FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (8) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Michel Greff, 22 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre du 21 juin 1865 de Michel Greff qui propose son fils pour l'emploi de chef de la comptabilité. Godin estime que le fils de Michel Greff devrait entrer directement en relation avec lui. Il l'avertit qu'il va prochainement arrêter le choix d'un candidat.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juin 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin précise à Lecoq de Boisbaudran que la séance de juillet au tribunal de Vervins, qui a pour objet la nomination des notaires, sera l'occasion pour ses adversaires de présenter leurs prétentions sur les profits des biens de la communauté jusqu'au jour de la liquidation définitive. Godin ne veut pas s'y opposer car il est favorable aux lenteurs de la procédure.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 27 juin 1865
Godin passe commande de livres à Noirot et lui demande de les apporter quand il viendra visiter le Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beauchéry, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Beauchéry qu'il a fait le choix d'un autre candidat. Il lui remet 3,50 F pour un ouvrage que Beauchéry lui a envoyé et il lui renvoie 7 documents.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Aaron Vidal-Naquet, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Après avoir vérifié dans « mon copie de lettres », Godin s'est aperçu qu'il n'avait pas informé Vidal-Naquet qu'il s'apprête à faire un choix parmi les six candidats qu'il a fait concourir. Il remercie Vidal-Naquet pour son offre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dupuis, 27 juin 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Dupuis qu'il va faire le choix d'un des candidats qu'il a fait concourir pour ne pas le laisser dans une attente préjudiciable pour lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 28 juin 1865
Sur le tarif de l'octroi de la ville de Guise : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il abandonne l'affaire de l'octroi suivant la recommandation de ce dernier pour éviter d'être accusé d'outrage au maire de Guise. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a choisi Borgnon pour notaire ; il lui communique une lettre du secrétaire de Jules Favre. Sur Alexandre Barthélémy Godin : Godin a reçu une lettre de monsieur Cagnart ; il juge que « c'est une assez triste idée de chicane qui est passée par la tête de mon frère en échange des services que j'ai cherché à lui rendre » ; Godin a écrit à son frère pour qu'il lui restitue des pièces comptables dérobées ; le litige porte sur le montant du rachat par Godin à son frère de matières premières ou de produits manufacturés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 2 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin signale à Oudin-Leclère qu'il ne partage pas entièrement l'opinion exprimée par Lecoq de Boisbaudran dans sa lettre. Il lui demande s'il doit se rendre à l'audience du tribunal de Vervins et il lui indique qu'il pourrait fermer son usine s'il devait partager le fruit de son travail actuel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maldaut et Cie, 2 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin sollicite des renseignements sur A. Maury, ancien comptable de Maury et Cie et candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villien, 3 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin sollicite des renseignements sur A. Maury, fils de madame Veuve Maury, marchande de nouveautés dans la ville de Villien, ruinée paraît-il par son gendre, et candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Maury, 7 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur un quiproquo que Godin veut dissiper : Maury a participé au concours organisé par Godin entre les candidats à l'emploi, mais les pièces qu'il a envoyées n'ont aucun rapport avec le sujet proposé à l'étude ; il demande à Maury une explication et il lui explique qu'il pourrait faire le choix d'un autre candidat suivant la teneur de sa réponse.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 8 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Denisart qu'il fait partie des deux à trois candidats retenus. Il demande à Denisart comment il pense se loger à Guise, si sa femme travaillera, quel est l'âge de sa femme et celui de sa fille, quelles sont les habitudes de société de sa famille. Il précise que la fonction de chef de comptabilité, vacante depuis quelques jours, comprend la direction de 12 à 13 employés comptables et les relations avec les chefs d'atelier, qu'elle demande de l'autorité et une aménité suffisante, et qu'elle comprend également une participation à la bonne marche des services du Familistère. Godin demande enfin à Denisart comment il conçoit son intervention dans l'organisation des services du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 12 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond aux questions posées par Denisart dans sa lettre du 10 juillet 1865 : les appointements du chef de comptabilité sont de 400 F par mois ; il n'accorde plus de gratifications de fin d'année car elles finissent par apparaître comme un droit acquis ; il envisage d'accorder aux travailleurs et travailleuses un droit de participation aux bénéfices ; le chef de comptabilité pourra prendre son logement au Familistère mais il en paiera le loyer ; la prise de poste aura lieu au plus tard le 1er août 1865, alors que Denisart semble vouloir arriver plus tard pour pouvoir bénéficier d'une gratification dans son emploi actuel. Il propose à Denisart de lui rembourser ses frais de déménagement s'il venait immédiatement à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Delloye, Tiberghien et Cie, 14 juillet 1865
Godin demande à la banque de ne plus autoriser d'opérations en débit de son compte que sur ordre revêtu de sa signature ou de celle de son fils Émile, qui figure au bas de la lettre. Il demande si les chèques français peuvent être utilisés en Belgique.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boinet-Lamouret, 14 juillet 1865
Godin demande à la banque de ne plus autoriser d'opérations en débit de son compte que sur ordre revêtu de sa signature ou de celle de son fils Émile, qui figure au bas de la lettre. Il demande si la banque peut lui proposer l'usage de chèques.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du Comptoir d'escompte de Paris, 14 juillet 1865
Godin demande à la banque de ne plus autoriser d'opérations en débit de son compte que sur ordre revêtu de sa signature ou de celle de son fils Émile, qui figure au bas de la lettre. Il demande si la banque peut lui proposer l'usage de chèques.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 14 juillet [1865]
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à une lettre de Denisart qui lui annonce qu'il ne pourra venir que le 2 août 1865 : Godin accepte d'attendre Denisart mais lui annonce qu'il ne pourra alors rembourser les frais de son déménagement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, vers le 15 juillet 1865
Godin rappelle à d'Inville qu'il a reçu une lettre de lui du 29 mai 1865 relative à l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et une autre lettre du 13 juillet 1865 annonçant l'envoi d'une brochure. Godin informe d'Inville qu'il a reçu la brochure dont il cite un passage : « La mission la plus honorable... c'est de contribuer par ses efforts et dans la mesure de ses moyens à l'amélioration de bien-être général ». À la demande de d'Inville, Godin donne son avis sur la brochure : Godin ne croit pas au succès de l'épargne ni à la puissance de l'économie pour résoudre la question : il pense qu'on ne peut demander à celui qui manque du nécessaire de faire des économies ; il faut reconnaître les droits légitimes du travail dans la production. Il informe d'Inville qu'Oyon habitait dernièrement hôtel de la Havane au 12, rue Saint-André-des Arts, mais qu'il a changé d'adresse récemment. Il répond à la proposition de services d'Inville en lui demandant des renseignements sur son compte et celui de sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 19 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Lecoq de Boisbaudran le jugement du tribunal de Vervins sur la question des fruits de la communauté, qui exclut les brevets des biens de la communauté et qui lui semble rendu avec équité. Godin pense que son intérêt est de faire « éterniser » l'affaire et considère que la licitation en masse serait une affaire périlleuse, car il serait contraint de racheter l'usine pour exploiter ses brevets. Il veut provoquer des lenteurs dans la procédure pour continuer à développer l'usine et le Familistère malgré les avis contraires de Jules Favre et de Lecoq de Boisbaudran. Godin évalue ce qui reviendrait à Esther Lemaire du Familistère si la licitation intervenait dans 10 ans : 200 000 F sur 1 200 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si le tribunal peut se prononcer sur la possibilité de développer l'usine et le Familistère et il le prie d'attirer l'attention de Jules Favre sur le sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Augustin de Chamorin et à monsieur Doyon, 19 juillet 1865
Godin demande des renseignements sur Charles Alfred d'Inville, demeurant à Levallois.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, 22 juillet 1865
Godin demande à d'Inville s'il peut venir passer quelques jours à Guise pour examiner à quel emploi il pourrait prétendre dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin indique qu'un ami l'a informé que d'Inville prétend à des appointements au minimum de 175 F, qu'il ne voit rien d'impossible dans cette prétention et il propose de lui rembourser ses frais de voyage. La fin de la lettre est relative à un article de Dalloz paru dans le journal Le Moniteur universel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin pense qu'à la réflexion, le jugement du tribunal de Vervins ne lui paraît pas équitable. Sur la licitation en masse des immeubles demandée par ses adversaires : ceux-ci comptent que Godin n'a pas d'autre choix que de racheter l'usine ; la licitation a été présentée comme la seule voie de la liquidation de la communauté et le partage a été rejeté. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran les avantages qu'il voit dans la solution du partage : l'usine peut se diviser en deux parties exploitables ; Esther Lemaire ayant sa part de biens immobilier, il ne serait pas contraint de lui céder toute la partie liquide de sa fortune et conserverait ainsi des capitaux ; l'exploitation par Esther Lemaire de la partie de l'usine lui revenant serait ruineuse ; le Familistère pourrait aussi être divisé en deux lots ; seule l'usine de Belgique devrait être licitée. Godin pense que son exemple montre l'absurdité des lois sur la séparation des biens industriels. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit demander au tribunal la division par lots en vue du partage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remercie Oudin-Leclère pour la copie du jugement du tribunal de Vervins sur la licitation et les brevets d'invention. Godin est surpris par la rapidité de la décision du tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 juillet 1865
Sur le conflit avec son frère Alexandre Barthélémy Godin. Godin lui remet une assignation et il fait à Oudin-Leclère l'historique de ses relations avec son frère : il n'a pas réussi à associer son frère à l'établissement industriel de Guise ; celui-ci s'est installé à Étreux et s'est mis à contrefaire ses modèles et à imiter sa fabrication ; Godin laissa faire mais interrompit ses relations avec lui ; son frère, dont la fonderie était proche de la faillite, lui a écrit en début d'année pour lui demander de l'aide : « Vous lirez cette correspondance qui vous fera connaître les faits. » ; Godin consentit à lui reprendre son matériel pour l'aider et éviter que les contrefaçons tombent en d'autres mains et ainsi prévenir d'autres procès ; Godin et son frère établirent un contrat ; Godin versa 26 000 F à son frère, lui racheta même sa matière première pour 7 924 F et à écouler pour lui ses marchandises non écoulées pour un montant de 2 749,05 F. Godin juge que le procès intenté par son frère, qui voudrait être payé pour ses marchandises avant leur vente, est ridicule ; il signale à Oudin-Leclère que son frère a omis de produire une lettre écrite par lui qui se trouve en contradiction avec ses prétentions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dantec, 2 août 1865
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce à Dantec qu'il a fait le choix définitif d'un candidat qui vient d'entrer en fonction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, 6 août 1865
Sans nouvelles de d'Inville, Godin lui demande de ne prendre aucune disposition pour venir à Guise : le nouveau chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire vient d'entrer en fonction et Godin veut attendre avant d'admettre de nouveaux employés dans ses bureaux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a appris par Borgnon qu'il ne viendrait à Guise que sur son invitation. Godin encourage Oudin-Leclère à prendre des initiatives pour défendre ses intérêts et l'invite à participer à la réunion des notaires qui aura lieu le mercredi si cela lui paraît utile. Il offre de l'héberger s'il arrive la veille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, vers le 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin expose la question de la liquidation de la communauté. Le procès en séparation est intervenu au moment d'un important développement industriel et social. La liquidation de la communauté de biens met l'industrie en péril ; il présente le plan de ses adversaires qui défendent une licitation globale de l'établissement industriel pour le contraindre à le racheter et ainsi le priver de capitaux indispensables ; Godin se demande s'il ne devrait pas abandonner l'exploitation de l'usine. Il expose l'intérêt d'un partage des biens immobiliers, comparé au désastre d'une licitation. Il informe Dauphin que le seul arrangement accepté par Esther Lemaire serait d'être payée de la moitié de la valeur des immeubles, plus la moitié du coût d'édification des immeubles, plus la moitié des bénéfices réalisés depuis la séparation jusqu'à la liquidation définitive ; Godin serait alors contraint d'emprunter pour verser ce qu'il lui devrait ; il devrait constituer une société pour apporter les capitaux à l'industrie ; dans la situation de concurrence de cette industrie, il serait obligé bientôt de considérer les usines et le matériel général comme amortis ; il serait dépendant d'actionnaires avides d'intérêts, situation qu'ont malheureusement connue les usines de Sougland. Le partage permet à chacun d'exploiter ce qui lui revient, tandis que la licitation fait passer dans une main les capitaux liquides et dans l'autre des instruments mais sans les moyens pour les exploiter. Godin écrit qu'il n'espère pas dans la justice, qui n'a pu protéger ses brevets. Godin demande conseil à Dauphin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Duvernois, 12 août 1865
Godin fait part à Duvernois de ses observations sur son brevet pour un appareil de chauffage à foyer rotatif. Il lui indique les conditions selon lesquelles il pourrait exploiter le brevet : Duvernois resterait titulaire du brevet et accorderait à Godin la somme qu'il voudrait pour chaque appareil vendu et l'exclusivité de la fabrication ; si Duvernois voulait interdire à Godin de fabriquer d'après les modèles qu'il aurait construits, ceux-ci resteraient la propriété de Godin et Duvernois verserait une indemnité de 1 000 F pour chacun d'eux ainsi qu'une somme pour le préjudice subi. Godin explique à Duvernois que dans ces conditions, l'inventeur est libre de déterminer le bénéfice qu'il veut s'accorder et choisit de faciliter ou non l'écoulement de son invention.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Delpech une lettre contenant les réflexions faites par Godin à Dauphin sur le jugement du tribunal de Vervins qui s'est prononcé pour la licitation des biens de la communauté Godin-Lemaire : « En présence de la haine [, cette décision] se prête à tous les excès dont elle est susceptible. » Il demande à Delpech de lui communiquer ses impressions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 21 août 1865
Sur une autorisation de débit de boisson au Familistère. Godin demande au préfet de modifier l'autorisation du débit de boisson pour ne pas le restreindre aux seul·es habitant·es du Familistère. Il demande également au préfet d'autoriser le bal qui aura lieu à l'occasion de la fête de l'Enfance, surtout après l'annulation du bal du carnaval. Godin donne en exemple le fait qu'il a dû refuser à la population du Familistère de danser sous les verrières du Familistère à la suite de l'annulation pour raison météorologique du bal public des fêtes du 15 août. « En accordant à la population du Familistère, qui est aujourd'hui d'environ 700 personnes, plus de facilités pour user chez elle des avantages dont elle dispose, votre administration me viendrait en aide dans l'œuvre que je poursuis et qui est si bien conforme aux désirs d'amélioration que le gouvernement de l'Empereur s'efforce de faire entrer dans la pratique au profit du peuple, et si quelques cabaretiers venaient à se plaindre, la moralisation de mille ouvriers y aurait gagné. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 août 1865
Godin avertit Cantagrel que rien n'est arrêté pour son voyage à Paris. Il expose à Cantagrel sa difficulté à recruter des personnes qui comprennent le but du Familistère, difficulté sur laquelle le départ de Vigerie a mis l'accent. Godin se demande par quel moyen il pourrait trouver un économe du Familistère. Il regrette qu'il n'y ait pas d'organe de presse s'occupant des questions sociales ou de l'association du capital et du travail dans lesquels il pourrait faire paraître une annonce ; il envisage d'aller à Paris pour examiner la possibilité de faire paraître des articles dans les journaux des sociétés coopératives. Il informe Cantagrel qu'il ne fonde plus d'espoir dans Charles Alfred d'Inville et qu'il cherche des personnes dévouées à une idée supérieure à celle de leurs intérêts. Il demande à Cantagrel de lui communiquer le nom des organes de publicité qui s'occupent des questions qui intéressent les hommes qu'il lui faut.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 24 août 1865
Sur l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin remercie tardivement Pernet-Vallier de l'avoir aidé à rechercher un comptable. Il lui indique qu'il pensait le faire à l'occasion de sa venue au Familistère avec le groupe d'amis conduit par Cantagrel. Il l'invite à assister à la prochaine fête de l'Enfance avec des amis de Paris. Il l'informe qu'Alfred Denisart est entré en fonction de chef de la comptabilité et qu'il recherche un homme aux mêmes dispositions pour occuper la fonction d'économe du Familistère. Godin précise qu'il veut s'entourer d'hommes « dont le cœur sache seconder la capacité ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 29 août 1865
Godin répond à la lettre de Cantagrel du 28 août 1865. Sur le recrutement d'hommes dévoués. Il affirme qu'il a l'espoir que Denisart remplace avantageusement Vigerie. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin indique à Cantagrel qu'il n'est pas encore sauvé du naufrage, mais qu'il cherche pourtant à renforcer les capacités du Familistère : « La France n'est pas trop grande pour trouver mon homme, mais puisqu'elle a le fondateur du Familistère, elle doit en avoir l'économe. » Il donne raison à Cantagrel qui lui conseille de s'adresser à la publicité générale, et il lui demande s'il ne faudrait pas faire adresser les candidatures au bureau du journal L'Association de manière à attirer l'attention sur « eux ». Il demande à Cantagrel s'il connait des personnes qui voudraient venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère ; il l'avise qu'il a invité Pernet-Vallier à y assister et qu'il aimerait qu'Oyon vienne aussi. Il lui communique le texte de l'offre d'emploi d'économe du Familistère aux appointements annuels de 2 400 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 1er septembre 1865
Godin rappelle au préfet sa lettre du 21 août 1865 relative à la modification de l'autorisation de débit de boisson du Familistère. Il souhaite au moins obtenir une autorisation spéciale pour la « fête de l'éducation de l'enfance » du Familistère, au cours de laquelle il n'est pas possible de distinguer la population de Guise de celle du Familistère pour le service des rafraîchissements. Godin invite le préfet à assister à la fête.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Duvernois, 1er septembre 1865
Godin discute des dispositions de la cheminée brevetée par Duvernois et lui suggère de prendre un certificat d'addition à son brevet pour un perfectionnement qu'il décrit à l'aide de deux croquis en coupe de la cheminée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 2 septembre 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Oyon que son fils va lui rendre visite pour l'inviter ainsi que sa femme à assister à la fête de l'Enfance du Familistère. Il lui demande le service de s'entendre avec Pernet-Vallier pour venir avec lui dont il veut prendre en charge les frais de voyage en remerciements des services rendus. Godin évoque l'incertitude qui plane sur la fête de l'Enfance : le préfet avait fait interdire aux habitants du Familistère un bal aux jours du carnaval ; il n'a pas répondu aux deux lettres de Godin sollicitant une modification de l'autorisation du débit de boissons, jusqu'ici réservé aux habitant·es du Familistère ; il est probable que la fête sera privée du bal qui suit la distribution des récompenses ; Godin ne peut en conséquence encore déterminer le jour de la fête. Il incite Oyon à accepter l'invitation et il lui annonce qu'il invitera également Calixte Souplet. Il lui signale que Marie Moret a lu sa lettre avec plaisir. « Vous me pardonnerez de n'avoir soigné dans celle-ci ni la diction, ni la syntaxe, ni la ponctuation. Je m'affranchis malgré moi de ce fardeau qui vous pèse. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin informe Cantagrel que son fils Émile est à Paris pour faire les annonces d'offre d'emploi et pour organiser la réception des candidatures au bureau de L'Association ou poste restante à Paris, Godin ne voulant pas dévoiler son nom ni celui du Familistère. Godin explique à Cantagrel qu'il ne veut pas personnellement faire appel aux phalanstériens mais demande à Cantagrel de le faire en son nom par une circulaire ; il indique qu'il se sentira plus libre dans son choix de cette façon. Godin transmet ses compliments à la famille Cantagrel et à la famille Duguet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 septembre 1865
Jean-Baptiste André Godin envoie à Oudin-Leclère la somme de 2 000 F et lui demande de lui communiquer l'état de ses frais et honoraires.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 11 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin rappelle à Noirot que son fils Émile lui a confié la tâche de publier une offre d'emploi dans les journaux, mais il ne l'a pas encore vu paraître. Il précise qu'en parlant de « grands journaux », il ne voulait pas exclure Le Temps, L'Opinion nationale ou d'autres qui sont mieux adaptés à son annonce que le Journal des débats ou Le Constitutionnel.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 11 septembre 1865
Sur un emploi de cuisinier. Godin remercie Savardan de lui avoir proposé Alphonse Latron comme cuisinier du Familistère. Il regrette toutefois de ne pouvoir l'employer car il ne s'agit que d'une cuisine alimentaire pour des ouvriers et non une cuisine de premier ordre. Il lui explique que faute de talents, le restaurant fonctionne assez mal, mais que la charcuterie se maintient. Il ajoute que Latron ne trouverait pas au Familistère l'application du travail attrayant et encore moins l'harmonie réalisée. Il invite Savardan à venir assister à la fête de l'Enfance pour laquelle Sauvestre va venir. Il demande à Savardan de lui communiquer le montant des appointements auquel prétend Latron, et de lui fournir divers renseignements à son sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 11 septembre 1865
Godin soutient la demande des habitant·es du Familistère d'obtenir du maire un délai au-delà de l'heure réglementaire de clôture du bal qui suivra la remise des récompenses de la fête de l'Enfance du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 14 septembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin accuse réception d'un premier paquet de lettres affranchi de 7 timbres à 0,80 F. Il lui demande d'envoyer les suivantes comme papier d'affaire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 15 septembre 1865
Godin décrit la fonction d'économe du Familistère, où logent actuellement 200 familles ou 600 personnes. Il dresse la liste de tous les services placés sous la direction de l'économe : éducation de l'enfance (crèche, asile, école) ; débits et magasins (boissons, buvette, charcuterie, combustibles, comestibles et épiceries, mercerie et étoffes, restaurant) ; industrie domestique (cuisine alimentaire, buanderie, porcherie, clapier, basse-cour, pressoir, jardin, potager, laiterie, confection et couture à domicile, soin des bâtiments et jardins, matériel général, mobilier général). Il demande aux candidats de lui fournir des renseignements sur leur compte ; il leur indique qu'ils peuvent trouver de plus amples informations sur le Familistère dans la brochure d'Oyon publiée par la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 15 septembre 1865
Godin assure Savardan qu'il lui a toujours porté de l'estime, même s'il a été critique à l'égard de « notre malheureuse affaire » [la Société européo-américaine de colonisation du Texas] et que c'est à tort qu'on lui a rapporté qu'il l'avait jugé sévèrement. Il l'informe que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre ; il l'invite à y assister et lui conseille d'arriver au plus tard le vendredi 22 pour pouvoir voir le samedi l'usine en pleine activité et le Familistère dans son calme habituel ; il indique que les jours suivant la fête seront perturbés « car toute fête a son lendemain dans un monde où les fêtes sont rares ». Godin se plaint de l'apathie de leurs amis de Paris ; il demande à Savardan s'il peut emmener quelqu'un de Paris avec lui ; il lui précise que Sauvestre a promis de venir mais que Delbruck a toujours des motifs qui l'empêchent de faire le voyage. Sur l'emploi d'Alphonse Latron, protégé de Savardan.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 15 septembre 1865
Godin rappelle à Souplet que faute d'entente entre les personnes venues visiter le Familistère [avec François Cantagrel], il n'avait pu l'inviter à se joindre à elles. Il lui annonce que la fête de l'Enfance est une nouvelle occasion pour l'inviter : « Faites-moi le plaisir de faire exception à l'indifférence générale en assistant à cette fête. » Il précise que la fête commencera le dimanche 24 septembre à 2 heures ; il lui offre l'hospitalité au Familistère à partir du samedi précédent pour examiner le Familistère en détails et juger si cela vaut un compte-rendu.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 15 septembre 1865
Godin rappelle à Sauvestre qu'il a promis à son fils Émile d'assister à la fête de l'Enfance et d'y amener Pernet-Vallier, qui lui a rendu des services. Il lui annonce que le docteur Savardan pourrait venir si sa santé le lui permet, et qu'il a invité ce dernier à venir le vendredi précédent la fête pour voir l'usine en activité. Il suggère à Sauvestre de venir en même temps que Savardan. Il précise que la fête aura lieu le dimanche 24 septembre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Pernet-Vallier, 16 septembre 1865
Godin annonce à Pernet-Vallier que la fête de l'Enfance aura lieu le dimanche 24 septembre. Il l'invite à y assister, lui signale que Sauvestre devrait venir et lui suggère de consacrer deux ou trois jours au voyage.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 septembre 1865
Godin demande à Noirot de lui adresser les nouvelles candidatures à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que la fête de l'Enfance aura lieu le 24 septembre et qu'il en a prévenu Sauvestre et Savardan : « Mais viendra-t-il quelqu'un ? »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 septembre 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Oudin-Leclère que les livres de comptabilité qu'il a dû remettre au notaire Gauchet sont en train d'être transportés chez le sieur Baligant, ancien huissier. Godin juge que la procédure est irrégulière, contraire aux devoirs du notaire et que les registres courent le risque d'être falsifiés. Il demande à Oudin-Leclère s'il faut réagir à ces faits. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il reçoit une sommation pour cesser les constructions sur la propriété commune et pour remettre tous ses livres et papiers.
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