FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jozon, Cros et Biais, notaires à Corbeil 22 décembre 1875
Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris : Godin demande à son correspondant quels sont les châteaux susceptibles d'être vendus entre Corbeil et Juvisy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit le chef de gare qu'un colis de papier expédié par monsieur Darblay d'Essonnes et adressé à Ségard à Saint-Quentin va arriver à la gare de Saint-Quentin ; il lui demande d'arrêter le colis en gare et de lui expédier à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Remercie Adèle Herbron pour sa lettre affectueuse du 30 octobre 1898. Sur la propagation des idées utiles : cas de monsieur Henry et de monsieur Bourbon. Envoi à Adèle Herbron de deux exemplaires de l'ouvrage Les frontières de la physique par de Rochas. Invitation de Marie Moret à une visite de la famille d'Adèle Herbron : Marie Moret a trop à faire avec la publication des « Documents biographiques ». Envoi du dernier numéro du Devoir qui comprend le récit de la fête de l'Enfance, dont s'occupent Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Le post-scriptum évoque un projet de voyage d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet à Corbeil.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à une lettre d'Adèle Herbron du 19 janvier 1899 relative à la constitution d'une collection du Devoir et d'ouvrages sur le Familistère à la bibliothèque de Corbeil. Elle remercie Adèle Herbron et monsieur Lemaire de servir d'intermédiaires auprès de monsieur Dufour, bibliothécaire, pour la réalisation de ce projet. Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle pourra fournir les ouvrages figurant sur la liste, à l'exception du numéro du Devoir de 1884 décrivant le Familistère [l'Étude sociale n° 1], et qu'elle enverra désormais le journal à la bibliothèque, ainsi que les numéros de 1898 pour donner aux lecteurs le commencement du travail sur le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Elle demande qu'Adèle Herbron précise l'adresse de la bibliothèque.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à Buridant la liste des services du Devoir qu'il lui avait communiquée dans sa lettre du 27 janvier 1899. Elle lui signale trois erreurs relatives à Court dans les Bouches-du-Rhône, Espinas et Pierquet. Elle lui demande d'ajouter la bibliothèque de la ville de Corbeil aux services des bibliothèques, et d'envoyer à monsieur Dufour, le bibliothécaire, les numéros de l'année 1898. Elle demande en outre d'envoyer un numéro de septembre 1897 à monsieur Lavalié, et prend note du nombre d'exemplaires du journal de janvier 1899 livrés par l'imprimerie (324). Sur le rétablissement de la santé de Marie Buridant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre du maire de Corbeil du 18 février 1899 ; elle remercie le maire et le conseil municipal de Corbeil de l'attention accordée au don d'ouvrages qu'elle a fait à la bibliothèque de la ville.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle a repris sa correspondance avec monsieur Dufour pour compléter la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ». Elle signale à sa cousine qu'à la page 69 de l'année 1897 sont évoqués le séjour de Godin chez son oncle Moret à Crécy, puis son tour de France avec « papa ». Elle lui indique qu'elle va exposer dans Le Devoir la philosophie religieuse de Godin et « ses vues sur ce que nous appelons la mort ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre datée du 14 septembre 1899 et l'envoi de pêches. Elle l'informe de l'envoi prochain d'un gros pli pour Castelsarrasin à l'adresse d'Auguste Fabre et remercie sa correspondante pour le numéro de La Revue parisienne envoyé par de Rochas dans lequel se trouve un article écrit par ce dernier. Émilie et Marie-Jeanne Dallet s'apprêtent à partir pour Corbeil[-Essonnes]. Marie Moret joindra à l'envoi pour Castelsarrasin un rasoir oublié par Fabre et souhaite bon retour à la famille Cros-Fabre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret prévient Flore Moret de son retour et celui d'Émilie Dallet au Familistère samedi 26 mai 1900, par le train de 4 h 15 de l'après-midi. Une personne attendra Marie-Jeanne Dallet pour la conduire à Corbeil chez des parents où elle prévoit de rester quelques jours pour visiter l'Exposition universelle et faire des promenades. Émilie Dallet l'y rejoindra plus tard, une fois réglées ses affaires au Familistère. Marie Moret, quant à elle, préfère rester « tout à son travail ». Elles ne seront donc que deux à arriver à Guise et Marie Moret prie Flore Moret de se joindre à elles pour le dîner. Elle l'informe qu'elle prévient Eugénie Louis et transmet les salutations d'Auguste Fabre, d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La lettre de Marie-Jeanne Dallet du 26 mai 1900 est bien parvenue à Émilie Dallet, Marie et Flore Moret qui l'ont lue avec excitation. Marie Moret donne des nouvelles d'Émilie Dallet qui lui a écrit pour la première fois la veille, 27 mai : son sommeil est bon, « son estomac est d'une gouverne facile ». Sur le séjour de Marie-Jeanne Dallet à Corbeil : Marie Moret imagine qu'elle se sent comme chez elle chez « cousine Adèle » ; elle se voit à Paris faire les courses aux Grands magasins du Louvre, tout en gérant ses papiers et gérer les urgences au Familistère. Elle demande à sa correspondante l'heure d'arrivée à Corbeil du télégramme envoyé par Flore Moret samedi 26 mai, parti du bureau du Familistère à 5 h. Elle l'informe avoir écrit à Jules Pascaly et au « Principal » pour les prévenir de l'arrivée des membres de la famille Moret-Dallet au Familistère ou à Corbeil. Marie Moret écrit qu'elle doit retourner à ses papiers et souhaite à Marie-Jeanne Dallet de s'amuser à l'Exposition. Avant de terminer cette lettre, Marie Moret relit la lettre de sa correspondante, lui souhaite également « bon tout » et lui fait remarquer la bienveillance d'Émilie Dallet qui n'a pas fait déclouer les caisses de Marie-Jeanne Dallet pour ne pas être tentée de les ranger en son absence. Dans le post-scriptum, elle signale l'arrivée de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet et l'informe qu'Émilie Dallet a vu Héloïse et lui a transmis son amitié. La deuxième partie de la lettre fait suite à la lecture de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet : Marie Moret et Émilie Dallet s'étonnent vivement que leur télégramme du samedi 26 mai, informant Marie-Jeanne de leur bonne arrivée à Guise, ne lui soit pas parvenu. Elles se désolent de l'inquiétude que cela a pu lui causer et Marie Moret lui annonce envoyer au plus vite un télégramme (pour lequel elle va demander un accusé de délivrance) confirmant leur arrivée et l'envoi prochain de cette lettre. Dans le post-scriptum de cette deuxième partie de la lettre, elle accuse réception du télégramme de Marie-Jeanne Dallet daté du 28 mai leur demandant des nouvelles.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille 6 juin 1900 et accuse réception des deux télégrammes l'informant de la bonne arrivée d'Émilie Dallet à Corbeil. Marie Moret invite sa sœur et sa nièce à ne pas s'attarder sur leur correspondance avec elle : il lui suffit de savoir qu'elles vont bien. Elle donne de ses nouvelles : tout va bien à Guise, même brouillard que la veille ; elle échange avec Gaston Piou de Saint-Gilles au sujet de découvertes scientifiques pour « Matière, mode de mouvement ». Le courrier apporte la lettre de « Ti » datée de la veille, une lettre du Bon Marché que Marie Moret joint à celle-ci et un paquet d'imprimés adressés à Marie-Jeanne Dallet. La deuxième partie de la lettre est la réponse à la lettre de Marie-Jeanne Dallet du 6 juin 1900. Marie Moret a transmis la lettre de remerciements de Marie-Jeanne Dallet à Louis-Victor Colin tout en le priant de presser l'envoi d'un cliché à Genève où sa brochure est en cours d'impression. Marie Moret fait la même recommandation que précédemment, d'abréger ses lettres puisque « les particules s'en dégagent... indéfiniment. » Elle accuse réception des impressions envoyées par Marie-Jeanne, déplore le temps « d'un gris de Novembre » mais se réjouit que le « Docteur » soit auprès d'elles à Corbeil. Sur Léon Quent et sur le départ de plusieurs personnes du Familistère pour Paris à la Saint-Médard. Marie Moret espère voir Flore Moret et Héloïse à cette occasion.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme sa lettre de la veille. En rentrant d'une promenade avec Héloïse et Flore Moret, Marie Moret a trouvé un télégramme de sa sœur et de sa nièce la prévenant de leur nouvelle adresse : hôtel de Thionville et de Chartres, au 60, rue de Bourgogne à Paris. Une lettre de Jules Pascaly signale que l'hôtel est au numéro 58 de la rue, ce que confirme une vérification dans l'« Évangile Bottin », et qu'il existe également un autre Hôtel Thionville à Paris. Marie Moret espère que cette lettre parviendra bien à sa destinataire. Donne des nouvelles : elle est occupée par son travail et ne fait rien d'autre ; a bien reçu la carte de Marie-Jeanne Dallet, qui parle de promenade au bord de la Seine et de la chaleur, et la lettre d'Émilie Dallet ; ne peut déterminer l'heure de rédaction de la lettre d'Émilie Dallet ; a conversé avec Héloïse de sa famille, de philosophie et de sciences. Elle transmet son souvenir à [Lorraina] et remercie Émilie des nouvelles de leur entourage parisien. Elle la prévient du départ de Jules Demolon et de sa famille à la campagne. Elle espère que Marie-Jeanne Dallet voit ce qu'elle désire et elle demande des précisions sur l'hôtel où elles résident.
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