Réponse à la lettre d'A. Chord du 15 décembre 1897 : Auguste Fabre transmet la réponse de Marie Moret qui, étant très occupée par son travail, ne peut s'occuper de ce dont A. Chord souhaiterait l'entretenir.

Accuse réception du mandat annoncé dans la lettre de monsieur Chord du 20 juin 1898 et annonce l'envoi des numéros du Devoir parus depuis janvier 1898.

Accuse réception du mandat poste de 11 F pour le réabonnement de monsieur Chord à La Plata au journal Le Devoir. Annonce l'envoi des numéros du Devoir parus depuis janvier 1898.

Envoie 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du Magasin d’éducation et de récréation auquel Marie-Jeanne Dallet est abonnée.

Envoie un chèque de 44 F pour solder la commande d'un corset en batiste double noire dont elle donne les consignes de confection.

Marie Moret s'inquiète de ne pas avoir reçu le corset, annoncé comme envoyé le 7 février 1898.

Accuse réception du corset commandé.

Envoie un chèque de 44 F pour solder la commande d'un corset en batiste double noire dont elle donne les consignes de confection.

Envoie un chèque de 15,20 F pour solder la commande de matériel d'écriture : relieurs, registres pour copies de lettres et bloc rapide Shanon.

Demande l'envoi du dernier catalogue concernant le classeur Shan[n]on.

Marie Moret annonce qu'elle envoie à l'imprimeur du Devoir les épreuves de l'article « Les frontières de la physique ». Celui-ci se chargera de l'envoi de l'article corrigé à Albert de Rochas d'Aiglun. Son correspondant pourra envoyer directement le bon-à-tirer de l'article à l'imprimeur. La composition de l'article sera ensuite remaniée pour constituer la brochure dont la mise en page lui sera aussi envoyée pour validation. Marie Moret remercie à nouveau Albert de Rochas d'Aiglun pour la permission de reproduire son article dans Le Devoir.

Envoie trois exemplaires de la brochure Les Frontières de la physique et renouvelle sa demande concernant l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou Paris.

Sur l'impression de la brochure Les Frontières de la physique : choix de la nuance de la couverture ; mise en page de la couverture ; ouvrages de l'auteur à mentionner ; réception des épreuves à corriger.

Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.

Souhaite un prompt rétablissement au fils d'Albert de Rochas d'Aiglun. Marie Moret ravie de savoir que les travaux de son correspondant seront publiés dans un nouvel organe [de presse]. Annonce prévenir l'imprimerie Chastanier de procéder à l'envoi [des 150 exemplaires de la brochure] à la gare de Voiron.

Remercie Albert de Rochas d'Aiglun pour sa lettre du 8 juillet 1898 et les corrections apportées à son article « Les frontières de la physique » qui paraitra dans Le Devoir d'août 1898. Demande l'autorisation de réaliser un tiré à part de l'article en brochure. Annonce qu'elle lui envoie plusieurs ouvrages portés sur la couverture du Devoir, les numéros du journal parus depuis janvier 1898 et des brochures de Gide et de Fabre, disponibles au bureau nîmois de L'Émancipation. Sur l'intérêt de la diffusion de l'idée de « charité active » d'Albert de Rochas d'Aiglun.

Marie Moret reconnaissante de la bonté d'Albert de Rochas d'Aiglun à son égard. Explique qu'elle fut à la tête du conseil de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail quelques mois pour assurer la succession de Godin et faciliter la transition du pouvoir. Sur les travaux d'Albert de Rochas d'Aiglun qui aident « à l'évolution sociale » et apparaissent « à bon nombre [...] comme une aurore ». Remercie son correspondant pour l'envoi de ses Instructions et fait part de son vif intérêt pour les ouvrages qu'il a écrits. Sur le bonheur rare d'Albert de Rochas d'Aiglun d'avoir des enfants qui le comprennent et le suivent : Marie Moret a ce même bonheur avec sa nièce Marie-Jeanne Dallet « dont l'âme inexprimablement droite et vaillante fait notre principale joie à sa mère et à moi. » Demande l'adresse d'envoi des épreuves de l'article « Les frontières de la physique », dans le Dauphiné ou à Paris. Annonce que la brochure sera mise en page d'ici le milieu du mois prochain [mi-août 1898]. La Revue spirite ne sera pas mentionnée dans la brochure.

Prévient que l'imprimerie Chastanier devrait bientôt envoyer à Albert de Rochas d'Aiglun une épreuve de la brochure Les Frontières de la physique et de sa couverture. Marie Moret invite de Rochas d'Aiglun à visiter le Familistère prochainement pour en comprendre le fonctionnement. Se propose de le loger chez elle au lieu de loger à l'hôtel. Sur la vie de la famille Moret-Dallet au Familistère : « Madame Veuve Dallet et sa fille sont mes camarades de table. » Présente Émilie, qui s'occupe des services de l'Enfance et Marie-Jeanne qui la seconde dans cette tâche ; Marie-Jeanne est l'autrice des clichés photographiques envoyés à Albert de Rochas d'Aiglun. « Notre vie est très occupée et des plus simples. On se couche de bonne heure. Il n'y a rien à voir dans le pays en dehors du Familistère. C'est, vous le voyez, Monsieur, une station de plein repos que nous vous offrons et en plein milieu ouvrier. » Exprime une réserve sur l'entretien des espaces communs du Familistère qui n'est pas dans l'état dans lequel « le fondateur eût voulu les voir toujours ». Un idéal social encore insuffisant est la cause de cette négligence. Sur l'importance des travaux de son correspondant qui « élèveront l'homme au dessus de la simple recherche des satisfactions matérielles individuelles » et les résistances que ses idées doivent rencontrer. Fait un parallèle avec les difficultés de compréhension de l'œuvre de Godin, dans laquelle bien peu voient « autre chose qu'un caprice d'un chef d'industrie ». En post-scriptum, demande l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou à Paris.

Ne peut satisfaire la demande d'envoi d'une collection du Devoir depuis 1878. Envoie, en vue d'une exposition sur les travaux de femmes, les numéros depuis août 1897, plusieurs ouvrages, une note sur les caractères mobiles, un jeu de caractères mobiles et une photographie d'une classe du Familistère dans laquelle la méthode est appliquée.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : demande à A. Neymarck si ses obligations suisses et allemandes se classent dans la catégorie des rentes étrangères soumises au nouveau droit de 1 % à partir de janvier 1899 ou celle des sociétés étrangères soumises au droit non modifié de 2 %.

Abonnée au journal de Neymarck Le Rentier, Marie Moret pose plusieurs questions financières sur les valeurs étrangères sans marché en France et en dépôt à l'étranger.

Au sujet d'un article lu dans Le Rentier auquel Marie Moret est abonnée concernant le droit de timbre sur les titres étrangers. Sur les valeurs qui n'ont pas de marché en France : demande s'il est possible d'acquitter le droit en timbrant le certificat de dépôt. Pose des questions sur le timbre des certificats de dépôt mentionnés dans des actes notariés et sur les éventuels ennuis pour les héritiers des détenteurs de ces certificats.

Au sujet des valeurs financières étrangères de Marie Moret non timbrées en France : comment timbrer ces valeurs déposées à l'étranger ne figurant ni sur les marchés ni sur les actes notariés français ?

Réponse à la lettre d'Alfred Neymarck du 20 septembre 1898. Marie Moret n'est pas d'accord avec son correspondant au sujet de l'examen des certificats de dépôt de valeurs étrangères en cas de succession : pour elle, l'examen touche aux timbres de ces valeurs et pas seulement aux titres. En effet, les certificats ne mentionnent pas l'acquittement du droit de timbre des valeurs étrangères.

S'excuse de poser à nouveau des questions au sujet du droit de timbre de ses obligations étrangères : en cas d'ouverture des droits de succession, les nouveaux possesseurs devront-ils s'acquitter une nouvelle fois du droit de timbre de ces obligations ? Qui règle la transmission du timbre sur un nouveau titre ?

Demande d'éclaircissements des renseignements apportés par A. Neymarck dans ses lettres des 18 et 21 juillet 1898 au sujet du droit de timbre des valeurs étrangères : comment justifier l'acquittement de ce droit pour les valeurs venues en France et comment se passe le renouvellement de ce droit en cas de changement de possesseur des valeurs financières.

Au sujet du droit de timbre des valeurs financières étrangères de Marie Moret : le droit s'exerce-t'il à nouveau à la suite de l'épuisement des coupons ?

Marie Moret demande à ce que l'usine joigne à son intention un bac à charbon décoré et deux pelles émaillées à la prochaine commande de monsieur Gardet de Nîmes.

Demande des nouvelles de la famille Piponnier. Sur les affaires calmes à l'usine, que Marie Moret pense dues à la douceur de l'hiver. Pascaly toujours à Paris, sa femme étant malade.

Réponse à la lettre de monsieur Duluc du 11 février 1898 : Marie Moret ne peut lui envoyer la publication demandée car elle est épuisée.

En échange de la réception du Guide continental, Marie Moret envoie le dernier numéro du Devoir, un volume de Solutions sociales et le numéro des Études sociales n° 5.

Demande si le rapide n° 20 passant à Tarascon à 9 h 40 du soir et arrivant à Gare du Nord à Paris à 10 h 53 du matin fonctionne tout le mois de mai sans modification et quel est le prix de 3 places en wagons-lits, compartiment pour dames seules, dans ce même rapide.

Accuse réception de la lettre de Fabre du 11 mai 1898 et lui en retourne une de Castelsarrasin. La famille Moret-Dallet heureuse des nouvelles de la famille de Fabre. Sur l'idée de Juliette Cros d'organiser une conférence sur le Familistère par Auguste Fabre à Castelsarrasin : « ce sera transporter là-bas le Familistère même, et sous les aspects les plus propres à l'étude. » Feuilleton de Louis Gagneur dans La Dépêche. Juliette Cros souhaiterait voir la famille Moret-Dallet mais son bébé l'en empêche. Marie Moret la remercie pour la photographie de l'enfant. Mauvais temps à Nîmes « à se croire dans le Nord ! » En post-scriptum, demande à Fabre de les prévenir de son heure d'arrivée à Nîmes.

Précise l'adresse de l'éditeur du livre History of American socialisms de John Humphrey Noyes : J. B. Lippincott and Co, à Philadelphie, 1870.

Au sujet du livre de John Humphrey Noyes, History of American socialisms : son exemplaire (adressé par Noyes lui-même à Godin) étant resté à Nîmes, Marie Moret attend le retour d'un ami [Auguste Fabre] pour pouvoir indiquer à monsieur De Queker si le volume est en vente à New York.

En vue de l'envoi des matières à l'imprimeur pour la composition du numéro de novembre 1898 du journal Le Devoir, Marie Moret demande à Charles Dequenne de lui donner son discours et le résumé du discours de monsieur le bourgmestre [de Schaerbeeck prononcés à la Fête de l'Enfance du Familistère de Laeken]. En post-scriptum, annonce l'envoi de 7 photographies de Marie-Jeanne Dallet et prévient de l'envoi du reste de la collection prochainement.

Annonce l'envoi de deux brochures Les Sky scratchers et La concurrence asiatique, qu'elle envoie aussi au bourgmestre de Schaerbeeck. Précise que la 1ère traite des maisons unitaires et que la 2ème est d'un « intérêt général et pressant ». Rappelle qu'elle espère recevoir prochainement le résumé du discours de Charles Dequenne et celui du bourgmestre, donnés lors de la Fête de l'Enfance [au Familistère de Laeken].

Sollicite Charles Gouté pour des renseignements sur les origines du mouvement sociétaire pratique, et notamment sur l'expérience phalanstérienne du docteur Mure au Brésil en 1842 à laquelle Gouté aurait coopéré et que Victor Considerant évoque dans son livre Au Texas .

Réponse à la lettre de Charles Gouté du 19 janvier 1898 : Marie Moret remercie Charles Gouté de ses renseignements sur l'expérience phalanstérienne brésilienne du docteur Mur [Mure]. Accuse réception du mandat postal de 25 F de Charles Gouté comprenant son réabonnement au Devoir, 6 F pour la Société de paix du Familistère et l'envoi de deux brochures.

Remercie Claude Ferdinand pour ses vœux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Confirme l'encaissement des 11 F pour le réabonnement de Ferdinand au Devoir et le remercie de sa sympathie pour le journal. Sur le changement de la raison sociale de la Société du Familistère en Colin et Cie et la mention Ancienne maison Godin pour perpétuer le nom du fondateur.

Envoie un chèque de 10 F pour solder son réabonnement au journal Le Lotus bleu.

Remercie monsieur Lefranc pour sa lettre du 29 décembre 1897 et lui adresse en retour ses vœux de nouvelle année.

Réponse à la lettre d'Édouard Aude du 7 janvier 1898 : une fois rentrée à Guise en mai prochain, Marie Moret verra s'il lui est possible d'envoyer les numéros du Devoir manquants à la collection de la bibliothèque d'Aix-en-Provence. Annonce l'envoie d'un Almanach de la coopération de l'année 1898.

Parmi les numéros Devoir demandés par le bibliothécaire, Marie Moret ne peut lui envoyer que les numéros de février, mars et avril 1897. Précise que le numéro de février 1897 inaugure la série des « Documents biographiques », qui ont trait à la glorification du travail et à l'émancipation des travailleurs.

Envoie un chèque de 20,25 F pour le changement de verres d'une paire de lunettes et d'un pince-nez.

Envoie une paire de lunettes nickelées et un pince-nez pour en remplacer les verres avec des verres d'une nouvelle correction.

Passe commande d'une paire de lunettes simples à verres achromatiques n° 56.

Envoie un chèque de 17,55 F pour solder la facture du 27 mai 1898 et les frais de poste de la paire de lunettes qu'elle envoie pour réparation.

Envoie un chèque de 20,25 F pour solder la facture du 28 septembre 1898.

Presse l'envoi du papier à lettre commandé le 24 septembre 1898.