FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, février 1879
Envoi de quelques feuillets traduits de l'ouvrage de Howland. Remerciements pour l'envoi d'articles de périodiques et nouvelles du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 juillet 1878
Moret s'excuse pour le retard de sa réponse, alors occupée par l'organisation de l'Association. Elle affirme avoir reçu Broom's paper de Vineland. Un article dans Broom's papers fait craindre à Moret des dissentiments entre le Familistère et madame Bristol, proche des Howland. A travers cette personne, Moret transmet des exemplaires des Solutions sociales et de la Mutualité sociale. Projet de traduction de Mutualité sociale par Edward Howland ; la traduction du même livre par Edward Vansittart Neale est en cours. Antoine Massoulard a quitté définitivement le Familistère ; il transmet son meilleur souvenir à Marie Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 12 février 1885
Marie Moret est satisfaite d'apprendre que Marie Howland est en bonne santé. Celle-ci lui avait fait part de sa volonté de venir vivre au Familistère et de vendre sa propriété d'Hammonton (New Jersey, États-Unis). Godin et Moret veulent la dissuader : « Il semble que le Familistère se présente à vous sous beaucoup d'illusions phalanstériennes ». La lettre donne une description du fonctionnement du Familistère, comprenant avantages et inconvénients du système mis en place. Les habitants du Familistère sont des travailleurs et travailleuses utiles à son industrie. La musique, que Marie Howland propose d'enseigner, n'est qu'accessoire. Les écoles comme les services du Familistère sont entièrement pourvus en personnel. La crise industrielle réduit le travail. Sur le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 17 avril 1885
Marie Moret a bien reçu l'exemplaire de la nouvelle édition de Papa's Own Girl et adresse à John Lovell un exemplaire des Solutions sociales. Godin et Moret espèrent que ce dernier ouvrage pourra paraître in extenso aux États-Unis. Marie Howland avait demandé de transmettre les clichés « des huttes et cavernes » ; Godin a fait tirer de nouvelles épreuves des gravures que Marie Moret envoie à Marie Howland ; Godin se chargera de faire parvenir l'ensemble des clichés des gravures de Solutions sociales, à la condition qu'une édition de son livre aux États-Unis soit certaine. Godin pourra rédiger une préface pour l'édition américaine, mais souhaiterait aussi apporter des corrections au volume. Marie Moret espère aussi que Lovell entreprendra la publication du volume Le Gouvernement. Moret espère que Howland a bien reçu les numéros exceptionnels du Devoir et juge la comédie Les petites Godin « absolument vulgaire ». Malgré son titre, cette pièce n'a rien à voir avec le fondateur du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 18 mai 1885
Marie Moret entend annoncer dans Le Devoir la deuxième édition de Papa's Own Girl aux États-Unis tout en communiquant la préface dans le journal. Elle ne peut donner à Marie Howland l'adresse d'Antoine Massoulard : « Il a disparu brusquement de la ville où il se trouvait dans la Haute-Vienne, et il nous a été impossible, depuis, d'obtenir de ses nouvelles. Je le regrette vivement, car je lui porte estime et affection ». Elle a par ailleurs bien reçu les publications sur le Crédit foncier de Sinaloa. À propos du projet de Sinaloa : « Rien n'est plus facile que de concevoir sur le papier les plans les plus séduisants » ; Godin et Moret tentent de dissuader Marie Howland de s'engager dans cette entreprise. Godin effectuera des modifications sur son ouvrage Solutions sociales et enverra un volume annoté. Les clichés des huttes et petites maisons seront envoyés à condition que Lovell les utilise et les retourne ensuite. Marie Moret joint également deux albums des produits de la Société du Familistère Godin et Cie. Elle ne dispose pas de photographies des nouveaux pavillons d'habitation, mais envoie un plan sur lequel ils ont été ajoutés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 20 août 1885
Marie Moret transfère à sa correspondante la réponse de Godin à monsieur Lovell au sujet de la publication des Solution sociales. Il est ensuite question d'une gravure représentant le Familistère avec le nouveau pavillon et du Crédit foncier de Sinaloa.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 9 décembre 1893
Réponse à une lettre de Marie Howland en date du 9 décembre 1893. Changement d'adresse de Marie Howland pour l'expédition du Devoir. Décès d'Edward Howland. Échec de la colonie de Topolobampo. Nouvelles du Familistère : Dequenne administrateur-gérant ; stabilité du personnel. Godin et les questions sociales.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 7 avril 1886
Marie Moret accuse réception de la photographie de Marie Howland. Elle attend toujours la réponse de M. Lowell concernant les clichés à envoyer pour Solutions sociales dont la parution est annoncée dans le journal The Crédit Foncier of Sinaloa, qui informe aussi du décès de Peter Good, qui était venu au Familistère en même temps qu'Augusta Cooper Bristol. Demande à Marie Howland de n'envoyer qu'un seul exemplaire de The Crédit Foncier of Sinaloa car seule la famille Dallet-Moret lit l'anglais.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 7 avril 1886 à Guise
Marie Moret envoie le passage de la Bible demandé (un verset de la Première épître de saint Pierre) et accuse réception de la deuxième photographie de Mary Howland envoyée avec sa lettre du 7 avril 1886 ; elle attend celle de M. Howland à paraître dans le prochain numéro du The Crédit Foncier of Sinaloa .

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 11 décembre 1886
Marie Moret remercie Marie Howland pour les vœux parus dans son journal à l'occasion de son mariage. Elle évoque ses amis en visite au Familistère et répond aux questions posées par Marie Howland dans sa lettre du 28 septembre : méthode d'arithmétique des écoles du Familistère, nomination des surveillances du travail de l'usine. Elle la renvoie aux statuts de l'Association du Familistère de Guise qui contient toutes les informations pratiques. A reçu onze brochures de Social solutions et attend la douzième qui doit contenir la traduction de l'Étude sociale n° 1.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 25 février 1872
Godin remercie Marie Howland pour sa lettre du 1er février et les photographies qu'elle contenait mais regrette que la photographie d'Edward Howland, sur métal, ait été abimée par le service de la poste. Il s'étonne qu'elle fasse usage de son « nom industriel » de préférence à son nom d'auteur : « Vous avez pu constater que mon livre porte seulement le nom de Godin ; comment se fait-il que vous y ayez ajouté celui de Lemaire ; ce dernier renferme pour moi de trop tristes souvenirs pour qu'il reste attaché à des œuvres qu'il cherche à détruire. » Sur la traduction du titre de Solutions sociales : « Ce que je crois devoir vous faire remarquer, c'est que je n'ai pas eu la prétention d'indiquer la solution des questions sociales tout entière, c'est pourquoi mon titre porte Solutions sociales au pluriel, pour indiquer qu'il renfermait un certain nombre de solutions. Solution of social questions me semble vouloir indiquer que je les ai résolues toutes. » Godin s'étonne que Marie Howland ait traduit la deuxième partie du livre sans avoir éprouvé de difficultés dans la compréhension de la doctrine des lois de la vie : « Cette deuxième partie semble à la plupart des lecteurs presque un hors d'œuvre dans mon livre, mais j'y attache une grande importance pour l'avenir. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin tempère les éloges enthousiastes de Marie Howland à l'égard de sa personne. Sur les difficultés du perfectionnement de l'humanité. Sur le livre de Marie Howland et l'appréciation du Familistère par les fouriéristes : « Ne pouvant lire votre livre, peut-être ai-je été conduit par certains passages traduits isolément à subir l'effet de certaines impressions nées de la façon dont le Familistère est apprécié par les disciples de Fourier qui ont persisté à croire le maître infaillible et à considérer sa théorie comme étant la science sociale. Quoiqu'ils revendiquent le Familistère comme une suite des travaux du maître et de son école, ce que je ne veux en aucune façon contester, il n'est pas moins vrai qu'au demeurant, on me considère un peu comme un hérétique pour ne pas avoir admis la théorie des passions et n'avoir pas réalisé le travail attrayant par groupes et séries. » Godin explique que le dévouement et le sacrifice, et non l'attrait et le bonheur individuel, sont les principes de son action. Il fait la critique de la théorie fouriériste. Sur la vie d'outre-tombe : Godin affirme qu'il a dépassé Fourier dans la connaissance des rapports entre l'existence matérielle et la vie d'outre-tombe. Sur les résistances au Familistère et à l'Association : il annonce à Marie Howland que Marie Moret va lui envoyer la copie d'une transcription de sa dernière conférence, et qu'elle pourra ainsi comprendre qu'il peut être sujet à la mélancolie et au découragement. Sur la maladie d'Edward Howland : Godin recommande à Marie Howland d'imposer les mains sur son époux pour hâter sa guérison.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Marie Howland les quatre premières feuilles de La Fille de son père. Elle explique les changements faits au texte dans la traduction : Daniel au lieu de Dan, préjugés au lieu de religion dans le titre du chapitre XIII, une citation du Nouveau Testament. Elle assure Marie Howland que le roman est apprécié par les lecteurs du journal Le Devoir. Elle présente ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Howland pour ses lettres des 2 et 19 août 1878. Elle et Godin se réjouissent du projet de visite du Familistère par Marie Howland. Elle et Godin félicitent Marie et Edward Howland d'avoir abandonné le tabac. Sur la méthode Chevé d'éducation musicale : elle a été enseignée sans résultat dans les écoles du Familistère pendant 4 ans ; les élèves doivent finalement apprendre la notation ordinaire ; Marie Moret lui envoie le traité élémentaire de la méthode ; Godin doute de la valeur de la méthode. Godin consent à échanger le journal Le Devoir avec la publication de monsieur Alden ; Marie Moret envoie à Alden le numéro 27 du journal [du 8 septembre 1878] qui contient la table analytique du premier volume. Sur la traduction de La Fille de son père : Marie Moret a tenu compte des observations de Marie Howland. Elle la remercie pour l'envoi du journal L'Évolution, qui contient l'article de son amie Augusta Cooper Bristol : « Je souhaiterais que M. Godin eût en France beaucoup d'aussi fervents amis. » Elle lui transmet les compliments de Massoulard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Marie Howland qu'elle embellit en imagination le Familistère qu'elle n'a jamais vu : « Le Familistère avec ses onze cents fenêtres et bientôt ses douze cents habitants est certainement un édifice considérable mais ce n'est que le squelette du Familistère idéal créé par votre imagination. » Godin évoque le printemps à Guise mais avertit que rien ne s'obtient sur Terre que par un dur labeur et que le travail attrayant est d'un autre monde : c'est pourquoi, explique-t-il, la présentation du Familistère dans les derniers chapitres de son roman a été un peu modifiée. Godin explique à Marie Howland que les statuts de l'association sont rédigés mais doivent être mis en conformité avec la loi française avant d'être imprimés. Il lui annonce que Marie Moret va lui envoyer une collection de portraits photographiques datant de quatre ans. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à elle et à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Amelia Hope Whipple pour sa lettre « réconfortante » du 13 novembre 1881. Il la complimente pour être une des rares à comprendre la doctrine de la vie et le sens de l'association du Familistère. Sur l'absence regrettable des « Notions préliminaires » dans la traduction américaine de Mutualité sociale par madame Bristol. Sur le projet d'Amélia Hope Whipple de rééditer Papa's Own Girl sous un titre différent et Mutualité sociale en anglais et la proposition de Godin de lui communiquer la traduction du livre par Edward Vansittart Neale, son premier biographe. Sur le couple Howland : Godin apprécie Marie et Edward Howland, mais aurait eu du mal à communiquer avec elle en anglais si elle était venue visiter le Familistère avec madame Bristol. Il lui demande si elle sait lire le français et si elle a lu Solutions sociales. Sur la communication spirituelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre que Marie Howland a écrite en français et l'assure qu'elle n'a pas à craindre, comme elle l'a exprimé auprès de Marie Moret, que ses lettres le dérangent. Sur la régénération du monde, le dévouement, le sacrifice de soi. Sur la prétendue sévérité des statuts de l'association du Familistère. Il informe Marie Howland qu'Amelia Hope Whipple a l'intention d'éditer prochainement Solutions sociales et Mutualité sociale et qu'il a le désir de mettre à jour l'ouvrage. Il demande à Marie Howland si des objections se sont présentées à son esprit à la lecture des premières sections du chapitre XII du livre. Sur Charles-Mathieu Limousin et son article dans le Journal des économistes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Whipple lui demandant une traduction anglaise de Solutions sociales pour Hopkins. Godin lui indique qu'il n'est pas en mesure de le faire mais lui signale que la traduction du livre a été faite depuis longtemps par Marie Howland, et qu'il est prêt à se concerter avec elle à ce propos. Il l'informe que Neale était au Familistère il y a quelques jours et s'étonnait de ne pas avoir de nouvelles du manuscrit de sa traduction des « Notions préliminaires » de Mutualité sociale qu'il lui avait envoyé. Dans le cas où Whipple aurait communiqué ce manuscrit à Edward Howland pour sa traduction des « Notions préliminaires » publiée dans le journal The Sentinel, Godin souhaite que les numéros concernés du journal soient envoyés à Neale. Il espère que Whipple se familiarise avec la langue française pour pouvoir lire son livre Le gouvernement....

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Brocher que sa proposition de la veille de fournir une correspondance d'Angleterre au journal Le Devoir pourrait l'intéresser. Il le remercie de lui envoyer les journaux anglais évoquant la conférence qu'il va faire sur le Familistère et le numéro du Harper's magazine dans lequel se trouve un article d'Edward Howland qu'il ne connaît pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Marie Howland du 4 janvier 1886. Il l'informe qu'il va écrire à Lovell Company pour leur dire qu'il ne peut pas leur envoyer les électrotypes mais qu'il leur enverra les clichés [des estampes de Solutions sociales], et qu'il renonce à faire les modifications du texte. Il lui propose de faire vérifier les épreuves de la traduction par Prétat de Waterbury, qu'il a connu grâce à elle. Il propose également de placer en appendice l'étude sociale n° 1 plutôt que de modifier la traduction. Il lui suggère d'écrire une préface aux lecteurs indiquant que le livre a été rédigé et publié en 1871 et que l'appendice expose la situation actuelle de l'association du Familistère. Il transmet à elle et à Edward Howland ses compliments et ceux de Marie Moret.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de James Madison Allen du 2 février 1886. Il regrette de ne pouvoir lui donner des renseignements sur le système de ventilation des appartements au moyen de conduites souterraines : « Cette installation n'a été faite que dans la première aile du Familistère et n'a pas été répétée dans les autres. » Il lui explique qu'il n'estime pas que cette installation soit véritablement utile sinon pour des personnes disposant de richesses considérables, et qu'elle était nuisible pour les classes ouvrières. Il ne peut rien ajouter aux descriptions de Marie et Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Bergeron a demandé à Godin l'autorisation de faire traduire Solutions sociales par madame Bergeron. Il lui explique que l'impression de son livre avec ses gravures est une affaire importante et qu'une autre demande lui est parvenue du New Jersey, soutenue par le Harper's magazine, pour une traduction par Marie Howland. Il suppose que la traduction de madame Bergeron serait destinée à l'Angleterre. Godin propose à Bergeron de demander à son ami Pagliardini s'il ne serait pas question d'une traduction de son livre en Angleterre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Suite à la demande d'une photographie du Familistère indique que les lieux ont beaucoup changé et se sont développés. Détaille toutes les modifications. Une nouvelle photo sera faite qui correspondra à sa demande. Remercie pour les documents envoyés et l'information sur les capitaux de la Compagnie de Sinaloa.

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