sur le compte particulier de Godin dans la Société du Familistère.

Godin informe Bleuet qu'il est en pourparlers avec un autre candidat à l'emploi de garçon boulanger du Familistère.

Godin répond à la lettre de Bleuet, candidat à l'emploi de garçon boulanger du Familistère, du 25 avril 1886. Il lui demande des renseignements sur sa situation familiale et sa situation professionnelle.

Sur l'emploi de rédacteur du Devoir. Sur les appointements du rédacteur. Sur son contrôle exercé sur le journal : Godin cite sa lettre à Benoît Malon [du 9 juillet 1886] sur la censure qu'il exerce sur les articles ; il veut savoir si Rouanet est en communauté d'idées avec le programme du journal. Il accepte que Rouanet fasse un essai à 300 F par mois. Il l'avertit qu'il doit partir de Guise dans huit jours.

Godin accuse réception de la lettre de Egebjerg du 24 octobre 1886. Il lui envoie huit études sociales et souhaite qu'il puisse visiter le Familistère.

Godin envoie à Durville un mandat postal de 30 F et commande des lames magnétiques et un aimant en fer à cheval.

Godin accuse réception de la demande du neveu d'Héloïse Gouté, de la lettre d'Edmond Bourdain et de la sienne du 23 août 1886. Il l'informe que l'état des affaires ne lui permet pas d'accepter des apprentis du dehors.

Godin explique à Henri Beyer qu'il s'est adressé aux élèves de l'École des arts et métiers de Châlons pour trouver des jeunes gens intelligents et actifs et que la question des appointements est secondaire. Il lui propose pour ses débuts 150 F par mois mais prédit qu'il pourrait rapidement obtenir davantage. Il le prévient que l'industrie s'exerce au Familistère sous le régime de l'association des travailleurs aux bénéfices et que cette situation réclame du personnel de direction des qualités de caractère pour faciliter les rapports entre les personnes. Il lui retourne la lettre de la direction de l'École de Châlons et sa photographie.

Godin demande à Vogelweith de lui donner les prix du pain à Saint-Quentin.

Godin informe Vogelweith que Gourdon, boulanger du Familistère, va se rendre à Saint-Quentin étudier chez lui la panification.

Godin répond à la lettre de Towne du 21 avril 1887. Il lui envoie Mutualité sociale et l'étude sociale Le Familistère.

Godin répond à la demande d'emploi de Rowley du 3 novembre 1886 : il n'y a pas d'emploi vacant au sein de l'association du Familistère.

Godin retourne à Destrem le projet de pétition au président de la République, revêtu de sa signature et de celle de Bernardot, vice-président de la Société de paix et d'arbitrage du Familistère.

Godin informe Destrem qu'après avoir lu dans le journal International arbitration and peace association la pétition [au président de la République française], il ne voit plus de motif pour différer sa publication dans le journal . Godin demande à Destrem de lui envoyer la liste des signataires de la pétition pour la publier avec la pétition.

Godin répond à la lettre de Destrem du 23 mai 1886. Il lui indique que les numéros du journal Le Devoir des 9 et 23 mai et du 6 juin 1886 consacrés à la grève de Decazeville montrent suffisamment qu'il est partisan de l'arbitrage pour le règlement des conflits entre patrons et ouvriers. Il lui transmet les compliments de Marie Moret, d'Émilie Dallet, de Simon Deynaud et de Doyen.

Godin confirme à Destrem qu'il ne souhaite pas faire partie du comité [de Paris de la Fédération internationale pour la paix et l'arbitrage] et qu'il ne peut contribuer à son œuvre que par la publication dans le journal Le Devoir de ses résultats.

Godin fait à Destrem des observations sur le projet d'une pétition sur la paix et l'arbitrage international : il préférerait que le texte fût restreint à l'énumération des calamités de la guerre et qu'il abandonnât les considérations historiques et philosophiques.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin annonce à Maze qu'il lui a fait envoyer le numéro du journal Le Devoir contenant le projet de pétition aux chambres après réception de sa lettre du 18 janvier 1887. Godin espère l'appui de Maze pour la pétition. Sur la collaboration de Godin à une revue. Godin envoie à Maze l'étude sociale Le Familistère. Il recevra avec plaisir la visite de Maze au Familistère pour lui donner des informations sur les institutions de prévoyance. Il lui envoie le dernier numéro du Devoir qui contient l'article « Les questions sociales aux États-Unis ».

Godin accuse réception de la lettre de Hodgson Pratt et son mandat postal. Il lui confirme qu'il lui répond à Milan et le félicite pour son dévouement infatigable à la bonne cause. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin répond à la lettre de Hodgson Pratt du 8 qui contient l'adhésion de la Société de la paix du Familistère de Guise au projet de la Fédération des sociétés de paix.

Godin confirme à Hodgson Pratt sa lettre du 12 août écrite du fond de l'Auvergne. Il accuse réception de la lettre du 22 juillet 1886 signée par Hodgson Pratt et par Martin Wood contenant le texte de la résolution adoptée par le comité de l'International Arbitration and Peace Association. Godin et Moret remercient le comité pour l'intérêt dont il a témoigné à leur égard.