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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 novembre 1851
Godin reproche à Émile de ne pas avoir écrit depuis longtemps et lui demande de le faire tous les quinze jours. Il lui transmet les compliments de la grand-mère Lemaire, de l'oncle d'Émile et d'Élise. Il lui donne des nouvelles de son chien et des deux chats de la maison. Il l'informe que le nombre d'ouvriers occupés à Guise n'a pas changé depuis qu'il est parti. Il lui demande d'écrire sa prochaine lettre avec une seule conjonction de coordination à l'exemple de la lettre que lui écrit Godin. Dans le post-scriptum, il transmet ses compliments à Régnier et enjoint Émile à rappeler à celui-ci qu'il doit lui procurer tout ce qui lui est nécessaire.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 17 décembre 1851
Godin informe Émile qu'il enverra prochainement les modèles d'écriture faits par Bouleau, qu'il transmettra ses compliments à toute la famille à Esquéhéries et ses remerciements à la grand-mère Lemaire. Il lui fait part des compliments de son oncle Lefèvre, venu à Guise en l'absence de Godin alors en déplacement à Paris, et de sa tante Pommerose. Il lui donne des nouvelles du chien et des chats de la maison, et lui exprime sa satisfaction de le voir faire des progrès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 janvier [185]2
Godin informe Émile qu'il est allé récupérer lui-même à Bellevue à Meudon le parapluie qu'il avait oublié après l'avoir vu ; il fait remarquer à Émile qu'il aurait renvoyé le parapluie à la mauvaise adresse, rue Saint-Honoré au lieu de rue d'Orléans-Saint-Honoré. Il attire l'attention d'Émile sur l'orthographie de Régnier avec un « i ». Godin propose à Émile, qui ne sait pas quoi écrire à ses parents, de lui donner désormais un sujet pour sa réponse. Il l'interroge cette fois sur les pronoms. Il lui annonce que son grand-père est à Guise, que ce dernier est content de recevoir des lettres d'Émile, et que sa mère ira dimanche à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qui est malade.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 6 février 1852
Godin annonce à Émile que Régnier lui a indiqué qu'il faisait des progrès en orthographe, ce dont il le félicite. Il demande à Émile de répondre plus complètement aux questions qu'il lui a posées sur les pronoms. Il l'informe que la grand-mère Lemaire est toujours malade et que sa mère est allée la voir à Esquéhéries le dimanche précédent. Il transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier, dit à Émile qu'il trouve bien qu'il étudie la géographie et lui exprime les sentiments de sa mère, de son oncle et d'Élise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1852
Godin répond avec retard à Émile, qui exposait un problème d'arithmétique, en comparant le résultat de son calcul avec celui de son fils. Il félicite Émile pour ses progrès, lui annonce que la grand-mère Lemaire passe huit jours à Guise, et transmet ses compliments à monsieur et madame Régnier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 février 1853
Godin exprime sa satisfaction de savoir que madame Régnier a obtenu la faveur qu'Émile fasse sa première communion cette année et il encourage son fils à apprendre le catéchisme. Il est également heureux d'avoir su à l'occasion de son dernier voyage à Bellevue qu'Émile avait reçu les félicitations de monsieur et madame Régnier pour sa bonne conduite et son assiduité ; toutefois, dans sa dernière lettre, Régnier a indiqué qu'Émile avait mérité les pensums de son professeur et Esther Lemaire a eu la larme à l'œil en l'apprenant. Godin l'encourage à garder une conduite régulière et lui signale enfin que la grand-mère Lemaire se trouve à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mai 1853
Godin annonce à Émile que ses graines ont été semées par monsieur Bouleau. Godin estime que la narration promise par Émile est une « carotte que tu voulu nous faire avaler et qui nous fait du mal car elle n'a pas pu passer ». Godin explique à Émile que ce qu'il admire le plus chez un homme est la sincérité, la vérité et la franchise dans ses actions, et il lui demande qui est l'auteur de la narration. Sur les relations d'Émile avec ses camarades : Godin indique à son fils que l'entente entre les personnes tient au fait qu'elles aiment faire les mêmes choses, et qu'il aurait dû, pour gagner la sympathie de ses camarades, accepter qu'ils éparpillent ses fleurs et en faire de même, tout en reconnaissant que lui-même n'aurait pas été heureux de leur agissement peu raisonnable : « Mais tu peux reconnaître néanmoins que si tes camarades critiquent ta manière de faire que [sic] c'est parce qu'elle n'est pas en rapport avec la leur et que, sans être obligé de penser comme autrui, nous devons souvent dans le cours de la vie faire le sacrifice de nos actions vulgaires pour ne pas contrarier ses semblables. » Godin encourage finalement à étudier car « n'est que par l'étude que l'homme arrive à la science », et il l'informe que la grand-mère Lemaire est toujours malade et qu'Esther Lemaire ira la voir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 octobre 1853
Godin remarque que la dernière lettre envoyée par Émile le 22 octobre est la cinquième qu'il a écrite depuis son entrée au collège Chaptal. Il lui demande de lui envoyer chaque semaine son bulletin scolaire et relève que le dernier bulletin indiquait qu'il avait besoin de beaucoup travailler. Godin confirme à Émile que son grand-père et la grand-mère Lemaire seront heureux de recevoir des lettres de lui mais que sa correspondance avec ses parents ne devra pas en pâtir. Il lui demande s'il a reçu la visite de Véran Sabran. Il lui demande d'obtenir de l'économat du collège les peignes et les brosses dont il a besoin et il lui envoie un bon pour retirer de l'argent auprès de l'économat. Il lui demande d'écrire de longues lettres pleines de remarques comme celles qu'il a faites à propos du Palais de l'industrie. Il lui communique la demande d'Esther Lemaire qui veut savoir s'il est chaussée suffisamment chaudement.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 25 octobre 1854
Esther Lemaire annonce à Émile qu'elle a retrouvé son jeu de patience et qu'elle vient de recevoir une petite caisse « dans laquelle je t'ai vu avec ton papa » et qu'elle en a été agréablement surprise. Elle l'informe que Godin est parti à Bruxelles dimanche, qu'il lui communiquera à son retour les dimensions de la machine qu'il avait demandées, et que sa marraine est venue passer quelques jours à Guise. Elle transmet à Émile les compliments de sa marraine et ceux de la grand-mère Lemaire.

Auteurs : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881) ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Esther Lemaire et Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 février 1855
Esther Lemaire explique à Émile qu'elle ne lui a pas répondu plus tôt car elle se trouvait auprès de sa mère, malade et qui se remet maintenant. Elle lui annonce qu'elle est heureuse de donner à manger à sa tirelire et qu'elle aimerait pouvoir le faire une fois par semaine. Elle lui indique qu'elle n'a pas apporter ses cochons d'Inde chez madame Béranger car cette dernière n'a plus de lapins pour leur tenir chaud. Sous la signature d'Esther Lemaire, Godin a ajouté un texte pour annoncer à Émile qu'ils s'entretiendront pendant les vacances de Pâques à Guise des hautes températures du fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 mars 1855
Sur les résultats scolaires d'Émile : « Faute d'un point, Martin n'a pas perdu son âne, mais un point de plus, il en gagnait quatre. » Godin félicite Émile pour son bulletin scolaire, qui montre une grande amélioration, mais il voudrait qu'en disparaisse la mention « conduite un peu légère ». Il lui rappelle que l'argent qui était dans la tirelire en 1854 a été mis sur son bulletin au Texas, mais que depuis le 1er janvier 1855 s'y trouve tout l'argent qu'il a gagné, soit 140 F. Il lui demande de penser avant les vacances de Pâques à la question de la température du fer en fusion. Dans le post-scriptum, il annonce que la grand-mère Lemaire va mieux, que des petits cochons d'Inde sont nés et que peut-être naîtront des chiots.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 7 mai 1855
Esther Lemaire annonce à Émile que Godin est parti aujourd'hui à Bruxelles et qu'il reviendra vers la fin de la semaine. Elle lui donne des nouvelles des animaux domestiques de la maison : les chiots se portent bien et elle a donné le blanc à Clovis ; la chienne Debertrude est encore boiteuse ; le chat est guéri, mais boiteux ; la mère des cochons d'Inde n'a pas encore fait ses petits. Elle lui présente les compliments de Fanie. Esther Lemaire demande à Émile d'écrire à sa grand-mère Lemaire et elle lui envoie des enveloppes.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mai 1855
Esther Lemaire informe Émile que Godin reste encore quelques jours à Bruxelles et qu'il va mieux après avoir été indisposé. Elle l'informe également qu'elle est allée voir la grand-mère Lemaire et sa marraine qui sont heureuses d'avoir reçu une lettre de lui. Elle lui donne des nouvelles des cochons d'Inde et des chiots qu'elle a donnés, l'un à Clovis et l'autre à l'émailleur Hutin car Beaudot n'en voulait plus pour ne pas avoir à acquitter l'impôt sur les chiens qu'il faudra payer l'année prochaine. Elle lui envoie des enveloppes. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de quelque chose qu'elle pourrait confier à madame Moreau qui doit venir à Esquéhéries.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1855
Émile se plaint d'être privé de l'amitié de ses camarades : Godin lui fait observer que pour être aimé des autres, il faut les aimer soi-même. Godin espère qu'Émile se console en obligeant son père à lui verser 20 F par semaine [pour le récompenser de son bon classement scolaire]. Il l'informe qu'il a été à la fête d'Esquéhéries le dimanche précédent et il lui demande d'écrire à la grand-mère Lemaire qui est encore indisposée.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 12 novembre 1855
Esther Lemaire demande à Émile de lui envoyer les chansons qu'il évoquait dans sa lettre du 3 novembre 1855. Elle l'informe que Godin est à Bruxelles depuis jeudi et qu'elle ira à Esquéhéries voir la grand-mère Lemaire qu'au retour de celui-ci. Elle transmet ses compliments à Léonce Wateau, dont elle a vu le père à Guise. Elle lui donne des nouvelles de ses animaux, en particulier de son lièvre. Elle le félicite pour ses bons résultats scolaires. Elle évoque le mur d'Émile et des semailles de luzerne. Elle lui indique qu'elle n'a pas eu le temps de lire son feuilleton depuis que Fanie est guérie car elle a reçu des parents du Fayt et de Frasnoy. Elle l'informe que la fille du cousin Gosse est en pension à Guise.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à un Émile Godin, 11 février 1856
Godin poursuit le compte rendu de ses expériences sur le béton. Il souhaite qu'Émile puisse se classer dans les quatre premiers élèves de sa classe, lui indique qu'il a mis dans sa tirelire ce qu'il avait gagné avant les dernières vacances, mais qu'il craint qu'elle meurt désormais de faim. Il l'informe que son filleul est venu le voir et qu'il marche seul maintenant. Il lui donne des nouvelles de son lièvre, de la grand-mère Lemaire et de sa marraine. Émile a écrit à ces dernières que Topin est en route pour revenir du Texas : Godin lui fait remarquer qu'il a sans doute mal compris ce que quelqu'un lui a dit, que Topin est allé à Houston chercher des plantes pour les ramener à La Réunion, où il se trouve. Godin transmet à Émile les compliments de son oncle Lemaire.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 29 avril 1856
Esther Lemaire informe Émile que Godin part le soir à Paris et qu'il pourra aller le voir jeudi à l'hôtel Voltaire ou lui demander de venir le chercher au collège Chaptal. Elle l'informe que sa marraine est venue hier et qu'elle et la grand-mère Lemaire se portent bien ; elle lui annonce qu'elle va semer sa luzerne et que Godin laisse pousser sa barbe. Elle note que les jardins de leur propriété à Guise ne sont pas encore beaux et qu'il fait encore trop froid pour que les graines poussent convenablement. Elle le félicite d'avoir gagné d'un coup 15 places dans le classement de sa classe. Elle lui signale qu'elle va semer des soleils comme l'année précédente et qu'elle a acheté à Clovis Doudon (?) une chèvre et son petit qu'Émile soignera pendant les vacances. Elle l'avertit enfin que son père lui apportera du chocolat, du pain d'épice et du sel de soude. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de papier à lettres, d'enveloppes ou de timbres, et lui demande de présenter ses compliments à Wateau.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 juin 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a bien reçu ses deux dernières lettres, qu'elle n'a pu lui répondre plus tôt car elle a reconduit la grand-mère Lemaire chez elle, et que sa marraine et grand-mère Lemaire ont été heureuses de lire ses lettres. Elle lui annonce que Godin est parti en voyage depuis vendredi pour aller acheter de la fonte, et qu'elle ne sait pas encore quand ils iront le voir. Esther Lemaire a lu dans la presse qu'on avait distribué des médailles à tous les collégiens et demande si Émile en a obtenu une. Elle lui donne des nouvelles du chevreau qu'elle avait attaché au pommier près de la petite maison d'Émile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 juillet 1856
Godin annonce à Émile qu'il a enfin mis 20 F dans sa tirelire, le félicite et lui annonce qu'il ira bientôt le voir à Paris. Il l'informe qu'il a été à la fête et qu'il a vu la grand-mère Lemaire en bonne santé. Il lui signale qu'il fait édifier une petite construction en béton dans le jardin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 31 août 1859
Godin répond à une lettre de son cousin Gosse relative à l'achat de la maison de sa belle-mère en l'informant que celle-ci n'y est pas opposée, mais que la difficulté est la résiliation d'un bail de location avec Bevenot. Godin pose à Gosse une série de questions sur l'usage que Bevenot a fait des constructions et des terrains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bevenot, 9 septembre 1859
Sur la résiliation du bail de location de la maison de la belle-mère de Godin au Petit-Fayt. À la demande de sa belle-mère, Godin demande à Bevenot s'il consent à résilier amiablement le bail qu'avait contracté son fils défunt. Godin explique que sa belle-mère veut récupérer sa propriété qui n'est plus exploitée et qu'elle est fondée en cela à saisir la justice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Collery, 11 novembre 1859
Godin autorise Jacques Collery à entrer en possession de la maison et du terrain enclos vendus par sa belle-mère au prix de 12 000 F et à jouir des terrains loués pour 1 650 F. Il promet de venir prochainement au Fayt pour réaliser la vente devant notaire.
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