FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Après avoir reçu une note de monsieur de Fontaine-Moreau, Godin pense qu'il ne pourra prendre une patente en Angleterre sur le procédé d'application des émaux par voie sèche qu'à la condition de faire valoir des applications d'un certain mérite. L'Exposition universelle de Paris de 1867 lui donnera l'occasion de montrer des cheminées émaillées aux industriels anglais. Il s'interroge sur la possibilité de prendre en Angleterre une patente sur son système de cheminée et une patente pour son procédé d'émaillage après avoir déposé un brevet pour les mêmes objets en France et avoir vendu des produits hors d'Angleterre. Godin demande à Cantagrel de lui confirmer qu'il a remis tous ses brevets à monsieur de Fontaine-Moreau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Jean-Baptiste André Godin prie Cantagrel de demander à Armengaud de lui remettre son titre de patente en Angleterre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 24 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin craint que la loi anglaise, qui ne prévoit pas de certificats d'addition, l'oblige à des dépenses importantes pour protéger le procédé d'application des émaux par voie sèche et les modèles de ses cheminées. Il demande à Cantagrel de voir de Fontaine-Moreau et Armengaud à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 24 janvier 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Jean-Baptiste André Godin rappelle à son frère que son intention de liquider son entreprise remonte à plusieurs années et lui fait observer qu'il pourrait éviter de lui servir des phrases entortillées et des insultes pour lui demander de l'aide dans cette liquidation. Jean-Baptiste André Godin voudrait d'abord qu'il soit reconnu qu'il n'est pour rien dans la fondation de la fonderie de son frère, concurrente de la sienne, pas davantage que dans sa ruine, et qu'il a même renoncé à le poursuivre pour contrefaçon et surmoulage. Godin veut bien étudier les propositions de son frère sur le rachat de marchandises et de matériel. Il l'avertit toutefois qu'il ne fera que le strict nécessaire si son frère continue à penser, comme il l'a exprimé dans sa lettre du 19 janvier, qu'il est cause de sa ruine, car il vaut avant tout sauvegarder les intérêts de la population du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. L. de Fontaine Moreau, 30 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin indique à monsieur de Fontaine-Moreau qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il convient de faire pour conserver ses droits en Angleterre. Il l'avertit que Cantagrel va soumettre à son examen un point délicat de sa demande de patente pour le procédé d'émaillage par voie sèche : la description du procédé d'émaillage est celle que cite Godin dans sa lettre à Cantagrel du 30 janvier 1865.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte, 31 janvier 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande que soient versés 4 000 francs à Jules Favre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 janvier 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Jean-Baptiste André Godin cite la note qu'il a envoyée à monsieur de Fontaine-Moreau sur le procédé d'émaillage par voie sèche, le saupoudrage d'émail sur la fonte rougie, qui permet de faire tenir l'émail sur toutes les parties des appareils. Godin explique que sa description du procédé ne comprend pas la composition des émaux car des contrefacteurs pourraient arguer que les leurs sont différents. Il joint à son courrier la somme de 1 500 F, destinée à monsieur de Fontaine-Moreau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 2 février 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin communique à Bertrand l'adresse de monsieur Dubois, avoué au 43, rue de Rivoli à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Cantagrel que le procès en appel avec sa femme est fixé au 7 mars 1865 et que son avoué lui apprend qu'une lettre de l'avocat Demeur de Bruxelles sera la nouveauté réservée à la cour. Godin demande à Cantagrel s'il lui est possible de porter une lettre à Demeur et de discuter avec lui de la réponse à opposer à sa femme. Godin pense que Demeur a été mystifié par sa femme.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 3 février 1865
Sur la liquidation de la fonderie de Barthélemy Godin. Godin communique à son frère le tarif des voituriers de Guise. Il l'informe que, souffrant, il n'a pu s'occuper du traité à faire entre eux pour le rachat de marchandises, de matières premières et de l'outillage de la fonderie de Barthélémy. Godin accepte le prix fixé pour l'outillage, même s'il n'en retirera que le tiers. Il se demande comment Barthélémy, en travaillant pour la manufacture de Guise, pourra compenser la différence. Il lui demande d'inclure dans le prix de cession de 27 000 F son cheval, son cabriolet et une autre voiture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. L. de Fontaine Moreau, 4 février 1865
Sur les patentes anglaises de Godin. Godin fait un examen de la description de son brevet du procédé d'émaillage à sec et à chaud et il explique que les autres brevets sont le complément de celui-ci. Il lui rappelle la demande que lui a faite Cantagrel, de savoir si l'absence de description de la composition des émaux ne nuit pas à la description du brevet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 février 1865
Godin répond à la lettre de Brullé du 28 janvier 1865, en lui écrivant qu'il n'a pas d'emploi de voyageur de commerce disponible en ce moment. Il lui explique qu'il a repris le personnel de l'usine de son frère, en particulier ses voyageurs. Godin pense que Brullé ne pourrait âtre attaché à ses affaires qu'en qualité de voyageur de commerce. Il l'encourage à trouver une place de voyageur pour une maison de Paris grâce à ses connaissances en horlogerie ou dans les métaux. Il transmet ses amitiés à madame Brullé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 février 1865
Godin demande à Cantagrel de payer les annuités de ses brevets pour 1865.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Sauvestre, 7 février 1865
Jean-Baptiste André Godin explique à Sauvestre qu'il n'a plus de motif pour refuser de livrer le Familistère à la publicité. Il l'informe que des articles sont en préparation pour Le Siècle ou pour Le Journal de l'Aisne. Il l'invite à venir au Familistère. Il lui signale qu'un pèlerinage au Familistère depuis Paris est organisé par Cantagrel, et qu'il aura lieu probablement au printemps.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 février 1865
Godin est sans nouvelle de Cantagrel pour le paiement d'une annuité d'un brevet avant le 9 février 1865. Il voudrait, en cas d'impossibilité de sa part, que madame Cantagrel aille demander à monsieur de Fontaine-Moreau de faire le nécessaire. Godin annonce à Cantagrel qu'il a reçu une lettre de Charles Sauvestre, qui souhaite visiter le Familistère pour faire un article dans L'Opinion nationale et qu'il lui a fait part du projet de pèlerinage organisé par lui, même en sachant que de petites dissidences existent entre Cantagrel et Sauvestre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. L. de Fontaine-Moreau, 8 février 1865
Sans nouvelle de Cantagrel, Jean-Baptiste André Godin prie de Fontaine-Moreau de bien vouloir payer à sa place avant le 9 février l'annuité de son brevet d'invention « pour la décoration de la fonte par le moyen des émaux appliqués par voie sèche ». Il demande à de Fontaine-Moreau de se rendre chez Cantagrel pour savoir s'il a procédé au paiement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jaquet, 10 février 1865
Jean-Baptiste André Godin invite son correspondant à se rendre à Guise pour lui rendre visite, sans attendre la venue de son fils à Reims. Godin lui annonce qu'il a fait cuire dans sa rôtissoire en fonte et qu'on attend sa visite pour la mettre en fabrication.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alexandre Barthélemy Godin, 13 février 1865
Émile Godin informe Alexandre Barthélemy Godin que son père part en voyage pour plusieurs jours, qu'il ne devait pas se rendre à Étreux mais qu'il devait envoyer du papier timbré.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 février 1865
Jean-Baptiste André Godin renvoie à monsieur Brullé le certificat d'employeur demandé pour lui par sa femme, attestant de ses capacités dans la surveillance du personnel et le contrôle de fonctions diverses. Il transmet ses amitiés à madame Brullé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. À la demande d'Alphonse Delpech, Godin demande à Oudin-Leclère d'obtenir du procureur impérial de Vervins la copie de la plainte déposée par sa femme contre lui.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin transmet à Delpech une lettre de monsieur Demeur et annonce qu'il écrit je jour même à Jules Favre pour lui en remettre une copie. Il lui demande s'il doit lui envoyer la copie d'un inventaire établi par sa femme .

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique qu'il est incertain sur l'opportunité d'un appel incident et qu'il ne craint pas que l'enquête nuise à sa réputation. Il informe Favre que sa femme croit à l'effet de la plaidoirie de son avocat sur le spiritisme et le fouriérisme de Godin, car elle a interrogé un ancien comptable sur les séances de spiritisme auxquelles il a participé. Sur une dépêche adressée à Godin à Londres relative à un voyage d'Esther Lemaire, dépêche que ses adversaires veulent utiliser contre lui. Godin communique à Favre une lettre de l'avocat Demeur qui décrit les moyens utilisés par ses adversaires pour appuyer leur demande en séparation. Godin promet à Favre sa reconnaissance et celle de la population du Familistère s'il parvient à mettre rapidement un terme à l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Alphonse Delpech, 28 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il sera à Paris au lendemain de l'envoi de son courrier, au Grand hôtel du Louvre. Toutefois, il propose une entrevue à l'hôtel du Périgord où doit loger Delpech.

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Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 1er mars 1865
Émile Godin annonce à son père qu'il a retrouvé la copie de la lettre de monsieur Joudrain, qu'il a autorisé Nozal à rentrer et l'a envoyé auprès du cousin Moret. Il demande à son père, en séjour à Paris, de bien vouloir aller au siège du journal La Presse afin d'y trouver 16 gravures de la Révolution française ainsi qu'un planisphère Babinet. Il transmet enfin ses bons souvenirs au couple Cantagrel et à leur enfant, ainsi que ses civilités à madame Vigerie, à sa famille et à « Andrée ».

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Joudrain, 1er mars 1865
Sur la fondation d'une maison de vente des marchandises Godin-Lemaire à Paris. Émile Godin répond pour son père, parti à Paris, à la lettre que Joudrain a écrite à Jacquet le 22 février 1865. Émile Godin établit les conditions administratives et financières de la fondation et du fonctionnement d'une maison de vente dirigée par Joudrain aidé par sa femme.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 2 mars 1865
Émile Godin informe son père qu'il va lui expédier à Paris une lettre de monsieur Vigerie contenant un travail qui lui avait été demandé avant son départ pour Paris. Il lui signale qu'il pleut de façon continue à Guise et que l'Oise commence à sortir de son lit. Il l'informe enfin qu'il a demandé à monsieur Cornil de livrer de la fonte à Bohain-en-Vermandois car il est sans nouvelles des bateaux. Dans le post-scriptum, il signale le passage de la lettre de Vigerie sur le besoin d'argent de celui-ci.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 3 mars 1865
Émile Godin demande à Cantagrel de bien vouloir traduire une lettre écrite en espagnol. Il présente ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1865
Jean-Baptiste André Godin regrette de devoir à nouveau s'absenter au moment où le tarif de la manufacture doit être imprimé. Il prie Vigerie de rentrer rapidement de Laeken. Il lui envoie la somme de 500 F qu'il a demandée. Il est question d'un Victor et d'un Baptiste, qui pourrait être renvoyé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Cantagrel que les plaidoiries des avocats sont terminées mais que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir : « Mon procès serait dix fois gagné si l'on ne pouvait pas avoir à craindre les influences cléricales. » Il lui annonce qu'Auguste Oyon va venir le voir au sujet de la publication de sa brochure. Il transmet ses amitiés et celles d'Émile à madame Cantagrel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Auguste Oyon que les plaidoiries des avocats ont duré trois jours et que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir « et si les juges pouvaient voir le Familistère du même œil que vous, mon procès serait gagné et terminé en toute assurance ». Il lui indique que Cantagrel l'emmènera voir Barrier qui va éditer sa brochure. Godin n'a pas d'observations à faire à sa brochure. Il lui explique que Jules Favre a émis devant la cour l'opinion que contient sa lettre au sujet du rapport de Victor Duruy [sur l'enseignement primaire obligatoire et gratuit] : le Familistère a réalisé son programme et ses vœux. Godin veut presser la publication de la brochure et lui indique qu'il s'entendra avec Barrier pour le paiement des frais qu'elle entraîne. Dans le post-scriptum, Godin demande à Oyon s'il doit lui retourner à Paris les polices d'assurance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 13 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin estime la valeur des biens de la communauté au moment de la séparation à : 1 000 000 F pour l'usine et le Familistère de Guise, 200 000 F pour l'usine de Laeken, 400 000 F de fonds de roulement. Il conclut que sa femme a droit à la moitié des valeurs liquides, soit 200 000 F et la moitié du produit de la licitation des immeubles. Godin demande à Favre son avis sur plusieurs questions : la valeur de la communauté a augmenté depuis la demande de séparation ; Esther-Lemaire peut-elle s'opposer à des travaux d'agrandissement du Familistère ; son fils pourrait prétendre à une rémunération pour son travail consacré à la construction du Familistère et aux agrandissements de l'usine, l'équivalent de 200 000 F d'honoraires d'architecte. Godin souhaite obtenir l'avis de Favre pour se déterminer à une liquidation rapide ou à gagner du temps pour obtenir un arrangement amiable ou un moment propice pour la licitation.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 18 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'il a envoyé la lettre au président du tribunal dont il lui avait lu le brouillon et qu'il en a envoyé la copie à Delpech. Il lui demande de lui adresser une lettre de Vilcocq « qui puisse faire comprendre à la cour comment elle doit entendre ce qu'a dit M. le Procureur Général sur l'opinion publique dans la ville de Guise appréciée dans les rapports de M. Besson notre maire ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Cantagrel que la séparation avec sa femme est prononcée et lui demande d'en informer Auguste Oyon, s'il est encore à l'hôtel Batavia de la cité Bergère, car il voulait être tenu informé « de cet événement qui va avoir une influence si grande sur ma vie ». « Si je perds ma fortune en partie, je retrouve plus de liberté pour l'avenir s'il m'est donné d'organiser quelque chose, mais quelle va être la suite que la haine et l'envie vont donner à cette catastrophe, cela est bien obscur pour moi. » Il signale à Cantagrel qu'il doit s'occuper en urgence des clients de Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin ne croit pas que sa femme cherche une conciliation. Il accepte l'offre d'Oudin-Leclère de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens. Il lui demande quels seront les frais qu'elle entraîne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Bertrand qu'il ne se désintéresse par de l'affaire Corneau frères mais qu'il était accaparé par un autre procès d'une importance bien plus grande. Il lui confirme qu'il se rendra à Paris [pour l'expertise des appareils].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 mars 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur une réunion d'experts prévue le 5 avril 1865 à laquelle se rendra Godin malgré l'accablement provoqué par l'arrêt de la cour d'Amiens qui est, paraît-il, « un document curieux d'esprit de parti contre mes idées et mes doctrines ». Il demande à Cantagrel de lui procurer un poêle Joly pour le jour de la réunion des experts à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin informe Cantagrel qu'il se trouvera le lendemain soir au Grand hôtel du Louvre à Paris et propose d'aller le voir. Il lui demande d'acheter un calorifère à Joly si celui-ci ne veut pas le louer. Il donne des indications sur la disposition de la buse mobile et joint un dessin à l'appui de sa description.

Auteur·e : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 4 avril 1865
Émile informe Godin qu'il a reçu de son oncle onze photographies de Bertaux, mais que le dessinateur n'a pu les reproduire avec une gravure sur zinc. Il lui envoie les photographies pour les reproduire en gravure par Furcy au 20, rue de Bréa. Il signale que le temps à Guise est admirable. Il transmet ses amitiés à la famille Cantagrel

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin pense que la proposition d'arrangement à l'amiable faite par le notaire d'Esther Lemaire est un piège. Godin avertit Delpech de ne pas accorder trop de confiance à Machart. Godin a proposé à Esther Lemaire de lui faire savoir à quel prix elle lui céderait sa part de la communauté plutôt que procéder à une liquidation judiciaire. Godin annonce qu'il ne veut pas payer plus de 500 000 F à sa femme. Il informe Delpech qu'il était hier à Paris où il a discuté de la question avec Jules Favre. Godin demande à Delpech de lui envoyer ses honoraires et sa note de frais.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin explique à Cantagrel que Jacquet, fumiste à Reims, fabrique depuis 18 ans des poêles à foyer mobile à enveloppe percée, alors que Corneau frères prétendent avoir été les premiers à fabriquer de tels appareils. Il se demande comment les experts vont pouvoir examiner la question, soit en allant à Reims, soit en produisant un certificat des propriétaires des calorifères et du fabricant. Il raconte que Delbeck-Barachin, négociant en vins à Reims, est le premier à avoir rapporté un tel calorifère de Belgique et que Jacquet l'a un peu modifié.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertrand, 10 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Godin exprime à Bertrand de n'avoir pas trouvé à Paris les copies des brevets de Haunet, Corneau frères et Joly dans le dossier qu'il avait envoyé. Il lui demande de les envoyer car Corneau frères n'ont pas présenté leurs brevets.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pailhoux, 13 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin répond à un courrier de Pailhoux, en lui expliquant que le Familistère a été édifié pour acquitter une dette à l'égard des ouvriers de l'usine de Guise, mais qu'il n'est pas exclu qu'il puisse accueillir des personnes locataires étrangères aux services de l'usine ou du Familistère. Godin prévient Pailhoux que le Palais du travail n'est pas un séjour paisible pour rentiers : il abrite « une population virile, active, jeune et travailleuse » et une enfance nombreuse ; en outre, le Familistère n'est pas près de Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 13 avril 1865
Godin encourage Noirot dans son entreprise bien qu'il ne puisse en ce moment y contribuer. Il lui envoie 200 F pour couvrir les frais de la brochure [d'Auguste Oyon] . Il lui commande L'histoire de l'esclavage dans l'antiquité de Wallon, paru en 1847 et lui indique qu'il recherche le « meilleur traité sur l'esclavage moderne envisagé comme description du travail des esclaves » ainsi que « tous les traités sur les différents régimes que le travail a subi dans le passé ». Il commande également L'histoire des anciennes corporations d'arts et métiers et des confréries religieuses de France publié par Ouin-Lacroix en 1852 et Le compagnonnage d'Agricol Perdiguier.

Mots-clés :

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 14 avril 1865
Godin explique à Armengaud que les personnes chargées de prendre une patente en Angleterre correspondant à son brevet sur le procédé d'émaillage à sec lui ont fait observer que la description de ce brevet comprenait une cause de nullité. Il lui demande de rectifier la description.
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