FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 27 novembre 1867
Godin répond tardivement à une lettre de François Barrier au sujet d'un article sur le Familistère qu'il doit rédiger pour l'Annuaire de l'Association et au sujet des difficultés financières de la Librairie des sciences sociales. Godin s'engage à livrer l'article dans le délai fixé par Barrier. Godin rappelle à Barrier qu'il a apporté son concours à la Librairie des sciences sociales en finançant la publication de la brochure d'Alexandre Oyon, qu'il contribue largement au progrès des idées sociales avec le Familistère, et enfin qu'il a subi les errements de l'École sociétaire en 1854 ; il laisse entendre qu'il ne prendra pas directement part au financement de la Librairie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 mars 1868
Godin demande à Cantagrel des renseignements sur Jules Lechevalier, dont il connaît les études sur la science sociale, et sur Abel Transon, membres historiques de l'École sociétaire. Il évoque aussi Amédée Paget, qu'il sait décédé. Il demande à Cantagrel s'il est encore possible de trouver une « première édition de Fourier ». Dans le post-scriptum, Godin interroge Cantagrel sur des rôtissoires fabriquées par Jacquet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Allard, 14 janvier 1844
À propos d'une critique par La Démocratie pacifique de lettres de Gustave de Beaumont parues dans Le Siècle, journal lu par Allard. Sur l'École sociétaire, qui s'est vouée au triomphe de la science sociale en vue de « l'extinction de toutes les souffrances de la société » et de la « conciliation de tous les intérêts ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin et Lécolier, et pour le versement à la rente de l'École sociétaire à son nom et à celui de Lhermitte. Godin commande une douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin explique à ses correspondants que la liste nominative de phalanstériens voulue par le congrès phalanstérien pour développer les liens entre condisciples a peu de chance de s'étoffer en raison des persécutions qu'ils subissent. Il propose de publier dans le Bulletin phalanstérien, à l'imitation de monsieur Fromon de Chartres et de monsieur Santonase de Dole, une annonce commerciale relative à la vente des appareils de chauffage de sa fabrication, avec une remise de 10 à 20 % pour les acheteurs phalanstériens et un versement de 10 % du prix à la rente de l'École sociétaire ; Godin fait l'hypothèse d'une vente annuelle de 100 appareils à 100 F en moyenne par ce moyen, qui permettrait une contribution de 1 000 F par an à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849
Godin répond à une lettre de Chaseray, dans laquelle celui-ci exprime avec franchise ses désaccords avec l'École sociétaire, en l'assurant qu'il n'est pas offusqué et qu'il souhaite poursuivre ses relations avec lui. Godin constate que Chaseray a une appréciation du problème social différente de celle de l'École sociétaire, mais exprime le voeu que les socialistes puissent se réunir autour de principes de justice communs. Godin lui fait part de sa satisfaction de pouvoir débattre avec lui de la question du crédit gratuit exposé par Proudhon, ne serait-ce que pour sortir « de l'isolement complet auquel je suis condamné à cause de mes opinions ». Godin affirme que la querelle entre Proudhon et Considerant n'est pas susceptible d'influencer son jugement dans l'examen de la théorie du crédit gratuit de Proudhon qu'il développe dans sa lettre. Godin fait valoir par un exemple que le droit de propriété est conforme au vœu de la nature et que la gratuité du crédit « n'est donc qu'un cri de guerre lancé contre les capitalistes » et ne peut être érigée en principe. Les disciples de Fourier reconnaissent que des abus monstrueux ont été commis par le capital, mais que dans la société qu'ils projettent, le capital sera le serviteur du travail. Godin exhorte Chaseray d'étudier la théorie fouriériste et promet de lire complètement Proudhon si ses idées reposent sur un principe vrai. Godin précise enfin qu'il est abonné au Paysan et qu'il est ainsi au courant de « votre polémique ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, entre le 21 décembre 1849 et le 21 janvier 1850
Godin déclare en préambule qu'il est heureux au milieu des désordres du monde, « d'avoir acquis la certitude des moyens par lesquels l'humanité doit arriver collectivement au bonheur ». Il explique à Chaseray qu'il avait compris que celui-ci ne croyait pas à la découverte d'une science sociale, sans doute détourné de la partie scientifique et applicable de la théorie sociétaire par les « aperçus hardis et plus ou moins hasardés » de Charles Fourier. Godin signale à Chaseray qu'il commet une erreur d'appréciation en pensant que « c'est pour soutenir l'infaillibilité du maître que nous défendons la légitimité des droits du capital » : les disciples de Fourier et Victor Considerant défendent les droits du capital en vertu de la loi sériaire découverte par Fourier, découverte reconnue par Proudhon lui-même dans son ouvrage Création de l'ordre dans l'humanité. Godin affirme que des erreurs possibles de Fourier dans la question de la répartition des richesses pourront être rectifiées dans les applications de la loi sériaire. Godin suggère à Chaseray que la gratuité du crédit n'est pas aussi opposée qu'il le pense à la théorie de Fourier. Godin s'engage à lire les ouvrages de Proudhon et engage Chaseray à lire ceux de l'École sociétaire, afin qu'ils en fassent ensemble la comparaison.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecoyer, mai 1850
Godin envoie à Lecoyer le reçu de son versement à la rente de l'École sociétaire confié à monsieur Lhermitte. Godin sollicite un nouveau versement à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux administrateurs de La Démocratie pacifique, 6 juin 1850
Godin annonce à ses correspondants qu'il a pris connaissance avec regret de la nécessité pour l'École sociétaire de suspendre la publication de La Démocratie pacifique en raison du manque de concours des sympathisants. Il constate que l'envoi du journal lui a été suspendu. Il demande que l'envoi en soit continué et adresse à ses correspondants 18 F en paiement de son abonnement au journal, somme à laquelle il ajoute 90 F qui correspondent aux cotisations qu'il a collectées pour la rente de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert, à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin, et Lécolier, et pour des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et au nom de Lhermitte. Godin commande cinq douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jacques-François Glatigny, Jules-Charles Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Adolphe Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin explique à ses correspondants que la liste nominative de phalanstériens voulue par le congrès phalanstérien pour développer les liens entre condisciples a peu de chance de s'étoffer en raison des persécutions qu'ils subissent. Il propose de publier dans le Bulletin phalanstérien, à l'imitation de monsieur Fromon de Chartres et de monsieur Santonase de Dole, une annonce commerciale relative à la vente des appareils de chauffage de sa fabrication, avec une remise de 10 à 20 % pour les acheteurs phalanstériens et un versement de 10 % du prix à la rente de l'École sociétaire ; Godin fait l'hypothèse d'une vente annuelle de 100 appareils à 100 F en moyenne par ce moyen, qui permettrait une contribution de 1 000 F par an à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants du journal La Phalange, 30 avril [1843]
Souscription au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien. Sur le titre du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Barat, 10 décembre 1872
Godin informe Étienne Barat qu'il a reçu le mémoire annoncé par sa lettre du 18 novembre 1872, dans lequel celui-ci déclare qu'il va fonder un établissement sociétaire. Il l'encourage à faire une nouvelle lecture de Solutions sociales et lui remet un bon pour en retirer un exemplaire chez Le Chevalier rue de Richelieu. Il lui fait observer que la doctrine contenue dans le livre diffère de celle de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 8 mai 1873
Godin répond à la lettre de Quaintenne du 4 mai 1873 sollicitant un emploi et un logement au Familistère. « J'ai craint, lui fait observer Godin, que, par un entraînement trop ordinaire chez les membres de l'École sociétaire de Fourier, vous n'ayez vu ma fondation à Guise sous un jour trop favorable à vos espérances. Je suis loin pour ma part de croire encore qu'il soit possible de régénérer le monde comme par enchantement. » Il tente de dissuader Quaintenne de s'installer au Familistère, mais lui demande toutefois à quels émoluments il prétend. Il regrette de n'avoir pas été présent au Familistère lors de la visite de Quaintenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre du 14 août d'Edward Vansittart Neale en raison de la session du Conseil général de l'Aisne. Il l'autorise à traduire ce qu'il veut des ouvrages qu'il a publiés et de reproduire les gravures de Solutions sociales, dont une partie des clichés ont été cependant détruits. Sur l'organisation collective des services alimentaires : Godin nuance les théories de l'École sociétaire sur les économies réalisées, vraies sans doute en période d'abondance, mais pas lorsqu'il s'agit du strict nécessaire ; il met également en avant la difficulté à trouver des personnes « excessivement compétentes » pour réaliser une cuisine à bon marché. Il lui envoie trois photographies de lui pour qu'il en choisisse et qu'il en commande des exemplaires à la librairie du Familistère. Il lui transmet les compliments des personnes qu'il a vues au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Virginie Griess-Traut qu'il ne peut réaliser le travail qu'elle demande. Il lui indique qu'il a publié dans Solutions sociales des documents sur la nourricerie ou crèche du Familistère. Il regrette de ne pouvoir lancer dans Le Devoir un appel pour un ménage sociétaire, comme le souhaite Jean Griess-Traut : « J'ai éprouvé trop de déboires dans l'École sociétaire au sujet des appels au public pour me faire moi-même l'organe de nouveaux appels, surtout dans une question où les anciens phalanstériens sont tellement divisés. » Dans le post-scriptum, il accuse réception de l'abonnement d'un an de Virginie Griess-Traut au journal Le Devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Vigoureux du 25 novembre 1884. Il lui indique qu'il n'a pas pu le rencontrer à Paris en 1832-1833 car ce n'est qu'en 1840 qu'il s'est intéressé à l'École sociétaire. Il lui indique qu'il ne faut pas d'autorisation pour visiter le Familistère ; il le prévient qu'il n'y trouvera pas l'idéal des phalanstériens : « C'est précisément parce qu'il ne renferme pas l'organisation du travail attrayant ni des groupes et séries que les phalanstériens n'ont jamais accordé qu'une attention très secondaire au Familistère. Pourtant, l'habitation sociétaire exposée par Fourier y existe au point de vue des avantages de l'association du capital et du travail et de l'éducation de l'Enfance, mais sur des bases toutes différentes de celles imaginées par Fourier. » Godin envoie à Vigoureux l'étude sociale sur le Familistère. Il recommande à une personne de son âge de visiter le Familistère à la belle saison.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 28 août 1900 à la suite de laquelle elle a obtenu de Guillaumin et Cie qu'il lui procure les volumes du Congrès international de physique. Elle cite, en l'approuvant, le passage de la lettre d'Antoine Médéric Cros relatif au mot d'Henri Poincaré sur l'impossibilité de reproduire à l'identique une expérience scientifique, argument en faveur de « l'évolution incessante ». Elle indique à Antoine Médéric Cros qu'elle se mettra à l'étude de la question quand elle aura achevé le premier volume des « Documents biographiques », gros de 40 feuilles, qui s'achèvera avec l'épisode du Texas et la contribution de Godin au mouvement des chefs de l'École sociétaire. Marie Moret évoque la lettre de Juliette Cros jointe à celle de son mari du 28 août 1900 : elle précise qu'Auguste Fabre n'a pas rencontré à Paris des Américains d'Oneida, mais des personnes susceptibles de lui donner des renseignements sur Oneida. Elle achève sa lettre en indiquant à Antoine Médéric Cros qu'elle doit ajouter un post-scriptum à sa lettre à Juliette Cros du même jour.
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