FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gardissal, 23 janvier 1848
Godin rappelle à Gardissal sa demande précédente restée sans réponse sur les moyens mécaniques de fabrication de briques. Il souhaite obtenir des renseignements sur les brevets relatifs à l'émaillage de la fonte et sur la production de fonte émaillée en Allemagne. Il adresse 7 F à Gardissal pour l'abonnement à un journal que Godin considère faire double emploi avec le journal Le Brevet d'invention et dans lequel la publication d'un feuilleton lui semble inutile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 5 août 1858
Godin répond à une lettre de Louis Michel de Figanières. Il lui explique que la foi aveugle ne lui suffit pas et qu'il a le besoin de comprendre la théorie de la Clef de la vie et d'obtenir des preuves de la vérité de son système cosmogonique. Godin fait référence à Swedenborg, qu'il cite. Il informe qu'il a entrepris une nouvelle lecture de la Clef de la vie avec son fils en raison de la valeur humanitaire du livre. Godin évoque sa contribution à l'accomplissement de la théorie de la Clef de la vie encouragée par Louis Michel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piette, 7 janvier 1868
Sur les effets de la crise industrielle et commerciale de 1867. Godin explique à Piette que son industrie repose sur la prévision et le calcul car il fait fabriquer pour des besoins éventuels. Il raconte qu'au début de 1867, l'apaisement de la guerre d'Allemagne avait créé un climat propice aux affaires et qu'il avait donné une grande activité à la fabrication de ses produits, mais que tout d'un coup l'affaire du Luxembourg a créé de l'incertitude et qu'ensuite les affaires de Rome ont effacé la confiance, si bien qu'un tiers de la production de l'usine est restée en magasin. Il poursuit en expliquant qu'avec la rigueur de l'hiver et la cherté des subsistances, il a résolu de maintenir l'activité de la fabrication pour permettre aux ouvriers de traverser la saison la plus dure. Il indique qu'il devra ensuite réduire le nombre des ouvriers et réduire les heures de travail : « Mais je ne baisserai jamais les salaires, cela est à mes yeux un grave abus dont malheureusement trop de chefs d'industrie profitent et qui dans tous les cas établit une concurrence dépréciative qui prolonge les crises et les souffrances de la classe ouvrière car les produits faits au rabais augmentent l'encombrement, ils peuvent plus tard être vendus à prix réduit, par conséquent, ils sont cause de la prolongation de l'avilissement des salaires. Ou s'il n'en est pas ainsi, ils tournent au profit du fabricant et ne sont cette fois qu'une spéculation sur la misère du travailleur [...] » Il mentionne un avis paru dans Le Journal de l'Aisne conseillant à l'administration et au préfet de créer des chemins de fer vicinaux, quitte à recourir à l'emprunt ; Godin déclare qu'il serait souscripteur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 octobre 1873
Godin autorise Eugène André à agir au mieux dans les intérêts de la maison pour le voyage en Allemagne, mais avec prudence. Sur les droits de douane. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 3 décembre 1873
Godin félicite André pour ses études et lui demande de lui communiquer son appréciation sur la réduction des prix de revient à la suite de la diminution du prix des matières premières. Il lui demande s'il peut trouver en Allemagne les garanties de recouvrement comparables à celles de la Hollande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 3 décembre 1873
Sur une étude de l'organisation du travail des magasins réalisée par Delaruelle. Sur une autre étude de Delaruelle relative aux affaires en Allemagne : Godin encourage Delaruelle à lui soumettre des études. Sur les appareils à gaz : Godin se méfie d'un nouveau piège tendu par Jacquet ; il informe Delaruelle qu'il a demandé à Denisart de faire étudier par Grebel les brevets existants et le convie à en parler avec ce dernier. Godin demande à Delaruelle quelles langues il est en capacité de traduire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 16 décembre 1873
Sur les conditions de ventes aux concessionnaires. Sur la distribution des produits en Angleterre et en Belgique. À propos de circulaires préparées par Duplaquet et non soumises à Delaruelle. Sur des renseignements à prendre sur la distribution des produits en Allemagne. Godin autorise Delaruelle à demander à Carme de venir à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Richon des nouvelles des travaux de sondage. Il s'inquiète de la lenteur de l'avancement des travaux qu'il attribue au matériel venu d'Allemagne et du nord de la France. Sur les envois de Richon. Godin demande des informations sur le sondage de Cuzy, entrepris par une compagnie parisienne, dont Boussard lui avait dit quelques mots.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la collaboration de Potonié-Pierre au journal Le Devoir. Godin explique à Potonié-Pierre qu'il n'est pas journaliste, que la première année du journal lui coûtera 40 000 F, qu'il est décidé à le faire vivre, et qu'il est un de ceux qui peuvent l'aider, aussi examine-t-il sa proposition. Il lui indique qu'il ne peut payer 20 centimes la ligne, ce qui représenterait un coût annuel de rédaction du journal de 34 000 F, mais 10 centimes la ligne. Godin exprime sa satisfaction pour les articles envoyés par Potonié-Pierre : il lui demande l'autorisation de publier des extraits de l'ouvrage projeté par celui-ci ; il souhaite qu'il puisse lui envoyer des articles sur la politique générale envisagée du point de vue de l'intérêt des peuples, sur la paix, sur le mouvement social des idées en Allemagne ou sur le progrès en dehors de la France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le projet de grille de Julius Boesser. Godin l'avertit qu'il va fabriquer une grille pour en faire l'expérience sous une chaudière de machine à vapeur. Godin fait à Boesser des réflexions sur la valeur du brevet d'invention qu'il voudrait déposer en France ; il compare la grille à une autre fabriquée en Allemagne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson. Godin informe le ministre que les notabilités industrielles et commerciales de la vallée de l'Oise se sont réunies à Étréaupont puis à Guise pour lui adresser une pétition en faveur de la ligne de chemin de fer de Guise à Hirson dont la Compagnie du chemin de fer du Nord a obtenu la concession. Godin communique au ministre la pétition signée dans vingt communes du canton de Guise et l'avertit que de semblables pétitions lui seront adressées du canton d'Hirson et du canton de Vervins. Godin explique au ministre les bénéfices que l'industrie et le commerce tireraient de la ligne qui mettrait en communication les vingt communes comprises entre Guise et Hirson avec Paris au sud, avec Valenciennes et Lille au nord et avec Mézières, Sedan et Verdun à l'est. Il souligne que la ligne faciliterait le transport des fontes ouvrées avec les départements de l'est et l'Allemagne, les approvisionnements en charbon de Sarrebruck, le transport des fontes de Longwy ou des ardoises des Ardennes, ou des matériaux de construction et d'empierrement. Il ajoute qu'il y aurait intérêt pour la défense nationale de relier directement les forts d'Hirson avec la place de La Fère : « Or, la jonction du tronçon de Guise à Saint-Quentin permettrait cette communication, moyennant un court embranchement de Sery-les-Mézières à La Fère ou Tergnier. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le recrutement d'un rédacteur du journal Le Devoir sachant parler allemand.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse deux exemplaires de Mutualité sociale à Neale qui doit traduire en anglais les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il demande à Neale son avis sur la transformation du journal Le Devoir en journal des réformes sociales en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique, sous la forme d'une revue mensuelle de 64 pages intitulée Revue des réformes sociales. Il prend l'exemple du journal hebdomadaire , à la fois journal d'information et revue d'études sociales. Il demande à Neale s'il est en relation avec Schulze-Delitzsch en Allemagne, avec lequel il aimerait correspondre, et s'il connaît des journaux allemands avec lesquels il pourrait échanger le journal Le Devoir. Sur les relations que pourraient entretenir les écoles socialistes. Sur la coopération en Angleterre et le congrès coopératif de Newcastle. Godin remercie Neale pour lui avoir communiqué l'adresse du Cooperative World.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Garcin qu'il paye Champury 250 F par mois. Il lui explique que le journal Le Devoir a les traducteurs et correspondants pour se tenir au courant des faits socialistes en Angleterre et en Amérique mais n'est pas en mesure de le faire pour l'Allemagne, c'est pourquoi il désire un rédacteur sachant l'allemand.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'Allemagne et Bismarck.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Peyroulx du 28 novembre 1882 qui lui propose d'exploiter un brevet relatif à un procédé de panification. Il lui demande s'il n'y a rien d'analogue en France et en Allemagne et le prie de lui envoyer une documentation sur le procédé. Sur la possibilité de breveter son invention en France. Godin lui demande quel livre de lui il lit ; il lui annonce qu'il lui fait adresser le journal Le Devoir à compter du 1er janvier 1883.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Van Duyl pour sa lettre enthousiaste du 12 février 1885. Il lui demande s'il peut de temps à autre lui envoyer ses appréciations sur les faits sociaux importants aux Pays-Bas ou en Allemagne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Hodgson Pratt avec un mandat de 13 F pour son réabonnement au journal Le Devoir. Il lui signale que Le Devoir du 28 février rend compte de ses travaux en Allemagne et publie la traduction des pièces sur la paix qu'il lui a envoyées. Il lui fait observer qu'il a dû abandonner la « petite édition » du « Bulletin de la paix » pour s'en tenir au numéro mensuel spécial. Il lui signale que son journal International arbitration and peace association ne lui parvient pas régulièrement et lui demande de vérifier si Le Devoir parvient bien au bureau de son journal. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Elisabeth Piou de Saint-Gilles, 17 octobre 1889
Réponse à une lettre de madame Piou de Saint-Gilles en date du 7 octobre 1889. Envoi de La République du travail par Godin. Sur la difficulté de Madame Piou de Saint-Gilles à financer les études de ses enfants. Appréciation de Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles et du rôle de mère de madame Piou de Saint-Gilles. État des ressources de Marie Moret après la faillite de la compagnie du canal de Panama et emploi de la fortune de Godin. Projet de remariage de madame Piou de Saint-Gilles avec Auguste Vodoz. Sur Hélène et Agnès Piou de Saint-Gilles et sur Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 septembre 1894
Marie Moret compatit à la douleur de Lucy Latter dont « l'ami qui était comme un second père » pour elle est décédé. Sur son intérêt pour le voyage de Lucy en Allemagne et son ravissement quant à la bonne appréciation des méthodes et travaux de Lucy à l'Exposition éducationnelle de Londres. La remercie pour les nouvelles de la famille Pagliardini et espère que Le Devoir arrive bien à Londres. Dans le numéro d'octobre, article sur la Fête de l'Enfance et dans celui de novembre le compte-rendu annuel des opérations de la Société du Familistère. Sur les choses qui suivent leur cours au Familistère, sa sœur et sa nièce qui travaillent pour les écoles et elle-même qui travaille au Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 septembre 1897
Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.
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