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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (3) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 mai 1854
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires continus et se réjouit de devoir bientôt verser de l'argent dans la tirelire d'Émile. Il le remercie pour l'envoi de sa narration sur l'été et souhaite lire celle sur le printemps. À la demande d'Émile, Godin propose un sujet de narration : « Fais-moi le plaisir de prendre le chemin de fer et la locomotive, examiné [sic] comme produit de la science de l'homme et comparé [sic] aux transports ordinaires. » Sur le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique : Godin évoque la région décrite par Considerant dans son ouvrage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 mai 1854
Godin félicite Émile pour la constance de ses efforts scolaires ; il lui annonce qu'il met 10 F dans sa tirelire, auxquels s'ajouteront les 20 F qu'il recevra lorsqu'il sera premier de la classe. Sur les pierres que l'on ramasse sur la Butte Montmartre à Paris : Godin indique à Émile que c'est une pierre à base de chaux contenant des paillettes de mica et il lui explique la nature du mica. Émile demande que Bouleau lui soumette des problèmes : Godin est d'accord si Émile ne néglige pas ses devoirs, car il veut le voir premier de la classe le plus tôt possible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 6 juin 1854
Godin félicite Émile qui s'est classé quatrième de sa classe et l'encourage à supporter l'injustice dont il pense être la victime car son mérite finira par être reconnu. Il demande à son fils de lui donner les motifs de ses actes, par exemple son refus du bain froid.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 juin 1854
Godin félicite Émile d'avoir atteint la place de deuxième de sa classe. Il lui annonce qu'il ajoute 5 F à sa tirelire. Godin explique à Émile que seuls les mérites et les talents d'une personne peuvent lui valoir la véritable estime et la véritable amitié de ses semblables.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 juin 1854
Godin écrit à Émile à son retour de Bruxelles où il est parti le 18 juin dernier et d'où il est revenu ce matin même. Il félicite Émile pour ses succès scolaires et espère qu'il va passer en classe de troisième. Il lui annonce que le projet de Considerant de fonder une colonie en Amérique prend de grandes proportions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 juillet 1854
Godin félicite Émile pour ses bons bulletins scolaires. Il ne peut lui confirmer encore qu'il ira le chercher à Paris. Il lui annonce que depuis huit jours il étudie la langue anglaise, qu'il profitera des leçons d'Émile à Guise et qu'il doit s'attendre à beaucoup parler anglais. Il lui donne des nouvelles de son petit chien qui martyrise les deux chats de la maison du soir au matin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 juillet 1854
Godin informe Émile qu'il pleut à Guise depuis les vacances de Pâques et qu'on est mieux à Paris qu'à la campagne par un temps aussi humide. Il lui annonce qu'il ira le chercher à Paris pour le ramener à Guise, et le félicite pour ses bons résultats scolaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 6 novembre 1854
Godin rappelle à Émile les promesses qu'il lui a faites de bien occuper son temps au collège Chaptal cette année. Il trouve justifiée la punition qu'a reçue Émile pour avoir mangé en classe : une règle commune est nécessaire. Il accuse réception de la lettre qu'il a remise à Allyre Bureau ou de celle qui lui demande les mesures d'une machine. Il fait observer à ce propos à Émile que cela va lui demander beaucoup de temps, mais lui annonce qu'il le fera, même s'il pense qu'Émile ferait mieux de ne pas se distraire des leçons qu'on lui donne et de penser « à donner à manger à la tirelire pour acheter un canton au Texas » grâce à ses bons bulletins scolaires.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 novembre 1854
Godin reproche à Émile ses mauvais résultats scolaires, même si ce dernier n'aime pas les reproches : après avoir été 17e sur 40 élèves de sa classe, Émile se retrouve 31 sur 41. Il lui fait remarquer qu'il s'efforcerait d'obtenir de meilleurs résultats s'il aimait ses parents. Godin critique la qualité de l'écriture d'Émile. Il l'enjoint à reprendre courage en pensant à la promesse de bien travailler qu'il avait faite à Godin à Paris alors qu'il était malade : « Ton père fait toujours ce qu'il promet. Sois donc son fils [...] »

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 novembre 1854
Godin reproche à Émile de ne pas répondre aux questions qu'il lui pose dans ses lettres. Il lui reproche également d'être à nouveau indolent au collège Chaptal comme en témoignent ses bulletins scolaires : « Où sont les trésors que tu m'avais promis de faire mettre dans ta tirelire pour envoyer au Texas et y faire inscrire ton nom ? » Il lui annonce qu'il mettra 20 F dans la tirelire à chaque fois qu'il sera parmi les vingt premiers de la classe, 40 F quand il sera parmi les dix premiers et 100 F s'il arrivait parmi les quatre premiers. Il lui explique qu'il pourrait alors disposer une importante somme et « être un jour cité dans les annales du Texas comme le plus fort des actionnaires de la colonie ». Godin donne à Émile des nouvelles de ses cochons d'Inde, d'une petite chienne et de la domestique. Il félicite Émile pour ses remarques sur le sang « mais le corps humain est une machine sur laquelle tu as bien des choses à apprendre ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 décembre [1854]
Godin constate que la dernière lettre d'Émile fait apparaître qu'il a conscience de la négligence dans laquelle il laisse ses devoirs. Émile se plaint qu'on ne tient pas compte de ses efforts, aussi Godin l'encourage-t-il à les poursuivre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1854
Godin est heureux de constater qu'Émile a fait des progrès et l'encourage à continuer. Il lui annonce qu'il ira le voir avant la nouvelle année.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier 1855
Godin constate qu'Émile occupe la 23e place dans le classement hebdomadaire et l'encourage à figurer parmi les vingt premiers la semaine suivante, classement qui pourra lui valoir 20 F. Il lui annonce que Topin fils a quitté Le Havre pour le Texas le 12 janvier 1855 et que Victor Considerant est parti d'Ostende le 15 janvier. Godin encourage Émile à faire des progrès au collège. Il lui donne des nouvelles de ses cochons d'Inde.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 mars 1855
Sur les résultats scolaires d'Émile : « Faute d'un point, Martin n'a pas perdu son âne, mais un point de plus, il en gagnait quatre. » Godin félicite Émile pour son bulletin scolaire, qui montre une grande amélioration, mais il voudrait qu'en disparaisse la mention « conduite un peu légère ». Il lui rappelle que l'argent qui était dans la tirelire en 1854 a été mis sur son bulletin au Texas, mais que depuis le 1er janvier 1855 s'y trouve tout l'argent qu'il a gagné, soit 140 F. Il lui demande de penser avant les vacances de Pâques à la question de la température du fer en fusion. Dans le post-scriptum, il annonce que la grand-mère Lemaire va mieux, que des petits cochons d'Inde sont nés et que peut-être naîtront des chiots.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin et Esther Lemaire à Émile Godin, 14 mars 1855
Fable sur l'éducation d'un cochon d'Inde. Godin et Esther Lemaire annoncent la mort des cochons d'Inde nouveau-nés.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 12 juin 1855
Godin accuse réception du dernier bulletin d'Émile ; ce dernier n'a pas envoyé le précédent bulletin qui, probablement, ne le classait pas parmi les vingt premiers de la classe. Il regrette qu'Émile soit irrité à l'égard de ses maîtres et lui recommande l'indulgence et un comportement plus raisonnable. Il le prévient qu'il n'a pas envie de jouer le rôle du pion si Émile étudiait à Guise. Il l'informe qu'une nichée de cochons d'Inde est née et lui demande d'écrire chaque semaine pour que sa mère ne s'inquiète pas.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juin 1855
Émile se plaint d'être injustement puni au collège et c'est l'occasion pour Godin d'un exposé de la question du respect des règles au collège. La règle du collège est de faire la prière avec recueillement. Si un camarade a chatouillé Émile pendant l'Ave Maria et que ce dernier rit et faire rire l'assistance, ne faut-il pas qu'il soit puni alors qu'il n'est pas responsable du dérangement ? Émile doit comprendre qu'il est difficile dans les sociétés de punir la cause première d'un mal. Godin envisage la question comme une question sociale, « de celles qui servent au gouvernement des hommes et des sociétés humaines ». Godin compare le cas d'Émile à celui du jugement d'un voleur en cour d'assise : faut-il punir le voleur ou les causes qui l'ont poussé à voler - ses parents qui lui ont donné une mauvaise éducation, ses fréquentations qui l'ont influencé ou la faim qui l'a tiraillé ? « Pour moi, mon enfant, je crois que tout homme est responsable de ses propres actions dans les limites et la portée de ces actions elles-mêmes. » Godin demande à Émile d'être moins irritable, de se mettre à la place d'autrui pour raisonner sur le juste et l'injuste, et de prendre garde à ne pas devenir injuste à cause de l'injustice des autres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er juillet 1855
Godin confirme à Émile que ce dernier ne lui a pas demandé cette année une permission pour aller au bain. Il lui envoie la permission sans comprendre à quoi elle sert.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1855
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires : son classement à la 9e place de la classe lui vaut une récompense de 40 F. Il l'encourage à poursuivre. Il constate qu'Émile est en bonne santé car il fait de la contrebande de pain, l'appétit étant un signe de bonne santé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 juillet 1855
Émile se plaint d'être privé de l'amitié de ses camarades : Godin lui fait observer que pour être aimé des autres, il faut les aimer soi-même. Godin espère qu'Émile se console en obligeant son père à lui verser 20 F par semaine [pour le récompenser de son bon classement scolaire]. Il l'informe qu'il a été à la fête d'Esquéhéries le dimanche précédent et il lui demande d'écrire à la grand-mère Lemaire qui est encore indisposée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 juillet 1855
Godin demande à Émile de lui dire quand seront les vacances du collège, de manière à organiser un voyage à Paris pour qu'il puisse aller visiter l'Exposition universelle avec Esther Lemaire en sa compagnie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1855
Godin répond à « l'affligeante lettre » écrite par Émile samedi dernier, relative à la justice. Godin lui demande comment il peut parler de justice alors que son bulletin scolaire fait part de son inconduite et de sa dissipation. « La justice comme tu l'entends est de n'écouter que l'inspiration de ton humeur hautaine et tracassière [...] » Il lui fait observer que le respect des règles du collège par les élèves est indispensable au fonctionnement de l'établissement.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 décembre 1855
Godin accuse réception de la lettre d'Émile écrite au crayon. Godin constate que le bulletin scolaire d'Émile est meilleur, qu'il est classé 31e (après avoir été 43e) et que la « conduite légère » qui est mentionnée ne signifie pas mauvaise conduite. Il espère qu'Émile va progresser pour ne pas laisser sa tirelire mourir de faim. Il donne à Émile des nouvelles de son mur en béton : il a été fait tardivement et n'a pas séché ; l'eau qu'il contient gèle et la surface se délite. Godin en conclut qu'il faut édifier les murs en béton à la belle saison comme toutes les maçonneries en général.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1855
Dans sa dernière lettre, à nouveau écrite au crayon, Émile a annoncé qu'il avait obtenu une note totale plus élevée que la semaine précédente, mais que son classement était moins bon : selon Godin, c'est la preuve que le niveau de ses camarades s'est élevé. Godin demande à Émile de cesser dans ses lettres de se plaindre de ses maîtres et de lui montrer sinon qu'il progresse en chimie, en physique ou en mathématique, au moins qu'il ne perd pas entièrement son temps. Godin revient sur les causes de la dégradation du mur en béton construit par Émile et des briques qu'il a réalisées avec le même matériau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 janvier 1856
Godin reproche à Émile de ne plus écrire à ses parents, un éloignement qu'il percevait dans ses dernières lettres écrites au crayon. S'il n'avait pas été malade, Godin aurait déjà écrit à Émile pour lui rendre compte des expériences qu'il a faites sur les bétons, pour « pouvoir construire des maisons à peu de frais ». Trois matériaux sont propres à faire du mortier : la craie convertie en chaux, l'argile et le plâtre. La chaux donne de bons résultats si elle est bien fondue. Godin termine sa lettre en adressant ses vœux de bonne année à Émile, espérant qu'il soit le premier de sa classe et qu'il ne fasse plus de fautes de français.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 11 janvier 1856
Esther Lemaire indique à Émile qu'elle a tiré d'un almanach l'histoire qu'elle lui a envoyée, et que Godin se rétablit après avoir été malade. Elle lui annonce que quatre cochons d'Inde sont nés, qu'elle en a donné un à Carlier, et que son lièvre pèse 3 kg. Elle lui demande ce qu'il a fait pendant les vacances du Nouvel An et s'il ne souffre pas du froid.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 14 janvier 1856
Godin sollicite l'autorisation pour son fils de porter un caban pendant la récréation pour permettre à son corps de supporter les températures froides du dehors. Il signale à Goubaux que son fils n'a pas souhaité aller à l'infirmerie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 janvier 1856
Godin adresse à Émile une lettre à remettre à Goubaux pour l'autoriser à mettre un caban. Il l'avertit qu'il ne peut écrire de longues lettres en moment sans se fatiguer et qu'il remet à la semaine prochaine son récit des expériences sur le béton.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 24 janvier 1856
Émile ayant attendu avant de se faire soigner, Godin lui fait la leçon : il vaut mieux soigner immédiatement une souffrance plutôt que d'attendre que le mal ait progressé. Il reprend le compte rendu de ses expériences sur le béton. Godin a constaté que le mélange de la chaux fondue avec de l'argile donnait un matériau résistant aux intempéries. Il a réalisé cinq différents mélanges avec deux qualités d'argile, l'une siliceuse, l'autre grasse. Il en a fait cinq briques qu'il a exposées à l'air pendant plusieurs mois. Quatre mélanges ont donné un matériau d'une dureté comparable à de la pierre blanche. Godin conclut qu'on peut se servir de ces mélanges comme un mortier dans lequel on introduit des corps durs, qu'on peut mouler ensuite pour obtenir des pierres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Jean-Baptiste André Godin à un Émile Godin, 11 février 1856
Godin poursuit le compte rendu de ses expériences sur le béton. Il souhaite qu'Émile puisse se classer dans les quatre premiers élèves de sa classe, lui indique qu'il a mis dans sa tirelire ce qu'il avait gagné avant les dernières vacances, mais qu'il craint qu'elle meurt désormais de faim. Il l'informe que son filleul est venu le voir et qu'il marche seul maintenant. Il lui donne des nouvelles de son lièvre, de la grand-mère Lemaire et de sa marraine. Émile a écrit à ces dernières que Topin est en route pour revenir du Texas : Godin lui fait remarquer qu'il a sans doute mal compris ce que quelqu'un lui a dit, que Topin est allé à Houston chercher des plantes pour les ramener à La Réunion, où il se trouve. Godin transmet à Émile les compliments de son oncle Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 février 1856
Godin remercie Émile pour sa lettre qui lui donne grande satisfaction. Il se réjouit qu'Émile fasse revivre sa tirelire. « Que Dieu t'entende et te vienne en aide car je serais bien heureux de te voir faire des rapides progrès. » Il l'informe qu'Esther Lemaire est arrivée à Guise avec lui samedi « avec tous ses doigts bien portants ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 avril 1856
Godin espère que les maux de dents d'Émile vont disparaître avec le temps doux « car ce sont les vents froids et secs du nord qui les occasionnent au printemps et à l'automne à beaucoup de monde ». Il lui recommande l'emploi de la cigarette au camphre pour prévenir le mal. Il pense qu'une simple dissolution de soude est impuissante à guérir les poireaux [verrues] : il faut y additionner de l'eau de chaux pour la rendre caustique ; il lui envoie de la chaux chargée de sels de chaux et un peu de soude. Il espère que le bulletin scolaire de la semaine sera bon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 30 mai 1856
Godin demande à Goubaux d'ordonner à son fils de venir à l'hôtel Voltaire, où il se trouve jusqu'à dimanche.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Esther Lemaire à Émile Godin, 9 juin 1856
Godin annonce à Émile que la fête de la Saint-Médard a été reportée au dimanche suivant et que lui et Esther Lemaire ne peuvent aller à Paris car leurs parents viennent les voir. Il lui adresse le permis demandé par Émile pour aller au bain froid et prendre des leçons de natation ; il lui demande d'avoir un bon bulletin scolaire hebdomadaire. Le permis, signé par Godin et daté du 9 juin 1856, est copié au-dessous.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 juillet 1856
Godin félicite Émile pour ses résultats scolaires. Il l'encourage à ne pas relâcher ses efforts en fin d'année comme le font les autres élèves, et lui laisse entendre qu'il pourrait rester à Guise après les vacances s'il continue à bien travailler.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 juillet 1856
Godin annonce à Émile qu'il a enfin mis 20 F dans sa tirelire, le félicite et lui annonce qu'il ira bientôt le voir à Paris. Il l'informe qu'il a été à la fête et qu'il a vu la grand-mère Lemaire en bonne santé. Il lui signale qu'il fait édifier une petite construction en béton dans le jardin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 juillet 1856
Godin informe Émile que sa jaquette est à Guise et qu'il doit rapporter pour les vacances tout ce qui ne fait pas partie de son trousseau et le linge donné aux élèves par le collège pour les vacances. Il lui confie qu'Esther Lemaire pense qu'il aura besoin de 12 chemises. La copie de la lettre est suivie de la copie d'une note signée de Godin et datée du 30 juillet 1856 demandant la remise de 30 F à Émile Godin pour les frais de son voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 août 1856
Godin donne à Émile l'indication de l'horaire du train pour rentrer à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 avril 1860
Sur l'alimentation en eau du premier pavillon d'habitation du Familistère : Godin expose son projet à Émile qui se trouve à Paris et lui demande de trouver une petite machine à vapeur propre à actionner une pompe pour élever l'eau dans des réservoirs placés dans le comble. Un dessin en coupe légendé du système imaginé par Godin occupe toute la hauteur du folio 116v.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 avril 1860
Sur la réparation d'une locomobile. Godin demande à Émile, avant de quitter Paris, d'aller demander des conseils à Calla au 11, rue Lafayette, et à un autre constructeur rue de La Chapelle. Il précise qu'il n'y a pas à perdre de temps car il a besoin de faire du béton avec la machine. Le reste de la lettre est difficilement déchiffrable. Il est question de maisons de commerce ou d'industrie visitées par Émile.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 avril 1860

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il lui a écrit hier une lettre de 4 pages qu'il a adressée poste restante à Saint-Omer car il craignait qu'après Amiens, il soit déjà reparti d'Arras. Il fait observer à Émile qu'il est important de faire connaître les étapes de ses voyages à ceux qui doivent lui écrire. Il l'informe qu'une grande répétition d'orchestre a eu lieu aujourd'hui dans le jardin et que la musique portée par le vent du nord a attiré nombre de curieux. Il précise que sa lettre précédente lui demandait de recueillir des informations sur une petite machine à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il adresse sa lettre à Marquise chez monsieur Dewailly, directeur et associé de Pinart et Cie, fournisseur de fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Il l'invite à visiter les hauts-fourneaux et fonderies Pinart et Cie, une importante maison qui a commencé en industrie à peu près en même temps que lui. Il demande à Émile de rappeler à Dewailly que celui-ci avait promis de lui fournir les plans de ses fourneaux de seconde fusion et de le prier de lui en donner les dimensions. Il souhaite qu'en arrivant à Calais, Émile aille voir Dewailly, parent du directeur de Pinart et Cie, à qui il faudra demander s'il a des bois de sapin à leur convenance. Godin souhaite qu'Émile consulte également les autres marchands de bois. Il indique qu'il ne veut plus acheter de feuillets chez Trystram et Crujeot à Dunkerque sans les avoir vus auparavant. Il précise à Émile les dimensions des feuillets en sapin rouge de première qualité qu'il souhaite obtenir. Il souhaite qu'Émile visite les magasins de bois de Calais et de Dunkerque de Trystram et Crujeot pour se rendre compte de la qualité de bois dont ils disposent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 avril 1862
Godin, qui craignait qu'Émile ait rencontré une mer agitée pendant sa traversée [de la Manche], exprime sa satisfaction de recevoir de ses nouvelles : « Tu es ainsi fait que la peur te fera souvent plus de mal que le mal lui-même. » Sur une caisse égarée contenant des planchers pour l'exposition : Godin demande à Émile de faire réclamation à l'administration française.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mai 1862
Godin adresse à Émile le prix de vente des marchandises exposées à Londres, à afficher sur les appareils en francs et en monnaie anglaise. Il lui demande de fixer un album sur une planche pour que le public puisse le consulter sans l'emporter, et de laisser à monsieur Lacarole la liste des prix des marchandises. Il lui signale qu'il a écrit à nouveau à Frédéric Le Play pour lui communiquer son numéro d'exposant. Godin demande à Émile de s'assurer des conditions qu'exigerait pour la cession de sa patente Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 166 Fleet Street, le correspondant d'Armengaud. Godin croit que l'argent manquera bientôt à Émile et qu'il aura bientôt le plaisir de le voir à Guise. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.
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