À la suite de la lettre d'Édouard de Boyve du 25 octobre 1886 et de la non présentation de sa requête au Congrès coopératif de Lyon, Godin annonce à de Boyve qu'il se retire de la Fédération des sociétés coopératives. Sur Auguste Fougerousse. Il envoie à de Boyve sa biographie, publiée par Neale, et il lui suggère d'y ajouter des détails contenus dans l'étude sociale Le Familistère ou dans Le Devoir, et la liste de ses ouvrages publiés depuis.

Godin répond à la lettre de Joannon du 14 novembre 1886. Il lui envoie l'étude sociale Le Familistère.

Godin explique à Moreau-Wolf qu'il a lu sa brochure sur La rétention d'urine. Il lui décrit ses troubles urinaires et le régime Raspail qu'il a suivi ; il le consulte pour la prescription d'un traitement.

Godin répond aux questions que Moreau-Wolf lui a posées le 20 novembre sur ses troubles urinaires. Il lui adresse un flacon d'urine et un mandat postal de 20 F pour la consultation.

Godin répond à la lettre de Moreau-Wolf du 24 novembre 1886. Godin répond aux questions de Moreau-Wolf en décrivant précisément ses troubles urinaires et les traitements qu'il s'est administré. Il ne juge pas indispensable d'aller le consulter à Paris.

Godin remercie Bertrand pour l'envoi de cinq volumes de la Bibliothèque populaire. Il lui envoie une série d'ouvrages. Bertrand lui a demandé l'autorisation de republier des volumes : il lui demande s'il s'agit des ouvrages de la « Bibliothèque démocratique », réduite à disparaître sous les coups des gouvernements du 14 mai 1873 et du 16 mai 1877, ou s'il s'agit des études sociales. Il lui accorderait l'autorisation si les volumes sont réédités sans autres changements que ceux qu'il aurait consentis. Il lui confirme que Rouanet, qui lui envoie ses amitiés, est au Devoir.

Godin répond à la lettre d'Offroy et Cie du 26 octobre 1886. Sur les actions de Godin dans la Compagnie du canal de Panama : sur la conversion de titres au porteur en titres nominatifs.

Godin répond à la lettre de Barns du 18 novembre 1886 : il l'avertit qu'il va lui envoyer par le paquebot poste du 11 décembre l'article demandé.

Godin confirme à Barns sa lettre du 3 décembre et lui envoie dans sa lettre recommandée l'article qu'il lui a demandé. Il l'informe qu'il a demandé à Laurence Gronlund, l'auteur de The cooperative commonwealth en séjour au Familistère, de traduire son article en anglais.

Godin retourne à Caillaux-Gauchet le modèle d'omnibus joint à sa lettre de novembre 1886. Il lui indique qu'il n'est pas décidé à faire faire une voiture pour le moment.

Godin est surpris de ne pas avoir de nouvelles de la biographie que devait éditer Vanier [dans la galerie Les Hommes d'aujourd'hui], depuis sa lettre du 28 juin 1886.

Godin accuse réception de la lettre de Galloy du 30 novembre 1886. Il lui envoie la série des dix études sociales et les trois derniers numéros du journal Le Devoir, et il lui annonce l'envoi du numéro du 19 décembre du journal. Sur la fédération des chambres syndicales : Godin pense qu'il ne faut pas actuellement inciter les ouvriers à constituer des syndicats car ils risquent d'être congédiés par les chefs d'industrie. Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin informe Galloy qu'il envisage de déposer à la Chambre des députés une pétition signée par les ouvriers et les patrons relative à la loi sur les syndicats, pour réclamer la garantie d'un minimum salarial dans chaque branche d'industrie.

Sur le suffrage universel et l'hérédité de l'État. Il lui conseille la lecture de ses études sociales pour lui montrer qu'il n'y est pas question de doctrine : « Je ne suis en aucune façon fouriériste ; je ne vois que la question sociale en général [...] » Il lui indique à quel prix il pourrait lui céder les ouvrages de la Bibliothèque démocratique, et le nombre d'exemplaires de chaque volume qu'il détient.

Sur les actions de Godin dans la Compagnie du canal de Panama : sur la conversion de titres au porteur en titres nominatifs.

Godin informe Cadoret que la pièce de cuisinière qu'il a demandée le 12 octobre lui a été envoyée par l'usine du Familistère. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Sur une affaire de contrefaçon. Godin informe Bernardot que la cuisinière demandée a été expédiée et lui demande de signaler à Pouillet des dispositions qui auraient pu être contrefaites. Sur l'affaire Jullien : Godin préconise de traiter avec Jullien une cession de son brevet pour la fabrication de suspensions par la Société du Familistère. Dans le post-scriptum, Godin indique à Bernardot qu'il peut communiquer à Jullien la lettre jointe à celle-ci.

Sur l'affaire Jullien. Jullien prétend que la Société du Familistère a empiété sur ses droits et exige 20 000 F pour la cession de son brevet sur les suspensions. Godin préconise à Bernardot de rechercher une solution à l'amiable avec Jullien, par exemple par un système de redevance sur chaque suspension vendue ou en établissant la différence entre le brevet de la Société du Familistère pour les suspensions en fonte et celui de Jullien pour les suspensions en cuivre.

Godin accuse réception de la lettre du 14 décembre 1886 de la Compagnie du canal de Panama relative à la conversion des actions au porteur en titres nominatifs. Godin demande des précisions.

Sur l'affaire Jullien. Godin critique la nature des négociations menées par Bernardot avec Jullien : Godin souhaite obtenir une cession pleine et entière du brevet de Jullien à la différence des traités passés avec Portway et avec Henry. Il lui communique un projet de contrat à compléter avec Pouillet. Sur la contrefaçon d'un système de fermeture de portes de cuisinières. Dans le post-scriptum, Godin annonce à Bernardot qu'il a reçu une offre d'Arnal pour la cession d'un immeuble à l'angle des rues du Louvre et Étienne-Marcel au prix de 1 400 000 F. À la suite de la lettre, sur les folios 276r et 277r, est copié un projet de contrat intitulé « Cession d'un brevet pris par M. Jullien, demeurant à Paris ».

Sur l'affaire Jullien. Godin souhaite pouvoir exploiter le brevet de Jullien en Angleterre comme en France et en Belgique. Sur le paiement des annuités du brevet de Jullien. Godin demande à Bernardot s'il a vu le brevet de Sanson.

Godin accuse réception de la lettre de Prétat du 2 décembre avec les circulaires sur les machines à écrire. Il accuse également réception des exemplaires de la traduction française de la constitution des Chevaliers du travail. Sur la traduction de Solutions sociales : Godin a reçu les onze premières brochures mais attend la douzième, qui doit contenir l'étude sociale n° 1. Godin et Moret expriment leur satisfaction de savoir Prétat de retour en bonne santé chez lui et espèrent que sa tranquillité ne sera pas dérangée par l'agitation du pays.

Baggio a envoyé à Godin des feuilles de ses Entretiens socialistes. Godin estime que ce sera un excellent ouvrage de propagande populaire, bien que Godin ne partage pas son « sentiment égalitaire qui, selon moi, n'est pas dans la nature humaine ».

Godin répond à la lettre de Taylor du 26 décembre 1886. Il l'avise qu'il sera heureux de recevoir sa visite en janvier. Il lui recommande d'éviter un dimanche ou un jour férié.

Godin répond à la lettre de Quéhery du 25 décembre 1886. Il lui envoie l'étude sociale Le Familistère et La richesse au service du peuple.

Le conseil municipal de Bruxelles doit examiner la demande d'alignement de la Société du Familistère pour l'édification d'habitations ouvrières près de l'usine de Laeken : Godin recommande le projet à l'attention du bourgmestre de Bruxelles.

Godin accuse réception de la lettre d'Offroy et Cie du 6 décembre 1886. Sur la conversion en valeurs nominatives de 765 actions de la Compagnie du canal de Panama, et l'encaissement d'arrérages d'autres actions du canal de Panama.

Godin accuse réception de la carte de Sauret de la veille. Il informe Sauret qu'il n'a pas demandé de renseignements au Crédit foncier et que sa carte est destinée à un autre Godin ; il transmet la carte à son fils Émile Godin, qui s'occupe d'agriculture. Il précise qu'il est le seul chef d'industrie à Guise nommé Godin et qu'il est le seul à avoir été député.

Johnston a demandé à Godin une description des ateliers du Familistère. Godin lui explique que les usines du Familistère n'ont rien de singulier, sinon leur comptabilité qui organise la participation des ouvriers aux bénéfices, et que la machine à mouler n'est remarquable que par sa construction, qui n'est pas patentée en Angleterre. Il estime que le plus important pour la propagande de l'association du Familistère consiste dans les avantages que la population ouvrière retire des bienfaits de l'association.

Godin accuse réception de la lettre de Glorget du 7 janvier 1887. Il lui envoie l'étude sociale n° 10.

Godin répond à une lettre récente de Gronlund. Il lui envoie un billet de 100 F et le remercie de lui avoir communiqué la carte de Stanton. Il lui demande de lui envoyer des exemplaires des journaux contenant une pétition. Il souhaite avoir des nouvelles de sa situation actuelle à Paris. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin avertit Bertrand qu'il lui a envoyé l'étude sociale n° 10 et qu'il va recevoir un numéro du journal Le Devoir contenant une pétition ouvrière à la Chambre des députés, qui soulève la question d'une solution des grèves et qui peut donc intéresser la Belgique. Il lui demande s'il peut susciter un mouvement autour de cette question en Belgique et en France. Il lui demande s'il veut échanger Le Devoir avec Le Peuple. Il lui demande enfin s'il a reçu les volumes envoyés le 12 décembre et s'il veut toujours les publier dans sa Bibliothèque populaire.

Godin accuse réception de la lettre de Limanowski du 12 janvier 1887 avec l'exemplaire de la revue sociale Przegląd Społeczny contenant l'étude qu'un Polonais du Familistère a pu traduire et que le journal Le Devoir publiera. Sur le suffrage universel et le scrutin national au bulletin de liste. Il sollicite un abonnement à la revue Przegląd Społeczny, si possible par échange avec Le Devoir, et l'envoi des numéros de 1886 de la revue. Il l'informe qu'il lui a adressé le 18 janvier 1887 la série des études sociales dont la dernière porte sur le suffrage universel, et qu'il lui envoie Les socialistes et les droits du travail, qui lui sera peut-être utile pour son étude sur Fourier et sa doctrine.

Godin confirme à Bernardot son télégramme du matin. Sur une affaire de contrefaçon. Il lui demande de mettre en garde Pouillet contre les manœuvres de ses adversaires qui, comme par le passé, pourraient mettre en avant ses qualités de républicain ou de socialiste pour gagner leurs procès en contrefaçon. Il lui signale que Faure, qui contrefait ses produits, a acheté une collection complète du Devoir. Sur Lajourdie et Corneau frères. Godin informe Bernardot qu'il n'a pas l'adresse d'André à Paris, mais qu'à son dernier voyage il était descendu à l'hôtel des Étrangers au 148, rue du Faubourg-Saint-Martin.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie ont écrit à Godin au sujet de sa proposition d'entente amiable des patrons de l'industrie de la fonderie pour le relèvement des salaires des ouvriers et ouvrières. Godin explique qu'il n'a pas recueilli assez de signatures mais qu'il a décidé d'adresser aux chambres une pétition signée par tous les ouvriers de la contrée. Il lui envoie le numéro du Devoir contenant la pétition.

Godin informe Balline qu'il lui a envoyé le 19 janvier 1887 l'étude sociale n° 5, , Mutualité nationale contre la misère et un portrait de lui en photogravure. Il lui indique qu'il ne peut lui servir d'intermédiaire avec Fougerousse.

Sur un versement à faire à la Compagnie du chemin de fer de Mézières à Tergnier.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin informe son correspondant qu'il lui a envoyé un numéro du journal Le Devoir contenant un projet de pétition destiné à remédier aux abus de la concurrence entre chefs d'industrie ; il lui demande de recommander la pétition auprès de ses collègues.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin annonce à Maze qu'il lui a fait envoyer le numéro du journal Le Devoir contenant le projet de pétition aux chambres après réception de sa lettre du 18 janvier 1887. Godin espère l'appui de Maze pour la pétition. Sur la collaboration de Godin à une revue. Godin envoie à Maze l'étude sociale Le Familistère. Il recevra avec plaisir la visite de Maze au Familistère pour lui donner des informations sur les institutions de prévoyance. Il lui envoie le dernier numéro du Devoir qui contient l'article « Les questions sociales aux États-Unis ».

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin informe Bovier-Lapierre qu'il lui a envoyé un numéro du journal Le Devoir contenant un projet de pétition destinée à remédier aux abus de la concurrence entre chefs d'industrie, qui s'accorde avec la proposition de loi qu'il a déposée à la Chambre des députés. Il lui demande comment promouvoir la pétition à la Chambre.

Godin n'accepte pas le prix de 120 F les 1 000 exemplaires proposé par Baré pour l'impression d'un règlement. Godin compare le travail à celui d'un numéro du journal Le Devoir et lui propose 90 F les 1 000 exemplaires.

Sur une pétition en faveur d'un minimum salarial. Godin informe Roy qu’il lui a envoyé le numéro du journal Le Devoir du 23 janvier contenant un projet de pétition à la Chambre des députés. Godin souhaite qu’un grand nombre d’ouvriers de sa contrée et des Ardennes signent la pétition. Il lui demande s’il veut recevoir des modèles de pétition imprimés au nom des ouvriers des usines d’Hirson et de Saint-Michel. Il se demande si Hourlier, Anceaux, Desquilbet et Cie ne se chargeraient pas eux-mêmes de faire signer la pétition.

Godin retourne à Vercken des documents envoyés le 1er février 1887 et l'informe qu'il ne peut donner suite à une demande de location.

Godin accuse réception de la lettre de Gagneur du 22 janvier 1887. Il lui renvoie des documents sur le mouvement en faveur de la paix qui s’est arrêté après les dernières élections législatives générales, et qui pourrait reprendre si Frédéric Passy et les sociétés de paix s’entendaient pour cela. Godin demande à Gagneur combien il veut d'exemplaires du numéro du journal Le Devoir qui contiendra les noms de la commune de Bléry (sic) signataires de la pétition [à la Chambre des députés en faveur de l'arbitrage international et du désarmement européen]. Il le remercie de lui avoir envoyé le texte de la proposition de Passy et souhaite recevoir celui de la proposition de Antide Boyer. Il le remercie enfin pour l’envoi des portraits biographiques de Passy et de Brazza.

Godin accuse réception de la lettre de Gagneur du 8 février 1887. Il lui annonce que le numéro du journal Le Devoir contenant la pétition de la commune de Bréry (sic) [en faveur de l'arbitrage international et du désarmement européen], et lui retourne l'original de la pétition. Il le remercie de l'envoi du texte de la proposition de Boyer et de Planteau.

Godin répond à la lettre de Guttin de décembre 1886. Sur l'abonnement de Guttin au journal Le Devoir. Il l'avertit qu'il ne peut envoyer au Familistère sa femme et ses deux enfants et faire échange de l'un d'eux avec un enfant du Familistère.

Godin répond à la lettre de Boyer du 9 février 1887. Il lui adresse le numéro du journal Le Devoir du 16 janvier 1887, consacré au désarmement, et celui du 23 janvier 1887 qui contient la pétition [sur le minimum salarial]. Il pense que Boyer a reçu le numéro du Devoir du 13 février qui contient sa proposition. Il lui promet l'envoi d'un exemplaire de la pétition. Il espère que les amis du parti ouvrier et des réformes sociales vont soutenir la pétition.

Godin envoie un mandat postal de 22 F à Wysłouch pour recevoir la collection de 1886 de la revue Przegląd Społeczny et pour échanger celle-ci avec le journal Le Devoir, qui a reproduit un article de Bolesław Limanovski.

Godin informe Balline que la Fédération des sociétés coopératives de consommation, dont Fougerousse est le secrétaire général, a son siège au 10, rue de Nesle à Paris. Il ajoute que la Fédération est présidée par Édouard de Boyve, président de l'Abeille nîmoise à Nîmes. Il lui envoie le catalogue des ouvrages vendus par la Librairie du Familistère et l'étude sociale n° 10.

Godin répond à la lettre de Santerre du 17 janvier 1887 lui demandant si son fils, né à Réunion en 1857, pourrait être réclamé par l'administration militaire française s'il venait en France. Il lui explique que si son fils peut prouver sa nationalité américaine, il ne pourra pas être appelé à servir en France. Godin et Moret verront avec plaisir Santerre l'automne prochain s'il vient au Familistère. Il lui indique que la Société du Familistère ne peut se charger d'un dépôt de fonds comme il le propose.

Godin répond à la lettre de Peckover du 3 février 1887. Il l'autorise à reproduire un extrait de qu'il a publié sur la guerre [dans le journal Le Devoir].