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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (6) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Trystram et Crujeot, 31 mars 1861
Godin demande à Trystram et Crujeot s'ils peuvent se charger des opérations de douanes pour un approvisionnement en fonte arrivant d'Angleterre au port de Dunkerque. Il leur indique qu'il a préféré jusqu'ici le port de Calais à celui de Dunkerque à cause des meilleures conditions qui lui sont faites et il leur demande à quelles conditions ils le fourniraient d'une grande quantité de bois de sapin du nord. Sur le chemin de fer : il informe Trystram et Crujeot que la ligne de chemin de fer de Dunkerque à Strasbourg est soumise à enquête ; il leur transmet un exemplaire de trois mémoires qu'il a rédigés sur la question du chemin de fer et leur demande de les porter à la connaissance de personnes intéressées à la prospérité de Dunkerque, comme le maire Mollet et le président de la chambre de commerce Féron à qui ils ont déjà été envoyés ; il leur signale enfin que la ville de Cambrai s'est prononcée en faveur du tracé du chemin de fer par Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Legros, 31 mars 1861
Godin confirme à Legros et Cie qu'il désire obtenir des planches de bois d'orme de grande largeur et qu'il veut éviter tout malentendu à ce sujet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delseaut, 5 avril 1861
Godin annonce à Delseaut qu'il a trouvé la machine qu'il lui fallait, mais qu'il pourra profiter de son offre de construire une petite machine de levage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 5 avril 1861
Godin informe Pinart et Cie qu'une partie des colonnes en fonte qu'il a reçues ont un diamètre trop grand pour l'usage qu'il doit en faire. Il précise les mesures des colonnes qu'il doit encore recevoir.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 8 avril 1861
Godin confirme à Pinart et cie que les colonnes de fonte qu'ils lui ont fournies en 1857 ont bien rigoureusement le même diamètre de 14 cm et que celles qu'il a commandées devaient être identiques. Il demande à Pinart et Cie ce qu'ils comptent faire des 400 à 500 tonnes de fonte de mauvaise qualité qui l'encombrent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poulenc-Wittmann, 6 avril 1861
Godin commande de la potasse, du salpêtre et de l'arsenic pour faire des essais d'émaux blancs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 14 avril 1861
Godin informe Collin qu'il a envoyé trois exemplaires du mémoire sur le chemin de fer à monsieur Dumesnil (?). Il évoque un voyage de Collin à Douai relatif au tracé du chemin de fer. Il explique à Collin que la Chambre de commerce de Lille est favorable à un tracé direct sur Valenciennes et Landrecies et considère que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord sert ses vues. Il relate son voyage à Dunkerque où il a assisté à une séance de la Chambre de commerce sur le sujet. Il indique qu'il espère que celle-ci n'adoptera la résolution de la Chambre de commerce de Lille « qu'autant que la Cie du nord s'engagerait à exécuter le chemin de Landrecies jusqu'à Lille » et que dans le cas contraire, elle donnera sa préférence au tracé par Guise. Godin résume la situation en exposant qu'il existe deux partis dans le Nord : celui favorable au tracé direct de Lille à Mézières et l'autre, composé de Cambrai, Douai et des charbonnages du Pas-de-Calais et du Nord, favorable au tracé par Guise. Il ajoute que « notre président » est bon juge pour déterminer le moment opportun de se rendre à Paris, et que Wallerand va stimuler la commission à Cambrai. Il exprime finalement son désir de voir la fin de l'affaire pour ne plus avoir à s'en occuper.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 19 avril 1861
Godin répond à une lettre de Bertrand lui demandant des renseignements sur un fabricant de Guise en lui indiquant qu'il n'y a pas d'inconvénient à faire des affaires avec lui.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 23 avril 1861
Godin informe Collin que la Chambre de commerce de Dunkerque s'est prononcée en faveur du tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et qu'il se rend à Paris pour y rejoindre Wallerand et intéresser quelques personnes au tracé par Guise du chemin de fer.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 23 avril 1861
Godin répond aux lettres des 19 et 22 avril 1861 de Wallerand et l'informe qu'il part le lendemain pour Paris et se rendra chez lui le 25 avril vers 9 heures du matin. Il lui indique qu'il pense descendre au Grand hôtel du Louvre

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le receveur des contributions indirectes, 23 avril 1861
Godin demande une régularisation de la situation fiscale du Familistère. Il explique qu'il souhaite pourvoir aux approvisionnements en nourriture et en boisson de la population de la cité ouvrière qu'il a édifiée à Guise et précise que les boissons n'entrent pas dans le droit des débits de boisson mais dans celui de la consommation à domicile. « Il serait heureux suivant moi que l'ouvrier qui n'a pas la ressource d'acheter un tonneau de boisson pût s'en procurer ce qui est nécessaire à sa subsistance et à celle de sa famille au même prix que l'homme aisé. Cela permettrait à un peu de bien-être de pénétrer dans la famille de l'ouvrier auquel le surenchérissement de toute chose s'oppose. » Il ajoute qu'il va ouvrir une pension où les ouvriers pourront prendre leur repas et plus tard un estaminet à leur usage et il espère que l'administration l'aidera à ne pas enchérir les consommations courantes en ne taxant que les consommations superflues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pigé et Cie, 2 mai 1861
Godin demande à Pigé et Cie dans quel délai et à quel prix, ils peuvent lui envoyer à la gare de Saint-Quentin un générateur cylindrique à deux bouilleurs de la force de 25 chevaux. Il leur demande aussi comment il pourrait tirer parti de deux bouilleurs qu'ils ont exécutés pour être placés sur les cubilots et qui fuient à cause d'un mauvais rivetage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 2 mai 1861
Godin demande des renseignements sur une machine à vapeur que son correspondant doit adapter à son usage et qu'il lui vend à 1 500 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Calla fils, 10 mai 1861
Godin commande 7 tubes en cuivre de rechange pour une locomobile de la force de 3 chevaux que Calla lui a fournie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Hurstel, 10 mai 1861
Godin informe Hurstel qu'il est en mesure d'offrir un emploi à un ouvrier mécanicien qu'il lui a recommandé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 11 mai 1861
Godin demande à Pinart et Cie de lui fournir 6 colonnes en fonte dont le croquis coté est copié dans la marge du folio. Godin précise que ces colonnes sont pareilles à celles qu'ils ont exécutées pour lui autrefois. Il leur rappelle qu'il attend toujours de savoir ce qu'ils comptent faire de la fonte de mauvaise qualité qui l'embarrasse dans la cour de l'usine et leur demande s'il doit l'amener au port de Vadencourt et la charger sur un bateau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 13 mai 1861
Godin informe Collin que lui et Wallerand se sont abstenus de toute démarche car ils ont appris que la commission d'enquête se proposait d'agir seule, et que Demadrier, Besson et Chenest ont demandé audience au ministre et non à l'Empereur, de laquelle rien n'est sorti : « La vanité et les questions de personnes sont toujours à la traverse de l'intérêt véritable des questions. Cela sera sans doute cause que la démarche collective des intéressés du Nord et de l'Aisne que nous aurions voulu organiser n'aura pas lieu auprès du Gouvernement. » Godin ajoute qu'il a appris dans les bureaux du ministère que la question de ce chemin de fer ne resterait pas longtemps en suspens.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Willemin, 15 mai 1861
Godin commande des rivoirs [marteaux à riveter] et demande si Willemin peut lui fournir des marteaux à ébarber la fonte, de la forme indiquée dans le croquis copié au bas du folio.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Trouillet, 17 mai 1861
Godin rappelle à Trouillet qu'il lui a parlé de son besoin pressant de faire imprimer des numéros sur papier d'un format différent de celui accepté par ses numéroteurs, et il lui demande s'il peut les lui fournir. Il lui demande de lui envoyer un numéroteur à 5 chiffres de la plus petite dimension avec timbre humide, d'après le modèle joint à sa lettre [copié dans la marge], de forme ovale avec le texte « Manufacture Godin-Lemaire » sur le pourtour et 5 chiffres au centre. Il lui demande enfin s'il est possible de changer de timbre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pigé et Cie, 17 mai 1861
Godin commande 4 cubilots pour lesquels il a commandé les tôles aux laminoirs de la Providence. Il précise que la longueur des tôles de 2,30 m correspond à la hauteur des cubilots, que chacun de ceux-ci sont composés de 4 feuilles, et qu'il s'agit de cintrer et riveter les tôles pour obtenir des cylindres de 1,30 m de diamètre. Il lui demande de s'entendre à monsieur Helson.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des laminoirs de la Providence, 17 mai 1861
Godin commande 8 feuilles de tôle de 5 mm d'épaisseur, de 2,90 m de longueur et de 1,07 m de largeur, à remettre à monsieur Pigé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 22 mai 1861
Godin indique à Darras que la proposition de ce dernier est susceptible de lui convenir et l'invite à venir à Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 21 mai 1861
Godin remet un plan à Mariolle-Pinguet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Carpentier et Cie, 22 mai 1861
Godin demande à Carpentier et Cie à quel prix ils fabriqueraient en tôle galvanisée un réservoir de 2 mètres cubes pour contenir de l'eau sans pression et un autre réservoir pour chauffer de l'eau sans pression de vapeur, dont les croquis cotés figurent en marge du texte. Godin demande à Carpentier et Cie quel est l'effet de la tôle galvanisée sur l'eau potable.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Wavran, 22 mai 1861
Godin répond à la lettre de Wavran du 18 mai 1861 qui lui propose de fabriquer un modèle de fourneau. Godon indique qu'il est facile d'inventer un système de fourneau mais que le plus difficile est de le traduire en modèles d'une fabrication facile et il demande à Wavran un dessin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Bénier, 22 mai 1861
Godin répond à Rénier que faute d'informations il n'est pas en mesure d'apprécier la proposition que celui-ci lui fait. Il l'informe qu'il a depuis longtemps renoncé à faire breveter tout ce qu'il produit et qu'en conséquence il laisserait à ses risques et périls la valeur du brevet de l'invention dont il est question.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 mai 1861
« J'ai fondé à Guise sous le nom de familistère une cité au profit des ouvriers de mon établissement […] ». La lettre est relative à la législation s'appliquant au débit de boissons du Familistère. Godin plaide pour que le débit de boissons aux familles consommant à domicile ou aux ouvriers prenant leurs repas au Familistère jouisse du bénéfice accordé aux chefs d'établissement sur de tels débits et juge que cela serait conforme à la volonté du gouvernement de faciliter la vie à bon marché pour la classe ouvrière. Godin demande en outre au préfet l'autorisation d'ouvrir un estaminet pour soustraire les habitants du Familistère aux entraînements du cabaret. Il évoque des difficultés qu'il pourrait y avoir lui accorder cette autorisation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Ducrocq frères, 24 mai 1861
Godin fait part à Ducrocq frères que Mariolle-Pinguet lui a indiqué qu'ils pouvaient lui livrer un générateur dans un délai de quinze jours. Godin consent à payer Ducrocq frères 50 F les 100 kilos s'il est livré à temps, avant le 9 juin. Il précise que le générateur doit être construit comme le précédent qu'ils ont réalisé pour lui et il en donne les dimensions. Il leur demande enfin s'il peut leur envoyer à riveter des tôles commandées à Montataire pour fabriquer des cubilots.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Carpentier et Cie, 25 mai 1861
Godin répond à la lettre de Carpentier et Cie du 23 mai 1861 sur sa commande d'une chaudière et d'un réservoir. Il donne des précisions sur sa construction en accompagnant ses explications d'un croquis dans la marge. Godin demande à Carpentier et Cie de lui préciser l'épaisseur de la tôle utilisée pour le grand réservoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 25 mai 1861
À propos du générateur commandé à Ducrocq frères. Godin demande à Mariolle-Pinguet s'il peut s'assurer de l'essai du générateur le 9 juin suivant. Il demande à Mariolle-Pinguet de lui communiquer les plans des maçonneries et du générateur et lui signale que les fondations ont commencé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Ducrocq frères, 27 mai 1861
À propos du générateur commandé à Ducrocq frères. Godin rappelle à Ducrocq frères que le générateur doit être prêt pour l'essai le 9 juin prochain et qu'il ne le paiera 50 F les 100 kg qu'à cette condition. Il donne des précisions sur la fabrication. Godin annonce à Ducrocq que des tôles leur seront envoyées de Montataire et joint un croquis en marge du texte de la lettre pour expliciter la construction des cubilots

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Carpentier et Cie, 29 mai 1861
Godin donne des précisions sur la construction du réservoir dont il a fait la commande, qu'il accompagne d'un croquis coté dans la marge. Il indique que le seul effort qui s'exercera sur le réservoir sera celui de l'eau qu'il contient, aussi souhaite-t-il qu'il ne soit pas d'une solidité excessive. Il demande à être livré rapidement en gare de Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Christophe François Calla, 30 mai 1861
Godin a besoin d'une locomobile de 5 chevaux pour un usage momentané. Il demande à Calla fils s'il peut lui livrer la machine et à quel prix.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 30 mai 1861
Godin demande à Mariolle-Pinguet de lui envoyer les plans des maçonneries du générateur, dont les fondations sont faites et il lui demande de compléter son dessin des massifs de la machine à vapeur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bolckow et Vaughan, 1er juin 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Bolckow et Vaughan s'ils peuvent lui livrer 500 à 1000 tonnes de fonte de la même qualité que celle livrée par le dernier bateau. Godin se plaint que Bolckow et Vaughan lui vendent leur fonte à 49 schillings quand les marchands français la vendent à 47 schillings

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Bolckow et Vaughan, 6 juin 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Bolckow et Vaughan de lui expédier rapidement un bateau de fonte en raison du chômage prochain des canaux en France. Il leur indique qu'il accepte le prix de 58 schillings la tonne de fonte de qualité supérieure dont il souhaite obtenir 500 tonnes, voire 1 000 tonnes au vu des essais qu'il fait. Il leur précise qu'il attache une importance particulière à la qualité de la fonte et il pense que Bolckow et Vaughan pourraient même lui faire une fabrication spéciale.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pinart et Cie, 6 juin 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur le litige opposant Godin et Pinart et Cie relatif à un stock de fonte de mauvaise qualité entreposé dans l'usine de Guise et dont Godin veut se débarrasser. Godin indique que la fonte arrivée par le bateau Le Train de plaisir était de meilleure qualité et lui avait permis de travailler, mais que la fonte de l'autre bateau était de qualité insuffisante et qu'il a fallu trier les lingots pour en utiliser une partie. Il évalue à 426 tonneaux la quantité de fonte inutilisable entreposée à l'usine de Guise, que Pinart et Cie doivent reprendre. Il ajoute que les deux derniers bateaux contenaient une fonte de meilleure qualité, mais qu'il craint de manquer de fonte à l'approche du chômage des canaux. Il rappelle à Pinart et Cie les termes de leur marché et leur indique qu'ils vont être obligés de lui en expédier par chemin de fer, sauf à affréter immédiatement deux bateaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des Forges et laminoirs de La Providence, 6 juin 1861
Godin annonce qu'il ne peut donner suite à sa commande de tôles du 17 mai 1861, que La Providence ne peut lui envoyer dans le délai souhaité. Il leur fait une nouvelle demande de tôles à expédier de leur usine d'Hautmont ou de leur magasin à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Christophe François Calla, 7 juin 1861
Godin demande à Calla de lui expédier une locomobile de 6 chevaux du modèle le plus récent que celui-ci propose dans sa lettre du 1er juin, sous réserve que la machine soit expédiée en gare de Saint-Quentin dans un délai de 15 jours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lavoine, 8 juin 1861
Godin avertit Lavoine qu'il doit retirer son cheval de chez lui dans un délai de 24 heures contre remboursement de la somme qui lui a été prêtée.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boittelle, 14 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer dans le Nord et l'Aisne. De retour de Paris, Godin explique à Boittelle qu'il est urgent que les représentants des intérêts houillers du Nord et du Pas-de-Calais se concertent pour adresser au gouvernement leurs griefs sur les prétentions de la Compagnie du chemin de fer du Nord. Il juge que les députés du Nord (« vos députés ») croient utile de soutenir le tracé de la Compagnie du Nord plutôt que celui par Guise dans l'espoir d'obtenir le prolongement jusqu'à Lille. Godin évoque ses rendez-vous manqués à Paris avec Boittelle, chez lui ou à l'hôtel de Godin, et il relate la séance de la veille du Conseil des ponts et chaussées ajournée du fait du député Godard-Desmarest. Godin incite Boittelle à mettre à profit ce délai pour faire ses observations au Conseil des ministres ou directement à l'Empereur : « L'Empereur s'est déjà occupé de la question et je pense qu'il est de la plus grande utilité de donner des armes au gouvernement pour lutter contre la puissance de Rothschild. Et les armes du gouvernement c'est la volonté des populations. » Godin pense que le gouvernement est favorable au tracé par Guise et que le soutien des houillères que Boittelle représente peut lui être utile pour s'opposer à la volonté de Rothschild. Il rappelle que le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord serait au seul bénéfice des charbonnages belges au détriment des intérêts locaux et des houillères françaises. Godin analyse le tracé de la Compagnie du chemin de fer du Nord et conclut qu'il serait préjudiciable à l'industrie houillère dans son ensemble.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à A. Lacarrière père, fils et Cie, 15 juin 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin demande à Lacarrière père, fils et Cie s'ils peuvent lui fournir 100 robinets et chandeliers à gaz dont il joint le croquis à l'appui de sa description.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 14 juin 1861
Godin s'inquiète d'une transmission que doit lui fournir Mariolle-Pinguet et doit être installée en même temps qu'une machine. Il l'avertit qu'il envoie un voiturier pour en prendre livraison. Il l'informe que la pesée du générateur, à laquelle Mariolle-Pinguet a promis d'assister, aura lieu le lendemain chez Ducrocq frères et lui indique que les jours suivants il chargera chez lui les pièces de sa machine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Linette, 18 juin 1861
Godin répond à une lettre de Rémi Linette du 4 juin 1861, ancien ouvrier émailleur des Fonderies Godin-Lemaire, qui demande des informations sur le montant des gains des émailleurs. Godin lui répond que les émailleurs gagnent 4 à 6 F par jour : « Il ne fait pas de doute que vous gagniez bien ici votre journée et je peux occuper tous vos enfants. Vous avez un garçon qui est mouleur ici. Je viens de l'apprendre et vous ne m'en dites rien. » Il lui demande de lui faire savoir rapidement s'il veut venir travailler à Guise car il est en train d'embaucher des émailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police de Guise, 20 juin 1861
Godin informe le commissaire de police qu'il emploie actuellement 707 ouvriers, dont : 604 ouvriers dans son usine ; 91 charpentiers, maçons et manœuvres occupés aux agrandissements de l'usine ; 71 ouvriers employés à des travaux divers.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis-Joseph Wallerand, 20 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise. Godin évoque un « mémorial » de Guise, dont les personnes qui défendent les intérêts de la vallée de l'Oise attendent des résultats. Il indique que Seydoux, contrairement à ce que croit Wallerand et ainsi qu'il l'a appris de la bouche de Seydoux dans une réunion, n'est pas favorable au tracé par Guise, et qu'il pense de son devoir, en tant que représentant du Nord, de soutenir le tracé par Hachette dans l'espoir de son prolongement vers Valenciennes et Lille. Le post-scriptum fait référence à une note envoyée par Godin à Boittelle.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 20 juin 1861
Sur le tracé du chemin de fer par Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Désiré Mariolle-Pinguet, 26 juin 1861
Godin demande à Mariolle-Pinguet s'il a des informations sur le moyen de lever des charges sur les cubilots de l'usine de Guise et lui demande s'il peut s'occuper de l'appareil d'alimentation d'une petite chaudière tubulaire qui doit faire fonctionner une petite machine permettant de remplir un réservoir d'eau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Carpentier et Cie, 26 juin 1861
Godin demande à Carpentier et Cie des nouvelles des objets qu'il lui a commandés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à A. Lacarrière père, fils et Cie, 28 juin 1861
Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin souhaite l'envoi d'un échantillon du robinet et du chandelier qu'il a demandé à Lacarrière père, fils et Cie de fabriquer dans sa lettre du 15 juin 1861. Il voudrait également obtenir du matériel pour la pose de ces robinets et chandeliers au nombre de 600 exemplaires.
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