FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (9) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de l'arrondissement de Vervins, 9 février 1867
Sur l'autorisation du débit de boissons du Familistère. Godin rappelle au sous-préfet sa demande du 22 novembre 1866 faisant suite à la circulaire du ministre de l'Intérieur. Godin se demande pourquoi on lui refuse la modification de son autorisation alors qu'on accorde « chaque jour » des autorisations à la porte de son établissement à des gens fort éloignés de s'occuper de la question du bien-être des classes ouvrières.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au secrétaire de la Commission départementale de l'Aisne sur l'Exposition universelle de 1867, 4 octobre 1867
Godin répond à la lettre du 30 septembre 1867 du secrétaire de la Commission qui lui demande de lui transmettre son étude sur l'Exposition universelle de 1867, en lui indiquant qu'il a déjà écrit au préfet pour lui dire que son mauvais état de santé n'avait pu lui permettre de réaliser le travail attendu. Il propose d'envoyer ses notes sur la question des locomotives routières.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal général d'affiches, vers le 10 septembre 1869
Godin demande l'insertion dans le journal de son correspondant d'une offre d'emploi de comptable âgé de moins de 35 ans « capable de diriger une entreprise coopérative pour les choses nécessaires aux ouvriers d'un grand établissement d'industrie » ; les appointements sont de 3 000 F par an ; les candidatures sont à adresser à monsieur Richard à Bohain-en-Vermandois

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de Saint-Quentin, 14 juin 1868
Sur le projet de voie de chemin de fer de Guise à Bohain. Godin répond à un appel du journal aux partisans du tracé de Guise à Bohain. Il rappelle au journal que le Journal de l'Aisne a publié en 1867 plusieurs lettres sur le sujet. Il indique qu'il écrit du chemin de fer à l'occasion d'un changement de convoi. Il met en valeur l'avantage d'un chemin de fer desservant Guise pour l'industrie, pour son approvisionnement en matières premières et pour la distribution de ses produits. Il décrit les avantages du tracé de Guise à Bohain sur celui de Guise à Saint-Quentin par Séry-les-Mézières ou par Ribemont pour relier Guise à la ligne du chemin de fer du Nord : le tracé de Guise à Bohain est deux fois plus court ; les usines et sucreries du canton de Guise s'approvisionnent en matières premières en Angleterre, dans le Nord et le Pas-de-Calais et en Belgique transportées via Bohain ; le coût du tronçon de Guise à Bohain serait deux fois moindre que celui de Guise à Saint-Quentin par Ribemont.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Journal de l'Aisne, 11 mars 1867
Godin demande au rédacteur du journal d'insérer une offre d'emploi pour un instituteur capable d'enseigner dans les écoles privées du Familistère à deux classes de 40 à 50 enfants de 6 à 8 ans et de 8 à 10 ans.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial près du tribunal de Vervins, 7 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe le procureur impérial de Vervins que monsieur Debeaux de Saint-Quentin lui remettra le jour même la circulaire et le bulletin de Jules Favre. Godin lui en adresse également un exemplaire par la poste.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Denisart, Alfred
Jean-Baptiste André Godin au procureur impérial à Laon, 26 juillet 1867
Denisart dénonce au procureur impérial des détournements de fonds d'un montant de 1 200 réalisé par Lasserez dans les bureaux de la manufacture de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président du tribunal de Vervins, 19 février 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin exprime au président du tribunal de Vervins sa conviction que l'expert qui doit être nommé, aux côtés des deux architectes déjà nommés, doit posséder une expérience industrielle et manufacturière notoire. Il sollicite un rendez-vous à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au président de la chambre de commerce de Saint-Quentin, 25 avril 1867
Sur les locomotives routières. Godin répond au président de la chambre de commerce de Saint-Quentin qui lui demande des renseignements sur les locomotives routières. Godin estime que les locomotives sur routes ordinaires sont dans une phase d'expérience et qu'il est difficile de se prononcer sur leur avenir. En préambule, il affirme que cette question ne doit pas être préjudiciable aux études de création de voie de chemin de fer, car les voies de communication des localités industrielles comme Guise se détériorent au lieu de s'améliorer. Cette détérioration est défavorable à la généralisation des locomotives à vapeur sur routes comme la sienne. Il faudrait que les routes, comme les voies ferrées, aient une résistance uniforme sur tous les points du parcours, que les fortes pentes soient adoucies, que le macadam soit toujours ferme et solide et que les routes soient d'une largeur suffisante. Il explique qu'à la différence des locomotives sur voies ferrées, les locomotives sur routes ordinaires sont soumises à des variations incessantes en fonction des soubresauts du sol, des pentes ou de la météorologie. Les coups de collier, les chocs sont causes de nombreuses réparations. La vitesse de 4 à 5 kilomètres par heure lui semble la meilleure pour un service régulier. Les locomotives routières sont destinées à remplacer les bœufs et les chevaux de trait, sur des trajets de petite distance mais rien de plus. Godin ajoute qu'un service régulier de locomotives à vapeur exigerait en outre l'installation de réservoirs d'eau tous les 6 à 8 kilomètres, la consolidation des ponts et des ouvrages d'art. Il recommande d'éviter de multiplier les wagons et de les faire avec la capacité de porter 15 tonnes. Il explique que la réglementation sévère l'a fait renoncer à mettre en service une locomotive pour aller à Saint-Quentin et à Bohain : « Je ne me sers de ma locomotive que pour les déchargements de mes bateaux quand elle est en état de fonctionner. » Il lui semble que le coût du transport par locomotives sur routes pourrait être inférieur de moitié au transport par voitures, mais que les imprévus sont trop nombreux pour donner lieu à un calcul.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 22 novembre 1866
Sur le débit de boissons du Familistère. Godin sollicite l'autorisation spéciale d'ouvrir aux personnes extérieures au Familistère le débit de boissons du Familistère les 1er et 2 décembre 1866. Il rappelle au préfet que l'autorisation permanente lui a été refusée ; il attire l'attention du préfet sur une récente circulaire du ministre de l'Intérieur qui demande aux préfets de se garder « d'exagérer les restrictions apportées à l'industrie des débits de boissons... lorsque le pétitionnaire présente les garanties d'ordre et de moralité. » Godin demande au préfet d'examiner à nouveau sa demande : « Je m'en réfère donc, Monsieur le Préfet, à votre désir de faire respecter les intentions du gouvernement pour faire cesser la restriction faite à mon égard. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 14 mars 1869
Godin informe le préfet que les employés et ouvriers du Familistère et de son usine ont organisé entre eux des soirées théâtrales. Il sollicite l'autorisation nécessaire « afin d'éviter que l'absence de cette formalité puisse être invoquée contre moi par certaines malveillances locales ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 7 novembre 1867
Godin informe le préfet que le secrétaire de la Commission des études de l'Exposition universelle lui a demandé de lui adresser son travail sur l'exposition, inabouti en raison de sa maladie. Il lui annonce qu'il lui a adressé ses notes sur les locomotives routières et il lui rappelle qu'il avait essayé d'obtenir l'autorisation d'ouvrir un service de locomotives sur routes, mais que l'autorisation qui lui avait été accordée était assortie de telles restrictions et de charges qu'il a renoncé à son application. Il explique qu'il n'a pu se servir de sa locomotive que pour les transports du canal à l'usine de Guise. L'administration avait mis à la charge de Godin notamment la reconstruction des ponts qui se trouvaient pourtant déjà en mauvais état pour la circulation ordinaire. Godin demande au préfet d'examiner la possibilité d'étendre son service de locomotive routière sur l'ensemble du parcours de Guise à Bohain, et pour y parvenir de faire réparer le pont qui se trouve près de Longchamp.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 4 juin 1867
Godin informe le préfet qu'il fera son possible pour se rendre à Paris à la réunion à laquelle il a été invité, mais qu'il pourrait en être empêché par la santé de sa mère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Godin, Émile (1840-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 août 1867
Godin explique au préfet de l'Aisne que sa santé ne lui permet pas d'honorer ses obligations envers la Commission d'étude des chemins de fer et la Commission de l'Exposition universelle. Il précise qu'il avait commencé une étude des locomotives routières qu'il a été contraint d'abandonner et qu'il fait rédiger sa lettre par son fils.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu [monsieur Delabarre ?], 16 novembre 1869
Godin prie son correspondant de le représenter devant la justice de paix du Nouvion. Il déclare qu'il ne s'oppose pas au partage de la succession et désire même qu'il soit accompli rapidement, bien que le demandeur ait voulu lui faire signer une déclaration mensongère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 13 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe son correspondant qu'il a envoyé à Mondrepuis par la voiture de La Capelle des affiches circulaires, des manifestes et des bulletins. Il l'avertit qu'il va recevoir la visite de monsieur Coulon qui va visiter les plus importantes communes de la circonscription, allant de Vervins à Aubenton avant de se diriger vers Hirson.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 13 avril 1867
Godin signale à son correspondant, à toutes fins utiles dans le procès, que sa lettre à Poinsot n'a pas reçu de réponse.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 12 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin renvoie à son correspondant la liste des communes [de la circonscription de Vervins] qui a été égarée. Il souhaiterait obtenir le nom de 25 électeurs sur cent parmi ceux qui exercent une profession ouvrière. Il s'étonne de n'avoir rien reçu de Marle et de Rozoy.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 11 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin annonce à son correspondant, avec qui il n'a que des relations d'affaires, que le commerce et l'industrie ont des intérêts dans les prochaines élections. Il lui demande de bien vouloir lui communiquer l'état de l'opinion de sa ville à l'égard des candidatures et de lui indiquer le nom des personnes qui pourraient être favorables à la candidature de Jules Favre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, 17 mars 1867
Godin demande au ministre de lui délivrer un certificat d'addition et de perfectionnement au brevet délivré le 21 mai 1864 sous le numéro 63131 pour une cheminée et les principes et procédés d'exécution qu'il renferme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 31 mai 1867
Godin demande au maire de Guise de délivrer l'autorisation pour le bal devant avoir lieu au Familistère à l'occasion de la fête de dimanche.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 28 février 1867
Godin demande au maire de Guise l'autorisation pour les habitants du Familistère d'organiser un bal à l'occasion du Lundi gras.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 23 novembre 1866
Sur le débit de boissons du Familistère. Godin communique au maire de Guise la copie de sa demande au préfet d'autorisation spéciale d'ouverture du débit de boissons du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 3 février 1868
Godin informe le maire de Guise qu'il va édifier des constructions en lisière du chemin des vaches et appelle son attention sur le mauvais état de celui-ci, sur la dangerosité du mur du jardin de l'octroi et sur les inondations de la chaussée provoquées par le fossé longeant le chemin. Godin propose que la Ville lui cède le terrain contenant le fossé en échange de quoi il fera construire un aqueduc rejetant les eaux pluviales vers la rivière, en laissant 8 à 10 mètres de large au chemin. Il demande que le maire soumette la proposition à l'examen du conseil municipal.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 18 mars 1867
Godin fait part au rédacteur du journal du mauvais état des routes dans la région de Guise. Il expose que ce serait une grave erreur d'abandonner les études sur la création de voies de chemins de fer dans l'Aisne initiées par le préfet et le conseil général en raison des projets de transport par locomotives routières. Il explique que ce dernier mode de transport n'est pas encore en état de fonctionner de manière efficace, parce que la boue et la poussière des chemins altèrent les organes de la machine et aussi parce que la règlementation fait obstacle à son développement, que redoute l'administration des ponts et chaussées. Il pense que les locomotives routières sont adaptées aux transports de courte distance, tandis que le chemin de fer reste nécessaire pour le transport rapide sur de longues distances. Godin souhaite qu'on ne fasse pas croire à l'opinion publique que les locomotives routières pourraient remplacer le chemin de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au doyen de Guise, 16 février 1869
Godin rappelle au doyen de Guise qu'il avait constaté l'année précédente que l'enseignement du catéchisme à l'église venait contrarier l'enseignement reçu par les élèves des écoles du Familistère et qu'à sa demande monsieur Marchand avait convenu avec lui que l'enseignement du catéchisme aurait lieu le jeudi après-midi, en dehors des heures de classe. Les élèves ayant reçu ordre d'aller à nouveau aux leçons de catéchisme le jeudi matin, Godin lui rappelle ses engagements.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur du bureau londonien de la Bank of Scotland, 25 août 1869
Godin demande au directeur du bureau londonien de la banque quelles seraient les conditions d'un dépôt d'argent : les intérêts que la banque verserait et les modalités de transfert de l'argent du Comptoir d'escompte de Paris. Godin demande en outre à quelles conditions il pourrait ouvrir un compte courant auprès de la banque pour régler ses achats en Angleterre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Directeur de la Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne, 18 novembre 1866
Godin observe que les prix des oxydes de zinc communiqués par la Société de la Vieille-Montagne sont supérieurs à ceux du commerce. Il l'interroge sur la composition de son oxyde de zinc, utilisé habituellement pour servir de couleurs pour la peinture. Il commande quelques kilos d'oxyde pour faire des expériences.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Directeur de la Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne, 16 novembre 1866
Demande quelles sont les qualités d'oxyde de zinc que vend la Société des mines.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la London and Westminster Bank, 25 août 1869
Godin demande au directeur de la banque quelles seraient les conditions d'un dépôt de 10 000 livres environ : les intérêts que la banque verserait et les modalités de transfert de l'argent de la banque Béchet, Dethomas et Cie. Godin indique qu'il ouvrirait par ailleurs un compte courant auprès de la banque pour régler ses achats en Angleterre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la London and Westminster Bank, 12 octobre 1869
Godin informe la London and Westminster Bank qu'il a donné ordre à Béchet, Dethomas et Cie d'acheter du papier court sur la place de Londres et de lui en faire la remise. Il demande à la banque si elle rétribuerait à un taux plus élevé un placement à long terme. Il lui envoie une liste de maisons de Londres avec lesquelles il fait des affaires.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Denisart, Alfred
Jean-Baptiste André Godin au commissaire de police du canton de Guise (Aisne), 20 juillet 1867
Denisart informe le commissaire qu'il a signalé au procureur impérial des détournements de fonds d'un montant de 1 200 F commis par Lasserez dans les bureaux de la manufacture de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au chef de la gare de Laon, 10 août 1869
Godin informe le chef de gare de Laon qu'en arrivant de Reims le samedi précédent, il a oublié dans le compartiment de première classe différentes pièces dont une attestation de Gobelet et un procès-verbal d'huissier. Il lui demande s'il est mesure de lui restituer ces pièces.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Thomas Bezodot, 26 novembre 1866
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande des renseignements sur son compte à Thomas Bezodot.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Bellemer, 19 mai 1869
Godin confirme à Bellemer sa lettre du 5 mai 1869 et lui demande de lui expédier en plus diverses bouteilles de vin de muscat d'Espagne, de madère, de xérès, de porto et de malaga.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Théodore Bellemer, 3 mai 1869
Sur la fourniture de vins. Godin explique à Bellemer qu'il est satisfait des vins qu'il lui a achetés l'année précédente, mais qu'il recherche un vin avec plus de moelleux et de finesse. Il l'autorise à lui expédier deux barriques de vin de 1865 à 235 F et aussi deux barriques de Saint-Julien château Médoc à 350 F si ces vins possèdent ces qualités, à livrer en gare de Bohain.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Schaltin, Pierry et Cie, 27 avril 1869
Sur l'envoi d'une caisse d'eau minérale fraîche.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pierre Cressiot, 26 novembre 1866
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Godin demande à Pierre Cressiot, candidat à l'emploi de jardinier du Familistère, de lui communiquer des renseignements sur son compte et les appointements auxquels il prétend.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Pierre Cressiot, 6 décembre 1866
Sur l'emploi de jardinier du Familistère. Godin pourrait accepter les appointements auxquels prétend Pierre Cressiot si ce dernier avait la capacité propre à l'emploi. Il le prie de venir à Guise pour parler avec lui et il lui demande de le prévenir trois jours à l'avance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Olivia Bussery de Rocourt, 19 mars 1868
Godin indique à Olivia de Rocourt, avec qui il a déjà été en relation, qu'il ne fabrique pas de rails de chemins de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 5 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin informe Odilon Barrot que Favre lui a confirmé sa volonté d'être candidat à l'élection. Il demande que sa candidature soit annoncée dans les journaux et réclame sa circulaire électorale. Il souhaite qu'il télégraphie l'annonce de sa candidature à monsieur Lefèvre à Hirson pour faciliter sa tâche dans le canton. Il lui annonce qu'il écrit à Jules Favre pour le même objet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Au nom du comité électoral de Guise, Godin tente de convaincre Odilon Barrot de présenter sa candidature. Il lui explique qu'il est mal renseigné sur le pays, que Caudron et les Debrotonne sont morts, et que Chenest est aveugle depuis près d'un an et privé de relations. Il lui annonce qu'il écrit à Favre pour le même objet et que le comité se trouve chez Chenest pour obtenir de ce dernier une rétractation.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 3 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin rend compte de la propagande électorale. Il signale à Odilon Barrot le numéro du 3 mars 1867 du journal Le Glaneur de Saint-Quentin qui annonce la constitution du comité électoral en faveur de la candidature d'Odilon Barrot. Il l'informe qu'il a été à Sains le matin même. Godin décrit l'état de l'opinion : Besson est jugé incapable et Piette considéré comme un égoïste ; le canton d'Aubenton, dont Piette est conseiller général, paraît lui être acquis ; Godin fonde des espoirs dans le canton d'Hirson. Godin pense que pour gagner les masses, il faudrait pouvoir diffuser des circulaires et obtenir le soutien des journaux.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin tient Odilon Barrot informé de la propagande électorale. Le canton de Wassigny attendait la candidature d'Alexandre Chaseray, qui s'est présenté à toutes les élections depuis 1848 et rassemblait une petite minorité de 2 000 voix environ. Il communique à Barrot la copie de la lettre que Chaseray lui a écrite et l'encourage à lui écrire. Il lui indique que le canton de Wassigny se mobilisera sur son nom, qu'il emploie 900 ouvriers à Guise et que Chenest, qui en emploie un certain nombre, se croit des devoirs envers lui malgré ses relations avec Besson. Il l'informe que le comité va le lendemain visiter Sains et La Capelle et lui demande des noms de personnes dans les cantons d'Aubenton, de Rozoy et de Marle. Il remet à Barrot une note extraite du Journal de l'Aisne relative à la candidature de Piette.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Stenger, 6 janvier 1868
Godin rappelle à Stenger qu'il lui a envoyé pour son journal quelques lettres sur les chemins de fer d'intérêt local, mais il se demande s'il faut en dire davantage que la proposition contenue dans l'article qu'il lui envoie pour ne pas sembler donner la marche à suivre à l'administration et mettre en lumière ce qu'elle pourrait faire pour atténuer les effets de la crise industrielle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Roussel, 22 novembre 1866
Sur le dépôt en Belgique d'un brevet d'invention d'un épurateur au gaz à effectuer pour monsieur Roussel par Eugène André, directeur de l'usine de Laeken. Godin précise à Roussel que tant que l'appareil ne sera pas au point, il ne le fabriquera pas en fonte mais en tôle. Godin fait des observations sur les dispositions de l'appareil de Roussel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ribbel, 29 juillet 1869
Sur le procès opposant Godin à Corneau frères. Godin informe Ribbel, capitaine du Génie et expert dans l'affaire Corneau, que Noizet lui a demandé de faire transporter à l'arsenal du Génie de Metz les appareils qu'il souhaite soumettre à l'expertise. Il lui demande de bien vouloir indiquer à François Vaillant le local où déposer les appareils. Godin l'informe également qu'il a été convoqué à assister aux opérations d'expertise qui auront lieu le 5 août 1869 à Charleville.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Poinsot, 4 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin rappelle à Poinsot l'expérience de cuisson sur les émaux nouveaux sans plomb de sa fabrication, qu'il avait conduite en présence de Juette et en l'absence de Jacquet dans son laboratoire à Paris le 14 décembre 1866, et qu'une pièce revêtue de cet émail avait subi une altération. Il lui rappelle également que le rapport d'expertise a constaté que des altérations sur ces émaux ont eu lieu beaucoup plus tard sans préciser la date de ces altérations. Godin demande à Poinsot une déclaration à ce sujet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piette, 7 janvier 1868
Sur les effets de la crise industrielle et commerciale de 1867. Godin explique à Piette que son industrie repose sur la prévision et le calcul car il fait fabriquer pour des besoins éventuels. Il raconte qu'au début de 1867, l'apaisement de la guerre d'Allemagne avait créé un climat propice aux affaires et qu'il avait donné une grande activité à la fabrication de ses produits, mais que tout d'un coup l'affaire du Luxembourg a créé de l'incertitude et qu'ensuite les affaires de Rome ont effacé la confiance, si bien qu'un tiers de la production de l'usine est restée en magasin. Il poursuit en expliquant qu'avec la rigueur de l'hiver et la cherté des subsistances, il a résolu de maintenir l'activité de la fabrication pour permettre aux ouvriers de traverser la saison la plus dure. Il indique qu'il devra ensuite réduire le nombre des ouvriers et réduire les heures de travail : « Mais je ne baisserai jamais les salaires, cela est à mes yeux un grave abus dont malheureusement trop de chefs d'industrie profitent et qui dans tous les cas établit une concurrence dépréciative qui prolonge les crises et les souffrances de la classe ouvrière car les produits faits au rabais augmentent l'encombrement, ils peuvent plus tard être vendus à prix réduit, par conséquent, ils sont cause de la prolongation de l'avilissement des salaires. Ou s'il n'en est pas ainsi, ils tournent au profit du fabricant et ne sont cette fois qu'une spéculation sur la misère du travailleur [...] » Il mentionne un avis paru dans Le Journal de l'Aisne conseillant à l'administration et au préfet de créer des chemins de fer vicinaux, quitte à recourir à l'emprunt ; Godin déclare qu'il serait souscripteur.
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