Accuse réception du relevé de son compte de dépôt au Familistère : compte créditeur de 37 236,89 F.

Invitation à la fête de l'Enfance de septembre : l'invitation reçue de la part de l'économat indique qu'une place sera réservée sur la scène du théâtre à Marie Moret, alors qu'elle occupe habituellement en cette circonstance avec sa famille la loge de Jean-Baptiste André Godin.

Marie Moret indique à son correspondant qu'elle transfère sa demande sur le Familistère à François Dequenne. Donne quelques éléments de réponse : « le Familistère n'est pas du tout un Phalanstère » et elle n'en est pas la présidente. Renvoie son correspondant vers Bernardot.

Retourne des échantillons de tulle dont elle commande 1,10 mètres de chaque pour un montant de 13,90 F.

Rappelle un précédent envoi de voilettes en tulle pour grand chapeau rond et demande l'envoi d'échantillons de voilette, avec indication des prix. En post-scriptum, demande le prix d'une amazone longue (plume d'autruche).

Accuse réception d'échantillons de tulle pour voilettes et envoi un mandat postal de 4,50 F pour la commande de 1,10 mètres de tulle dont elle joint l'échantillon choisi à la lettre.

Accuse réception d'un mandat de 10 F pour le réabonnement de Léon Philippe au journal Le Devoir pour l'année 1893. Le prie de ne pas tenir compte de la quittance envoyée par Doyen.

Réponse à la carte d'Henri Le Soudier du 15 juillet 1893 : Marie Moret n'a pas en sa possession le livre « Godin, Les phalanstères ». Envoi d'une épreuve de la couverture du Devoir portant la liste complète des ouvrages de Marie Moret.

Demande de renseignements sur le ménage Pierre Meerts-Ancelet, relatifs à leurs qualités d'employés de maison.

Envoi d'ouvrages à la demande de Clément Carry de Besançon : Études sociales n° 5, Solutions sociales et Le Devoir d'octobre 1892.

Réponse à la lettre de Marie Dossogne du 3 mars 1893. Marie Moret s'étonne de l'accusation de Marie Dossogne portant sur la trahison d'une promesse qu'elle lui aurait faite de ne pas l'abandonner dans le malheur. Marie Moret lui rappelle sa dernière demande de secours financier à laquelle elle a répondu, sans mot de réception de Marie Dossogne, et mentionne une riche parente de Belgique, attachée à l'époux de Marie Dossogne. Elle compatit aux douleurs de sa correspondante et lui envoie un billet de 50 F.

Réponse aux lettres de Marie Dossogne des 3 et 9 mars 1893. Marie Moret s'étonne de l'accusation de Marie Dossogne portant sur la trahison d'une promesse qu'elle lui aurait faite de ne pas l'abandonner dans le malheur : « Et à propos de quoi l'eusse-je fais ? Comment as-tu pu me parler ainsi ? » Marie Moret lui rappelle sa dernière demande de secours financier à laquelle elle a répondu, sans mot de réception de Marie Dossogne, et mentionne une riche parente de Belgique, attachée à l'époux de Marie Dossogne. Espère que la famille de Marie Dossogne répondra aussi à son besoin d'aide financière. Elle compatit aux douleurs de sa correspondante et lui envoie un billet de 50 F.

Réponse à une lettre de Marie Dossogne en date du 13 août souhaitant à Marie Moret la fête de son prénom. Secours financier envoyé à Marie Dossogne. Marie Moret va prochainement étudier sa garde-robe et enverra à Marie Dossogne certains vêtements.

Accuse réception d'un carnet de chèques.

Annonce l'envoi d'un chèque de 204 F à Roger et Laporte.

Annonce l'envoi d'un chèque de 194 F à Roger et Laporte.

Annonce de l'envoi d'un chèque de 194 F à Roger et Laporte.

Demande l'ouverture d'un compte courant sur lequel elle mande Offroy et Cie d'y verser 5 000 F, et l'envoi d'un carnet de chèques pour faciliter le paiement des frais d'impression du journal Le Devoir.

Réponse à une lettre de B. Meffre en date du 14 mars 1893 : Marie Moret se renseignera sur la brochure Arbitrage international. Envoie gratuitement à son correspondant les six derniers numéros du journal Le Devoir, un numéro du journal La paix par le droit et un exemplaire de l'Almanach de la paix, tous deux publiés par l'Association des jeunes amis de la paix de Nîmes.

Sur recommandation de madame Vidal-Boisson, Marie Moret demande le montage en éventail d'une gaze grise peintes de roses d'amandiers : en demande le prix, les types de montures et de doublures.

Accuse réception des montures d'éventail qu'elle renvoie à monsieur Brasseur avec la gaze peinte qu'elle souhaiterait montée sur la monture n° 9 en bois gris satiné. Envoi d'un chèque de 11,65 F pour solder la monture et les divers frais d'envoi.

Marie Moret précise son adresse pour le paiement de harnais vendus à Bruestchy en septembre 1892.

Accuse réception des 200 F en paiement des harnais que Marie Moret a vendu en septembre 1892 à Bruetschy et lui retourne le reçu. Marie Moret et Bruetschy sont désormais quittes.

À propos du livre de Félicité de La Mennais, De l'art et du beau prêté par Marie Moret à monsieur Martens. Elle le remercie des nouvelles sur la situation au Familistère et les divisions internes qu'elle déplore « on ne devrait pas s'y abandonner, surtout dans une association aussi grosse de conséquences sociales que la nôtre. » Demande des nouvelles de l'activité industrielle du Familistère. Sur le climat à Nîmes, froid mais sans humidité.

Sur le départ de E. Martens du Familistère. Proposition d'Émilie Dallet de continuer à prêter des livres à E. Martens. Réponse à la lettre de Martens en date du 8 décembre 1892.

À propos de l'anémie du « matelot Frantz », surnom d'une jeune fille ou d'une femme. Sur le printemps à Nîmes, la floraison des campagnes et les promenades de la famille Moret-Dallet. Martens employé à Sougland, concurrent de la Société du Familistère. Présente son meilleur souvenir à monsieur et madame Vercamen.

Accuse réception de la lettre du 18 février 1893 et des 10 F de G. Ponteil pour son réabonnement au journal Le Devoir.

Réponse à la lettre de monsieur Letertre datée du 7 juillet 1893 : envoi de deux séries des dix Études sociales et de deux exemplaires de la Biographie de Jean-Baptiste André Godin. Informe de l'envoi à monsieur Girault-Tessier des ouvrages demandés, à l'exception du livre de Bernardot (la seconde édition étant toujours sous presse), et de son inscription au registre des abonnés du Devoir.

Demande le versement de 33 000 F de son compte à la Société du Familistère sur son compte à la banque Offroy et Cie.

Offre des livres à monsieur Maillet à la demande de René Caillié : Solutions sociales, Mutualité sociale, Le Devoir de juillet 1893, Associations ouvrières et la Biographie de Jean-Baptiste André Godin. Aurait aimé lui offrir également l'ouvrage de Bernardot, dont la deuxième édition n'est pas encore parue.

Sur le paiement du transport en omnibus de la famille Moret-Dallet de la gare de Guise au Familistère le 11 mai 1893 : Marie Moret affirme avoir déjà donné 1 F de pourboire au conducteur et à son adjoint, il lui reste donc à payer 4 F à monsieur Marchand sur les 5 F réclamés.

Demande la mise à disposition d'un omnibus le jeudi 11 mai 1893 pour venir chercher la famille Moret-Dallet et leurs malles au train de 12 h 05 afin de les transporter depuis la gare de Guise jusqu'au Familistère.

Réponse à une lettre de monsieur Prisque en date du 23 juin 1893 : Marie Moret lui envoie le livre de François Bernardot sur le Familistère, dès la parution de celui-ci ; ne possédant aucun cliché photographique de Godin, monsieur Prisque en trouvera un dans l'ouvrage de Bernardot ; se propose d'envoyer ce même livre à Constant Deville.

Réponse à une lettre de Sabouroux en date du 5 janvier 1893. Sabouroux ne propose plus à la vente les modèles de porte-mines très tendres souhaités par Marie Moret. Elle décline l'offre de mines moyennes ou dures et demande si les tendres sont toujours fabriquées.

Commande d'un porte-mine Aigle automatique et de douze étuis de mines de plomb.

La lettre de Marie Moret du 11 janvier 1893 étant restée sans réponse, elle commande à Sabouroux deux étuis ronds de mines plombagines Blanzy, Poure et Cie les plus tendres possibles et envoie un mandat post de 1,45 F.

Presse la confirmation de la commande d'une jupe passée le 25 juin 1893 et demande l'envoi d'échantillons de tissus en soie imperméable vus dans le journal Le Temps.

Accuse réception des échantillons de surah demandés. Demande le prix d'une jupe confectionnée à partir de l'un des échantillons reçus, garnie de passementerie de soie noire. Demande des renseignements sur une maison qui pourrait lui fournir des jerseys en soie ou en laine de nuances variées sur mesure, pour assortir à ses jupes.

Envoi d'un chèque de 75,85 F en paiement d'une jupe. Remerciements pour les renseignements donnés [au sujet de maison pouvant fournir des jerseys en soie ou en laine autre que noires], pour les éc hantillons et le catalogue. Marie Moret attend de porter la jupe reçue avant d'en commander une autre.

Sur la recommandation de la maison Blais, Mousseron et Cie de monsieur Trolet : cette maison ne fait pas du sur-mesure. Passe commande d'une jupe à confectionner selon l'échantillon de tissu joint à la lettre et les consignes d'exécution détaillées dans la lettre.

Marie Moret renvoie les échantillons de tissus à monsieur Trolet, n'ayant pas trouvé ce qu'elle souhaitait.

La jupe reçue par Marie Moret confectionnée par monsieur Trolet ne respectait pas les mesures qu'elle lui avait indiquées. Elle commande cependant une autre jupe à confectionner à partir de l'échantillon joint à la lettre et donne les consignes de fabrication et les mesures à respecter.

Demande l'envoi du catalogue des jupes imperméables et d'échantillons de tissus similaires aux échantillons joint à la lettre.

Au sujet des échantillons d'étoffe pour jupe envoyés à Marie Moret par monsieur Trolet : demande le sens des rayures des échantillons similaire à celui joint à la lettre.

Réponse à la lettre de monsieur Trolet du 29 mai 1893 : commande d'une jupe à partir de l'échantillon à raies longitudinales épinglé à la lettre et envoi d'un chèque de 65,85 F pour en solder la facture. Donne les consignes de confection et les mesures à respecter.

Réponse à une lettre de Myra Bradwell en date du 23 janvier 1893. Marie Moret répond négativement à la demande qui lui est faite [d'animer une conférence à l'étranger ?] : elle ne peut quitter la France en raison de son travail, elle ne sait pas s'exprimer en anglais et n'a pas les connaissances voulues en économie politique. Bien que toujours intéressée par l'oeuvre de Godin, Marie Moret a abandonné la gérance de la Société du Familistère pour se consacrer à la publication des manuscrits de Godin et celle du Devoir dont elle envoie le numéro d'octobre 1892. Marie Moret ne connait pas madame Rappolowitz.

Annonce l'envoi d'un chèque de 60,85 F à Henry Herth.

Annonce l'envoi d'un chèque de 108,50 F au Petit Saint-Thomas.

Annonce l'envoi d'un chèque chargé de 66,80 F à Fumouze frères.

Annonce de l'envoi d'un chèque à La Belle jardinière d'un montant de 113,50 F.